TG INTRIGUE ► discours du maire de Boston

C'est la panique et je ne sais pas quoi faire d'autre pour aider. Je retire la statue de la jambe de ce gars, le frère de Zélia, avant qu'il ne se mette à délirer complet. En fait non, il a l'air plutôt concerné par une autre femme plus loin, mais j'en ai déjà deux à gérer moi-même - dont une inconsciente. Je me sens débordé, lorsque je reconnais un son en particulier.

Faire le héros, ce n'est pas spécialement mon truc mais s'il l'avait fallu, j'aurais emmené ces femmes à l'hôpital. Sauf que je suis bien content de constater que les secours sont arrivés avant que je n'ai à exécuter cette lourde tâche. Un ambulancier se saisit de Crystal et un autre se précipite sur le bras de Zélia.

"Monsieur, vous n'avez rien ?" Moi ? Non, je n'ai rien. Je secoue négativement la tête pour le lui faire comprendre même si, dans mon cerveau, c'est complètement vide. La tension retombe et on monte tous dans une ambulance, direction l'hôpital le plus proche...

@Davi Carvalho @Zélia I. Carvalho @Crystal Carvalho (De rien ma poule )

   OUT

Clairement je n'avais pas envie d'être ici, je préférais être en compagnie de ma fiancée chez nous tranquillement. Du coup, je lui avais proposée de faire de rentrer dès que le discours serait terminé et Leslie avait répondu que si ça allait, nous pourrions manger quelque part puisque cela nous permettrait de voir autre chose. Je lui fais un tendre sourire avant de filer pour trouver les boissons qu'elle réclamait, puis quelques instants plus tard je revenais à ses côtés. Je ne suis pas le genre très fan du premier rang mais je n'ai pas le choix, je fais partie des invités de la caserne de Boston. « ça ne devrait pas trop tarder » dis-je en jetant un coup d'oeil à ma montre. Et effectivement, le Maire venait de monter sur l'estrade prévu pour le discours qu'il entama d'une voix digne d'un politicien... Mais soudain, ce fut le néant total ! « Aïeee... » murmurai-je alors que j'ouvrais difficilement les yeux pour découvrir un véritable enfer ! Des gens criaient, il y avait du feu partout, des corps inertes... « Lesliiiiiiee... » m'écriai-je mais je sens aussitôt le corps d'une personne sous moi et il s'agit de ma fiancée. Il semblerait que j'ai eu le réflexe de me jeter sur elle pour la protéger de l'explosion qui nous a projeté un peu plus loin. Là où se trouvaient le maire et les autres officiels, il n'y avait plus rien... Un attentat ?! Ici à Boston ?! Mais pourquoi maintenant... « Mon cœur... Je suis là... » je tapote doucement la joue de Leslie avec ma main valide, l'autre semblait être complètement défoncée... On avait du me marcher dessus à plusieurs reprises mais comme j'étais inconscient suite à l'explosion, je n'avais rien senti. Ma voix était faible, je voyais très flou actuellement... Mes oreilles sifflaient complètement.

@Leslie Ballmer

T’observes ton fiancé qui jette un œil à sa montre avant que le maire ne vienne sur l’estrade qui vous fait face et, à peine as-tu le temps d’étirer tes lèvres en un léger sourire, qu’une détonation remplace tout le brouhaha levé autour de vous. Tu te sens propulsée en arrière, ton corps heurte le sol avec fracas tandis que ton crâne le frappe de plus belle. Et à cet instant, tu te raidis. Magnus est sur toi mais t’es incapable de bouger, incapable de parler. Son corps est un véritable poids sur toi et tu peines à respirer, ton souffle est court, t’as la sensation de manquer cruellement d’air. T’as l’impression que le poids de son corps compresse ta cage thoracique et t’empêche de prendre suffisamment d’air pour rester consciente ; t’as l’impression que d’une seconde à l’autre, tu vas tourner de l’œil. Lorsque Magnus tapote ta joue, tes yeux jusqu’alors clos se rouvrent. Est-ce que t’as perdu connaissance ? T’en as foutrement aucune idée, tu comprends rien de tout ce qu’il se passe. T’entends des cris, la panique, tu sens du feu à quelques mètres de vous… et lorsqu’enfin ton regard se déparalyse, tu le plonges un instant dans celui de ton fiancé. « J-j’arrive pas… à r-respirer… » T’as la sensation que quelque chose t’étrangle ou qu’on t’empêche de reprendre de l’air d’une quelconque façon. T’es prise de panique, ta respiration devient soudainement plus rapide jusqu’à cet instant où tu te mets à convulser sous le corps du norvégien. T’as absolument aucune idée de ce qui t’arrive, mais t’as plus aucun contrôle sur toi. Tu convulses durant de longues secondes, à tel point que ça semble interminable.

@magnus underwood

Que s'est-il passé bon sang ?! C'était un véritable capharnaüm ! Un champ de ruine, comme si une terrible bataille venait d'avoir lieu en cet endroit où je me trouvais encore avec ma fiancée... Le maire avait dû se désintégrer dans l'explosion et tant de corps jonchaient le sol dont certains étaient carrément criblés de balles... Oui je me souvenais un peu de la terrible fusillade survenue juste après l'explosion de la bombe et la foule paniquée était devenue des cibles parfaites. J'avais eu le réflexe de protéger mes deux être chers même si ça voulait dire que j'exposais mon corps. Si je devais mourir aujourd'hui, je le ferais en protégeant les deux amours de ma vie : ma fiancée et mon bébé... Je n'avais plus de main gauche, ni de tympans, ma vue se brouillait petit à petit et je sentais mon corps me lâcher également... Mais non je n'ai pas le droit de mourir là, il faut que je mette Leslie à l'abri et c'est pour ça que je la réveille... Elle ouvre enfin les yeux, ce qui te fait pousser un profond soupir de soulagement mais courte durée parce qu'elle se met à convulser littéralement. « Je suis là... Tout ira bien... » dis-je en essayant de la calmer au mieux, malgré mon corps qui tourne complètement au ralenti... Comme si je n'avais plus d'essence vitale... Des sirènes au loin me permirent de rester éveillé pour sauver ma fiancée. « Les secours arrivent... »

@Leslie Ballmer

J'essaye, vraiment. Je me raccroche à ce bonheur mais je n'y arrive pas. Je ne suis pas aussi forte que tout le monde le croit. J'ai tout donné pour que tu ne sois pas toute seule, te protéger une dernière fois. Une dernière bonne action. Mon dernier battement de coeur, sans doute. La douleur anesthésie mon corps tout entier. Dans un dernier flottement je pense à toi Davi, à notre bonheur éphémère, à ce futur auquel on n'aura pas le droit. Je t'ai demandé de ne jamais m'abandonner mais au final c'est moi qui te laisse tout seul. J'emporterais cette faute dans ma tombe que je vois déjà se creuser. Dernier instant de lucidité, je crois qu'un ange essaye de me rappeler sur terre. Mon subconscient me hurle d'ouvrir les yeux mais impossible. Mon âme est beaucoup trop loin. Je me doute que c'est toi et je m'excuse d'être incapable de te dire au revoir correctement. Je ne suis plus qu'un corps inerte que les secours transportent à l'hôpital ou à la morgue. On verra bien où je me réveille. L’hôpital ou l'enfer ?

@Davi Carvalho  @Briséis Wildingham  

   OUT

Floyd captait mon signe discret de la main et s’avança ensuite vers moi avec son amie. « Je ne voulais en aucun cas vous interrompre. » soufflai avec un sourire gêné. Mais le jeune homme s’occupa des présentations, peut-être n’étais je pas de trop finalement ? « Enchantée également » répondis je à Céleste sur un ton poli. Mais la discussion fut écourtée par l’arrivée successive de mes deux belges. D’abord un échange furtif avec Abe qui me soutira un léger sourire. «  On s’appelle sans faute. » acquiesçai-je alors qu’il s’éloignait déjà pour rejoindre l’une de ses amis. Hades me rejoint ensuite pour me ‘voler’ à mes interlocuteurs auprès de qui je m’excusais auprès du couple. « Désolée, on se voit plus tard? » ce genre de choses qu’on dit tout le temps. Machinalement. Sans même y réfléchir. On pense que ça a du sens... Se voir plus tard. Quand l’une des deux personnes à qui on le souffle va mourrir dans les instants à venir, c’est le genre d’expression qu’on regrette presque d’avoir prononcé. Comme si ça avait attiré le mauvais sort...
Mais pour l’heure, je souriais à mon interlocuteur. Hades qui venait d’embrasser ma joue et me complimentait désormais. « T’es très élégant. » fis je en passant mes doigts sur sa veste furtivement avant d’ajouter : «Tu vas monter sur scène aussi pour faire un discours? » taquinai-je avec un sourire. Malgré mon envie d’être ailleurs, ma réticence à venir, je retrouvais rapidement un peu d’entrain et de chaleur grâce au garçon. Il avait toujours cet effet là sur moi. Le maire ne tardait pas à apparaître ensuite mais l’ambiance changea soudainement. Tension. Des agents de sécurité nous demandaient d’évacuer. Je fronçais les sourcils. « Qu’est-ce que... »
Pas le temps de bouger ou d’en dire plus. Une détonation balaya l’endroit, nous soufflant. A terre. Sonnée. Je revins à moi au milieu de décombres et de poussière. Perdue. Déboussolée. Les déflagrations d’armes à feu résonnant dans mes tympans meurtris en écho avec des cris... Les bruits de tirs s’éloignaient mais le chaos régnait désormais en maître ici. Je me relevais et découvrais cette scène d’horreur. La foule s’agitait et j’allais à contre courant du mouvement. Me dirigeant vers l’endroit où quelques minutes plus tôt se dressait l’estrade. Je cherchais Hades, sans réfléchir davantage. Si il lui arrivait quoi que ce soit, ça serait ma faute. J’avais voulu mourrir, il m’avait sauvée. Alors la mort venait me chercher. Tout ce sang, c’était ma faute...

@A. Hades de Belgique-S.

par ici, c'était littéralement le chaos et je remerciais jamais assez ma personne ne ne pas m'être approchée de trop près de la scène puisque là-bas, c'était réellement la fin du monde. la fumée, le cris, les pleurs suivit de supplications et bien que les sièrenes des secours retentissaient autour et dans le parc, j'étais paralysée au sol par la peur. la seule que que j'avais réellement réussis à faire c'était appeler Yuri pour lui signaler que j'étais présente sur les lieux et que j'étais seule, effrayée. j'étais donc allongée dans un coin, ventre contre terre, mains derrière la tête pour éviter qu'on ne me cogne trop fortement puis je tentais de regarder de temps à autres autour de moi mais les visions qui s'affichaient n'été gère agréable. des gens étaient blessés, ensanglantés, à l'agonie ou alors carrément mort. oui, des morts et c'est là que je prenais conscience de la gravité des choses. des gens avaient perdus la vie... soudainement, une voix masculine m'appelait et par réflexe, je répondis en criant. " Je suis là Yuri ! Yuri par-ici !" je tentais de le faire venir à moi comme je pouvais. il n'était pas très loin, heureusement pour moi.

@Yuri O'Donnell

Durant de trop longues secondes, ton corps tout entier convulse sous le poids de ton fiancé. Et tu ne peux rien faire, tu ne sais même pas ce qu’il se passe autant pour toi que pour les autres. Et lorsqu’enfin tu te calmes, lorsqu’enfin t’as la sensation de reprendre le dessus sur tes tremblements, tu pars. T’as pas même la force d’ouvrir un œil ou de lui faire signe pour lui dire que tout va bien aller que déjà tu resombres. Tes convulsions ont cessé, mais tu restes inerte, respirant à peine. Si lentement que c’est presque difficile de se rendre compte que t’es encore parmi les vivants. T’as perdu connaissance tout juste avant l’arrivée des secours, tout juste avant que quelqu’un ne vienne vous prendre en charge tous les deux. On te met sur un brancard après t’avoir brièvement examinée et t’es amenée dans l’une des ambulances, encore inconsciente. Une ambulance dans laquelle tu finiras par retrouver connaissance tout juste avant d’arriver à l’hôpital.

@magnus underwood

OUT

Tu la vole à ses interlocuteurs, on le dire sans crainte, tu es du genre possessif et tu n'as pas envie de passer ton temps avec deux personnes qui n'ont pour toi pas grande importance. Tu as toujours été comme ça et elle le sait. Ils s'éloignent et tu retrouves ta blonde à toi. Lui souriant presque, heureux de la voir. Tu embrasses sa joue, elle te taquine, vous retrouvez vos marques et votre complicité. C'est dans ces moments que tu es certains que tu ne pourrai pas vivre sans elle. Surtout pour dire à tout le monde que je suis accompagné de la plus belle femme de cette assemblé.. Que dis je ? Du monde même. un sourire en coin alors que tu la regardes du coin de l'oeil. Le maire finit par monter sur scène et en quelques instants, les choses basculent.

Ton attention est attiré par un regard qui semble te dévisager, il est là, à quelques mètres, armé jusqu'aux dents et pourtant, si tu ne te trompes pas de personne, il était inoffensif ce garçon là. On tente de vous faire évacuer mais à peine le temps de bouger qu'un souffle puissant et un bruit détonnant vous propulse. Te séparant de ta blonde, tu la perds de vue. Tu vole à un bon mètre, selon tes estimations sommaires et c'est moitié dans le gaz mais avec la rage de le retrouver que tu te relèves, regardant autour de toi ce qu'il reste de l'estrade et de tout le reste. Des tirs commencent à fuser mais Cassandra n'est plus dans ton champs de vision. Quand tu la vois, elle est au sol et tu ne fais qu'une chose : te mettre dans la ligne de mire, juste au cas où, au milieu du chaos qu'est cette scène. Qui aurais cru un jour vivre ça ? Vous semblez être en terrain de guerre. Les gens courent de tous les sens, s'affollent, mais toi, tu sais qu'il faut rester calme et méthodique. La panique engendre encore plus de mort. D'ailleurs, les morts tombent, un à un. Mais il y a cet homme, arme à la main, c'est lui. Tu cris au milieu de ce chaos ARTHUR ! ce n'est probablement pas lui. Ca ne peut pas être lui. Pourtant, probablement parce que tu t'agittes, il tire en ta direction, t'offrant deux balles avant de disparaitre dans la fumée. Tu tombes en arrière. Ta respiration devient difficile, trop réaliste pour ne pas savoir ce que tu as à ce moment même. Une balle logée dans ton épaule. L'autre dans ton thorax. Tu respire mal. L'inspiration est difficile et tu tousses, ta respiration est sifflante. Tout laisse à penser à un pneumothorax. T'as vu ça dans un documentaire, il y a 3 jours. Assis par terre, au milieu des morts et des blessés, tu te concentres pour respirer. Tu ne sais pas où est Cassie, alors tu pris pour qu'elle aille bien. Tu l'as dis de nombreuses fois, à chaque fois en le pensant : ta vie pour la sienne. Tu mourrai pour elle, clairement. Comme tu mourrai pour lui aussi. Si c'était lui, ils ont dû lui laver le cerveau, le torturer. Il n'aurait jamais fait ça de manière intentionnelle. Une de tes mains compresse ta blessure au torse. Plus haut, sans même que tu le sâches, Cassandra te cherche dans la foule. Mais c'est Alceste, ton bras droit qui s'est frayé un chemin parmi la foule pour vous qui la trouve. Mademoiselle Von Liechtenstein, princesse, venez, il faut vous mettre à l'abris ! qu'il lui intime. Il le sait lui aussi, que tu donnerai ta vie pour elle et que sans la savoir en sécurité, tu ne quitterai pas cet endroit de chaos. Toi, la fumée épaisse fait que tes yeux rougissent, ça pique. Tu arrives encore à respirer un air à peu près potable mais pour combien de temps ? De toutes façons, tu penses même pas à ça. Tu prie juste pour qu'elle aille bien. Ta lumière. Tu prie pour qu'elle n'ait rien. Et pour que ton frère et Deirdre aillent bien aussi. Tu ne bouges plus. Moins tu bouges, moins tu te videras vite de ton sang, c'est mathématiques non ? Peut être que ta fin est maintenant ? Peut être que c'est mieux comme ça ? Qui sait ? Peut être. Avec des peut être, on pourrait refaire sa vie et le monde entier.

@Cassie Von Liechtenstein

Yuri n’avait pas réfléchi très longtemps après avoir reçu le coup de téléphone de Katsumi. Il avait retiré ses écouteurs pour pouvoir courir en direction du bruit et des hurlements. Il n’avait rien entendu, il n’avait rien remarqué, toujours dans son propre monde. Sur les lieux, il la chercha, il appela plusieurs fois son prénom alors qu’il voyait des gens blessés, les secours, des morts, des personnes en pleure. Cela sonnait comme l’apocalypse. L’irlandais se mordit la lèvre alors qu’il continuait à s’approcher, continuant à l’appeler. Il eut une réponse, il tourna la tête partout. Il la chercha du regard, et il la remarqua finalement allonger sur le sol totalement apeuré. Il se précipita vers elle, faisant attention à ne blesser personne en s’approchant d’elle. Il se laissa tomber à genou face à elle et lui attrape le visage. « Mon Dieu Katsumi ! Tu vas bien ? Tu es blessé ? » dit-il en regardant un peu partout s’il voyait des blessures. Elle semblait bien allée malgré qu’elle soit couverte de poussière et quelques petites blessures. « Allons-y, bougeons de là » dit-il en l’aidant à se redresser. « Monte » dit-il en se mettant dos à elle et se baissant. Il se redressa par la suite, zigzaguant malgré la fumée qui lui piquait les yeux. Il devait l’emmener loin d’ici.

@Katsumi Yamamoto