Brooke and Max : "Ce n'est pas pour être grossier mais vous avez dû faire erreur sur la personne.."

Ah oui Grey's Anatomy ! Heureusement que Docteur Mamour n'existe pas, sinon j'aurais une sacré concurrence ! Je n'arrivais toujours pas comprendre l'attirance que provoquait une simple blouse blanche ou bleue chez les femmes -ou parfois chez les hommes. Enfin oui ça ne devait être qu'une histoire de fantasme. Je m'imaginais la fille qui attendait avec impatience de voir son médecin et de découvrir qu'il ne ressemblait pas à Derek Shepperd ! Mais alors pas du tout, juste à un homme âgé qui n'évoquait que pour elle le souvenir d'un grand père ! Elle continuait de boire son petit café à la crème.

-Ah oui ce truc là... Docteur Mamour hein ?

Beverly Hills rien que ça ! ça devait être aussi aisé que d'où je venais dans Paris ! Voire plus. Sauf qu'il y avait la plage à côté, et ça c'était bien différent. Des belles filles à regarder de haut en bas, ça m'aurait bien plus !

-Haha, ça je te le fais pas dire ! C'était bien là-bas ? Je n'y suis jamais allé.

C'est vrai que j'avais fait pas mal de villes des Etats Unis mais jamais je n'avais mis le pied à Beverly Hills même en ayant été de passage à Los Angeles.

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comment ça y a pas d'accompagnement des nouveaux à Harvard ? FAUX

Elle sourit de toutes ses dents quand il évoque le surnom du Docteur Sheperd, héros d'une de ses séries préférées qu'elle suivait avec grande attention avec Grace le soir, en se gavant de pop corn (non sucré bien sûr, sinon vive les calories).
-Oui enfin.... C'est pas mon préféré. Il est trop ... mou. Je préférais un docteur un peu moins bisounours .... Plus mystérieux.
Elle lui adresse un sourire charmeur avant de replonger ses lèvres dans le café encore chaud. Oui, elle le draguait, d'une façon plus subtile que la première fois mais ce n'était pas une raison pour s'arrêter en si bon chemin. Après tout, il n'avait jamais été explicitement qu'elle devait arrêter toute petite réflexion de ce genre. Et puis ça n'avait pas l'air de tellement le déranger en fin de compte, sinon il avait déjà eu plusieurs occasions de mettre les voiles. Elle écarquille un peu les yeux quand il lui dit ne jamais être allé à Beverly Hills, endroit le plus proche du paradis selon elle.
-Sérieusement ? Il faut absolument que t'ailles y faire un tour tant que tu es aux Etats-Unis ! C'est juste ... magique. C'est comme si le temps comptait plus, tu vas te baigner le jour en buvant des coktails, la nuit c'est la fête tous les jours ... Ca me manque tellement quand je vois toute cette neige dehors !
Elle rit doucement en jetant un coup d'oeil à l'extérieur qui suffisait à lui arracher un frisson à l'idée de la température actuelle hivernale.

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Je ne sais pas pourquoi mais le fait qu’elle préfère les docteurs du genre mystérieux me faisait penser qu’elle me draguait, enfin ce n’était rien d’autre qu’une impression. Puis Derek mou… Je me contentais de sourire, je faisais comme si je marchais dans son jeu même si j’allais tout faire pour ne pas la mettre dans mon lit : pourtant je sais que c’était son but à la base ! Quoi que, j’étais encore officiellement célibataire, pourquoi résister ? C’était stupide. Puis c’était une belle fille… J’étais bien tenté en tout cas.
-Aaah je vois ! Alors quel docteur ?

Je poursuivais un peu dans le genre de la drague sans me faire remarquer, bien entendu ! Sinon où est l’intérêt ? Par contre, est-ce qu’elle croyait vraiment que j’allais m’en aller si vite ? Je comptais bien rester ici pour toujours, plus rien ne me retenait à Paris. Je ferais bien un petit tour des Etats-Unis quand j’en aurais l’occasion ! Moi qui n’étais pas très fêtard, je ne pense pas que j’irais à Beverly Hills un jour. Ce n’est pas comme si ça avait été un rêve. Le bar devenait bien trop bruyant depuis qu’une bande d’ados attardés avait débarqué, je lui proposais alors :

-Tiens ça te dirait qu’on s’en aille ? On ne s’entend plus ici.

J’espérais qu’elle allait saisir l’occasion… ! Ça faisait longtemps que je n’avais pas ramené une fille à la maison… Enfin longtemps, on va dire deux semaines, tout au plus.

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La grande blonde rit à nouveau en voyant qu'il entre dans son jeu, même si la drague reste plus un flirt très gentil entre eux.
-Je sais pas, je suppose que j'attends toujours de rencontrer celui qui me fera rêver.
Elle lui lance un nouveau regard malicieux par dessus sa tasse de café avant de la terminer et de la poser en bord de table. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, Brooke était très loin d'être le genre de fille facile qu'on trouve un peu partout sur le campus. C'est sûr que son apparence de top model superficielle lui avait valu pas mal d'a priori, sa naïveté ne l'aidant pas toujours à repérer les types prêt à se servir d'elle à la première ouverture. Comme toute princesse qui se respecte, elle attendait surtout de trouver un prince charmant à la hauteur de ses espérances, autrement dit beau, riche, provenant d'une famille correcte sous tout rapport et prêt à l'épouser dès la fin de leurs études. Comme quoi, même Barbie avait encore des rêves de petite fille sage. Elle le regarde quelques secondes, un peu étonnée qu'il veuille aller faire un tour dehors par ce froid mais pourquoi pas. C'est vrai que l'endroit est bruyant.
-Oui d'accord.
Tout à sa naïveté, elle enfile son manteau et suit Max à l'extérieur, son sourire Colgate toujours scotché sur le visage.

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Ah oui. Le prince charmant : le mec idéal, fidèle, drôle, intelligent, charmant, magnifique, blindé de thune, qui lui fera quinze bébés- quoi que peut-être pas autant, c'est chiant de changer les couches- avec chacun une tête blonde, genre bébé cadum. Ouais ben c'est sûr que ça elle trouverait pas. Aaaah mais non ! Suis-je bête ! Je suis le type idéal dans le genre ! Mais pas pour elle, dommage.

-Ah ben ça... Faut pas rêver hein ! Tu n'es pas Blanche-Neige, ni Cendrillon alors laisse tomber. Prend le temps de vivre, on s'en fout du parfait amour non ?

Enfin c'est moi qui dit ça, moi qui suis prêt à crever pour Shannon alors qu'elle en a probablement rien à faire de moi... Pff... Et puis tant pis, je peux toujours crever pour elle mais ça ne veut pas dire que je renonce au sexe, ben ouais je suis un mec, j'ai des besoins faut pas oublier. Tant mieux, elle était d'accord pour qu'on sorte :

-On va prendre un verre chez moi si tu veux ?

Haha, le coup classique, je l'ai fait pas mal de fois celui-ci, truc de dingue, ça marche à tous les coups ! En tout cas pour moi, pas pour le geek qui reste tout seul comme un con à sa table, à moins qu'il cache très bien son jeu. Il faisait froid c'est vrai, dehors, mais une fois qu'on serait sous les draps, y aurait plus ce problème.On finirait probablement éméchés, par terre, aux côtés de nos vêtements éparpillés sur le sol, nus comme des vers, mais tant pis !

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Elle le dévisage avec une moue dubitative.
-Heureusement d'un côté. Je ne suis pas du genre à faire le ménage et à me plier en quatre pour les besoins d'un pseudo "prince charmant"
Parce qu'après tout, c'est bien ce dont il était question dans tous ces contes pour enfants. La belle et gentille petite parfaite femme d'intérieur épousait le prince macho du coin parce qu'elle n'avait rien de mieux à se mettre sous la dent, un homme qui lui ferait des enfats et à qui en retour, elle vouerait un culte pour le restant de ses jours, lavant et repassant ses caleçons sans poser de questions, cédant à ses moindres caprices. Et même si Brooke croyait encore à l'amour, le vrai, celui qu'on ne vit qu'une fois dans toute sa vie, elle n'était pas du genre à accepter de jouer les boniches pour le bonheur de monsieur. On payait des gens pour ce genre de choses non ? Elle lui sourit avant de lui suivre jusqu'à la sortie du café. Déjà elle grelotte de froid en sentant le vent frais s'immiscer sous son manteau. La blonde le regarde quelques instants, se demandant si il était vraiment sérieux de suivre un homme presque inconnu jusque chez lui pour boire un verre. Mais après tout, ce n'était rien d'autre qu'un verre, en tout amitié non ?
-Ok.
Elle hausse des épaules et suit tranquillement ses pas, ne se doutant pas une seule seconde que le jeune homme pourrait être beaucoup moins bien attentionné qu'elle-même, perdue dans sa naïveté parfois handicapante quand il s'agissait des relations homme-femme.

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Tiens ! Nous étions faits l’un pour l’autre –c’est ironique hein !- moi non plus ce n’était pas mon trip de faire le ménage, et me plier en quatre pour les besoins d’un pseudo « prince charmant », encore moins ! Enfin me plier en quatre tout court. Je répondais un simple :

-Ah ouais je comprends.

Il ne me semblait pas pour autant que ce soit le genre de fille qui se prenait la tête à chercher le prince charmant, heureusement pour elle ! Puis vu qu’elle avait l’air de draguer le moindre petit nouveau qui débarquait à Harvard… Je lui demandais, taquin pendant que nous avancions dans la rue :

-Juste, tu dragues seulement les joueurs de foot ou les petits nouveaux ?

Après, si elle ne voulait pas rester chez moi cette nuit, je comprenais parfaitement. Le seul problème c’est qu’aucune fille ne m’avait jamais résisté alors ça me ferait un sacré choc ! Même des garçons s’intéressaient à moi… Ouais, la blouse ça séduit tout le monde je crois. Euh… Je retire ce que j’ai dit, je ne porte pas la blouse tout le temps ! Je ne suis pas encore chirurgien, mais je dois avoir un truc. Nous n’étions plus très loin de chez moi. Je sortais mes clés de ma poche, tapais le code de l’interphone, lui faisais signe de me suivre dans l’ascenseur, et quand nous étions arrivés à destination, je me dirigeais vers mon appartement, insérais la clé dans la serrure. Je prenais l’initiative de la laisser passer, ce qui était digne d’un gentleman, d’un Winthrop comme moi.

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La blonde lui sourit, lui donnant une petite tape sur le bras face à sa taquinerie.
-Seulement ceux qui me plaisent !
Parce qu'il était hors de question d'aller faire le même cirque à un boutonneux intello défiguré par une acné tardive. Brooke avait de l'amour propre à revendre et ses "proies" correspondaient toujours à un certain idéal qu'elle s'était fixée, même quand elle avait un coup dans le nez. Et puis, elle n'était pas du genre à faire des manières sur ce genre de choses. C'est vrai qu'il lui plaisait du moins physiquement et l'honnêteté avait toujours été quelque d'important pour la blondinette -même si on aurait pas pu s'en douter pour une fille aussi superficielle qu'elle. Elle entre dans l'appartement, retirant son écharpe et l'abandonnant sur une chaise.
-C'est cool que t'aies ton propre appart. Ca doit pas être simple la colocation entre mecs.
Elle parlait bien évidemment de la résidence des Winthrops et avec leur réputation de tombeurs de dames, ce ne devait pas être de tout repos d'avoir une chambre dans une telle résidence.
-Bon .... t'as quoi à boire ?
Elle retire son manteau et le plie sur le rebord de la chaise avant de s'adosser à la table, attendant patiemment et poliment d'être invitée à s'asseoir.

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Bon, ce n'est pas comme si je n'avais pas compris que je lui plaisais ! Je le savais et je jouais un peu avec ça. Je l'imaginais mal avec un ado attardé pour être franc...! C'est vrai qu'elle me plaisait aussi, sinon je ne l'aurais pas amenée ici, puis comme rien n'était sûr avec Shannon... Pourtant c'était de l'amour que je ressentais pour elle, mais quand on n'est pas sûr que ça soit réciproque... Il faudrait bien que je me lance quand j'allais la revoir !
Heureusement que j'avais mon appart ! Je n'étais pas vraiment fait pour la vie en communauté bien que les autres gars Wintrhop soient sympas et tout.

-Ouais c'est sûr mais comme j'avais un peu d'argent de côté... J'en ai profité.

Je me dirigeais vers le placard qui contenait les bouteilles d'alcool :

-Oh ben j'ai un peu de tout, whisky, rhum, vin blanc... Même des trucs sans alcool si tu préfères !

J'attendais qu'elle choisisse et disais entre temps :

-Je t'en prie, installe-toi, fais comme chez toi !

Ben quoi ? C'est vrai que quitte à ce qu'elle passe la nuit chez moi...

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Suivant les directives que lui donnaient le gentleman qui l'avait invité ici, elle prend place dans le salon du petit appartement confortable, toujours le sourire aux lèvres avant de hausser des épaules. Ce n'est pas comme si elle s'y connaissait vraiment en matière d'alcool.
-J'en sais rien. La même chose que toi.
Elle réarrange ses cheveux, plus par réflexe que dans une tentative de le séduire, s'installant un peu plus confortablement dans le canapé, les jambes croisées, encore une fois une habitude qu'elle avait prise à force de porter des jupes parfois vraiment courtes pour éviter qu'on ne puisse regarder sa culotte.
-C'est sympa chez toi en tout cas.
Elle lui sourit, détaillant un peu les lieux sans plus d'attention que ça. A vrai dire, elle se sentait un peu intimidée maintenant de se retrouver là, d'ailleurs sans vraiment savoir trop pourquoi. Mais la compagnie de Max n'était pas désagréable, alors pour l'instant elle s'abstiendrait de poser des questions.

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