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pluson ☾ eyes full of dreams, heart filled with love
w/pluton westerberg chéri d'amour" — stockholm, décembre 2018Je suis juste admirative sur l’instant. Mon petit-copain c’est pas Arnold Schwarzenegger, mais j’sais qu’il peut aller au combat pour garder ce qu’il aime et ce qui lui appartient, autrement dit MOI. Quel que soit son adversaire, que ce soit un Ezio ou un Camille, il ira et rien que d’y songer, je me liquéfie. Tant pis pour le mariage, je continuerais d’avoir l’annulaire libre pour faire tourner n’importe quelle tête, que ce soit celle d’un homme ou d’une femme. En l’absence de cet anneau qui me ferait possiblement tienne, j’apparaîtrais libre aux yeux de tous, c’est ton choix. Rien ne nous unit officiellement, aucun papier, aucun serment. C’est peut-être pour ça que certains se croient encore tout permis, comme Camille. Et ouais, cette irruption qu’il a faite dans notre appartement, je l’expose. Je m’en sers pour te faire bouillir. Je t’appâte. J’ai cet air si innocent qui signifie pourtant à quel point je ne suis pas une fille sage. Je suis la tentation bébé. Tu le vois. Tu mords à l’hameçon et je frétille. Je fais ma mijaurée, comme si je n’avais encore jamais vu le loup, ton loup. « Les tiens oui, ils ne méritent pas que je souille leur maison » Je retrousse ma lèvre inférieure et puis je déballe toutes les zones érogènes que mon ex a pu convoiter lors de sa visite. Toutes ces parties de mon corps qu’il voudrait bouffer, mais que t’es le seul à pouvoir dévorer. Je crois que je te fous un peu trop la haine envers Camille alors qu’il n’a voulu que capturer mes lèvres. Debout, face à toi, j’apporte tes mains qui me font fantasmer sur les zones que j’ai mentionné. Je m’enflamme sous tes caresses. J’ai le coeur qui fait une belle torsion dans ma poitrine. Il se retourne l’enfoiré. Je sens la froideur de ta paume qui traverse mon jean et qui rafraîchit mon entrejambe. Je vois que t’es réceptif, je le vois et je l’entends. Ta respiration s’intensifie et ton regard se noircit plus que d’habitude. C’est le désir primitif. Tu me pousses et je tombe sur ton lit au carré. Je respecte ton ordre, je ne parle plus. Je gémis sous tes doigts qui retirent les couches de vêtements me recouvrant. Je frissonne dans mes sous-vêtements et je respire fort. Je suis presque nue et la porte n’est pas verrouillée. Tes parents pourraient nous retrouver comme ça, l’un sur l’autre, à n’importe quel moment. Je rougis. Je laisse quelques soupirs de plaisir s’échapper discrètement à chaque impact de ta bouche sur ma peau. Plus tu descends, plus mon corps ondule et se prépare à l’attaque ultime. Le baiser sur le coquillage. Mes yeux luisants plantés dans les tiens, je te supplie d’y aller, et tu y vas. Un smack sur ma culotte. C’est fait et c’est pas assez bébé. Je grogne de frustration malgré les traces que tu dessines sur mon épiderme. Retourne où t’étais en fait, c’était bien, moi j’aime ça, les bisous sur le minou. « C’est tout à toi oui, tout à toi » J'ai le souffle court. Je danse sur le lit et me touche sans vraiment l’avoir demandé à mon cerveau. Je passe mes mains sur mes seins et puis tu reviens à moi. Tu t’empares de mes lèvres avec fougue. Elles disparaissent dans ta bouche et puis ça se mordille et ça se roule des pelles si puissantes que je pourrais m’évanouir. Tu me files le vertige. Légèrement allongé à côté de moi, m’écrasant par moment pour m’embrasser, tu t’incrustes ensuite sous ma culotte. Tes doigts pianotent sur mon intimité tiède et humide. Bienvenue en Amazonie mon amour. Mes cuisses s’écartent légèrement et un os se déboîte de son articulation. C’est juste entre l’aine et la cuisse, damn it. C'était audible. « Merde, j’me suis pas échauffée » Je m’esclaffe, mais tes phalanges s’agitent un peu plus et mon rire se retire au profit de plaintes pitoyables.
hj : sorry, j'ai récidivé, j'ai repris le pâté, mais ça vaut le coup
(Invité)
