Deirdre ☆ La France te va mieux à toi qu'à moi

Assis sur le tabouret du bar tu regardes finalement les paroles qui peuvent passer ou non, mais tu t'en fous, elle n'est pas là, vous vous êtes pris la tête et tu lui as dis de ne plus revenir. Comme si tout ton monde pouvait être briser en une seule. Tu as gueulé, tu as boxé, tu as brisé. Tu as tout fait ce soir là, et pourtant rien n'y fait, elle t'a prit ton coeur et la mis à nu, elle a tout détruit autour de toi. Tu vois le barman resté ici mais il déposé la bouteille et ton verre se vide alors que tu fixes des photos, toujours les mêmes, à jamais les mêmes. Tu n'as pas pleuré en fait ce soir-là mais tu as lâché ta rage sur le sac de frappe. T'es un bipolaire d'italien et honnêtement tu te demandes encore ce qu'elle faisait avec toi. Mais bon. Tu viens te reservir alors que ton coeur ne fonctionne plus, perdu dans les songes de la musique de la pianiste jusqu'à ce qu'il s'en aille et tu viens prendre sa place. Galante ou pas, observatrice ou non, elle a laissé toutes les partitions tristes sur le piano et tu t'amuses à jouer sans but égard. Tu vois même la bouteille descendre petit à petit face aux pensées. Mais ce soir, tu as couché avec Tessy, tu as pensé à Emilia à 99% du temps sauf quand tu étais dans le lit avec Tessy.. Horreur et tristesse..

@Deirdre M. Wheelan

T'es là à te tourner et te retourner encore et encore dans tes draps. T'es heureuse d'être parmi tes amis, c'est un fait. Aussi d'avoir pu contempler la montagne et de te retrouver en France. Mais tu arrives pas à te le sortir de la tête. Aucune nouvelle. Et tu te maudis d'être de ces femmes suspendues au bout du fil dans l'attente... Tu es Deirdre, pas une de ces filles éperdues et soumises. Tu fulmines, silencieuse, impassible. Ta colère est toujours de glace. Pas de cris, ni de larmes, non. C'est le froid qui t'assaille, qui glace tes veines un peu plus. Et tu as besoin de la chaleur d'un alcool pour diluer tout ça. Pour endormir ton esprit aussi. Parce que c'est clair, cette nuit, le sommeil ne te trouvera pas. Tu enfiles rapidement une tenue de jour et tu décides d'opter pour le bar de l'hôtel. A pas feutrés, tu pénètres dans cet endroit un peu singulier où quelques âmes perdues tentent misérablement de bercer l'insomnie ou de trouver une compagnie impromptue pour des draps un peu trop vides. Tu décides d'aller au bar mais tu le vois lui. Jouer comme un perdu. Et il joue bien. Ça te rappelle Lui. Tu soupires et tu souris en même temps. Parce que Noah veut sans doute être seul mais tu ne peux diablement pas faire comme si tu ne l'avais pas vu. Tu te diriges donc vers le piano et il ne te voit pas trop absorbé par son trouble et les touches du piano. Tu prends le verre déposé, le remplit à nouveau et vient y tremper les lèvres. Parce que vous avez une nouvelle règle, ce qui est à toi est à lui. « Whisky et piano en même temps, je n'aurais pas pensé être si gâtée. » que tu dis avec un petit sourire aux lèvres en venant t'asseoir à ses côtés. Tu poses ta tête furtivement sur son épaule. « Continue. » que tu lui dis d'une voix un peu trop ténue pour la Fière et froide Deirdre.

Pris dans les sons délicats et poignants, tu finis par entendre les paroles de la jeune femme aussi noire que toi et tu souris en coin Attention Wheelan, tu pourrais tomber amooureuse de moi et cela serait bien trop le bordel en soit. Tu ne pourrais pas supporter d'être une nouvelle la cible d'un coeur amoureux. Non pas que tu te plains mais tu aimes détruire et tout ce que tu touches, tu le détruis. Tu se sens alors sa présence, sa tête également et tes lèvres viennent embrasser son crâne lentement Raconte moi qu'est que tu as ? Parce que tu la connais Deirdre, c'est l'une de tes plus anciennes amies et tu ne peux pas te permettre de ne pas la voir heureuse. D'ailleurs, tu joues les dernières notes pour prendre le verre et la bouteille afin de vous servir un vrai à deux Tu devrais pas être dans cet état, t'es au courant ? Qu'est qui a détruit l'âme sombre de mon irlandaise préférée ? Ou qui ? Oui elle ne veut pas parler. Bitch ! Mais tu arriveras à lui tirer les vers du nez, t'es fort pour ça, tu finis par boire le verre cul sec pour le remplir pour elle et sourire faiblement Juste si tu me parles Deirdre .. Chantâge mais délicat et puissant, tu ne peux pas aider si elle ne parle pas ..

Tu souris à ces mots parce que Noah c'est toujours ce feu de la provocation qui anime ses veines. Vous vous rejoignez pour l'affront mais vous adoptez jamais le même mode. « Ne rêve pas Tesoro. » Lui comme toi vous êtes de ces cœurs bien trop fragiles pour vous abîmer davantage. De ceux qui érigent une solide carapace sous peine de fondre. Mais faut croire que vous êtes mal armés tous les deux. Alors que ta tête se pose sur son épaule, tu sens ses lèvres se poser sur ton crâne. Tes yeux se font pensif. Il est de ces rares avec qui tu parviens à te livrer complètement. « J'arrive pas à dormir. » Vérité mais mensonge. La réalité est trop abrupte, trop étrange, la livrer te semble trop difficile. Tes lèvres s'étirent malgré elles quand il parle de ta personne, il se sert un verre, en emplit sa gorge et adopte du même fardeau pour la tienne. A ta santé. « Tu connais le loup qui s'éprend de l'agneau ? » Tu souris faiblement à ton tour alors que tes lèvres prennent cul sec la gorgée de whisky. Il est bon mais tu t'attendais pas à autre chose de la part de Noah. « Et bien c'est moi le putain de loup et je me sens prise au piège. » T'es comme toutes ces femmes esseulées dans les comédies romantiques, t'as honte. C'est n'importe quoi, c'est même pas du Prince dont t'es éprise. Enfin un Prince si. Mais le tien est autiste. Tu fais rien comme tout le monde  Deirdre. « Et toi, qu'est-ce que tu as ? » Parce qu'il est pas mieux que toi en fait. « Je ne savais pas que tu donnais dans le mélancolique. » Non tu l'as connu bien plus fougueux, bien plus énergique et colérique.

Tu es là en train de jouer comme un idiot qui ne sait pas réellement ce qu'il fait parce qu'il est perdu entre ses songes. Tu es perdu, dans une tristesse semblable à la mort et tu n'as qu'une envie, tout détruire en fait. Mais t'es calme, si calme et si destructeur que cela en devient malheureusement difficile. Tu humectes tes lèvres lentement avant de sourire. Son empereur mais aussi Tesoro c'était parfait, juste vous finalement parce que c'était comme ça, comme une évidence. Tu finis par entendre pourquoi elle est là, et tu souris doucement à sa remarque. Elle n'arrive pas à dormir, tu finis par te reservir un verre avant d'ajouter Ca pourrait t'aider à dormir mais t'es un petit connard même en étant malheureux [/color] Tu finis par l'écouter, tu te tournes vers elle légèrement et tu fronces les sourcils. Le loup, l'agneau, tu ne sais même pas de quoi elle parle mais tu écoutes et tu pinces tes lèvres avant de les humecter Et qui est le diabolique agneau gentil qui détruit mon angélique loup des bois sauvages ? tu poses la question, tu vas lui refaire le portrait direct en fait ou le détruire lentement sans prendre le temps de savoir si il a mal. Mais elle pose la question, tu tournes tes yeux vers le piano avant de vouloir commencer à jouer. Mais voilà, elle touche quelque chose de sensible et tu es obligé de baisser les armes Emilia et moi c'est terminé lâches-tu sans prendre de gants. Mais bon, tu ne vas pas ajouter autre chose, elle ne peut pas savoir comment tu la traité, enfin mais elle va te tuer Et j'ai encore merdé.. Je suis un idiot Deirdre tu soupires pour regarder le piano avant de soupirer une nouvelle fois. Ton visage se tourne vers elle, tu finis par la regarder une seconde pour tourner les yeux vers les touches de piano finalement. Tu as détruit ta seule chance d'être heureux ..

Tu observes le verre alors qu'il l'emplit à nouveau. Tes épaules se haussent. Ca pourrait t'aider oui, mais tu ne préfères pas. « ça pourrait aussi me faire faire des conneries. » Du style aller dans tes draps Noah ou bien n'importe quel autre un tant soit peu à mon goût. Et c'est pas vraiment comme ça que je compte faire passer mon trouble cette fois. J'ai trop nourri cette illusion des paradis charnels. Je sais qu'il n'en ressort rien de bon. Tu glisses ton regard à nouveau vers lui , il te questionne sur l'identité de l'agneau, et tu sais pertinemment qu'il le connaît. Pour la simple et bonne raison que c'est le jumeau de son crève-cœur à lui. « Tu le connais, c'est tout ce que je te dirai. » Parce que tu le sais redoutable et parce que tu ne veux pas qu'il lui fasse du mal. Tu le questionnes sur son mal-être à lui et tu comprends mieux la raison de sa mélancolie. Il t'a parlé d'elle la dernière fois, et tu sais comme il peut y être attaché. Il est comme toi finalement Noah, il se brûle à se donner de la sorte. Et tu as mal pour lui. Parce que tu comprends. Tu poses tes phalanges à ton tour sur l'ivoire pour accompagner son jeu de notes plus graves. « On est deux alors. » Que tu dis en le regardant à ton tour, vous vous croisez du regard sans jamais vous défier bien longtemps. Tes phalanges se posent sur le verre et tu le regardes complice. « Tu me le prête ? » Il a pas vraiment le choix en fait. Tu fronces les sourcils en relevant le menton. « Promets-moi de m'enfermer dans ma chambre, si je commence à faire n'importe quoi. » Amen. Et une gorgée de poison brûlant en travers de ta gorge, ça apaisera peut-être ce vide dans lequel tu te répands.

Tu fixes la jeune femme , petit sourire en coin à ses paroles. Alors elle, toujours la phrase qui faut, c'est dingue et c'est même parfait. Tu humectes tes lèvres lentement avant qu'elle ne déballe ce qui ne va pas Donne moi un nom quand même prononces-tu parce que c'est pas parce que tu le connais que tu ne vas pas lui refaire le portrait, qui te dit que tu frapperais pas Hades pour lui avoir fait mal ? Hein ? Tu finis par souffler légèrement à son sourire, elle avait ce sourit délicat comme si tout allait bien alors que non. Elle était comme toi, tout va mal, tout va trop mal. Deirdre, de nous deux, je passeras plus facilement au paradis que moi Vous êtes dans la même équipe mais vous êtes si différents à la fois, une bonne équipe non ? Tu humectes les lèvres quand elle te pique le verre et tu finis par rire Même si je le voulais pas ? Mais elle a déjà bu le liquide. Tu prends le temps de hocher la tête négativement avant de lui prendre la main Allez viens, j'ai mieux prononces-tu avant d'aller derrière le bar. Classe ou non, tu la déposes sur ce dernier avant de la regarder Il doit bien y avoir des bouteilles correctes ici oui tu tappes dans le haute gamme, attendez, t'es pas un ksos de pauvre. Tu passes ta main dans tes cheveux pour sortir deux bouteilles de whisky de très bonnes marques Et je ne t'enfermerai pas dans ta chambre même si tu commences à danser sur ce bar prononces-tu sourire en coin pour déposer les bouteilles et deux verres pour les remplir Allez parlons de nos vies minables Wheelan, je suis impatient de voter pour celui qui a le plus naze petit rire avant de lui tendre le verre pour trinquer

Tu le sais, il est tenace, alors ça ne te surprend même pas qu'il insiste pour connaître l'identité de l'homme qui te met à mal. Si il savait. Tu t'es foutue dans cette merde toute seule Deirdre. « Rêve. » que tu réponds grand sourire aux lèvres avant de mimer un baiser. Même pas que tu exposeras ton Winthrop au feu italien. De toute manière ce que Noah veut, Noah sait et pour le moment, tu préserves. Puisque si ça se trouve, tu ne le reverras plus jamais. Tu en souffres, mais tu t'en remettras. Parce que tu n'as pas le choix, et parce que tu es bien trop fière. Mais pour le moment, tu as envie d'endormir ce trouble, d'apaiser le tourment. Alors dans cette abîme de noirceur avec option luxe, l’acolyte Ferrari semble particulièrement à propos. « Evidemment, je suis un Ange moi alors que toi... » Tes billes claires roulent avec affront sur la silhouette du Démon. N'en doute pas, on est tout aussi ténébreux l'un que l'autre, je sais simplement mieux user des artifices. Tu lui piques le verre finalement, sans lui demander la permission. Ne répondant que d'une provocation dans le regard à sa question, le liquide dévalant dans ta gorge finalement. Il t'entraîne, et tu te laisses guider jusqu'à ce bar. Tu l'observes en souriant lorsqu'il cherche des bouteilles et tu en profites pour venir embraser une cigarette à tes lèvres, on ne perd pas de temps. « Tu aimerais n'est-ce pas ? » Tu n'as pas vu toi le spectacle d'Iris. Dommage. Tu souris de plus belle alors que la fumée vient nuancer tes traits. « Tu arrives sept mois trop tard. » Mais tu espères tout de même sincèrement qu'il t'empêcherait de faire n'importe quoi. Tu ris doucement à son pacte et vient le sceller de ton verre contre le sien. Tu emplis tes lèvres d'alcool et ta langue passe rapidement sur tes lèvres en signe d'accord. « Bon choix, je n'en attendais pas moins de ta part. » Tu l'observes, et tu te dis que ce serait compliqué de tout exposer. Il voudra savoir et tu ne veux pas. Alors tu décides d'improviser. « Puisqu'on est dans ces bars communs des hôtels, je vais lancer un jeu populaire. C'est nul, mais ça aura le mérite de nous distraire et puis je suis certaine que tu le connais. » Tu l'observes, sourire en coin. T'appliquant à ménager le suspens en posant tes paumes sur le bois du bar, la cigarette gisant entre tes phalanges, que tu lui tends dans un geste amical. « Je n'ai jamais couché avec une femme. » Facile, celle là. On se met en jambes et toi tu devras boire avant moi.

La voilà délicatement poser sur le bar alors que tu finis par froncer les sourcils . Elle te regarde, grille sa cigarette et finis même par te narguer Dommage, j'aurais aimé te voir te déhancher lentement au rythme du son de la boite de nuit lâches-tu avant de sourire en coin. Tu en profites simplement pour voir les bouteilles, les sortir et ajouter Maintenant on peut s'éclater non ? enfin plus à ta manière qu'à la sienne. Elle était plutôt du genre calme et sans alcool déjà, autant dire que cela te fait sourire de voir qu'elle se dévergonde un peu finalement. Tu verses l'alcool dans les verres de shooter parce que bien sur, il n'y a que ça ici, hors de question de faire la vaisselle pour des moins que rien. Mais bref. Tu la fixes, t'appyant sur le bar derrière toi, alors que tu l'observes. Tes lèvres sont rapidement prises dans une cigarette que tu t'allumes pour sourire en coin à sa petite remarque Bien sur, tous les jeu nul et indiscret je les connais. Alors un jeu populaire, ça doit être du gâter proposes-tu avant de tirer sur ta cigarette. Tes lèvres s'étirent en entendant sa phrase et tu bois cul sec ton verre avant de te reservir Je n'ai jamais danser, presque nu dans un ber pour avoir de l'argent Gratuit et délicat comme toujours Noah dis donc. Tu humectes tes lèvres, l'observant, elle et sa réponse alors qu'elle le savais parfaitement, tu pouvais être un connard mais tu pouvais également être un gentil fdp.. Que voulez-vous la vie est mal faite n'est ce pas ?

Tu l'observes , la cigarette gisant dans tes lèvres alors qu'il s'amuse de ton passé peu recommandable. Tu ne le prends pas mal venant de lui, autrement tu ne serais pas son amie. Noah pique, Noah gronde, Noah brûle et c'est très bien ainsi. Il en faut davantage pour entamer ta glace. Un rictus peint le coin de tes lèvres et l'absinthe éthérée se fait plus conquérante. « Qui sait ? Avec des litres en plus tout es possible. » Et tu aimerais, j'en suis certaine. Ils aiment tous. Et tu n'es pas différent. Tu lui proposes donc ce jeu, le jeu de la bouteille, celui que vous faites tous adolescents, riches comme pauvres, il n'a pas vraiment de frontière et il n'est plus vraiment de ton âge mais tu t'en fiches. C'est un stratagème utile que tu bricoles pour échapper aux questions indirectes et noyer ton sang d'alcool. Une anesthésie rapide, ludique et efficace. Naturellement, il avale la première gorgée et tu souris fière de cette petite mise en jambes. Noah reste Noah, combattant digne qu'il est, il t'envoie dans les cordes et tu appliques à ton tour le verre de poison entre tes lèvres pour absorber une gorgée. Tu reprends ta cigarette pour avoir le complément digne de ce nom. « Je n'ai jamais couché avec deux personnes en même temps. » Ton sourcil se hausse amusée, tu ne serais pas étonnée que ce soit son cas, mais tu entretiens ton image de parfaite innocente non ? Des draps, tu en as partagé une multitude mais paradoxalement dans l'éphémère tu es possessive.