De Bourlan ☆ L'Attachement d'un être à son lit

Tu fronces une seconde les sourcils avant de hocher la tête Mais moi j’aime pas ça, parce que je sais pas quoi faire et parce que la sensation est bien bizarre, mais tu ne vas pas le dire hein. Tu ne vas pas te contredire la dessus, tu trouves ça bizarre mais tu en avais envie. Tu finis par hocher la tête doucement T’es gentille avec moi donc t’es gentille non ? Et t’es belle, très jolie même quand tu fais dodo tu l’observes, tu lui souris doucement mais elle te demande qui est Ushuaia et tu ajoutes Elle m’aide pour le piano avec ma main et aussi les cours Parce qu’elle t’apporte toujours son aide et c’est très gentil aussi. Mais tu fronces les sourcils en hochant la tête Non ! tu parles un peu fort quand même, comme si tu partais en crise NON ! Pas elle. Elle c’est mon amie. Elle c’est pas toi. Toi t’es mon quelque chose d’autre ! Pas elle. Toi t’es à moi ! Elle est pas à moi ! et voilà que tu agites un peu les bras avec, un début de crise après un moment de sexe.. Génial non ? ..

C'est trop étrange son monde à lui, tu comprends pas la plupart du temps et il comprend sans doute pas le tien. Alors pourquoi vous vous attirez comme ça ? T'as jamais compris et tu comprendras jamais. « Il n'y a rien à faire Valentin, juste laisser le corps faire. » Que tu dis finalement. Tu n'as jamais réfléchit à ce genre de chose pour être honnête, tu as toujours laissé parler tes pulsions dans le domaine. Sa remarque t'arrache toutefois un sourire. « Avec toi je suis gentille, avec mes amis aussi, mais avec les autres pas vraiment. » Non les gens ont peur de toi, mais pas lui. Alors que c'est lui qui devrait avoir le plus peur finalement. Et puis tu le questionnes sur cette Ushuaia, elle a l'air gentille elle, pour de vrai. Mais sa réaction te fige. Tu observes sans trop savoir quoi dire. « Ok ok, calme-toi. » Que tu dis doucement en venant poser ta main sur la sienne. Tu comprends rien, mais il a dit que t'étais à lui ? Une partie de toi trouve ça mignon, l'autre pense sérieusement à s'enfuir en courant. Parce que tu es à personne. Mais tu restes là pourtant, non ?

Tu ne comprenais pas, tu ne voulais pas comprendre ou alors tu n’y arrivais pas. Stupide ou impossible, tu avais du mal et tu ne voulais certainement être mis de côté par elle et sa vie. Tu finis par la regarder dans les yeux et l’énervement te gagna réellement, tu pétas lentement ton câble. Mais elle te rassure, elle pose sa main sur la tienne et tu respires doucement en te penchant d’avant et arrière en silence. Tu te calmas légèrement avant de te mettre contre elle. Ta tête touchant son épaule, tu restes en silence comme ça, tu n’oses même plus bouger, plus du tout, parce que le côté tactile n’était pas là et ton côté rassuré avait bien de l’être. Mais elle était là c’était le principal non ? Pardon dis-tu avant de pincer tes lèvres lentement avant de fermer les yeux Tu me fais la tête ? Dis moi que tu me fais pas la tête .. ajoutes-tu quand même, relevant tes yeux vers elle lentement..

Il est là prêt à exploser. Tu sais de quoi il est capable, tu l'as déjà vu. Quand les choses le contrarient, le dépassent, il est capable de se mettre dans des états impossibles et tu ne peux pas grand chose contre ça. Alors tu restes là, calme, tu le rassures comme tu peux et tu sens qu'il s'apaise, venant contre toi doucement. Tu entends sa respiration qui ralentit, et puis son regard se relève au tien doucement. « Je ne te fais pas la tête. » dis-tu doucement en venant poser tes phalanges sous son menton pour le redresser vers toi. Tu viens le cueillir de tes lèvres avec tendresse. « Je ne te fais pas la tête. » répète-tu encore en répétant ton baiser avec une force un peu nouvelle cette fois.

Tu te calmes lentement avant de la regardes, elle a ce don pour te calmer, te rassurer et aussi t'aider. Tu la fixes un instant, tu viens sentir ses lèvres et tu la regardes une nouvelle fois. Mais tu n'es pas bien, tu as crié et tu t'en veux d'avoir crier, tellement. Tu finis par t'allonger en silence, elle au dessus certes mais tu es bien là, faut que tu te calmes, faut qu'elle arrive à te calmer lentement, mais c'est déjà presque fait. Tu ne peux t'empêcher de penser que tu es un idiot de t'être énerver comme ça parce que cela n'allait pas dans ton sens Je suis désolé.. Je n'aurais pas du m'énerver.. Parce que reconnaitre ses tords c'est bien aussi, n'est pas ? Tu la regardes d'en bas, tu souris faiblement quand même, de peur qu'elle te crie dessus à son tour ..

Il se calme finalement, presque redevenu normal. C'est assez puissant quand la contrariété le guette, et même si c'est toi la plus violente des deux, tu sais que lui a une force bien supérieure. Il s'allonge finalement, et te regarde d'en dessous. Tu souris malgré toi face à son air peureux et résigné. Comment lui en vouloir ou même lui faire du mal. « C'est oublié. » murmure-tu doucement avant de t'allonger à ton tour et de fermer les yeux en silence. Une partie de toi te dit que tu ne gagnes rien à rester là mais l'autre se sent bien et a envie de se laisser aller, de se reposer enfin, et on sait à quel point tu es faible Deirdre.

Ton corps était si proche du sien quand tu t'étais énervé, tu aurais pu sérieusement lui faire mal mais tu y penses maintenant. Mais elle a oublié, elle a totalement tout oublié. Elle se pose à tes côtés, elle s'allonge à côté de toi et ses yeux se ferment. Ton corps s'approchent lentement du tien, tu viens caresser sa joue pour ensuite entourer ton bras de son corps et ta tête se glisse dans son cou. Tu caresses l'espoir qu'elle ne te touche pas ou bien au contraire qu'elle pose ses mains entièrement sur ton corps comme elle vient de le faire. Tu ne sais pas exactement ce que tu veux, tu veux absolument l'avoir contre toi Bonne nuit lâches-tu stupidement avant de fermer les yeux, même si tes pupilles veulent encore l'observer toute la nuit entière. Juste elle rien qu'elle, tu commences à être accro à cet odieux personnage qu'est cette irlandaise tragique. Tu ne sais pas quoi faire mais elle arrive à te faire développer quelque chose de magnifique ..

the end