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Tu joues avec les mots, t’appuies sur les zones sensibles, tu pointes ce qu’il tente de cacher autant que toi. Alors, forcément, lorsque tu lui demandes si ça signifie que tu fais presque partie de sa famille et qu’il te dit qu’il ne présente pas n’importe qui à sa famille, surtout pas à noël, tu souris. Ravie, t’arrives même pas à le camoufler et ça saute aux yeux. « Si je suis pas n’importe qui… je suis spéciale, dans ce cas ? » lui demandes-tu, curieuse et amusée à la fois. L’instant d’après, alors qu’il te dit que le fameux ténébreux a du mal à se passer de toi, tu le taquines. T’insinues que ce sera pas le dernier dans ce cas et que c’est loin d’être le premier. C’est vrai pour le second, mais le premier est loin de la réalité. Tu sais que ça dépend que de lui et de toi, que d’une chance que vous pourriez vous donner en rangeant un peu votre fierté. T’as envie que ce soit le dernier, t’en as toujours eu envie. « Tout dépend du ténébreux. » que tu réponds lorsqu’il te demande s’il risque d’y avoir quelqu’un d’autre tout en approchant ton visage du sien. Tu remets en lui tes espoirs, les espoirs d’un vous. « Une fessée tu dis ? J’avais pas prévu d’être sage mais je le serai encore moins dans ce cas… » Tu souris avant qu’il ne capture tes lèvres. Ta main glisse sur sa mâchoire puis sur sa joue pour prolonger le baiser avec envie. Lorsque tu romps le baiser, tu plaques ton front contre le sien, volant un rapide baiser avant de reprendre : « Tu sais que je crois pas aux miracles Basile. »
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