His head was in the sky, his heart was made of stars , his skin was made of scars ‡ Valentin

Tes explications le rassure, tu comprends que faut que tu lui expliques tout. Et tu te dis que ce serait précieux de faire pareil avec tout le monde. Mais les autres comme toi se contentent d'entretenir les apparences, de revêtir des masques et de faire semblant. Ça te fait du bien de pas faire semblant. Tu sens qu'avec lui tu peux être honnête parce que y'a pas plus honnête que lui. Tu pinces tes lèvres un peu décontenancée, d'ailleurs tes yeux s'ouvrent un peu plus. Tu l'as grondé ? C'est l'impression que tu lui a donné. « Je te gronde pas, c'est juste ma colère, elle sort quand j'ai peur. » Et elle est assez imprévisible en fait, tu sens cette énergie sourde à l'intérieur de toi, tout le temps. Tout explose et toi tu restes de marbre. C'est tout ce que tu sais faire. Tu joues le morceau et il t'aide à le terminer. Tu aimes ce moment simple, c'est facile entre vous. Depuis le début, tu retrouves ce truc de la première fois où il t'a regardé. Ce truc qui t'a poussé à aller lui parler au milieu de cette boîte. Tu sens sa main se pose sur ta joue et tu souris doucement, tu accroches tes yeux au sien parce que c'est étrange et t'as besoin de te rassurer. C'est fort alors qu'il te touche juste la joue. Pourtant t'as connu bien plus fort comme sensation. Tu sens ses lèvres se joindre aux tiennes et tu le sens plus assuré alors tu réponds à son baiser, tu t'accordes à lui et ça allume un espèce de brasier. Tu te retiens de le toucher parce que tu sens qu'il est plus à l'aise et tu veux pas tout gâcher. Il reprend de la distance et tu te retrouves un peu haletante mais surtout très frustrée, tu en veux plus. « Tu embrasses de mieux en mieux. » que tu dis avec un petit sourire en le regardant de façon plus intense. « Tu sais comment s'embrassent ceux qui veulent être quelque chose d'autre ? » Tu penses franchement que tu vas le faire paniquer mais tant pis.

T'es pas du genre à oublier ce genre de chose, t'es plus de genre à être honnête, normal et simple. Enfin ce n'est qu'une impression bien sur, et quand tu lui dis ça, elle se met à te rassurer, elle a cette espèce d'aura bizarre qui te dit qu'elle est sincère ou bien gentille mais peut-être qui est tout le contraire. Tu fais jamais confiance aux gens, tu ne les approches pas et ils ne t'approchent pas, heureusement pour toi c'est différent avec elle, tu as l'impression que tu es bien, tellement bien. Tu hoches la tête doucement à ces paroles, tu t'en veux maintenant Je voulais pas que tu es peur .. Désolé Ajoutes-tu simplement mais c'est plus compliqué que ça finalement, tu pinces tes lèvres, tu joues avec elle jusqu'à ce moment, la phrase qui va tout chamboulé et qui va te faire sentir fort, comme un super héros. Tu essayes de faire ça, avec ta main aussi parce qu'il faut bien que tu apprennes non ? Et puis tu viens sourire faiblement quand tu te recules d'elle. Elle n'a pas l'air fâché, encore moins prise à dépourvu. Tu trouves ? C'est gentil tu souris un peu plus, t'es content, tu arrives à l'embrasser comme tout le monde et tu viens même laisser ta main au niveau de sa joue en fait, pourquoi ? T'en sais rien du tout Non ? Pas comme ça ? Comme je viens de faire ? C'était nul c'est ça ? Désolé si c'était nul.. tu es un peu triste de voir que tu n'embrasses pas bien, peut-être que quelqu'un d'autre embrasse mieux que toi non ? Peut-être t'en sais rien du tout en fait

T'as faillit tout gâcher Deirdre mais t'as pas pu t'en empêcher, t'as pas pu retenir cette vague de colère en toi de peur qu'il se détruise. Tu comprends, la drogue ça apaise, ça donne l'illusion qu'on est bien mais ça appelle à encore plus. Et ce encore plus détruit. Alors tu as eu peur, tu es redevenue Celle qui effraie souvent. Valentin a compris que c'était pas pour le gronder et il s'excuse mais ce serait plutôt à toi de t'excuser. T'as envie de le toucher mais tu sais qu'il aime pas ça. Alors tu souris timidement. Et puis après ce morceau, il vient t'embrasser et c'est bien. De sentir sa main sur ta joue, tu sens ses doigts masculins et fins contre ta peau, il a une main légère, une main de pianiste. Une main qui n'a pas l'habitude de toucher les autres. De toucher ce quelque chose d'autre. Et ça t'enflamme, ça te donne un goût de davantage. De quelque chose d'autre tu veux quelque chose de plus. Alors que c'est déjà énorme ce qu'il t'offre mais t'es capricieuse, ambitieuse, dans tous les domaines. Tu sens qu'il se déstabilise alors tu le regardes, tu lui fais comprendre que non il n'a pas mal fait.« Si c'est comme ça, et ce n'était pas nul, loin de là, c'était bien. » Tu sens sa main toujours présente sur ta joue. « Tu permets, je vais prendre ta main. » Tu le préviens, tu sais qu'il faut. Alors tu attrapes ses doigts entre les tiens et tu viens poser sa main sur ta cage thoracique avant de la relâcher, juste au dessus de ta poitrine, de façon à ce qu'il sente ta respiration qui est un peu plus rapide. « Tu vois, c'est le signe que c'était bien. » Tu te veux encourageante, tu lui apprends à déceler les signes. « C'est comme ça qu'on fait mais on peut embrasser davantage encore. » Et tu es curieuse, bien trop curieuse. « Tes lèvres se collent aux miennes et elles peuvent s'ouvrir pour que les miennes s'ouvrent aussi. Et puis ta langue vient contre la mienne. C'est bizarre mais c'est agréable aussi. » La chose décrite comme ça ne fait pas spécialement envie, il faut la vivre pour comprendre. « Tu veux essayer de m'embrasser plus ? »  

Qui aurait cru que tu embrasserai une fille quelques mois après ton arrivée à Harvard. En fait, t'es perdu, totalement perdu, incapable de savoir ce qu'il se passe pour toi. D'ailleurs, tu souris doucement mais elle veut t'embrasser. Enfin d'une façon différente et tu stresses. Elle t'a dit que c'était bien et elle te prévient qu'elle va te toucher, tu hésites à reculer ta main, mais quand elle la saisit, tu es bien, comme la première fois. Tu avances rapidement la salive que tu as dans la bouche quand elle pose sa main sur sa cage thoracique, tu sens son coeur et cela te fait sourire un peu, tu sens son coeur battre rapidement. Et d'instinct tu déposes sa main sur ta cage thoracique. Ils battent presque en même temps le tien est beaucoup plus rapide avec l'anxieté et la peur qui s'accompagne. Mais elle te décrit la situation, tu baisses la tête un instant, tu réfléchis et quand tu la regardes de nouveau, tu hésites encore un peu C'est bizarre décrit comme ça lâches-tu parce que c'est vraiment bizarre et t'es incapable de savoir si c'est la façon dont elle a décrit ou la façon dont elle veut que ça se passe. Je .. Oui. tu essayes, tu veux essayer du moins parce que ça te parait compliqué, beaucoup trop compliqué. Et ta main qui n'a pas quitté sa cage thoracique, l'autre vient se poser sur sa joue, le contact lui fait du bien, tu le vois alors t'en profites, enfin t'essayes que ça lui fait du bien. Tes lèvres s'approchent des siennes, tu attends juste une seconde, une seconde trop proche des siennes J'ai peur de te décevoir Parce que si ça se trouve t'es vraiment nul et elle se moque de toi depuis le début ..

Il a sa main sur ta poitrine et il peut sentir ta respiration et ton cœur. Machinalement, il pose l'autre sur son sternum et il commente en disant qu'ils battent presque en même temps. Tu souris. « Alors il doit battre sacrément vite. » Parce que t'as pas l'habitude qu'il soit si rapide, du moins pour un simple baiser. Sans doute parce que tu sens que pour lui c'est important, parce qu'il apprend et parce que tu es celle qui l'aide à progresser. Tu lui expliques ensuite le principe d'un baiser plus approfondi et tu grimaces un peu dépitée lorsqu'il t'avoue que c'est bizarre, c'est vrai. « Oui ça peut paraître étrange mais en fait c'est en le faisant qu'on découvre que c'est bien, c'est une autre façon de communiquer avec les corps. » Et il y en a des multitudes, c'est aussi une façon de se posséder, de se goûter, d'appartenir à l'autre même si c'est furtivement. Tu sens sa main qui se pose de nouveau sur ta joue et il se rapproche de toi doucement, tu sens une certaine tension entre vous. Tu sens qu'il hésite, tu chuchotes parce qu'il est très proche, t'as pas besoin de parler plus fort que de raison. « Tu ne me décevras pas, on devra sans doute recommencer mais j'ai tout mon temps. Est-ce que tu aimes m'embrasser ? Parce que tu as l'air d'aimer ça, de plus en plus et plus tu aimes ça, plus j'aime ça moi aussi. » Tu souris en le regardant, c'est presque difficile de le regarder d'aussi près. « Un baiser c'est un peu comme une envolée de piano, tu appuies tes notes et puis elles s'enchainent de plus en plus vite, y'a un moment où tu contrôles parfaitement mais où tu peux plus réfléchir à ce que tu fais sinon ça devient n'importe quoi. Un baiser c'est pareil. » C'est un don de soi qui demande de lâcher prise , tu sais que c'est délicat pour lui, mais tu sais qu'il y arrivera, peut-être pas aujourd'hui mais prochainement. Tu t'essouffles davantage,tellement la fébrilité te gagne, tu ris doucement, presque en silence.« Je parle trop? »

Tu le regardes et tu souris doucement, tu te sens bien, plutôt très bien même avec elle, mais c'est bizarre et c'est appréciable. Tu ne sais même pas si c'est normal en fait de battre aussi vite. Mais quand elle énonce la chose, tu fronces les sourcils doucement quand elle t'explique, mais tu pinces tes lèvres, quand elle parle de communiquer avec les corps. C'est quand tu t'approches de tu flippes mais son monologue te donne envie de continuer. Tu as envie de le faire. Elle te fait comprendre certaines choses que tu recules un instant pour la regarder Oui tu parles trop. petit sourire et même une petite caresse et tu ajoutes rapidement Mais j'aime bien quand tu parles trop tu viens l'embrasser ensuite, un peu rapidement que la prochaine. D'abord un peu timidement et finalement, tu essayes sa technique bizarre d'ouvrir tes lèvres au niveau des siennes, c'est vraiment bizarre. Tu as toujours ta main au niveau de son coeur qui bat carrement plus vite que la dernière fois et ton autre main contre sa joue que tu essayes de caresser. C'est vraiment tellement bizarre que tu ne sais même plus où te mettre tellement tu embrasses mal, mais c'est sa faute aussi.

T'es vraiment entrain de jacasser comme une pie et tu te dis que c'est du grand n'importe quoi Deirdre. Toi qui est habituellement si maîtresse de toi, tu es entrain de perdre tes moyens devant un agneau. C'est qu'il est déconcertant, il est maladroit mais il gagne en adresse. Il n'a aucun second degré mais une analyse fine des autres. Valentin c'est ton paradoxe. Il te confirme que tu parles trop. Tu te mords la lèvre coupable. « Pardon. » Tu ferais mieux de te taire, si ça se trouve tu le stresses davantage. Mais il te dit le contraire, il dit qu'il aime quand tu parles trop. Alors tu souris. Tu es puérile Deirdre. Il vient t'embrasser et tu sens ton corps qui se tend à son approche mais dans le bon sens, ton rythme cardiaque accélère encore, t'as l'impression que tu vas exploser. Tu tentes de te contenir mais c'est difficile. Un autre à sa place, tu lui aurais arraché les vêtements. Tu n'as pas l'habitude d'être douce Deirdre. Tu sens sa bouche qui s'ouvre sur la tienne, et sa main qui caresse ta joue, tu sens qu'il hésite qu'il ne sait pas trop quoi faire alors tu glisses ta langue vers la sienne, tu viens la chercher doucement. Tu aimes ce goût qu'il a de dentifrice et de cigarette. Tu en veux davantage et tu ne te maîtrises plus pauvre enfant. Ta main se glisse jusque dans à sa taille, ta main cherche le contact de sa peau. Tu te rends compte que tu le touches et ton baiser se fait plus pressant, tu te rends compte que c'est sans doute trop pour lui, tu sens d'ailleurs qu'il se crispe alors tu t'éloignes brutalement, tu te relèves droite comme un i, haletante. « Pardon, pardon Valentin, j'ai... dérapé. » Tu es stupide ma pauvre, tu commençais tout juste à le mettre en confiance et tu laisses le feu te gagner.

Elle s'excuse et tu en souris, elle s'excuse d'être elle, comme elle est mais c'est mignon, tu trouves ça mignon oui. Tu ne lui dis pas, tu te laisses aller, tu dois l'embrasser. Tu dois faire en sorte d'être à sa hauteur alors tu prends un peu les commandes d'une façon bizarre, mais qui t'échappe, tu arrives à le faire. Tu arrives à l'embrasser comme elle souhaite, enfin jusqu'à ce que ce contact te semble bizarre. La danse de vos langues ensemble c'est bizarre mais appréciable. Et puis, c'est intriguant à la fois. Tu ressens une légère pousée, comme si il ne fallait pas la quitter et d'un coup des doigts froids sur ta peau, tu recules direct en tombant littéralement du banc du piano pour la regarder, elle est debout, droite comme un i alors que tu la fixes, tu respires rapidement, beaucoup trop rapidement pour arriver à te calmer, mais tes yeux sont dans les siens et tu humectes tes lèvres lentement avant de souffler doucement C'est quoi ? Qu'est que tu as fait ? Qu'est qui s'est passé ? Pourquoi tes doigts étaient là ? Qu'est que t'as fait ? Parce que tu ne vois rien sur toi, enfin t'as pas regardé, t'as les yeux déposés sur elle, sans la quitter et tu parles trop rapidement, tu dois te calmer, et la seule chose qui te calme à l'heure actuelle c'est la cigarette. Donc tu soupires plusieurs, tu sens ta poitrine qui monte et qui descend trop rapidement, elle t'a fait un truc, parce que tu as adoré son touché

Tu as fait n'importe quoi, t'as enfreint ses règles et sur le coup, il tombe à la renverse du banc et toi tu te retrouves plantée droite comme une statue. Si tu n'étais pas si mortifiée de la situation, franchement ce serait drôle. Surtout que vous êtes tout de même dans la salle commune, n'importe qui pourrait vous voir comme ça. Heureusement c'est plutôt calme depuis que vous êtes là. Il ne comprend pas ta réaction et tu baisses la tête vers lui. « Tu veux que je t'aide à te relever? » demande-tu en lui tendant la main. Tu vois qu'il respire vite, tu respires vite toi aussi. « Je crois qu'on a besoin de prendre l'air. » Oui de l'air frais sur toi, ça va te calmer un bon coup. « J'ai besoin d'une cigarette. »Tu fumes pas plus que ça d'habitude mais là faut que tu évacues la pression. Tu l'as touché mais t'as aimé ça franchement, et tu dois te maîtriser pour ne pas lui sauter dessus. Il faut que tu lui expliques. « Je t'en passerai en secret. » Que tu dis avec un petit sourire. Un peu d'air et tu seras capable de lui dire pourquoi tu t'es comportée comme une sauvage.

Tu te sens pas bien okay, pas bien du tout, elle a réussit à te toucher, au niveau de la hanche, sans le savoir comment, elle a réussit et tu finis même par prendre peur, tellement que tu en tombes sur tabouret et t'es collé au mur. Tu la fixes, tu t'exprimes difficilement, tu parviens néanmoins à t'asseoir à poser pleins de questions mais elle répond à aucune d'entre elles alors tu te reprends de lui poser les mêmes questions encore et encore..Mais quand elle te tends la main, tu hésites, fortement, tu hésites tellement que tu la regardes elle puis sa main puis elle et encore sa main et tu te relèves tout seul Non .. Merci .. tu sais plus quoi dire, ta voix se brise, tu le sens que tu parles pas comme d'habitude, c'est pas froid, c'est juste plus silencieux. Mais quand elle propose de prendre l'air, ton rythme cardiaque se calme petit à petit et tu te rends comptes que tu as paniqué pour rien, une vraie crise d'angoisse qu'elle a calmé en deux secondes. Personne ne calme tes crises d'angoisses d'habitude, personne non. Je veux pas fumer .. Juan est derrière le mur .. Et si il entend la porte, il va sortir et il va voir tu le connais le Juan, tu sais comment il agit. Mais t'as la gorge sèche tout à coup, tu hésites une seconde quand elle part et tu prends ton téléphone pour avancer avec elle, mais à quelques mètres derrière elle. Tu sors pour t'asseoir par terre, face au jardin de la Winthrop House finalement. Tu ne sais pas trop quoi faire ou quoi dire, t'es juste en train e paniquer de nouveau alors tu commences Je suis désolé.. Je voulais pas te faire peur. C'est ma faute si ça c'est passé comme ça. Je suis désolé. Soit pas fâché, j'ai pas voulu te faire peur pardon .. Parce que tu penses que c'est de ta faute, parce que tu penses que c'est toi qui a abusé. Mais finalement t'en sais rien.. C'est juste que je comprends pas ce qu'il s'est passé .. Et j'ai pas voulu te faire de mal ou autre. Et être différent c'est compliqué .. Très compliqué .. Différent à la place autiste c'est encore plus compliqué. Ta voix va vite, encore plus que cage thoracique qui se remet à monter et descendre rapidement, faut que tu te calmes et tu n'oses même plus la regarder, tu ne l'as pas regardé du tout faut le dire