alerte à boston (with Louison)

je demande carrément au serveur s'il a pas un stylo à me passer et je t'écris mon numéro sur une serviette au moins tu es sûre de l'avoir déjà. « et voilà ne perds pas la serviette surtout. » au pire je te retrouverais sur tinder bien avant ça ce n'est pas très grave. « tu crois qu'une femme pourra vraiment être heureuse avec moi un jour en apprenant ce que j'ai fais? j'suis pas encore prêt à me pardonner je pense qu'il faut du temps. » j'ai peut-être besoin de me faire aider après tout, mais pas par une psy non par une personne qui à force sortirais le bien que j'ai en moi, verrais ce bien et m'aiderais à me rendre meilleur pour que je puisse rendre une femme heureuse. quelqu'un un peu comme toi quoi. tu me fais rire quand tu sors que j'ai du pognon c'est sûr et certaines femmes sont attirées que par ça de toute façon alors autant les éviter. « peut-être que je pourrais t'aider à retrouver ce genre de soirées? tu sais je débarque chez toi avec du pop corn et on se mate un bon truc et puis quand j'ai finis de bouffer mon pop corn je pique le tien histoire de te faire chier. » je ris, en plus j'en suis capable, mais c'est tellement bon ça aussi. tu veux à tout prix un bout de mon donut et ça me fais tellement rire, mais je ne cède pas aussi facilement. « intéressant, blondie est une vampire? » je pouffe de rire en disant ces mots et la tu me dis que tu te fera lifter avec mon pognon quand je t'aurais épousé, j'ai faillis avaler un bout de mon donut de travers. « ah c'est toi la femme que je dois épousé? première nouvelle! et ton profil me plaît déjà aussi belle gosse. » je finis de boire mon chocolat chaud et de manger puis on se regarde tous les deux n'ayant pas d'argent pour payer, gourmande comme tu es tu veux malgré tout finir ton donut avant de se lancer dans une course folle pour ne pas se faire rattraper. puis on se planque dans une petite ruelle loin de tous et la tu commence à paniquer et ça me fais tellement marrer de te voir comme ça. « ouais j'ai déjà fait ça et non on ne va pas nous retrouver car la police n'a pas que ça à foutre de nous traquer pour des donut et du café ils ont des affaires plus importantes que ça. puis au pire on va s'exiler dans un autre pays en se donnant une nouvelle identité hein. » elle exagère et ça continue de me faire rire, heureusement qu'on a pas l'idée de braquer une banque parce que la on serait dans la merde. « ne stresse pas comme ça ça va aller, on continue notre petite vie comme si de rien était et les gens s'en fichent. puis bon un gros chèque pour les flics venant de ma tante et ça sera régler. » welcome dans mon monde de riche blondie ou tout est permis.

@Louison Chamberlain

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{ alerte à boston.}
crédit/ tumblr ✰ w/@hardin j.f. kennedy

« Merci, mais tu aurais pu simplement me le donner à voix haute hein, mon téléphone est juste là » Attrapant la serviette, j’entre un nouveau contact dans mobile avec la suite de chiffres écrits sur le bout de papier « Oui, je pense que oui. Est-ce que je suis partie en courant ? Certes, j’ai eu envie de t’en coller une, mais j’suis restée, j’ai écouté la suite et j’ai senti que tu t’en voulais vraiment.. » Si tu t’étais vanté de cette sordide aventure, alors là, non, je t’aurais pas dit que tout était possible et qu’une femme pourrait t’aimer pour le connard que tu es. « Tu t’incrustes dans la vie des gens, tranquille, mais pourquoi pas ! » J’suis sur la défensive, normal non ? J’viens de rompre et j’sais plus où j’en suis. J’ai peur des inconnus, des intrusions, la paranoïa me ronge. Tout le monde me veut du mal. C’est jamais anodin qu’on s’intéresse à moi. « Un vampire un peu possessif ouais.. » J’marque mon territoire quand j’baise. J’suis plutôt agressive. Bref, peut-être qu’un jour tu le découvriras par toi-même. Hey, t’étouffe pas, je rigolais. Dis donc, le mariage est banni de ton vocabulaire ou quoi ? « Ouais, Louison Chamberlain-Kennedy, c’est cute. Et t’as pas vu la photo du profil encore, tu vas bander ! » On continue de se faire péter la panse et là, le drame. Aucun de nous n’a d’argent sur lui. Soit on fait crédit à la maison, soit on court. Ok, on court. Run baby run. Tu m’emportes comme une poupée de chiffon. J’voltige. J’me cache dans une ruelle, haletante. J’entre en délire. J’en fais des caisses. « Alors tout le monde pourrait voler n’importe quoi sans qu’il n’y ait enquête ? J’savais pas, j’ferais ça plus souvent. J’éviterais juste de voler une voiture quoi. Tu pensais à quel pays pour voir ? Il faut que tu saches que ma peau est fragile, mais j’aime le soleil. Il faudrait aussi qu’il n’y ait pas trop de moustiques. Je hais ces suceurs. » Je pars loin. Tu ne m’arrêtes même pas, alors je continue. J’suis friande des scénarios improbables, je m’en construis par centaine chaque jour. « J’aimerais être toi je te jure, un peu de thune et le tour est joué. J’suis jalouse.. » Nageant dans ton tee-shirt, je rejoins le trottoir ensoleillé à reculons pour fuir l’odeur des poubelles nauséabondes « Je vais attraper un bus et rentrer chez moi.. C’était cool de faire partie de ta vie durant quelques minutes.. Trop cool, tu me plais bien Hardin ! »

« ouais c'est vrai j'y ai pas pensé m'enfin c'est pas grave tu peux le noter maintenant. puis passe moi le tien aussi au passage ou envoie moi un petit sms. » tu prends la serviette et tu note mon numéro dans ton téléphone. « non tu n'es pas partis en courant et tu sais j'ai vraiment eu peur de ça, mais j'aurais compris car j'ai été un vrai con. » je t'aurais laisser partir d'ailleurs parce que ouais je sais très bien que dire ce genre de chose peut faire fuir. quand tu me dis que je m'incruste dans la vie des gens je ris, je t'ai sauver la vie blondie quand même. « c'est bien d'être possessif je trouve. » c'est vrai c'est une belle preuve après tout. « ouais c'est vrai que ça sonne plutôt bien. mdr toi te touche pas trop devant la mienne! » on parle si facilement toi et moi comme si on se connaît depuis dix ans alors que non ça fait même pas vingt quatre heures qu'on vient de se rencontrer. une fois qu'on se barre en courant sans payer on s'arrête dans une ruelle. « voler n'importe quoi non ça dépend des choses après, une voiture la tu va te faire arrêter c'est sûr. ça te dirais de partir en Espagne? ça a l'air joli et puis il fait beau là-bas. » ouais je rentre dans ta panique parce que ça me fait bien marrer. « malheureusement tu ne peux être moi, mais tu peux être avec moi. » voilà c'est l'heure de se dire au revoir, en tout cas tu as changer ma journée aujourd'hui blondie. « et moi je vais rentrer en footing comme tout à leur, puis on va se revoir de toute façon vu que je te laisse mon t-shirt il faudra me le rendre ou il te servira de doudou. tu me plais aussi Louison à bientôt. » je m'approche de toi pour te faire un bisous sur la joue, puis je pars en courant pour rentrer chez moi en footing.

-FIN DU RP-

@Louison Chamberlain