a steel knife in my windpipe - (roxum)

Il me débarasse de ma culotte et sa tête disparaît entre mes cuisses. Mon bassin ondule, à l'assaut de ses baisers et de ses coups de langue. Y a cette boule de chaleur qui vient de mon ventre et qui me remonte jusqu'au coeur. Puis en si bon chemin, Monsieur Callum s'arrête. Je vois sa tête émerger d'entre mes cuisses, avec un sourire polisson et des yeux espiègles. J'ai un sourire en coin alors que je reprends mon souffle, calmant les soubresauts de ma poitrine qui étouffe sous mon pull en laine. J'peux entendre mon corps gronder, mon corps qu'en redemande. Quelques mouvements maladroits et Callum est à moitié nu. "Madame la cuisinière…" "La cuisinière ? vachement sexy..." Je glisse en riant. Fin, je ris pas longtemps. Bientôt il est en moi et je retiens mon souffle, je sens mes yeux qui roulent, les gouttes de sueur qui perlent sur mon front. Mes jambes viennent se croiser derrière ses fesses, pour l'approcher toujours plus de moi. Je pose mon front contre le sien, je laisse mon souffle gémissant se mêler au sien. Sous ses coups de rein, je me sens brûlante. Et puis au bout de quelques minutes qui s'échappent si vite alors que je le sens en moi, y a ce plaisir comme un torrent qui me passe par les veines jusqu'à faire vibrer mon cerveau. Pantelante, échevelée, en sueur, et pourtant je me sens désirable, j'me sens belle sous son regard plein d'envie. Je pose mes lèvres sur les siennes, un petit bisou que je vole au climax de ma journée.

La cuisinière ? vachement sexy... Son rire fait tambouriner un peu plus ton cœur qui cogne dans ta poitrine. Tu vas voir si j’te trouves pas sexy, Rox’ ! souffles-tu avant de fondre en elle et de lui faire l’amour comme si ta vie en dépendait. Y’avait pas de meilleur endroit sur terre que là, dans ses bras, en elle. Les gémissements de Roxanne remplissent la cuisine et tu viens les capturer en posant tes lèvres sur les siennes. Chuut. grognes-tu entre deux coups de reins alors, il n’aurait pas fallu que Jane vous entende trop fort. Ses jambes autour de toi de poussent un peu plus en elle, toujours plus. Sa peau claque contre la tienne, tes mains la soutiennent contre ce plan de travail que tu ne verras plus jamais de la même façon parce qu’il aura été témoin de votre amour. Et quelques minutes après, c’est la jouissance. Cette sensation qui t’électrise tout entier tandis, ce bonheur qui te fait planer sur un petit nuage de plénitude. Essoufflé, tu laisses Roxanne retoucher le sol et lui donne ce petit bisou qu’elle te réclame du bout des lèvres. Je te ferais l’amour dans toutes les pièces de cet appart et plus encore ! lui déclares-tu comme une promesses en attrapant ses fesses de tes deux mains. Et puis, tes yeux s’écarquillent. Je.. on.. T’avais tellement envie d’elle après tout ça que ni l’un ni l’autre n’avez pris le temps de sortir un préservatif. Tu m’étonnes que c’était si bon : y’avait plus ce morceau de plastique qui vous séparait. Juste elle et toi. Mais putain, Roxanne, rassure Callum là avec son regard paniqué !

Je glisse du plan de travail et mes petits pieds nus frissonnent au contact du carrelage froid de la cuisine. Sur la pointe des pieds, je viens lui déposer un petit baiser. Un bisou nuage comme j'les appelle. "Je te ferais l’amour dans toutes les pièces de cet appart et plus encore !" Y a cette petite flamme fauve qui brille dans mon regard, un sourire espiègle qui s'étend sur mes lèvres. Vers l'infini et au-delà. De toute façon j'm'en lasse pas, de sa libido féline. Puis, il fait toujours gaffe à moi, pas juste à sa bite, un gentleman même sous les draps. Ses mains se posent sur mes fesses, alors que les miennes entourent sa nuque. Et puis d'un coup, sa bouche s'ouvre, il manque de gober une mouche : "Je... on..." Je hausse d'abord un sourcil, je sais pas de quoi il parle. J'regarde autour de nous et puis ça me vient, d'un coup. Oupsi, la capote. Je hausse les épaules en riant : "Bah, il lui manque un petit frère à la puce." Je m'amuse à voir ses yeux écarquillés qui me fixent comme si j'étais folle. "L'alarme de mon téléphone qui sonne tous les matins, c'est pour ma pilule nigaud." Nigaud, en voilà un surnom amoureux. La prochaine fois, promis je l'appelle doudou. Je laisse échapper un petit rire et je viens frotter le bout de mon nez contre le sien, un petit bisou d'esquimau. Mais y a ce courant d'air, le con, qui vient me filer la chair de poule. Les fesses à l'air, après l'amour, je me mets à grelotter, même contre la peau brûlante de Callum. "On se glisse sous un plaid ?" Faudrait que j'pense à me rhabiller, j'aperçois ma culotte, en boule près de la porte de la cuisine. Callum, Jane et moi. Blottis sous une couverture, à regarder un film, comme la petite famille de mes rêves. Enfin, j'oublie pas. Faut que je me mette au boulot, j'ai des papiers à remplir et un avocat à contacter. Parce qu'y a cette ombre menaçante qui plâne sur mon petit bonheur.

Elle hausse les épaules et son rire ravie tes oreilles avant que tu ne déchantes. Bah, il lui manque un petit frère à la puce. Un p’tit frère hein ? Non, non, non. Tu la fixes avec tes deux yeux bleus tandis qu’elle reprends face à ton air un peu perdu. L'alarme de mon téléphone qui sonne tous les matins, c'est pour ma pilule nigaud. Un soupir de soulagement s’échappe d’entre tes lèvres tandis que son petit nez en trompette vient se frotter contre le tient. Alors fini le plastique. souris-tu en glissant tes bras autour de sa taille pour la serrer contre toi. C’est tellement meilleur de ne sentir que toi… ! dis-tu avant de fondre contre son cou pour lui mordiller sensuellement. On se glisse sous un plaid ? Bonne idée, Jane doit se faire impatiente en plus dans le salon. Tu aides Roxanne à descendre du plan de travail et profite qu’elle ramasse sa culotte par terre pour lui mettre une claque sur les fesses. Ils ont mis tous les Harry Potter sur netflix. Allume la télé, j’m’occupe d’aller mettre notre fille en pyjama. Harry Potter, ta bible. Tu vois Roxanne lever les yeux au ciel mais elle ne pipe pas mot. Et tandis que tu sors de la cuisine, après t’être habillé, pour aller chercher Jane, tu te retournes vers Roxanne. Je t’aime, Rox.


FIN