[Soliman] We wish you a merry christmas. We wish to love the Santa Claus.

Soliman & Liam.

On était irrécupérable sur un point : l'envie de l'autre. Je l'avouais que j'aimerais bien retrouver son corps depuis le temps mais pour moi le plus important était sa présence qu'il soit là. L'embrasser était un pur délice, comment avoir envie d'aller manger le repas de Noël avec Soliman à mes cotés ? Dur de se retenir mais vu que ma sœur m'avait tanné, je connaissais la suite : après ce sera mamie, maman jusqu'à ce que Papa nous emmènerait par la peau des fesses. Bref, je fumais tout en regardant ce qu'il m'avait offert, j'étais touché qu'il y ai mit ... autant d'argents, le connaissant, c'était encore plus couteux que le chèque qu'il avait fait à mes parents mais de l'autre, ça me gênait que ce soit trop "riche". je n'ai pas l'habitude il faut dire. Je ferais la même chose quand je pourrais gagner autant d'argents que sa famille et le gâter comme il le mérite. D'ailleurs à mes mots, il reprit la parole et me surprit. Et si son père n'avait pas été aussi doué, n'aurais-je pas eu le bonheur de le connaitre ? J'aurais tellement aimé connaitre sa famille depuis le temps que je le connaissais. Mais je me doutais qu'en tant que "petit ami" je risquais pas de plaire. « Je devrais remercier ton père d'être aussi talentueux alors. Mais je pense pas que les éloges iront dans les deux sens. » je ris légèrement. C'est vrai que là, je risquais pas de faire plaisir. J'accueillais Soliman qui s'approchait de moi en passant mes bras autour de ses hanches pour le serrer contre moi. « Je veux juste que tu sois heureux, fais les choses comme tu le sens ! » Et moi qu'il le soit aussi. Je soupirais, ne sachant quoi faire par rapport à ma famille. Je pris son visage entre mes mains pour l'embrasser, tendrement, longuement même car je comptais pas le lâcher de si tôt. Je passais mes mains sur son dos, ses fesses, caresses délicieuses et taquines. Dommage que ... LIAM! Venez manger avec ton ami avant que ce soit froid ! Quittant ses lèvres, je le regardais complètement dépité. « Bon... après le repas, je t'emmène autre part. Parce que honnêtement, j'ai pas envie qu'on soit à 5 dans la chambre cette nuit. » C'est vrai, que deux chambres et déjà qu'à deux avec ma sœur, c'était chiant mais là en plus de mes parents parce qu'ils ont laissés le lit à ma grand mère, c'était tout bonnement impossible même si j'adorerais avoir Soliman contre moi. Pas devant mes parents quoi. Vu que Soliman était habillé, je prenais sa main pour l'emmener avec moi. Dans le couloir, je me posais la question "le dire ou pas le dire ?". Arrêter derrière la porte, je n'osais pas la passer car je n'en savais rien. Je me tournais vers Soliman. « Je sais pas s'il le faut. J'ai pas envie de te perdre ... mais c'est ma famille quoi... » Perdu, je prenais le visage du winthrop pour l'embrasser langoureusement. Je n'avais pas envie de me cacher, j'avais envie de montrer à quel point je l'aimais. Mais je n'avais pas non plus envie de perdre ma famille. Je continuais de l'embrasser, sans faire attention aux pas de ma grand-mère qui arrivaient pour ouvrir la porte. Je n'entendis pas la porte s'ouvrir, mais bien le bruit de ma grand-mère qui tombait à la renverse. Faut dire que c'était surprenant de voir son petit fils tenir un garçon par le visage pour l'embrasser.

Je n’étais pas un enfant qui était né dans la richesse comme une Paris Hilton ou comme les enfants adoptifs d’Angelina Jolie et de Brad Pitt. Moi j’étais parti de rien, une simple famille très modeste qui vivait chaque semaine en économisant le plus d’argent possible dans une petite ville d’Algérie sans jamais vraiment savoir comment allait être le lendemain. Ce n’est que lorsque mon père avait obtenu ce poste si convoité, cet avantage donné par les Etats-Unis à notre famille que les choses s’étaient arrangées et je connaissais donc plus que personne la valeur de l’argent. Si j’étais plus cigale que fourmi je ne faisais néanmoins pas trop de folies sans prendre mes précautions, cette soirée de Noël était une exception mais le prix en valait hautement la chandelle, la seule chose que je voulais c’était Liam et j’avais mis le paquet pour être le meilleur à ses yeux. Non, ne croyez pas que j’avais cherché à l’acheter avec mon argent, bien au contraire c’était juste une manière d’attirer son attention avant de lui ouvrir mon cœur et je pense que je m’en étais plutôt bien sorti. Fier de voir qu’il portait mon collier je me retrouvais hanté par mes envies les plus animales, avec Liam ça avait été passionnel dès le début à cause de ça, tellement de sexe entre nous, nous n’étions jamais rassasiés l’un de l’autre et c’est une chose qui ne me dérangeait pas, loin de là. « Je devrais remercier ton père d'être aussi talentueux alors. Mais je pense pas que les éloges iront dans les deux sens. » Je souriais amusé, je ne savais pas vraiment ce que mon père penserait de mon homosexualité mais s’il m’aimait et je savais à quel point ma mère et moi étions tout pour lui alors il accepterait ma situation. « Ne crois pas au stéréotype des arabes homophobes… J’ai une famille globalement très ouverte, mon père risque de te surprendre. » Je lui adressais un clin d’œil, je pensais chacun de mes mots. Il approchait pour m’embrasser puis je sentais ses douces mains contre mes fesses, le coquin il ne perdait pas le nord et je ne pouvais contenir un petit gloussement, le vilain il ne se doutait pas de toute cette envie qui m’occupait vis-à-vis de lui. La mère de Liam nous ramenait à l’ordre, bon, une bonne manière de calmer mes ardeurs au moins. « Bon... après le repas, je t'emmène autre part. Parce que honnêtement, j'ai pas envie qu'on soit à 5 dans la chambre cette nuit. » Je souriais amusé, je ne savais pas qu’ils s’entassaient tous dans cette chambre et je trouvais ça terriblement triste, je n’avais pas pitié mais je n’aimais pas savoir qu’ils vivaient dans des conditions aussi rudes. « Si tu veux on ira dans un hôtel mais je me serais bien vu finir la nuit ici, ta famille a l’air marrante. » Alors que nous étions dans le couloir la question de faire son coming out officiellement était abordée, comment répondre sans avoir un avis subjectif ? Oui c’est tout à fait impossible. « Je sais pas s'il le faut. J'ai pas envie de te perdre ... mais c'est ma famille quoi... » Je souriais prenant sa main pour lui montrer à quel point j’étais là pour lui. « Quoi que tu décides de faire saches que tu ne me perdras pas okay ? Je t’aime ! » Il me prenait le visage des mains et avant que je n’ai pu lui dire que c’était une assez mauvaise idée puisque nous étions devant la porte du salon il plaquait ses lèvres contre les miennes, en moins de deux sa grand-mère nous rejoignait et tombait sur le sol, un malaise à cause de moi. « Oh mon dieu, vous allez bien ? » Je m’abaissais pour mettre sa tête sur mes genoux, il n’était pas bon d’être à même le sol.

Soliman & Liam.

J'espérais que sa famille ne soit pas homophobe, je ne savais pas si de mon coté, c'était le cas ou non. Je ne me voyais pas perdre ma famille, mais très honnêtement, si c'était pour Soliman, je sentais que je supporterais ça. Même si je risquais de perdre ma famille, je savais qu'ils s'en remettraient mais savoir que je ne pourrais jamais revoir Soliman et montrer à quel point je l'aimais, ça je n'y arrivais pas et le temps qu'il y a eu depuis ce jour-ci, je le sentais très bien que j'aurais dérivé encore plus s'il n'était pas venu. L'embrasser pour moi c'était le paradis, lui faire l'amour ce serait même au delà de ça. On verra plus tard, je n'oublierais pas le fait qu'une nuit pour le retrouver seul à seul était plus que nécessaire entre nous. je ne pouvais pas m'empêcher de sourire en le voyant apprécier ma famille. « ça se voit que tu vis pas avec tous les jours. » avais-je dis bien avant de me retrouver devant la porte. je les aimais au fond, mais ... c'était pas facile à présent. Surtout que Soliman me toucha avec ses mots. J'adorais l'entendre dire qu'il m'aimait. C'était encore pire que de l'embrasser, j'en serais accro au point de l'entendre chaque jour, peut-être même chaque heure. Cependant, l'idylle se brisa lorsqu'on entendit ma grand mère tomber dans les pommes... en nous voyant. Soliman se précipita sur ma grand mère pour lui venir en aide alors que ma famille arrivait pour en faire de même. Mon père me regarda en soupirant. Tu pouvais pas nous le dire avant ?! Whuuut?! Comme-ci c'était si facile de dire à sa famille. Ma sœur restait en retrait, essayant de voir si grand-mère allait bien. Pour ma part, je passais à coté de tout le monde pour aller chercher de l'eau et en donner à ma grand mère qui commençait à retrouver ses esprits. Elle regarda mon père tout en agitant son long mouchoir. Tu vois, Bryan! c'est comme ça que j'ai appris pour mon frère! Pfiou... je regardais ma grand-mère, choqué. Comment ça, je suis pas le premier de la famille ? Je lui donnais son verre en regardant Soliman dans les yeux. « Quand je te dis qu'il faut qu'on sorte. » Tout le monde l'aida à se relever alors que je me rapprochais de Soliman, j'avais quand même un peu peur par rapport à ma famille. Mon père s'approcha de Soliman, lui tendant le bras. Je m'attendais pas à ça mais... Bienvenue dans la famille, fiston! Ma mère acquiesça les mots de mon père. WHUUUT?! J'étais trop surpris, d'un coté, je soupçonnais le chèque de Soliman apaisé la surprise. Je les hais, bande de vendus. Ma sœur s'en alla s'asseoir à table alors que mes parents finissaient par monopoliser MON MEC. Ils l'emmenèrent à table et heureusement que je me dépêchais sinon je serais pas à coté de lui. Et bien, Soliman, que fais-tu à Harvard ? Liam nous parle que très peu de ses études ou de ce qu'il se passe chez les Winthrop. Depuis le temps, on a vraiment envie de savoir autre chose. Mais je me souviens de votre visage dans l'Annenberg Hall, moi et ma femme, on y travaille depuis des années. Je commençais à me servir seulement... ma grand mère s'en était vite remise et m'attaqua avec sa fourchette pour m'empêcher de manger avant de faire la prière. Je lui tirais la langue. Question de patience, ok, mais j'ai faim!

Ma famille était énormément soudée, nos problèmes, nous les remettions en ordre sans demander l’aide de personne. A la télévision nous, les algériens et autres musulmans étions décrit comme des personnes demandant toujours de l’aide aux autres, ne travaillant pas et entrainant comme un boulet de plusieurs tonnes le pays dans lequel nous étions installés vers le fond. Nous n’étions majoritairement pas comme ça et j’en étais, moi et ma famille la preuve vivante. Toutes les personnes que j’avais pu connaitre en Algérie pendant mon enfance n’étaient pas comme ça, nous avions des richesses nous aussi et le même fonctionnement que les autres populations, nous n’étions pas à la recherche d’un hébergement et de dépendance provenant du gouvernement, si ça avait été le cas jamais nous n’aurions pu nous imposer comme ça pouvait être le cas sur quelques domaines. Ma famille représentait une part importante de ma vie, pour elle j’aurais été prêt à tout quitter et de leur côté c’était la même chose à mon égard, c’est ce qui me permettait de croire que malgré mon homosexualité rien ne changerait, peut-être que le jour de l’annonce serait tendu et qu’il faudrait un peu de temps aux plus hargneux de ma famille pour accepter ce que j’étais mais tout finirait pas rentrer dans l’ordre s’ils ne voulaient pas me perdre. « Ça se voit que tu vis pas avec tous les jours. » Je gloussais, vivre en famille n’était pas quelque chose d’aisé, j’en savais quelque chose et le voir aussi présent pour ses proches me touchait, il était vraiment une personne formidable. « C’est à ce point-là ? Je ne vais peut-être pas trop m’éterniser alors. » Je souriais amusé alors qu’il s’emparait de mes lèvres, une grave erreur puisque sa grand-mère qui arrivait en même temps pour venir nous chercher avait été témoin de la scène, allongée sur le sol je m’étais très rapidement lancé à sa rescousse, elle reprendrait très vite ses esprits c’était certain. « Tu pouvais pas nous le dire avant ?! » Je continuais à faire un peu de vent à cette vieille femme l’aidant progressivement à reprendre ses esprits, elle secouait un long mouchoir pour capter l’attention du père de Liam que je regardais surpris de sa réaction, il ne voulait donc pas me mettre dehors ? « Tu vois, Bryan! c'est comme ça que j'ai appris pour mon frère! Pfiou... » Son frère ? Ainsi Liam n’était pas le seul homosexuel dans la famille ? A moins qu’elle n’ait plus jamais reparlé à son frère ensuite je supposais que c’était plutôt une bonne nouvelle, signe qu’elle était suffisamment ouverte pour accepter le penchant de son petit-fils pour les garçons. « Quand je te dis qu'il faut qu'on sorte. » Je souriais amusé aidant la grand-mère de Liam à se relever, une fois debout je me relevais également voyant Bryan qui approchait, à quoi devais-je m’attendre ? « Je m'attendais pas à ça mais... Bienvenue dans la famille, fiston! » Je souriais, gêné de ne pas savoir comment réagir face aux parents du jeune homme, je les suivais jusqu’à la grande tablée serrant la main de Bryan. « Merci… » Que dire de plus pour le moment ? Pas grand-chose, je jouais la carte de la prudence évitant de dire la moindre bourde qui me ridiculiserait devant sa famille. Je venais m’asseoir, Liam me rejoignait en vitesse comme s’il avait peur de ne pas pouvoir s’asseoir à côté de moi ce qui était d’ailleurs compréhensible, je lui avais imposé une certaine distance que je n’avais pas été capable de respecter ces dernières semaines, je lui avais manqué. « Et bien, Soliman, que fais-tu à Harvard ? Liam nous parle que très peu de ses études ou de ce qu'il se passe chez les Winthrop. Depuis le temps, on a vraiment envie de savoir autre chose. Mais je me souviens de votre visage dans l'Annenberg Hall, moi et ma femme, on y travaille depuis des années. » Je souriais, ainsi, les parents de Liam étaient souvent sur le campus puisqu’ils travaillaient à la cafeteria, je me rappelais de cette journée avec Liam, celle où je n’avais pas été capable avant de me jeter sur lui dans ma voiture, et si nous n’avions pas été capables d’attendre ? Comment se serait passée la rencontre ? « Je suis étudiant en psychologie depuis six ans, c’est d’ailleurs lors de mon premier jour sur le campus que j’ai rencontré Liam, il était perdu et on s’est mis dans la tête qu’on retrouverait notre chemin ensemble… Et c’est un petit cachotier alors. » Je lui adressais un petit regard amusé. « Plus sérieusement, il n’y a pas grand-chose à dire vous savez, on a eu droit à quelques frayeurs pour Halloween mais les confréries n’ont plus autant d’importance qu’auparavant, c’est en tout cas mon avis de vice-président. »

Soliman & Liam.

Je crois que je venais de passer le Noël le plus rebondissant en surprise de ma vie. Je vous le jures, à peine mes parents avaient appris mon homosexualité qu'ils banalisaient la chose et me choquaient du fait que je n'étais pas le premier dans ma famille à l'être. ça me surprenait vu que personne n'en avait parlé, sûrement pour la même raison qu'ils n'allaient pas en faire un esclandre pour moi. La situation était plutôt gênante et vu comment ils accueillaient Soliman dans la famille -première personne que je présente à mes parents quand même-, j'avais peur qu'ils ressortent les dossiers ! Et quand je vous dis des dossiers, quand on est pauvres, il y a des choses que l'on aimerait bien caché même si vos propres parents trouvent ça adorables ! ça ne l'est que pour eux ! Finalement, c'était par Soliman que j'étais gêné, je n'aimais pas parler de moi ou de Soliman, je voulais tout garder pour moi en bon égoïste. Je trouvais ça gênant de parler de nous devant mes parents à peine ils savaient pour moi. Mais bon... Au moins, c'était fait ! « Je suis étudiant en psychologie depuis six ans, c’est d’ailleurs lors de mon premier jour sur le campus que j’ai rencontré Liam, il était perdu et on s’est mis dans la tête qu’on retrouverait notre chemin ensemble… Et c’est un petit cachotier alors. » Je le laissais discuter avec eux, cherchant quand même sa présence en glissant ma main sur la sienne en dessous de la table. Je m'en foutais que mes parents nous voient, j'avais envie de le sentir proche de moi depuis le temps. Je rougissais un peu lorsqu'il me parlait, j'étais cachotier et fier de l'être (a). « Plus sérieusement, il n’y a pas grand-chose à dire vous savez, on a eu droit à quelques frayeurs pour Halloween mais les confréries n’ont plus autant d’importance qu’auparavant, c’est en tout cas mon avis de vice-président. » Il était si sérieux... et personnellement, je le trouvais tellement mature et sexy que j'avais envie de lui sauter dessus. Il représentait ce que j'aimais, c'était normal que j'ai envie de lui comme ça. Bref durant tout le repas, c'était animé. Faut dire que j'ai "adoré" le moment où ma grand-mère a eu le dentier coincé dans sa viande, ou encore ma sœur qui s'est pris un coup de pied de ma part lorsqu'elle avait voulu faire du pied à Soliman et qu'elle l'avait fait à moi sans le vouloir. Et lorsque nous avions finis de manger la bûche de Noël, j'entendis ma mère jouer les entremetteuses. Liam, pourquoi tu ne vas pas faire un tour avec ton copain ? Il y a de délicieux chocolats chauds au coin de la rue, vous pourriez en profiter! Regardant ma mère, je poussais un soupir. « Si on sort, on revient pas. Je dors pas ici ce soir. » Je regardais Soliman en souriant. « ça te dit qu'on aille à la maison des Winthrop ? Il y aura pas grand monde mais bon... on sera... tran-quille. » j'accentuais bien sur le "tranquille", j'avais envie de passer du temps avec lui, ce qui était totalement normal. J'espérais que Soliman était d'accord avec ça.

Il me semblait essentiel de nouer un contact positif avec les parents et plus généralement la famille de Liam, c’est de cette manière que je pourrais m’assurer que tout irait bien entre nous, il n’y aurait pas de frein à cause de mon comportement vis-à-vis d’eux. Bon, en même temps il faut dire que je n’avais pas besoin de faire l’hypocrite, mes parents avaient été très stricts dans leur éducation pendant toute mon enfance et ils m’avaient donc appris le respect des autres, une parfaite élocution et surtout la sociabilité. Ainsi, ma discussion avec le père de Liam était très naturelle, spontanée, j’éprouvais un certain plaisir à communiquer avec lui, pendant toute la durée du repas nous avions pu avoir une discussion enflammée sur le dernier match de football américain diffusé, sur la musique que nous écoutions, sur les récents faits divers, vous l’aurez compris, le courant passait très bien, il me faisait même savoir à la fin du repas que pour le moment j’étais vraiment le gendre idéal. Un petit sourire illuminait mon visage, je mourais d’envie d’être cette personne, celui qui ferait définitivement battre le cœur de Liam et qui rendrait tout le monde heureux. Oui, je me sentais définitivement paré à relever le défi sans sourciller. « Liam, pourquoi tu ne vas pas faire un tour avec ton copain ? Il y a de délicieux chocolats chauds au coin de la rue, vous pourriez en profiter! » Je souriais amusé, elle m’adressait un petit clin d’œil comme pour me faire savoir que cette première soirée était un succès et que je pouvais prendre du repos, les épreuves étaient terminées pour un petit moment. « Tu m’as caché qu’il y avait des chocolats chauds succulents ici ? » Je lui adressais un regard complice renchérissant pour donner des détails à ses parents. « Je ne bois pas de café, uniquement du chocolat chaud, je suis un très gros consommateur de cette boisson ! » Ils riaient alors que Liam soupirait. « Si on sort, on revient pas. Je dors pas ici ce soir. » Je le regardais alors qu’il reprenait. « ça te dit qu'on aille à la maison des Winthrop ? Il y aura pas grand monde mais bon... on sera... tran-quille. » Je souriais amusé répondant du tac au tac de manière plus audible. « Ah non, pourquoi ne pas venir ici après avoir pris un chocolat chaud ? J’ai envie d’entendre quelques petites anecdotes à ton sujet ! » Son père gloussait déjà d’avance.

Soliman & Liam.

J'assumais ne pas partager mon petit bonheur, mais Soliman... c'était plus que ça, j'avais envie de le garder pour moi. Un peu comme Gollum avec son anneau, vous voyez ? Même si j'étais largement plus sexy ! Voilà pourquoi je faisais la tête lorsque ma mère proposait qu'on aille voir leur ami qui faisait du chocolat chaud supra giga délicieux avec Soliman. « Tu m’as caché qu’il y avait des chocolats chauds succulents ici ? » Je lui tirais la langue, je n'étais pas fier de mes origines sauf du fait qu'on suait pour notre argent. Donc, l'emmener ici n'avait jamais paru possible de mon plein gré. « Je ne bois pas de café, uniquement du chocolat chaud, je suis un très gros consommateur de cette boisson ! » Je lui faisais des petits yeux, l'air de dire "toi, je vais te rouler une pelle pour te faire taire". Mais je me retenais vu que nous étions en famille. Et le pire, c'est qu'il continuait, un vrai chieur ! Mais à force, j'en souriais aussi de cette histoire. « Ah non, pourquoi ne pas venir ici après avoir pris un chocolat chaud ? J’ai envie d’entendre quelques petites anecdotes à ton sujet ! » bon pour les anecdotes, je souriais beaucoup moins. « Genre on va rester deux heures dehors si tu me cherches, bien assez pour qu'on arrive tellement tard qu'ils seront fatigués! » ahah, j'allais éviter parce que je les connaissais ! Si Soliman en demandait, il allait être servi et j'allais être gêné comme jamais ! Je souriais, passant ma main sur la sienne mais je n'osais pas encore le prendre dans mes bras ou même l'embrasser alors que ma famille était là. « Allez, viens. » Vu que le repas était terminé, je l'emmenais avec moi. J'enfilais très rapidement chaussures et ma veste. voyant mes parents étaient occupés, j'emmenais Soliman contre la porte, déposant mes lèvres sur les siennes. J'en mourrais d'envie de l'avoir contre moi, le repas était une véritable torture alors imaginez comment je profitais de ses lèvres, de sa langue que la mienne caressait. Je passais lentement ma main sur sa joue. « Depuis le temps que j'attendais ça. A peine une petite heure et elles me manquaient... » Ouaip', ça me changeait d'être aussi romantique, mais j'aimais lui montrer que je l'aimais. J'espérais juste que je n'étais pas trop lourd. Je restais du même contre lui, en sandwich avec la porte. « Tu es prêt ? Si tu veux une veste plus chaude, je peux t'en prêter une. Parce que ça me gêne pas le père Noël mais je veux pas que tu attrapes froid... »

Liam était toujours un peu distant lorsqu’on abordait les différences entre nos deux vies. Il est vrai que jamais je ne pourrais avoir la même expérience que lui en matière de manque d’argent, mon compte était plus que garni et je m’étais dès le plus jeune âge assuré d’avoir encore une très belle somme au cas où mon père serait le même genre de mecs que ceux dans les séries qui détourne de l’argent et tous les trucs dans le genre. Je savais qu’il n’était pas comme ça, l’homme qui m’avait élevé était le plus intègre de tous ceux que je pouvais connaitre, il traitait ses employés avec énormément de respect malgré les difficultés à avoir une ambiance favorable au travail puisque nous parlions quand même d’un poste pour le gouvernement où les délais étaient très restreints. A présent je voulais faire découvrir à Liam un autre monde et même si je devais sortir le carnet de chèque et la carte bancaire à chaque fois je n’en avais rien à faire, mon désir était de rendre heureux Liam et de l’entretenir, je ne voulais pas qu’il soit stressé par le côté financier de sa vie, au contraire je voulais surtout qu’il l’oublie pour vivre au mieux sa vie de jeune adulte et ce n’était pas gagné je peux vous le dire car, ce monsieur-là était une vraie tête de linotte. Je proposais au père de Liam de me fournir quelques anecdotes à son sujet, je ne me moquerais pas de lui, bien au contraire je trouverais ça mignon parce que croyez-moi… En Algérie j’avais eu des aventures rocambolesques moi aussi ! « Genre on va rester deux heures dehors si tu me cherches, bien assez pour qu'on arrive tellement tard qu'ils seront fatigués! » Je le regardais avec un air boudeur et des yeux de Chat Potté comme je savais si le bien le faire lorsque je désirais quelque chose. On aurait pu croire que nous étions ensemble depuis des années et des années, l’alchimie était parfaite entre nous. « Oh noon… Je veux des anecdotes sur toi ! » Je souriais amusé. « Allez, viens. » Je le suivais jusque dans le couloir, il enfilait ses chaussures puis une veste, je ne le quittais pas des yeux un seul instant ne résistant pas à la tentation lorsqu’il se baissait pour lui mettre une petite fessée sur son beau petit cul qui m’appartenait à présent. « Oup’s… Désolé ! » En moins de deux il me prenait en sandwich sur la porte pour m’embrasser d’une manière sauvage qui m’excitait énormément, j’aimais lorsqu’il perdait ses moyens. « Depuis le temps que j'attendais ça. A peine une petite heure et elles me manquaient... » Je souriais avançant pour lui voler un tout baiser puisque j’entendais des bruits de pas, la sœur passait par là. « Tu es prêt ? Si tu veux une veste plus chaude, je peux t'en prêter une. Parce que ça me gêne pas le père Noël mais je veux pas que tu attrapes froid... » Je gloussais ouvrant la porte tout en sortant mes clés de ma poche pour rejoindre ma voiture dans laquelle je prenais ma veste en cuir. « J’avais prévu une petite veste au cas où, le costume rouge ne tiens pas vraiment chaud ! » Je lui prenais la main avançant tranquillement jusqu’au bout de la rue où se trouvait le fameux marchand.

Soliman & Liam.

Il était vraiment sadique là ! Et je me défendais comme je pouvais parce que je savais qu'il y en avait une montagne sur moi ! J'avais beau être l'intello de la famille, je vous raconte pas ce que j'avais pu vivre comme péripéties dans ma famille ! Surtout dans une famille aussi pauvre que la mienne, ou les systèmes D, c'était pas toujours les plus classes ! Je savais pas si Soliman avait vécu des trucs aussi rocambolesques que moi mais bon... D'un coté c'était tout de même flatteur, il faut l'avouer ! Il s'intéressait à moi, ça me touchait vraiment beaucoup ! Autant que lorsque sa main baladeuse vint à se poser sur mes fesses. C'était sans compter que j'étais en manque de lui, même si ce n'était qu'une petite heure à ses cotés sans le toucher. J'aurais tellement aimer faire plus que quelqu'un baiser mais on était pas vraiment dans un endroit intime ici, surtout pas chez moi quoi. Je le regardais avec envie, il avait vraiment mais vraiment de la chance ! Je le suivais même sagement jusqu'à sa voiture, ce qui me rappelait quelques souvenirs. « J’avais prévu une petite veste au cas où, le costume rouge ne tiens pas vraiment chaud ! » Je souriais, ça ne m'étonnait pas de lui, plutôt prévoyant. D'ailleurs, tout en marchant jusqu'au gars qui faisait les chocolats, je ne pouvais pas m'empêcher de lui faire la remarque. « N'empêche, on l'a toujours pas fait dans la voiture. Faudrait que je me rattrapes un jour. » Je souriais jusqu'aux lèvres, satisfait qu'on soit devant le vendeur, je me disais qu'il n'oserait pas le dire devant lui. Je filais deux billets au vendeur. « Comme d'hab, Jerry! » Celui-ci acquiesça alors que durant l'attente, je passais ma main autour des hanches du Winthrop pour bien lui mettre ma main aux fesses, la plongeant dans la poche du jean. Je tournais ma tête vers lui en souriant. « hm, c'est pour me réchauffer la main. » C'est vrai, ça réchauffe la main. Je profitais juste des avantages (a).

A l’époque où je n’avais pas énormément d’argent je m’étais retrouvé à faire des trucs dont je n’étais vraiment pas fier en y repensant maintenant. Ma famille n’en avait pas besoin mais il m’était arrivé avec des copains de faire par exemple du porte à porte loin de notre ville en faisant croire que nous étions SDF pour récupérer des produits frais que je ramenais généralement chez moi pour finalement me faire disputer même si ma grand-mère avait toujours une petite larme au coin de l’œil, touchée que je sois prêt à prendre des risques pour que nous puissions tous manger à notre faim. Ma main sur ses fesses étaient plus que significatives de ce que je voulais, je n’étais pas encore en état de manque sexuellement parlant parce qu’il m’était arrivé d’avoir bien plus qu’un petit mois à m’abstenir mais son corps me manquait terriblement. Pourtant, je savais que quoi qu’il arriverait ce soir je ne voudrais pas céder, notre première fois suite à notre mise en couple devrait être formidable… Magique et dans des circonstances parfaites, là nous prendrions uniquement le risque de nous faire surprendre par sa famille. « N'empêche, on l'a toujours pas fait dans la voiture. Faudrait que je me rattrapes un jour. » Il avait bien de la chance que nous soyons arrivés devant le marchand sinon je lui aurais fait savoir à quel point je pouvais le prendre au mot. Je me souvenais de cette fellation que je lui avais faite parce que je le rendais fou et histoire de le torturer un peu plus sans qu’il ne puisse se faire plaisir contre mon corps nu. C’était également la première fois où je m’étais rendu jusqu’au bout, jusqu’à sentir le contenu de tout son désir être éjecté entre mes lèvres et ça n’avait pas été désagréable, surtout venant de Liam avouons-le, si ce n’était pas lui je n’aurais surement pas apprécié. Liam commandait à ‘Jerry’, je souriais à cet homme sentant une main baladeuse qui s’aventurait sur ma poche arrière de jean. « hm, c'est pour me réchauffer la main. » Je souriais amusé m’approchant un peu plus pour pouvoir chuchoter. « J’espère que tu n’as pas trop froid… Je ne voudrais pas être obligé de te réchauffer… Allongé et complètement nu ! » Un petit sourire coquin alors que je reculais content de le faire aller encore un peu plus.