J'aurais besoin d'un démon vengeur pour les femmes bafouées {Natizona}

Le malaise installait entre tout les deux était doucement en train de disparaitre et Nate reconnaissait ses erreurs. Ses quinze derniers jours il n’avait eut qu’Emma en tête de quoi blessé involontairement Arizona. Il était idiot ! Il l’avouait sans peine. Il avait honte. Fort heureusement, elle semblait lui pardonner son erreur, justifiant qu’il était juste maladroit. Il s’éfforça de sourire et essayant ensuite de lui faire comprendre son point de vue, d’expliquer ses agissement. Lui-même n’avait pas pleinement conscience de ses actes, c’est à le formulant à haute voix que petit à petit il comprenait. Il n’avait pas voulu délibérément voulu éloigner Ari, il s’était laissé rattrapé par son passé comme souvent… Arizona le questionna sans comprendre, pensant qu’il voulait élever un enfant sans elle alors qu’il ne s’agissait pas du tout de ça. « Si, bien sûr que si. Il ne s’agit pas de nous, d'avoir un bébé ou pas ensemble. Je te l’ai dit. J’voulais savoir si elle aurait pût me garder… » Me garder ? Elle ? Qui était ce « elle » qu’il évoquer tout à coup ? C’était comme si Nate n’était plus en train de parler d’Emma. C’est comme s’il était en train de parler de… lui ! C’était ça, il parlait de lui quand il était bébé… Azaël était tombé enceinte d’Emma à 20 ans. Kiara, sa mère était tombée enceinte à 16 ans et l’avait fait adopter… Sa mère adoptive était morte d’un cancer, son père adoptif l’avait battu… Nate ne pouvait pas s’empêcher de penser que sa vie aurait été différente si sa mère l’avait élevé…

J'ai pas envie que la situation reste comme ça. Je t'en veux de m'avoir mis de côté, de m'avoir éloigné de ta vie avec Emma. Mais je vais pas t'en vouloir toute ma vie. De toute manière, je pourrais même pas. J'te regarde me dire que t'es désolée, que tu voulais juste savoir si tu pourrais t'en occuper tout seul. Moi j'attrape tes mains et j'essaie de comprendre ce que t'es en train de me dire. Est-ce que tu sous entends que tu veux pas d'enfants avec moi ? Je t'avoue que je suis un peu perdue, je comprends pas tout. Mais c'est pas ça. Et tu me répètes une deuxième fois que tu voudrais savoir si elle aurait pu te garder. Je comprends toujours pas ce tu veux dire par là. « Mais de quoi tu parles Nate, comment ça elle aurait pu te garder ? » J'essaie de comprendre, de savoir de qui tu parles et puis je crois que ça fait tilte dans ma tête. T'as été adopté toi, comme Emma t'as été confié à quelqu'un d'autre par ta mère biologique. « Tu parles de ta mère biologique ? » Tu veux savoir si elle aurait pu te garder.. t'essaie de te mettre à sa place c'est ça ? Comprendre si elle t'as fait adopter parce que s'occuper de toi c'était trop dur. C'est pour ça que t'essaies de t'occuper d'Emma tout seul. Je comprends mieux. Et je suis désolée. Mais je dis rien. Je préfère que ce soit toi qui me confie tout ça, pour être sûr que j'ai bien compris. J'ai pas envie de faire de bourde sur ce sujet.

Nate n’avait pas conscience que ce qu’il venait de dire n’avait de sens que pour lui. C’est face à l’air perplexe d’Arizona qu’il se mit à le réalisé. Elle connaissait son histoire, elle connaissait son passé, aussi il était plus simple pour être de faire la connexion. «  Oui… » Il poussa un soupir. «  C’est idiot je sais… mais ça a commencé comme ça. Les événements marquant de ma vie sont dût à mon adoption. Si Kiara m’avait gardé… Si je n’avais pas été un McLaren… » Il poussa un soupir. S’il n’avait pas été un McLaren il n’aurait pas eu à vivre la mort de sa mère et à survivre avec un père violent. Pendant toute son enfance, Nate ne connaissait pas  l’existence de son adoption, il pensait qu’ils étaient sa famille. S’il avait su il aurait sans doute fugué plus tôt… «  Elle n’avait que seize ans et après tout ses années passé auprès d’elle à Londres j’devrais être passé à autre chose, mais voir Emma, savoir qu’Azael l’a abandonné… ça me rappelle ma propre histoire et c’est plus fort que moi. Quelque part, bien enfouis en moi, je lui en veux encore je crois… »

J'essaie de comprendre ce que tu me dis. Après tout je te connais assez bien. Pour vivre à tes côtés depuis plus d'un an. Mais aussi parce que tu m'a raconté presque toute ta vie, comme je l'ai fait aussi. J'essaie de recouper les morceaux de ta vie avec ce que tu me dis et je percute. Mais je te laisse t'expliquer. Et je comprends. « Je comprends mieux pourquoi t'essaies de tout gérer tout seul. Tu veux te mettre à sa place, voir par quoi elle a dû passer pour en arriver à te faire adopter.. C'est normal. » Ouais je comprends mieux. En faisant ça, ça te permet de justifier son choix. Si tu te rends compte que toi à 26 ans t'arrive pas du tout à gérer ta vie et un bébé tu peux comprendre qu'elle ai dû te faire adopter. Ca prends tout son sens. « C'est pas du tout idiot Nate. C'est normal. Mais regarde. Toi, t'as 26 ans, t'es entouré de tes amis, de tes frères de ta copine et t'es déjà usé de t'occuper d'un bébé depuis même pas un mois. Tu comprends bien que ta mère à 16 ans, elle a sûrement pas pu faire autrement.. » J'essaie de te faire comprendre qu'à 16 ans, c'est dur d'être maman et encore plus quand on est seule. « Le mieux ce serait pas que tu lui en parle ? Que tu lui demande pourquoi, en gardant bien en tête qu'elle n'avait que 16 ans et que toi tu te rends bien compte que t'as aussi du mal à tout gérer tout seul. » Je lâche tes mains mais mon regard soutient toujours le tiens. « T'en a parlé à ta psy ? Nate, t'es en train de te rendre malade. Tu veux pas me laisser t'aider ? » Tu sais que tu peux te reposer sur moi. Je suis plus ta petite copine. Je suis ta fiancée.

A force de l’écouté parler, Arizona commençait petit à petit à comprendre pourquoi il avait agis comme il l’avait fait. «  C’est ça. Je voulais savoir s’il y avait un autre solution. » Si sa vie aurait pût différente tout simplement… S’il y avait quelque chose qu’il n’aurait pas voulu changeait c’est les rencontres, mais la douleur… la peine… elle aurait pût être évité. «  Je sais. Tu le dis toi-même elle n’avait que seize ans… » Et elle n’avait pas informé son père de son existence. Elle était seule et perdu. «  On en a déjà discuté. Je te rappelle que j’ai vécu avec elle de mes 17 ans jusqu’à Oxford. Je sais qu’elle regrette mais le mal persiste. » Dit-il en ayant l’air désolé. « T'en a parlé à ta psy ? » «  Oui. On est en train d’y travaillé. J’suis censé faire une lettre pour faire le deuil de la mère parfaite et la brûler ou l’enterré. J’ai pas écrit une ligne. » C’est vrai qu’il bloquer sur cette exercices. « Nate, t'es en train de te rendre malade. Tu veux pas me laisser t'aider ? » «  D’accord » lui dit-il en soupirant. «  Elliot veut que je quitte la Winthrop parce qu’il dit qu’un bébé n’a pas sa place à la confrérie mais je sais pas où aller…. »

Je commençais à comprendre les raisons qui t'avais poussé à me tenir à distance de toi et d'Emma. C'était normal de réagir comme ça. Tu cherchais des réponses et si celles de ta mère ne t'avais pas suffit, il fallait que tu les trouves tout seul. « Oui elle avait que seize ans.. Et tu vois bien maintenant que ça devait être compliqué pour elle.. » Je n'ose même pas imaginer ce que devais être sa vie. Une si jeune fille, seule avec un enfant. Je pouvais comprendre qu'elle ai fait le choix de vouloir lui offrir une vie meilleur. Sans savoir qu'il tomberait sur un père violent.. « C'est une bonne idée la lettre. Mais je suis pas sûr que la brûler soit une bonne idée. Visiblement t'arrive pas à lui dire tout ce que tu as sur le coeur. Alors tu devrais écrire cette lettre pour ta mère. Lui dire tout ce que tu n'as jamais réussis à lui dire. » Tu gardes cette rancœur en toi sans réussis à passer à autre chose. Et j'ai mal pour toi. Tu me palrs de Elliot et du problème que cause Emma. Je comprends Elliot dans une sens. Une confrérie c'est pas une crèche.« C'est hors de question que tu quittes la Winthrop ! T'es beaucoup plus épanoui depuis que tu vies avec les garçons, que t'es entouré de tes potes. Donne moi Emma. Alistair s'est encore tiré, on a une chambre de libre alors elle sera pour Emma. Tu pourras venir la voir quand tu voudras. Mais au moins elle sera dans une vrai chambre à elle. » Niveau équilibre c'est quand même mieux. Et puis Iris sera merveilleuse avec elle. Liam, il va râler mais au fond, il sera content.

Nate se justifiait vis-à-vis de son comportement, pour qu’elle essaye de le comprendre et elle y arrivait plutôt bien. «  D’après ma psy ça ne réglerais rien. Elle ne réagirait pas forcément comme je le voudrais. Faire le deuil de la mère parfaite, celle qui est différente pour chacun de nous, permet d’accepter nos parents pour ce qu’ils sont réellement : des êtres humains. Des gens qui font des erreurs et ne sont pas parfait… » C’est du moins c’est ce que Nate avait cru comprendre au cour de ses séances. C’était la première fois qu’il évoquait avec Arizona sa psychothérapie. Bien sûr elle savait qu’il avait changé de psy depuis les erreurs de traitement avec l’ancienne mais le McLaren restait silencieux ou vague sur ses séances. Ils évoquèrent ensuite le problème «  un bébé n’a aucune place dans une confrérie. » « C'est hors de question que tu quittes la Winthrop ! T'es beaucoup plus épanoui depuis que tu vies avec les garçons, que t'es entouré de tes potes. » «  C’est vrai que ça me fais du bien d’être constamment entouré, ça change de la solitude au Loft. » « Donne moi Emma. Alistair s'est encore tiré » «  pour de vrai ? » demanda-t-il avec enthousiasme. « on a une chambre de libre alors elle sera pour Emma. » «  Tu es sûre ? Je veux pas te l’imposé. J’ai vu ce que c’est, tu a des cours de médecine c’est pas rien. Et puis… » Il hésita. Il ne voulait pas avoir l’air trop possessif avec cette enfant. « Tu pourras venir la voir quand tu voudras. » Il eut un sourire, rassuré. « Je risque de venir souvent. Très souvent. Et sûrement pas que pour elle. » Cru-t-il bon de rajouté. «  Au moins elle sera dans une vrai chambre à elle. » «  C’est une bonne idée. On pourra la décoré ensemble ? Ça nous ferait un entrainement. »

Tu prends les conseils de ta psy à la lettre, c'est bien. J'suis contente, surtout si ça t'aide. « Fait ce qui te sembles le mieux pour toi. Le principal c'est que tu réussisses à tourner la page et aller mieux. » Je veux juste ton bonheur. C'est pour ça que je me propose de prendre Emma chez moi. Parce que je pense que t'as besoin d'être soulagé, qu'on t'aide et surtout que tu puisses rester avec les garçons de la Winthrop. « Alors tu quittes pas la Winthrop. Tu profites de ta confrérie. Tu restes entouré de tes potes. C'est très rare les copine qui disent ce genre de chose, profite en ! » J'me mets à rire. Toi ton visage s'illumine au moment où je te dis que Alistair est parti de l'appartement. Je souris d'ailleurs à ce pique de joie et j'hoche la tête quand tu me demandes si c'est vrai. « Oui je suis sûr Nate ! Et tu me l'impose pas puisque c'est moi qui te le propose. » Je suis là pour t'aider. Qu'on est une copine on est là pour soutenir. Quand on est une fiancée, c'est bien plus que ça. « J'espère bien que tu viendras souvent et pas que pour elle. » Je pense immédiatement au fait qu'il faut que je prévienne Liam et Iris mais aussi que j'achète un baby phone. Ta proposition me sort de mes penser et me rends heureuse. S'entrainer t'as dis ? J'aime entendre ça. « On ira choisir tout ce qui faut dans la semaine. » Je pose ma tasse de café et vient t'enlacer contre moi, mes bras enroulés autour de ton cou. Je dépose mes lèvres doucement contre les tiennes. « Un entrainement ? J'aime que tu dises ça. » Un jour je serais mama, et tu seras le père de mes enfants.

Nate se rendait compte que sa nouvelle psy lui faisait réellement du bien. Ce n’était pas toujours facile parce que certaine chose étaient douloureuse, mais il était certain d’être sur la bonne voie.  Ça allait de mieux en mieux chaque jour et le must  c’est qu’Arizona le soutenait dans sa démarche, l’encourageait. Il avait vraiment de la chance de l’avoir. Il s’en rendit encore plus compte quand Arizona l’encouragea à rester à la Winthrop. Les amis c’était important pour Nate et à force elle devait s’en rendre compte. «  Je sais. Je suis le garçon le plus chanceux du monde » dit-il avant de posé ses lèvres sur sa bouche. Elle proposa ensuite de garder Emma. «  Okays, alors Emma ira chez toi. » Avec cette solution il pourrait combiner les deux, s’occupé du bébé et voir sa fiancée. Il serait sûrement plus à l’aise qu’à la Winthrop, sachant qu’Elliot, Ernesto et Davi étaient dans la même chambre. Enfin là-bas il y aurait Liam et Iris mais c’était plus grand et chacun avait son espace. Emma aura sa chambre. « Génial. On pourra la repeindre en roses avec des papillons. Qu’est-ce que t’en pense ? » Nate avait envie d’un truc très girly et en plus le rose ça faisait très cabot non ? . « Un entrainement ? J'aime que tu dises ça. » «  Oui pour le jour où ça sera le notre. Non ? » Nate c’était toujours imaginé avec des enfants et pour lui aucun doute qu’Arizona en serait la mère.

Peu de copine dirait à leur mec de rester dans leur confrérie, de profiter de leur potes, de se faire des amis et de sortir. Mais je savais que c'était ce dont toi tu avais besoin en ce moment. T'avais été là pour moi, très souvent, alors c'était aussi à mon tour de te soutenir. « Je sais pas si t'es le plus chanceux du monde, mais en tout cas je fais tout pour. » Le but c'est que tu vois que j'ai fais des efforts depuis la dernière fois qu'on s'est éloignés, qu'on s'est même séparés en fait .. Je veux qu'on soit parfaitement heureux maintenant. Et si ça passe par te laisser aux autres alors je suis prête à le faire même si dans mon monde idéal, on habite ensemble et on pense à trouver une date de mariage.. Mais bon si toi t'es heureux c'est le principal. « Je m'occupe rapidement d'en parler à Iris et Liam. » Mais ça posera pas de problème, je le sais. Tu commences déjà à me parler de décoration, c'est adorable. « Excellente idée, ce sera une futur Cabot comme ça ! » Bah ouais si elle reste avec nous, enfin si on trouve pas d'autre solution que de la garder, elle pourra prendre les reines de sa .. De sa quoi d'ailleurs .. Sa tata par alliance ? La femme qui l'a garde ? C'est perturbant. Mais tu me sors de mes pensées en parlant de nos enfants, plus tard. Je t'enlace et je laisse mes yeux se noyer dans les tiens. « Si. Définitivement. Pour le jour où ce sera le notre. » C'était sûr, c'était dit. On le savait au plus profond de nous que des enfants on en aurait, ensemble. Je regarde autour de nous. Plus personne. Les Winthrop du salon sont partit sans même que je m'en rende compte. « C'est de la torture. Parce que quand tu me dis des trucs adorables pour ça, ça me donne envie de m'entrainer à faire des bébés avec toi ! Sauf que je dois rejoindre Elliot dans 15 mn ! » La torture. Tu sais que je suis en manque en plus. Tu le vois dans mes yeux non. Satané bébé que j'adore !