When the world has dealt its cards If the hand is hard, together we'll mend your heart.

Il m’regardait avec son sourcil arqué, ouais j’avais royalement détourné le sujet et j’étais quelque peu fière de moi tout de même. J’souriais et l’regardant, genre le petit sourire auquel on ne résiste pas, celui qui fait oublié qu’on a fait un truc qui plaît pas toujours. J’changeais pas de conversation pour le faire chier, seulement ce n’était pas tellement un truc sur lequel j’aimais causer bien au contraire, plutôt le truc que j’voulais oublier. Il l’avait compris et j’appréciais, il se dirigeait vers la toile et je le suivais. : "De l'art Contemporain... Je trouve ça tellement hideux enfin bref. Elle voulait qu'on représente la danse sous un autre aspect que par les danseuses ou danseurs... J'ai voulu représente sa par ce peut apporter les pas de danse sur une toile et ça donne ce truc immonde... Bref je vais lui coller ça en travers de la face et si elle dit quelque chose je l'emplafonne! " ca m’faisait sourire ce côté rebelle qu’il avait à vouloir « emplafonner » sa prof. Je n’avais pas vraiment de sensibilité artistique picturalement parlant, du moins pas assez pour analyser de manière constructive. Il se dirigeait vers ses affaires, avalait une gorgée de Rhum, je ne pensais pas qu’il était du genre à boire de cette façon comme ça avec une flask dans son sac, pourtant je ne relevais pas, il était assez grand pour décider lui-même quoi faire de sa vie. " Dit moi que tu trouves ça comment? " Moment de silence, moment de réflexion, je n’étais juste pas apte à lui donner un avis constructif pourtant j’trouvais ça intriguant. « Pour te dire la vérité, je ne comprends pas vraiment ce que ça veut dire, fin le message que t’as voulu transmettre, pourtant ça m’intrigue ton truc. J’trouve ça pas mal en fait. »

Nous étions face à sa toile que je regardais assez intriguée, j’avais toujours été cette fille avide de connaissance et d’apprentissage, j’avais envie d’apprendre tout le temps, de comprendre. Il ajoutait une dernière touche à sa toile « Voilà ce que je veux faire passer... J'ai pas dansé pour rien avec ce parapluie... J'en entends tellement de connerie des élèves de mon cours avec leurs pinceaux leurs doigts leurs pénis pour certains, bref! Moi je leur balance que je peins une merde qui vas surement être acheté 5 000$ dans mon expo grâce à un parapluie... » Je l’écoutais et le regardais avec attention. C’était le genre de mec qui avait eu une vraie vie, pas comme tout les Harvardiens pétés de thunes qui envahissent le campus. Lui il n’avait pas des problèmes avec sa mère parce qu’elle ne lui prêtait pas les clés de son audi R8, lui sa mère elle l’avait foutu à la porte. Il ouvrait son parapluie « Casser en plus! » J’le regardais faire sans rien dire. Il s’relevait face à moi et m’regardais, j’esquissais un très léger sourire à peine visible, puis il s’éloigna. «Dis ! Ça te dirais de t'amuser un peu avec la peinture et la toile? » J’arquais un sourcil « Tu m’expliques ce que tu comptes faire, j’suis un peu sceptique. » Dis-je en riant mais à la fois tout de même assez perplexe. Je savais pas ce qu’il me préparait.

E. Rory McGillian a écrit:

When the world has dealt its cards if the hand is hard, together we'll mend your heart.
Ft. Rory McGillian;Cheyenne Eova Tessier

« Tu m’expliques ce que tu comptes faire, j’suis un peu sceptique. »Je me suis mis à sourire apportant à Cheyenne un pinceau et une palette de peinture... Il y avais un chassis toilé sur mon chevalet. Le Chassis etait vierge et je lui dit ; « Viens approche toi... Je vais t'apprendre à peindre un paysage... » Je tendis ma main à Cheyenne je connaissais son goût de l'aventure de l'apprentissage spontané tel que ce moment... Je dois dire que tout se qu'à vécu Cheyenne elle aurait pu faire une excellente Artiste si elle le pouvait... On dit que les peintres sont tous tourmontés de quelque facon que se soit... Moi c'est pas Nationalité perdu ainsi que ma vie... Elle se sera la perte d'identité depuis qu'elle est au courant d'avoir était kidnappé à la maternité... C'est une seule fois qu'elle me la dit comme si elle ne veut jamais en parler... Je connaissais sa soeur jumelle ce n'était que ma Muse des Quincy. Mais je ne lui ai pas dit que je la connaissais. Je ne voulais pas remettre ça sur le tapis, Cheyenne est fragile je ne voulais pas la perdre... Elle comptais enormement pour moi... Je l'approcha de la toile me glissant dos à elle: « Maintenant de ta main Gauche tu vas prendre la palette. » Je l'aida a glisser son pouce dans le trou de la palette le repliant: « Et de ta main droit tu prend le pinceau... Facile non? » Je me mis à sourire elle devait croire que je la prenait pour enfant, maisj e voulais la guider qu'elle comprenne a quel point la peinture peut être une drogue pour un artiste comme moi... Si elle a l'imagination necessaire elle pourra faire des choses merveilleuse pour certain. je glissa ma main sur son poignée en lui disant; « Si tu veux je m'écarte ... » Connaissant son amertume a qu'on la touche je savais bien que cela pourrait revenir a ce moment précis

© Belzébuth

Rory alla chercher le matériel nécessaire « Viens approche toi … je vais t’apprendre à peindre un paysage… » Je m’approchais de lui en attrapant la main qu’il me tendait, j’aimais me lancer dans des trucs que je ne connaissais pas, enfin, j’avais déjà peint lorsque j’étais au lycée mais rien de bien transcendant. « Bon j’veux bien essayer, mais tu m’aides hein ? » lui dis-je d’un sourire, il s’approchait de moi dans mon dos « Maintenant de ta main Gauche tu vas prendre la palette. » je me laissais faire, j’attrapais la palette pendant qu’il me guidait dans la façon de la tenir. « Et de ta main droit tu prends le pinceau... Facile non? » J’attrapais le pinceau et tournais la tête vers lui esquissant un sourire « Pour l’instant ça va. » J’avais l’impression d’être une enfant mais ça m’faisait plutôt sourire de le voir comme ça, ce mec avait le don de me fasciner. Il posait sa main sur mon poignet « Si tu veux je m'écarte ... » bizarrement cette proximité ne me dérangeais pas, ma naïveté légendaire y était aussi pour beaucoup « Reste. » lui dis-je en regardant la toile un peu déroutée.

Il remit sa main sur mon poignet là où il l’avait mise quelques instants auparavant, je le laissais guider ma main sur la toile traçant cette ligne bleu cyan en plein milieu. « D'accord... Alors tu vois on vas tracer une ligne horizontale sur le tableau pour délimiter l'horizon de ton paysage... Ensuite on commencera par peindre le ciel... » Je l’écoutais avec énormément d’attention, je respectais beaucoup Rory, c’était un mec qui avait vécu tellement de trucs dans sa vie. Il savait où il allait, il savait ce qu’il faisait et pourquoi il le faisait, il pouvait défendre quelque chose de tout à fait con tout en restant crédible. Ce mec était un puits de connaissance, je l’admirais. Nous nous attaquions au ciel, le tableau commençait tout juste à prendre forme. J’étais à l’écoute de ce qu’il me disait comme une enfant qui apprend avec la même curiosité, la même attention, la même envie de réussir et d’en être fière. La seule différence c’est que j’avais vingt-et-un ans et que je ne pouvais pas montrer mon dessin à mes parents. Rory était contre moi et je sentais son cœur battre dans mon dos, c’était assez perturbant, ça me faisait d’ailleurs un peu peur, je faisais mine de ne pas faire attention. « On va peindre en haut de la ligne dans des nuances de Bleu tu vois... Et suivant les lignes horizontale de l'horizon on donne un effet de vent... pour les nuages tu laisses le pinceau les faire... On rajoutera du blanc ensuite pour donner un aspect de coton...» C’était dingue tout ce qu’on pouvait représenter avec la peinture, bien sûr je m’étais déjà espantée sur ça un bon nombre de fois, j’étais en admiration sur les hyperréalistes, leur capacité à peindre une toile avec tant de détails qu’on aurait presque dit une photo. Je le savais j’en étais terriblement loin, même tout une vie n’aurait sûrement pas suffit pour qu’un jour je puisse arriver à un pareil résultat, je me contentais d’admirer. Je sentais son souffle dans mon cou « Cava tu n'es pas perdu? » dit-il dans un chuchotement d’église comme si quelqu’un pouvait nous entendre. « Non non, j’te suis avec attention t’en fais pas. » dis-je en tournant la tête vers lui un sourire sur mes lèvres.

« Okay alors passons à la suite... on vas changer de pinceau en prendre un plus fin...On vas dessiner le chemin qui nous emmènera dans ton paysage... on vas prendre un peu de ... jaune et trace le chemin en le grossissant pour qu'on est une bonne perspective... » Je le laissais me guider encore ne comprenant pas vraiment de quelle façon il fallait procéder, il faisait tracer à ma main un chemin qui pourrait nous mener vers cet horizon. Je pensais alors à ce qu’il se passait chez moi, toute fille aurait profité de cette situation qui aurait sans doute pu déraper, pourtant moi j’étais asexuée et même si j’sentais quelques chose de bizarre se produire dans mon cœur je n’en laissais rien paraître, il connaissait mon problème et comme tout homme normalement conçu il ne devait pas s’intéresser à une fille avec qui il ne pourrait rien se passer mise à part se regarder dans le blanc de l’œil. « Maintenant on passe à la forêt...On vas prendre du vert on commence d'abord par le plus foncé et on éclaircie au fur et à mesure qu'on finit la foret... Et pour les arbres on va tapoter le pinceau sur la toile pour former le feuillage... » Le tableau prenait nettement forme et j’étais assez fière de nous, bien qu’il faut le dire, je m’étais juste contentée de tenir le pinceau après tout. Le tableau était fini, je restais devant sans rien dire pendant qu’il me prenait le pinceau et la palette des mains avant de les poser. « Et voilà tu vois... Pour un Paysage on demande rien de mieux au Beaux Arts de paris, que tu saches faire une excellente perspective je dois dire que la nôtre est pas mal pour une débutante assisté... Qu'en dis-tu? » N’ayant pas bougé d’un poil je regardais toujours notre toile puis je tournais la tête vers lui un large sourire accrocher à mes lèvres. « Eh bien j’en dis que j’le trouve pas mal et même que tu es un très bon professeur, j’ai hâte la prochaine leçon... enfin si tu veux bien m'en donner d'autres. »