Call me friend but keep me closer ‡ Valentin

Tu ne comprends pas vraiment pourquoi il l'appelle Sophia si elle s'appelle en réalité Emilia, mais tu ne cherches pas à savoir. Cela semble déjà suffisamment évident pour lui. « Très bien. » Que tu réponds puisque finalement peu importe. Elle est une personne importante, sa sœur voilà tout. Il te dévoile son prénom, cela te paraît naturel d'énoncer le tien. Il trouve le prénom beau. « Ah bon ? Tu sais ce qu'il signifie ? » La remarque qu'il te fait ensuite t'arrache un sourire. Il est spécial mais pas idiot, il capte très bien les intentions dissimulées sous les courbettes et les compliments. « Oui c'est ce que je suis entrain de faire, tu aimes ça ? » Puisqu'il te demande, tu t'engouffres dans la provocation. Tu aimes cette absence d'artifices qui émane sa personne, c'est quelque chose que tu n'avais jamais observé chez quelqu'un. « Pour savoir si je suis entrain de te draguer pour rien ou non. » Il te confirmait qu'il te trouvait belle, mais tu ne savais pas si ce genre de relation était pour lui enviable, si du désir pour une femme pouvait naître en lui. Tu te rapproches de lui, incapable de rester sage face à cette lumière qui émane. « Tu as déjà embrassé une femme ? » Sans doute, tout de même, mais tu voulais savoir. Tu voulais le faire.

Tu trouves ça bizarre qu'elle te dise ça comme ça, comme si c'était normal, comme si toute cette conversation était de normal. Toi parlant à cette femme pourtant au regard si délicat et blanc comme de la porcelaine mais tu ne sais pas ce qu'il se passe, tu parles avec elle. Tu discutes avec elle, tu hausses les épaules pour cette question un peu bizarre, mais tu fronces les sourcils quand même Non ça veut dire quoi ? tu demandes, alors que tes lèvres sont prises par le culot de la bière que tu as. Mais ce n'est qu'un détail ça, t'es bien là en fait. Tu bois, tu es calme, tu restes méga calme mais t'es bien. Rare les fois où tu étais comme ça Oui lâches-tu, qui n'aimerait pas ça, t'aimes bien les compliments, t'en faisaient jamais, maintenant tu apprends lentement à en faire donc tu essayes du mieux que tu peux à déposer des compliments de temps en temps sans faire attention non plus à ce que tu dis, mais tu déposes ce qui te passe par la tête. Et bien tu es très jolie. Et ça va bien avec tes yeux Ouais t'es encore nocif ça se voit comme le nez au milieu de la figure mais bon ce n'est qu'un détail tout ça après tout non ? Tu finis même par tirer sur ta cigarette une nouvelle fois, regardant la jeune femme dans les yeux, comme pour lui signifier que tu n'avais pas peur. D'habitude, t'es pas du genre à faire ça, tu t'en fuis, tu t'en vas, surtout quand tu connais pas réellement les gens avec qui tu es, mais là, t'as pas envie. Ton père t'a demandé de te faire des amis, il t'a demandé de vivre un peu mais bon tu le connais aussi, dès que tu lui diras qui tu as comme amis, il va débarquer avec leur vie dans un dossier pour leur faire passer un entretien. Merci l'internat de Suisse, tu as assez donné comme ça. Mais sa question te sort de ta bulle, encore, comme par magie, c'est horrible et insupportable pour toi finalement Non et toi ? T'as déjà embrassé une femme ? Quoi ? C'était le but de la question ? Savoir si tu avais embrassé une femme donc tu la retournes. Et vu que tu ne sais pas mentir, bravo la honte en fait, surtout que bon, tu as 23 ans ..

A son contact, tu as cette impression singulière de renouer avec cet enfant que tu n'as jamais pu être Deirdre. Chacun se construit comme il peut. Certains grandissent trop vite, d'autres refusent. Dans les deux cas, on se protège. Et cette spontanéité dont il fait preuve, cette franchise, ça te relie à cette part pure qu'on porte tous en soi. Et d'ailleurs, tu ne la connaissais pas. Elle est pourtant bel et bien là même si elle était profondément enfouie. L'enfance s'est échappée de tes phalanges graciles, la signification de ton prénom en fardeau. « Mon prénom veut dire Douleur en irlandais. » Et j'ai été en quelque sorte maudite. Enfin, c'est ainsi que je l'ai vécu. C'est ainsi que je me suis construit. Tes yeux s'accrochent aux siens. C'est déstabilisant ce que tu peux ressentir quand il t'observe et que tu fais de même. C'est bien simple, tu ressens. Et tu te sens mieux aussi. Il te complimente donc puisque cela fait désormais partie de votre jeu. « Tu trouves quoi d'autre joli chez moi? » t'amuses-tu à lui demander. Tes yeux sont souvent une partie de ton corps qui interpelle, qui effraie parfois aussi. On les remarque. Ils tranchent avec l'ébène de ta chevelure. Tu lui demandes ensuite si il a déjà embrassé une femme et tu t'étonnes de sa réponse. Il est quand même très beau, tu es surprise qu'aucune femme n'ait tenté sa chance. Quand bien même son contact peut paraître étrange. Tes lèvres s'étirent alors qu'il te pose cette même interrogation à son tour. « Oui mais je préfère embrasser les hommes. » Tu as testé le goût des femmes, mais tu n'y trouves pas d'intérêt. « Tu veux essayer de m'embrasser ? » demande-tu avec un nouveau sourire. Tu as envie de lui apprendre, de l'aider à avancer, tu nourris le désir insidieux d'être sa première, de le marquer. Tu éludes ta bonne conscience Deirdre. Celle qui te met en garde, celle qui te hurle que tu es trop sombre pour éteindre sa lumière pure, celle qui t'intime de rester à ta place. Auprès de ceux dont le cœur répond aux abonnés absents.

A feu et à sang, c'est bizarre, ça fait bizarre. Tu dois te répéter ça dans ta tête parce que c'est tellement bizarre, t'es bien, t'es simple, tu vas lentement, peut-être trop avec elle. C'est bizarre je vous dis. T'es pas du genre comme ça toi, elle t'inspire tellement de mauvaises choses mais de bonnes à la fois, c'est si étrange, parce que c'est vraiment intriguant. Tu pinces tes lèvres à la signification. Mais casse toi bordel de merde Valentin te hurle ta raison mais tu restes là et tu hoches la tête. C'est bien Bah tu vas dire quoi d'autres, la signification du tiens ? Tu ne sais même pas ce que veux dire Valentin en fait, donc autant dire que t'es dans la merde à la prochaine de ses questions sur la signification. Mais sa question te déstabilise fortement, tu n'as rien regardé à part sa robe et ses yeux, tu ne sais pas quoi dire d'autres. Surtout que le compliment était bien non ? Tu pinces tes lèvres de nouveau. Tu as compris que pincer tes lèvres te calmait d'une certaine nervosité en fait Tes yeux. Ils sont jolis. Et aussi ton visage. Il est tout blanc. Il ressemble à la neige. Et tes cheveux aussi. Ils sont bien coiffés. Les compliments les plus moches que tu puisses donner mais d'un côté, tu fais des efforts. Tu parles beaucoup, tu te tiens droit, tu tiens une conversation avec une inconnue. Intriguant mais réel. Enfin surtout pour elle. Elle doit te trouver bizarre, très bizarre. Puis quand tu réponds, tu trouves ça idiot de lui retourner la question mais tu le fais. Alors tu la fixe une seconde. Tu as déjà embrassé une fille ? C'était comment ? Quoi c'est stupide comme question ? Et tu vois à sa tête qu'elle s'attendait pas à ça non plus. Mais tu baisses les yeux une seconde pour les relever quand elle te propose de l'embrasser. Tu déglutis automatiquement, parce que tu sais pas quoi répondre et t'es encore en train de la fixer dans les yeux, tu pinces de nouveau tes lèvres, tu tortilles même tes doigts malgré la cigarette Non parce que c'est un simple pari stupide pour toi mais pas pour moi. J'aime pas les moqueries et les rires et tout le monde va le faire donc non. tu as déjà donné durant ton enfance et même à l'internat en Suisse donc hors de question de revivre ça

Tu ne sais pas si c'est bien ce que ton prénom signifie. C'est pas comme ça que tu l'aurais qualifié. Mais tu comprends qu'il ne sait pas trop comment répondre à cette explication alors tu t'empresses de passer à autre chose. Il y a plus passionnant que ton maudit prénom. Il avoue aimer la blancheur de ta peau, la coiffure. « Les Irlandais ne bronzent pas souvent, c'est pour ça que ma peau est blanche. Mais toi tu as un accent ensoleillé, tu viens d'où ? » Car il s'exprimait certes étrangement mais avec un accent important également. Tu ressentais les accents latins mais sans pouvoir ranger la langue dans tel ou tel pays. Amérique latine, espagne ? Tu avais envie d'en savoir plus sur lui. Le ce pourquoi il était ici. Il t'interroge sur ton baiser avec une femme. « C'était doux et assez sensuel je dois l'admettre, mais je préfère le contact avec un homme. C'est plus puissant, plus impérieux aussi. » On ne pouvait pas expliquer ce genre de choses. Pourquoi on préférait un sexe plutôt qu'un autre, il n'y avait qu'en expérimentant qu'on pouvait décider alors justement tu lui avais proposé de t'embrasser, c'était direct comme approche. « Un pari ? » Tu comprends que les autres se sont moqués de lui souvent, il n'a pas eu cette carapace que tu as su te forger. Que les autres se moquent de toi et ils s'exposent à tes griffes acérées. « Je te l'ai proposé parce que j'en ai envie, mais si tu n'en pas envie, je le comprendrai sois tranquille. » Il ne l'avait jamais fait, tu comprenais que ça puisse avoir de l'importance pour lui. Et étonnamment ça en avait pour toi alors que ça n'en avait pas eu particulièrement pour ta propre personne.

Face à elle, tu l'écoutes, tu ne peux pas t'empêcher de le faire, tu ne sais pas pourquoi, tu trouves ça intéressant comme discussion en fait. T'es plusà l'aise. Surtout si tu dois parler de ton pays Espagne. Je suis espagnol. Pur sang royal. Quoi t'es fier. Mais tout le monde se fout de toi parce que tu n'es jamais passé dans les journaux, tu n'as jamais rien fait pour toi parce que être malade c'est mauvais pour la royauté surtout mélanger à tes problèmes de drogues et d'alcool. Mais vous parliez de baiser et là par contre, t'es pas trop à l'aise en fait D'accord. Parce que t'es pas trop à l'aise, tu dois rougir aussi en fait. Vraiment, tu te sens pas trop à l'aise, surtout quand elle te regarde avec le pari mais elle s'explique après, tu as l'air con, et tu es con, vraiment bordel, tu hésites un instant alors tu prononces Pourquoi .. Tu veux m'embrasser toi ? c'était une question, une simple question puis intéressante pour certains mais très pour toi en fait, et puis c'était vraiment bizarre de vouloir que quelqu'un t'embrasses mais tu baisses de nouveau les yeux pour la regarder ensuite Je peux t'embrasser alors ? L'embrasser enfin essayer les gars, c'est ta first time, c'est bizarre mais c'est vraiment en fait, tu te sens à l'aise, c'est étrange n'est ce pas ?

Il t'explique être espagnol, et de sang royal qui plus est. « On est tous les deux européens alors mais je ne suis pas noble votre Majesté. » Ton ton se fait plus léger mais t'es impressionnée faut avouer, surtout que tes neurones connectent tout à coup. « Attends ! » Oui ça y est. « Tu es le frère d'Emilia, la princesse De Bourbon, la copine de mon ami Noah. » Tu ne la connaissais pas directement mais elle était un prénom connue sur le campus. Par contre, Noah, tu le connaissais bien. En tout cas, cela te permettait de savoir qu'il ne mentait pas sur ses origines. Valentin ne mentait jamais apparemment. Il ne savait pas faire ça. « Tu es étudiant toi aussi ? » Parce que cela expliquait sans doute sa présence ici. Tu lui expliques ensuite que tu n'es pas motivée par un pari. Toutes tes explications le font rougir un peu et tu trouves ça mignon. Finalement, il change d'attitude et te demande si tu veux l'embrasser. « Oui. » Tu ne peux empêcher un nouveau sourire parce que tu te demandes vraiment comment il va s'y prendre et en même temps tu es flattée de potentiellement être la première avec laquelle il aura ce type de rapprochement. Tu le veux tout à toi. « Embrasse-moi Valentin. » dis-tu en te rapprochant de lui, tu murmures à nouveau. « Ecoute ton corps, fais ce que ton corps a envie. » Parce que tu sens les barrières qu'il se met. Mais rien n'est plus facile que la communion des corps, c'est universel.

Elle t'appelle Votre Majesté et même si tu comprends quand même qu'elle rigole, tu ne peux pas empêché d'ajouter Moi c'est Son Altesse Royal. Parce que Sa Majesté c'est mon père Mais tu reprends rapidement, paniqué aussi Mais .. Mais j'ai compris la blague Elle rigolait de toi, enfin c'était gentil, c'était pas méchant, loin de là. Enfin jusqu'à ce qu'elle comprenne qui tu étais Oui. Enfin oui. Oui Emilia c'est ma soeur. Mais Noah est nul méchant mais réaliste (je suis vraiment en train de devenir schizophrène mdrr) Mais bref, tu finis par passer ta main dans tes cheveux alors que tu hoches la tête. Oui. devenir sociable, apprends à parler avec les autres, c'est compliqué mais tu y arrives, la preuve non ? Musique et Sport. Et .. Et toi? tu poses la question, tu demandes, tu fais en sorte de t'intéressé après tout. Enfin jusqu'à ce que tu entende sa réponse, et elle se rapproche. C'est complexe mais d'instinct tu recules légèrement pour te mettre le dos au mur, elle face à toi et légèrement sourire faiblement sur tes lèvres. Ecouter son corps, elle est sérieuse par contre ? Tu fronces les sourcils légèrement et tu sais pas quoi faire parce qu'elle est proche de toi, très proche de toi et ses yeux sont légèrement fermés, tu paniques un peu, mais tu dois rester calme, très calme. Tes lèvres s'approchent des siennes, tu viens juste embrasser deux secondes les siennes avant de la regarder et t'es content. Quoi c'était pas ce qu'il fallait faire ? Pourquoi tu restes comme ça ? Elle va te tuer peut-être non ? Vraiment te tuer non ?

Il te corrige, il ne faut pas le nommer sa Majesté mais Son Altesse Royale. Sa correction t'arrache une grimace amusée parce que cotoyer des nobles te semble toujours improbable. Tu te retournes parfois pour observer le chemin accompli mais les événements passés font que tu n'oublies plus d'où tu viens désormais. « Entendu votre Altesse. » . Tu comprends qu'il est le frère d'Emilia que tu ne connais pas plus que ça mais dont tu sais qu'elle est Celle qui compte pour Noah, qu'il ne semble pas apprécier d'ailleurs. « Il ne l'est pas, c'est juste compliqué entre eux je pense, mais Noah est mon ami. » explique-tu avec douceur. Il peut avoir son opinion mais tu as la tienne et concernant tes amis tu l'exprimeras toujours. Tu comprends qu'il est sans doute étudiant ce qu'il te confirme. Musique. Tu comprends mieux qu'il t'observait tout à l'heure, la danse ne se passe pas de musique. « J'étudie la biochimie et la botanique. Tu joues de quel instrument ? » Les musiciens ont toujours gagné ton respect, tu balbuties en piano mais rien de bien marquant. Le fait qu'il n'ait jamais embrassé de fille t'enflammes Deirdre. Tu veux poser ton empreinte, tu veux mêler tes lèvres aux siennes alors tu lui proposes de le faire premièrement. Tu te rapproches et lui aussi, tu sens la marque furtive de sa bouche contre la tienne, tu restes ainsi un peu immobile en attendant la suite. Il t'interroge, ne comprend sans doute pas pour le moment que l'acte est plus subtil que ce qu'on peut observer de l'extérieur. « Parce que c'était un peu trop court à mon goût. » explique-tu gentiment. « On va dire que le baiser débutant est acquis désormais , est-ce que je peux t'apprendre le baiser plus expérimenté ? » Tu attends son accord et tu poses tes mains sur ses épaules que tu viens caresser doucement tout en le regardant. Il a cette fragilité qui te fascine et cette force d'être honnête, tu te sentirais presque désarmée face à un pareil paradoxe mais c'est le contraire qui se produit. Toi qui est furtive, animale et impulsive, tu te sens douce, pédagogue et calme. Comme si lui apaisait quelque chose de toi et non l'inverse. « Le baiser, c'est une façon de communiquer entre deux personnes, on laisse les corps se parler, je pense que tu n'as pas l'habitude, mais il faut juste laisser faire et normalement c'est agréable. » Enfin tu espères. « Quand on aime bien la personne. » Que tu ajoutes non sans malice. Tes doigts viennent découvrir la nuque masculine puis sa joue avant que tes lèvres ne se posent de nouveau sur les siennes, tu marques une empreinte plus décidée et tu approfondis le baiser sans savoir quelle sera sa réaction.

En fait, c'est compliqué, toute la royauté c'est compliqué, toi même t'es perdu, tu dois t'incliner devant des gens, ils doivent s'incliner devant toi, et des fois, c'est les deux. Mais elle a comprit, elle a peut-être trop bien comprit. Et elle a comprit et d'ailleurs, tu souris faiblement, tu souris pas souvent mais avec elle, tu souris beaucoup, bien trop finalement. Mais vous parliez de ta soeur et son copain, enfin de son pseudo copain. Tu l'as croisé une fois et tu as faillit t'énerver contre lui et même le frapper. Autant dire que c'est compliqué votre relation. Tu viens même à te demander si c'est compliqué ou si c'est simple en soit. Tout est compliqué avec toi finalement. Tu lui retournes la question, ton père t'a toujours dis que retourner la question est une politesse et l'envie de te faire des amis. Et tu as envie que Deirdre devienne ton amie, enfin ton amie à toi. C'est quoi tes matières ? lâches-tu, tu ne comprends pas ce que c'est, trop compliqué et tu n'as jamais réellement entendu parler de ces matières. Piano. Je joue du piano réponds-tu avant de sourire un peu plus. Dès que ça parle de musique ou de piano ce sont des étoiles dans le ciel que tu as, parce que tu adores ça, parce que ça te calme, parce que ça te fait du bien de jouer au piano. Mais finalement, tu te rends compte qu'elle veut t'embrasser, c'est bizarre qu'elle veuille mais tu décides de lui faire un bisou. Un petit bisou comme celui que tu fais sur la joue de Sophia. Sauf que ça, elle, ça lui plait pas trop, enfin si mais elle parle de baiser débutant, c'est bizarre. Et elle te touche, tes épaules, tu as du reculé pour éviter le contact mais t'as oublié que t'es déjà contre le mur et que tu ne peux pas bouger. Mais ses mains sont douces sur ton t-shirt et tu te laisses faire petit à petit après t'être un peu débattu en fait. Tu es méga silencieux, tu regardes ses mains plutôt qu'elles et t'es pas à l'aise du tout, elle te parle, tu voudrais lui dire de reculer, qu'elle t'oppresse, qu'elle est dans ton espace intime à toi. Puis tes yeux la fixe, de nouveau, face à toi, face à sa petite tête, tu te détends, lentement, enfin jusqu'à sentir ses doigts sur ta nuque, tu dois frissonner, fortement sous tes yeux, t'es pas très bien, t'es pas bien du tout et tu recules encore la tête jusqu'à sentir ses lèvres. Elle t'embrasse, les yeux fermés, alors tu fais la même chose, tu fermes tes yeux lentement, laissant la jeune femme te caresser bizarrement tes joues, un contact agréable faut être honnête. Mais tu ne sais pas quoi faire, tu as ta cigarette dans ta main, ta bouteille de bière dans l'autre et tu la sens contre toi, contre ce mur aussi. Tu hésites comme si il s'agissait d'un câlin, tu t'imagines dans un câlin avec Sophia et elle te dit souvent d'enrouler tes bras autour de son dos, alors là, face à Deirdre, tu fais la même chose, t'enroule tes bras lentement, en évitant de cramer sa robe ou de renverser ton alcool. Evitons oui. Mais tu ne bouges pas face à son baiser, parce que tu ne sais pas quoi faire, la pauvre, elle doit te trouver naze