j’etais Légèrement pompette. L’air frai terminait l’effet de la colère sur les effets de l’alcool. Ça allait beaucoup mieux mais ma tristesse était loin de disparaître. Je marchais à une vitesse rare. Liam criait mon nom et faisait mine de vouloir que je sois dans le confort sous sa protection, que je reste près de lui jusqu’au retour à la maison ; c’etait Trop dur ! Je fis néanmoins demi tour et lui dis très sérieuse ; Je préfère avoir froid que de rester en voiture avec un glaçon cela ne sera pas pire ! Dis-je en faisant référence à son comportemen. Je grimaçais et prit la pose, bras croisés pour montrer que ma décision était prise. Je te remercie du chemin parcouru, je te souhaite une bonne soirée ou nuit avec une de tes conquêtes heureuses de se faire simplement plaisir ! Dis-je avec simplicité et rancoeur.
Liam s’imaginait ramener Noalyne mais la jeune femme en avait décidé autrement. Voilà la voiture arrêtait sur le bord de la route et les deux étudiants, dehors dans le froid. D’après les propres dires de la demoiselle, elle préférait le froid de l’automne à la froideur de Liam. Super. Elle reprit la parole pour cette fois s’attaquer à lui. Tiens ça lui rappeler quelqu’un ça… Liam la regarda avec tristesse. « Ne fais pas ça Noa. » dit-il simplement. « N’essaye pas de me rappeler ce que je sais déjà. Ce que je suis. » Il poussa un soupir. « T’a raison. Ce soir après t’avoir laissé j’irais sûrement baiser la première qui passe. J’ai même déjà un prénom en tête. » Peut-être Mégara au vue des sms échangé. Allez savoir. « Et tu sais quoi ? j’vais pas m’excuser pour ça ! J’vais pas en avoir honte parce que c’est ce qui je suis et j’ai jamais laissé personne me faire douter de moi. Tu seras certainement pas la première ! T’es vexer parce que je veux pas sortir avec toi mais… Tu cherche à tout précipité sans prendre en compte ce que je ressens. Louison m’a trompé avec Pluton c’est pas rien. Excuse-moi de ne pas revouloir tenté l’expérience de la vie de couple du jour au lendemain ! » Il était blazer de la tournure de la situation, clairement. « Tsé quoi ? T’a raison ! Démerde-toi pour rentré ! » Il fit volte face en rentrant à l’intérieur de la bagnole. Il verrouilla les portes et démarra sans attendre, laissant Noalyne sur le bord de la route. Saoule. Seule…
Les paroles avaient sûrement dû blesser le jeune’ homme. Peu importe, Noalyne refusait de faire encore la faible avec lui pour la enieme fois. Liam décida de partir dans un monologue sans fin et faute des conclusions hâtives : ce n’était pas tant le soucie de couple qui l’a gêné ou la mettait mal mais son comportement de séducteur et de profiteur alors qui connaissait son fonctionnement. Par ailleurs, il se permettait d’etre Distant car elle avait sous entend vouloir autre chose que du simple plaisir : alors pourquoi se comportait il ensuite ainsi ? Avait-elle dit que ça la dégoûtait ? De base, rien de tout cela. Quand il conclut en volant la laisser la, elle ne montra aucun soucie et fit volte face quasiment en même temps que lui, sans même se retourner ; jamais elle ne lui coûterait après, c’est mort ! Une marche longue l’attendait mais peu importe.
Lunatique. Caractériel. Buté. Passionné. Têtue. Autant d’adjectif qui qualifier Liam et son caractère. La situation actuelle illustré à merveille son caractère de cochon ! Bien loin du prince charmant et du garçon parfait, il avait planté Noalyne au bord de la route, la laissant se démerdé toute seule. Au volant de sa voiture, le Gremlins fulminé. Il se concentrait sur la route pour évité de penser. Pour évité de cogité à ce qu’il venait de faire. Quinze minute qu’il l’avait laissé. Plus les minutes passaient, plus il s’éloigniait de l’endroit où il avait laissé Noa et plus cette horrible sentiment de culpabilité lui oppresser le cœur. « Oh putain de merde !!!! » maugréa-t-il avant de tiré sur son volant pour braquer à droite et faire de mi tour, se faisant klaxonner au passage pour sa conduite dangereuse. « Fais chier ! » jura-t-il encore alors qu’il se revenait sur sa trajectoire. « Bordel de merde ! » Il espérait qu’elle ne soit pas morte de froid ou égorgé par un auto-stoppeur. Ah oui c’est vrai. Elle n’était pas en sucre ! Il ralentit quand au bout d’une dizaine de minute, il reconnut la route. Elle était à pied. Elle devait aller moins vite que lui. Il regarda sur le bord et finit par l’apercevoir qui marchait. De nouveau il braqua et ce prit des klaxons afin de se mettre dans le bon sens de circulation, le même sens qu’elle. Il arrêta la voiture à sa hauteur et baissa la vitre côté passager. « J’suis désolé. Je suis sincèrement désolé. Monte dans la voiture s’il te plait. J’te ferais la conversation. Please. » lui demanda-t-il, le dernier mots avec son charmant accent Anglais et avec un petit sourire attendrissant.
Je ne savais vraiment pas si c’etait Le froid ou l’alcool qui me faisait me sentir si mal ou bien même les deux mais malgré tout, aussi folle étais-Je, je ne regrettais aucunement mon choix. J’etais devenue une vraie loque depuis la pseudo dépression et je ne me reconnais que peu : quoique. J’etais trop douce et bien trop naïve à mon goût. Ce soir, j’avais retrouvé une part de moi et même si ça me brisait au fond de peut être faire une croix sur Liam, mon amitié ou autres, je ne savais même plus et bien je refusais de regretter. Soucieuse, je regardais mes pieds tout en poursuivant ma marche parfois regardée de travers par des hommes étranges ce qui m’evoqua des souvenirs néfastes et sombres. Les mains dans les poches, j’accelerais La cadence afin de semer toute forme de présence autour de moi et rentrer au plus vite. Soudain, une voiture se stoppe nette et je n’osais pas regarder, tourner la tête. On devait me prendre pour une vulgaire prostituee : mes larmes déjà présentes depuis le départ de mon ami... retrouvèrent d’autres amis à cause de la peur et mon visage se trouva innonde. Très vite, je reconnus la voix de Liam. Un soulagement malgré la peur et la colère engendrée : je tournais les talons pour me mettre face à sa fenêtre et lui répondre ; J’ai plus la force Liam... je ne l’ai plus ! Dis-je dans le désespoir, la voix tremblante. Je ne montais pas car je crois que j’osais pas et que j’etais Totalement partagée. Je me montrais incertaine. D’abord, je débutais une reprise de marche avant de faire volte face et revenir à ses côtés pour entrer dans la voiture et m’assoir. Timide, apeurée ; si il savait durant ma marche toutes les choses auxquelles j’avais pu penser.
Noalyne était vivante, toujours au bord de la route. Personne ne l’avait enlevé ou tuer. Liam voulait qu’elle retourne dans la voiture et lorsqu’elle posa le regard sur lui, il vit son visage embrumer de larmes. Il déglutit avec difficulté. Elle hésitait. Il ne savait pas quoi dire d’autre pour la convaincre. « J’suis vraiment désolé » dit-il quand elle finit par entré. Il avait envie de la serré contre lui. De lui dire que c’était fini et qu’elle n’avait pas à avoir peur mais il n’osait pas. Ou plûtot savait-il au fond qu’il n’en avait pas le droit, tout comme il n’avait pas le droit de l’embrasser… Il démarra la voiture et commença à conduire. Savoir qu’il était responsable des larmes qui couler sur ses joues lui brisé le cœur et il ne savait pas trop faire pour réparé son erreur. La culpabilité était trop oppressante. S’excusait, déjà, ce n’était pas dans ses habitudes, à croire que Noa savait le prendre. D’ordinaire il aurait sans doute usé de sarcasme ou de phrase perverse pour changer la donne mais il ne savait pas quoi dire. Il eut alors une idée. Il attrapa un cd dans la boite à gant et l’inséra dans le poste. « I got chills they're multiplying. And I'm losing control. Cause the power you're supplying. It's Electrifying! » Commença-t-il à chanté alors que la musique de Grease. Liam faisant du théâtre pas de doute qu’il n’était seulement en train de dire le texte, non il surjoué et c’était plutôt drôle à voir.
Incomprise. Y comprit par moi. Je grimaçais. J’étais au chaud à présent et si je n’etais Pas insensible aux excuses du jeune homme, je ne suis pas quoi dire de plus. Je passais une main dans les cheveux et je tentais d’essuyer les larmes sur mon visage. Cela restait compliqué car mes pensées noircirent ... elles restaient en moi. Je n’osais pas le regarder. Il démarra la voiture de nouveau et on repartait de plus belle vers chez moi. Soudain, il mit en route le poste de la voiture et la musique de Grease retentit. si j’etais Irrévocablement amoureuse de ces musiques, le sourire était dur à revenir. Liam se mit alors à danser et jouer la musique. Je me déridais pourtant on pouvait voir que mon visage des larmes, éclaircit par un petit sourire. Tu m’avais pas dit que t’etais travolta... avais-je dit la voix éraillée par la tristesse et le froid subit juste avant. La route s’etait Raccourci de par la route parcourue à pieds et le temps de retour du jeune homme. J’apercut Bientôt ma Rue et je lui montrais du doigts : j’habite la... Je lui montrais un bâtiment de type haut standing dû doigts. J’attendais qu’il s’arrete mais A vrai dire, j’etais Loin d’avoir envie qu’il me laisse ...
Liam n’avait plus le droit à la froideur. Il avait promis, il ferait la conversation mais c’était dur de discuté quand son cœur lui oppresser la poitrine et qu’il voyait les larmes dans les yeux de Noa. Aussi il opta pour faire l’idiot comme il savait si bien le faire. Chanter. Faire le pitre. Le faible sourire sur le visage lui mis du baume au cœur. Mission accomplis. « Y’a des tas de choses que tu ne sais pas sur moi. » répondit-il avec un charmant sourire alors qu’ils arrivaient à destination. C’était le moment. Celui de laissé sans savoir s’ils se reverraient. Sans doute pas. Après ce soir elle le fuirait sans doute comme la peste. A moins que ce ne soit lui qui l’évite. Logique Gremlins. Surtout éloignions nous de celles qui nous plait un peu trop. « Okays. » dit-il en attendant qu’elle descende de la voiture, son regard sur elle…
Je me refusais de le laisser là. Je me refusais de finir ça comme ça. Au final, il était revenu, il m'avait fait rire et je l'aimais bien, merde. Je passais une main à l'arrière de mon crane, une fois debout sur le trottoir, hors de sa voiture. Je grimaçais et reprenais : Je sais que tu ne veux pas de moi... mais... Je souriais timidement, les yeux encore trempés. Tu peux rester avec moi ce soir ... en tant qu'ami... Je me sentais con de demander ça mais a vrai dire, au delà de ces histoires de "tu me plais", il me rassurait et avec ce moment affreux dans le froid, je me sentais pas de rester seule et je voulais pas saoulé Rylan: enfin je crois que je voulais que ce soit lui, lui à mes cotés meme en sachant que rien ne se passerait et que rien ne changerait, j'étais rien pour lui, une pote dont on peut bien se passer.
Chaque minute passait en compagnie de Noa était comme une torture parce qu’il savait qu’il ne pouvait pas l’embrasser alors qu’il en avait envie. La voir les yeux embrumer de larmes lui donner envie de la serré dans ses bras, mais ça aussi ça lui était interdit. Liam n’était pas du genre à se retenir de quoi que se soit, mais il respectait trop Noalyne pour aller à l’encontre de ses désirs. Il avait déjà trop repoussé ses limites avec la douche. Il avait merdé en la laissant sous le bord de la route, il s’était laissé emporté, preuve étant pour lui qu’il tenait bien plus à elle qu’il ne se l’avouerait à lui-même et encore moins aux autres. Logique de Gremlins ! Ils étaient arrivé et si Liam avait hâte de retrouver un rythme cardiaque normale, de pouvoir reprendre pleinement possession de ses moyens, Noalyne émit le désir de le voir rester. Au fond il en avait envie lui aussi. Seulement… « C’est une mauvaise idée » dit-il à haute voix comme pour formuler ce qu’il pensait tout bas, ou peut-être pour se convaincre soit même. « Mais je n’ai jamais dit que je ne voulais pas de toi. Je suis juste pas prêt pour ça. » Il poussa un soupir et attrapa son téléphone pour regarder l’écran. « Tu devrais aller te mettre au chaud. Mon téléphone n’a pas arrêté de vibré. Le Drink est débordé, faut que j’aille bosser. Les filles ont besoin de moi pour la fermeture. »