alerte à boston (with Louison)

ouais j'lui raconte un peu ma vie j'sais pas pourquoi j'fais ça mais au moins j'fais la conversation quoi. même si ça se trouve elle s'en fout complètement m'enfin c'est pas grave au moins elle n'oubliera pas de si tôt cette rencontre entre nous car je ne sais pas si je la reverrais après aujourd'hui tout dépend de ce qu'elle veut. « faut dire que j'adore les nuggets de chez mcdo. mais tant que mon cul dépasse pas tes boobs je me dis que j'ai encore de la marge. » je lui fais un clin d’œil et ouais j'ai mater tes seins quand tu as enfiler mon t-shirt façon j'ai des yeux c'est fait pour après tout. elle se met à être désolée pour ce que je lui dis sur ma famille je lui dis que c'est rien car j'ai pas envie d'en parler encore pendant des heures, j'ai pas envie que l'ambiance sois pourrie d'un seul coup alors que c'est plutôt bien partis. j'veux pas être un casseur d'ambiance. « ouais j'oses parce que je sais très bien que ça le ferait rire alors de là-haut il doit se taper une petite barre. mais de rien je le pense vraiment. » je lui souris c'est vrai qu'elle est belle, je ne sais pas qui sera le fou qui pourra dire le contraire. puis sans que je m'y attends elle se mets à se confier sur sa vie, elle s'ouvre un peu plus à moi en me disant qu'elle vient de rompre avec son petit-ami. « il est con de ne pas avoir su te garder à sa place je l'aurais fait. prend pas peur je te déclare pas ma flamme je te connais à peine j'suis simplement direct comme mec. » ouais j'aime pas passer par quatre chemins pour dire les choses alors je les dit tel que sa sort dans ma tête. « non je suis célibataire depuis un petit moment déjà. » j'aime pas me caser, disons que j'ai pas envie de tomber amoureux et d'être pris pour un con alors je fais fuir à chaque fois.

@Louison Chamberlain

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{ alerte à boston.}
crédit/ tumblr ✰ w/@hardin j.f. kennedy

Comment oses-tu ! Outrage monsieur le juge ! « T’insinues que ma poitrine est aussi conséquente que ton postérieur ? Achète-toi des binocles ! » Dire que mes seins sont énormes, c’est l’insulte la plus douloureuse à encaisser. Mes seins ont la taille parfaite. Pfff. Et merde, je redescends en intensité lorsque tu évoques les drames familiaux relatifs aux Kennedy. Pourtant, tu sembles enclin à plaisanter sur John, parti trop tôt, RIP dude. « Tu l’as pas connu, qu’est-ce que t’en sais ! » Attends, je calcule dans ma tête, Fitz est mort en 63. Ouais, impossible, tu n'as pas l’air d’avoir plus de 50 balais abruti. Tu te fous de ma gueule en fait ! Bref, j’vais pas faire ma relou, j’ai quand même reçu un compliment. Soyez pas jalouse les dindes. J’profite alors de ce déballage pour annoncer ma récente situation. Mon célibat. Combien de temps je vais le conserver hein ? Je devrais me faire une promesse, au moins attendre un jour. Je ris intérieurement. Auto dérision totale. J’suis une catastrophe. Sérieusement, pas de petit-copain avant Noël. J'dois plus m'emporter dès que le feeling passe plutôt bien. J'dois profiter. Et ce que tu me dis réussit à me décrocher un nouveau sourire. Les mains dans le dos, je tords la pointe de ma chaussure dans l’herbe. « Comme tu le dis si bien, tu ne me connais pas, peut-être que c’est de ma faute si mon couple n’a pas tenu, ou peut-être pas.. » Je hausse mes épaules et essore mon pull entre mes mains. Et toi, t’es célibataire, en couple, divorcé, marié ? Célibataire ! À la bonne heure. « C’est un choix ou tu n’as pas encore trouvé la femme de ta vie ? » Emboitant le pas, je rejoins un chemin dallé serpentant entre des parcelles de pelouse. Le parc est encore peu fréquenté. Les fleurs s’ouvrent un peu à partout. Les oiseaux chantent. Une odeur de pain chaud titille mes narines. J’suis encore en vie, c'est l'essentiel. Un de perdu, dix de retrouvés. Damn, j'pense encore aux mecs. « Je t’offre quelque chose pour te remercier de ton acte de bravoure ? Un café, un donut, des nuggets pour remplumer ton petit cul ? »

« bah elle est pas mal ta poitrine à la bonne taille pour mes mains et je crois pas que c'est une coïncidence. » Hardin t'es vraiment trop con à sortir tout le temps des conneries, mais c'est ça qui fait mon charme non? en tout cas je compte pas m'arrêter de si tôt! non mais sérieux je complimente sa paire de seins et elle aime pas, je comprendrais jamais les nanas décidément. « je le sais parce que je suis drôle comme mec et on m'a souvent dit que lui aussi avait un humour de merde comme moi j'ai dû en hérité. » merci papy très beau cadeau de ta part. comme si j'avais fait genre de le connaître, je ne suis pas née dans les années 60 blondie, je ne suis pas un vampire qui peut rester tout jeune. « justement comme je ne te connais pas c'est quoi la version du coup? même si je ne pense pas que ce sois toi le problème. » je reviens rarement sur ce que je dis parce que j'ai souvent raison. si ce mec t'a laisser filé c'est qu'il est con tout simplement car une fille belle, drôle, avec autant d'auto dérision, intelligente on l'a laisse pas partir normalement. fin normalement. fin c'est ce que moi j'aurais fait ouais. « célibataire par choix? ouais je pense bien parce que j'ai pas envie de m'attacher comme un con et que la nana se barre du jour au lendemain. et puis aussi ouais j'ai pas encore trouver la femme de ma vie. » est-ce-qu'elle existe au moins? ça j'en sais rien et je me prends pas la tête avec ça pour l'instant je profite. quand je sens la bonne odeur de bouffe j'ai mon ventre qui commence à émettre du bruit et justement elle me propose de m'invité à boire un café et manger quelque chose. « un chocolat chaud plutôt j'aime pas le café et ouais un donut aussi. laisse mon cul tranquille ou c'est le tien que je vais plumer. » on s'avance vers une petite terrasse d'où provient l'odeur et puis je la laisse commander, je regarde autour de nous on a de la chance d'avoir une journée magnifique aujourd'hui et qui sait je vais peut-être me prendre un coup de soleil à rester torse nu comme ça. ou je vais bronzé ouais.

@Louison Chamberlain

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Tu crois pas que c’est une coïncidence ? C’est à dire ? Tu crois que le destin nous a réunis, car nous sommes faits pour nous assembler à la perfection ? J’y crois plus au coup du hasard. Mon ex m’a retiré tout espoir. Les hommes ne sont que des hypocrites. Pourtant, depuis que tu m’as extirpé de ces marécages, le courant passe bien entre nous. J’me force pas. J’suis qui j’suis vraiment. Kennedy ou non, tu parles comme une Chamberlain. Ouais, je suis totalement à l’aise avec toi alors que l’on vient tout juste de se rencontrer. Tu me parles de ton grand-père, John, John Fitzgerald Kennedy. Je tape la discut’ avec le descendant d'un président américain ! Pincez-moi, je rêve. Tu veux vraiment ma version de l’histoire ? « Il est marié. Sa femme porte son enfant et malgré les sentiments qu’il dit éprouver pour moi, il l’aime toujours. Il s’est moqué de moi, c’est tout. Et c’était pas la première fois. J’en ai eu assez, j’ai dit stop. J’pouvais pas vivre en sachant qu’il pourrait déraper avec elle à chaque minute qu’il passerait avec elle et son futur gosse. Le pire, c’est qu’il n’en a jamais eu vraiment conscience de la situation terrible dans laquelle je vivais. Pour lui, je devais être capable de le partager sans émettre la moindre réflexion. Je devais aussi faire face à la troupe de sa femme en colère contre moi. Bref, j’ai encore merdé, j’choisis toujours le mauvais mec, c’est l’histoire de ma vie » S'il peut toujours se regarder dans le miroir, tant mieux pour lui. J'parie qu'il m'a déjà oublié pour aller lui lécher les pieds. Tant pis. Haussant mes épaules, j'emboite finalement le pas tout en m’intéressant à ton statut amoureux à toi. Mes prunelles lorgnent de temps en temps ton torse nu et musclé. T'es le seul à moitié à poil dans Boston, j’ai honte. Je devrais te rendre ton tee-shirt et retrouver mon pull humide « Si tu pouvais me dire comment tu fais pour limiter ton attachement, je suis preneuse. J’veux plus souffrir et si je m’engage, je veux pas me foirer, je veux que ce soit le bon » Continuant de marcher, on se rapproche de la sortie du parc, nos estomacs s’ouvrant petit à petit. « Je déteste aussi le café et le chocolat chaud. L’odeur me donne la nausée. » Je ricane et passe sous une arche monumentale. La ville est là, sous nos yeux, bruyante et agitée. « Plumer ? Mon cul est imberbe ! » Le sourire est de retour. Après quelques mètres de parcourus, on s’installe à la première terrasse dégotée. Il fait beau. Le soleil brille et réchauffe mes jambes croisées à côté de la table. « Tu ne veux pas récupérer ton pull ? J’louche trop sur tes tablettes et tu risques d’être arrêté pour exhibitionnisme » Ok, c’est juste des tétons, pas de sexe à l’air, mais je crois qu’il y a des codes en société. « Tu vis ici depuis longtemps ? Tu travailles déjà ? Politique comme papy ? » D’autres questions sont là, tu m’intrigues et tu me fais surtout oublier le chaos qui règne en moi. Dis-moi que tu glandes aujourd'hui, j'veux pas retourner à ma vie sans dessus-dessous.

c'est chaud pour toi quand tu me raconte que ton mec en fin de compte est marié et qu'il a engrossé sa femme tu ne m'a pas mentis côté amour c'est vraiment zéro pour toi, tu m'a battu même si c'est pas une compétition hein. « il est vraiment con le gars si a un moment il t'aime vraiment son choix doit être vite fais la c'est sûr qu'il va devenir père donc ouais malheureusement il aura toujours un lien avec sa femme surtout s'ils restent mariés. la troupe de sa femme? mais c'est qui? je ne savais pas que ça existait encore les pétasses qui se croient populaire avec leur toutous derrière elles style comme au collège. » je rigole sérieux ce genre de nanas tête à claques. « dis toi que tu mérite mieux même si ouais l'amour c'est de la merde. » je te dis ensuite que j'évite de m'attacher parce que je veux pas être pris pour un con et tu me demande d'ailleurs comment je fais. « tu va me prendre pour le plus gros salaud et tu aura raison d'ailleurs, mais ce que je t'ai dit tout à l'heure mes potes qui m'ont changer m'avait lancer un pari de voler la virginité à une fille j'avais seize ans et comme un con voulant être accepté dans leur bande ne voulant plus devenir le mec timide qu'on ose pas approcher je l'ai fais. sauf que je suis vraiment tombé amoureux d'elle, mais bien sûr elle l'a appris et elle a fait une tentative de suicide raté heureusement puis elle m'a jeter comme une merde. je lui en ai pas voulu car j'ai étais un connard envers elle mais ça m'a fait tellement mal de la perdre. » je te regarde pour savoir si tout à coup tu ne va pas t'enfuir apprenant ça de moi car ouais j'en suis pas fière du tout. « j'ai pris conscience que j'avais été un gros connard avec elle alors depuis avec les femmes ça n'a rien de sérieux, parfois je peux être encore con comme tu le remarque mais je respecte quand même. à cause de mes conneries je suis tombé amoureux et ça a mal finis donc je ne veux plus que ça arrive. j'ai pas envie de blessé à nouveau une femme donc disons que je me lasse vite et que je fuis si ça commence à devenir sérieux. si jamais tu te barre en courant je comprendrais même si j'espère que tu ne le feras pas. » je baisse la tête un peu honteux de ce que je viens de t'avouer, je viens de m'ouvrir à toi je ne sais pas pourquoi, mais avec toi tout me paraît si simple, si léger comme si on se connaissait depuis des années. on sort ensuite du parc pour aller se commander à manger. « ah moi j'adore l'odeur par contre, mec chelou bonjour. » je ris puis je m’assois en face d'elle une fois nos boissons et nos donuts arrivés. « tu crois? il fait beau on devrait pouvoir se balader à torse nu comme on le voudrait. mais t'a raison je devrais peut-être le remettre car après tu va être trop excitée à force de loucher sur mon corps. » je te fais un clin d’œil avec un sourire malicieux. « j'ai débarquer ici à la rentrée avant j'étais à Yale. je bosse ouais mais pas dans la politique car je t'avoue que ça me fais chier je suis vendeur dans un magasin de jeux vidéos car ouais j'suis un peu geek on va dire et je veux devenir games designer. et toi blondie tu vis ici depuis combien de temps après être partie de la France? et tu bosse quelque part? » ouais je m’intéresse aussi à toi. je soulage mon estomac qui cri famine en croquant un bout dans mon donuts. « c'est trop bon j'crois que j'ai un orgasme culinaire la. »

@Louison Chamberlain

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Pourquoi j’ai parlé de ça ? J’veux plus ressasser cette histoire. Il m’a éjecté, point. Il n’a pas cherché à me calmer comme il avait l’habitude de le faire. Non, cette fois-ci c’était différent. Il était agressif et acide. C’est terminé. T’as raison, il est vraiment con. J’suis en colère. J’me sens trahie. J’ai beau me laver, son odeur ne me quitte pas. Je la sens partout. Je m’écoeure. Tu me fais tout de même rire à travers mon malheur. « Si si ça existe encore. Elles font d'ailleurs partie de ton monde, enfin, des personnes plus qu’aisées, sauf qu’elles, elles se croient au dessus et rejettent la faute sur les autres. Bref, elles ne méritent pas que l’on s’attarde sur leur cas » Ta petite phrase réchauffe mon coeur tout refroidi. Je te l’accorde, l’amour c’est de la merde, ça peut te faire pousser des ailes et te les arracher la seconde suivante. Te demandant quelques conseils pour rester en dehors des sentiments, tu me livres une page de ta vie et j’reste bouche bée. T’es un vrai con en fait. Je te regarde même plus, je me contente de foncer droit devant moi, mes bras se balançant régulièrement dans le vide. « Hardin, cette histoire s’est mal terminée par ta faute, t’en es conscient alors tu peux t’améliorer à présent. Tu ne vas pas rester sur un échec où tu as été pris dans un engrenage infernal. Tu étais jeune et stupide. Comme tu le dis, tu es tombé amoureux, ça prouve que ton coeur en est capable et qu’il peut sûrement rendre une femme heureuse. L’essentiel, c’est que tu sois dorénavant honnête du début jusqu’à la fin » Et voilà, j’y crois encore. J’crois toujours que rien n’est perdu, j’crois encore en l’amour alors que j’suis un putain de champ de bataille. M’asseyant enfin en terrasse, je te fais remarquer ta tenue olé olé. Mes yeux n’arrêtent pas de te détailler. « J’sais me tenir ! Ou pas. » Je ricane, déplie mes jambes pour passer celle endormie au dessus de l’autre. Notre commande est déposée entre nous. J’saute sur le beignet, recouvrant mes lèvres de sucre sans pour autant croquer dedans « T’es pas étudiant alors ? Un Kennedy travaille vraiment comme vendeur dans un magasin de jeux-vidéos ? Game designer, intéressant. » Apportant ma tasse de thé à mes lèvres, je bois deux gorgées, gardant mon donut dans l’autre main « Moi ? je suis partie de la France à ma majorité. J’ai ensuite fait un an de prépa’ en droit sur Los Angeles, puis, je suis venue ici. Cela doit faire quatre ans que je suis dorénavant sur Harvard. Il y a quelques temps je me frottais contre une barre de pole dance dans un club, maintenant je cherche un autre emploi, je crois que j’ai une piste pour un job de serveuse dans le bar d’un ami » Un très bon ami même, mon ancien meilleur ami avec qui j’suis sortie quelques semaines avant de retomber dans les bras de ce fameux gars dont je t’ai parlé tout à l’heure. « Ouais idem, je vais jouir sur la place publique avec cette connerie » Je ris et plante mon index au centre du donut. Mes sourcils se soulèvent. « Mais je préfère obtenir ce type d’orgasme » C’est une métaphore. Un trou, un bâton, tu piges ? Quelle idiote. « Tu me donnes un bout du tien ?? Il a du chocolat le tien !!! » Jalousant ta gourmandise, je m’approche de toi et croque dans le vide en tentant d’attraper ce que tu détiens entre tes doigts « Au fait, j’suis sur tinder, tu devrais me liker si t’es fan des meufs avec une case en moins »

sérieux je ne savais pas que ça existait encore les pétasses qui se croient populaire et qui ont leur bande de toutous derrière elle, mais tu me confirme que si. « ouais j'ai déjà connu ça dans mon monde de riche, mais je ne savais pas que ça existait encore aujourd'hui, les écoute pas et si elles te font chier appelle moi je vais les recadrer. » ouais j'pourrais te protéger peut-être, de toute façon ça doit être des nanas certainement mal baissée ou super mal dans leur peau pour en arriver la. puis je m'ouvre à toi en te racontant ce que j'ai fais à l'adolescence et t'oses pas me regarder je te comprends tu dois pensée que je suis un vrai connard et ouais t'a raison je le sais déjà. « ouais je sais que c'était de ma faute, mais je sais pas si un jour je trouverais la bonne. fin pour le moment j'ai jamais eu le déclic encore avec une nana en me disant "ouais c'est elle je pourrais lui décrocher la lune" tu vois? puis du coup vu comment je suis est ce que j'arriverais à la rendre heureuse? je fuis à chaque fois et j'ai pas envie d'être abandonné aussi. » je mets les mains dans ma poche en baissant aussi la tête, tu vois moi aussi je suis un peu bancal. une fois assis en face de toi tu n'arrête pas de me mater et je trouve ça flatteur d'ailleurs. « ouais ne me saute pas dessus tout de suite sois patiente blondie. » je ris soulagé que tu ne t'ai pas barrée en courant à cause de ce que je t'ai dis. « si j'étudie quand même l'informatique du coup pour me spécialiser comme games designer, j'adore les jeux vidéos un vrai geek. je ne suis pas tellement soirées sur un yacht à parler avec les bourges moi je préfère jouer aux jeux vidéos, manger de la pizza et me mater un bon film sur netflix. » je souris, tu vois je suis comme monsieur tout le monde. « oh le droit je vois, tu veux devenir avocate et défendre tout ces criminels? pole dance? merde j'ai raté ça du coup, mais je viendrais te voir dans le bar si jamais tu es prise. » puis la tu me sort des trucs sexuels avec ton donut et ça me fais tellement marrer. « c'est une proposition pour que je te procure ce genre d'orgasme? » je fais un sourire malicieux en te regardant droit dans les yeux. « est ce que tu le mérite vraiment d'avoir un bout de mon donut au chocolat? » bah ouais attend je partage pas avec n'importe qui ma bouffe surtout du chocolat. « j'irais te liker ouais et tu pourra me liker en retour si tu aimes les hommes avec une case en moins. » et ouais nous sommes pareil blondie.

@Louison Chamberlain

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J’viens de trouver mon nouveau pitbull. Hardin Kennedy. C’est adorable, mais je n’aurais jamais le culot de t’appeler si ces filles venaient à me chercher des poux. On ne se connait que depuis quelques minutes après tout. « Faudrait que j’ai ton numéro pour ça » On continue de marcher à travers le parc. Nos vies sont déballées. Après mes confessions, c’est ton tour. L’histoire de la fille dépucelée, j’suis pas fan du tout. J’ai même failli te laisser planté là si tu ne m’avais pas ensuite confié ces remords qui te tracassent encore aujourd’hui. L’erreur est humaine comme on dit. Plus tu t’expliques, plus je me sens .. minable. Si seulement tu savais qu’en un an, j’ai failli décrocher la lune pour trois mecs. J’suis une calamité. J’vois l’amour de ma vie partout. Un gars me sourit, j’crois limite que c’est lui. « Il faudra que tu m’expliques comment tu te perçois, peut-être que tu as une mauvaise perception de toi Hardin. Et j’comprends tes craintes, celle d’être abandonné, j’ai la même » La peur de l’abandon, le noyau de Louison Chamberlain. J’peux pas vivre seule, j’ai toujours besoin de vivre dans le regard de l’autre, mais ça nécessite de faire confiance et de prendre le risque d’être rejetée. J’supporte pas cette tyrannie. J'suis dépendante d'autrui et de cette peur d’être larguée à tout moment. Bref, installés au café, on continue de se découvrir. C’est spontané. Le courant passe bien. J’me pose pas de question. J’filtre rien. Je t’écoute attentivement pour ne rater aucune miette. « Ooooh d’accord. Tu es monsieur tout le monde en fin de compte. Tu préfères les films aux séries ? C’est quoi le dernier truc que t’as maté ? » Mon tour. Je t’énonce mes études, mon job précédent et celui que je convoite. Travailler avec Liam Gremlins, la fausse bonne idée hein. « Oui, j’veux devenir avocate. J’imagine que je ne défendrais pas toujours ceux que je souhaite, mais je préférerais largement défendre les plus démunis. Ça marche, tu pourras admirer ma maladresse, prend une tenue de rechange. » Et puis tout à coup, tu te mets à m’parler d’orgasme et j’pars sur les chapeaux de roue. Le sexe, c’est mon sujet favori, faut pas m’lancer sur ça. « Ouais, pourquoi pas. Je te trouve à mon goût, autant que ton doonnnnut » Je tente de le croquer, mais t’es trop loin. Coup de mâchoire dans le vide. Je prends un air boudeur et m’enfonce dans mon siège en dégustant ma pâtisserie « Nan, je le mérite pas encore, un jour peut-être » Je soulève promptement mes épaules et j’déverrouille ensuite mon téléphone waterproof pour vérifier mes récentes notifications « J’adore les hommes qui leur manquent une case. J’vais juste éviter les hommes mariés avec un gosse en route et un prénom de planète » J’pouffe de rire et continue de me régaler tout en surfant sur les réseaux sociaux. « Tu fumes ? » Moi oui et j’ai pas de clopes, pas de fric et j’ai besoin de nicotine bordel. Merde, j’ai bien dit que je n'ai pas de fric. Comment on va payer l’addition ? « Eum, est-ce que tu as une carte bleue sur toi ? M’dis pas que tu as que des billets, parce que les billets doivent être forcément plus que mouillés et foutus après notre baignade » Mh, sprint ? On se tire sans payer ?

je te dis que je pourrais te défendre face à ces petites pestes, ouais on se connaît depuis seulement quelques heures, mais j'aime pas les filles de ce genre donc je le ferais avec plaisir. « je te donnerais mon numéro alors comme ça on pourra discuter par message de temps en temps. » car j'en ai pas finis avec toi blondie tu m'intrigues trop. puis merde je viens de me confier à toi quand même, je t'ai raconter comment je suis un connard alors que ça d'habitude j'évite de le dire aux femmes car je sais pertinemment que ça va faire fuir, toi jamais je voudrais te faire fuir j'en sais rien c'est simple avec toi. « je me perçois comme un connard qui a fait une grosse erreur et qui en paye le prix. je me perçois comme le mec dont jamais une femme tombera folle amoureuse, genre que je pourrais pas être l'homme de la vie d'une femme fin voilà. » j'en dis pas plus j'ai l'air d'un crétin à m'ouvrir comme ça, mais je veux être honnête envers toi. en tout cas on a peur d'être tous les deux abandonné. « oh ça dépend j'aime aussi mater des séries, mais le dernier film que j'ai mater c'était chez moi je me suis refait Jurassic World j'aime trop. et toi tu aimes passer des soirées comme ça? » on ne sait jamais si ça pourrais arriver un jour. merde Hardin tu rencontre une nana au parc en faisant ton footing parce que tu la trouve belle tu va la sauver de l'étang et te voilà entrain de raconter ta vie et t'imaginer la revoir. il se passe quoi chez moi la? je débloque putain. « je trouve ça bien comme métier tu fera une excellente avocate. d'accord j'essayerais d'y penser alors. » quoique d'ici la à mon avis j'aurais oublier. « si tu me croques comme le donut ça risque d'être torride alors. » je te vois bouder quand je ne m'avance pas vers toi pour te donner un bout de mon donut au chocolat. « tu sais que bouder ça va te donner des rides? » je sais que les femmes n'aiment pas tellement en avoir genre c'est un de leur complexe alors que c'est naturel quoi. « je me débrouille bien j'suis pas marié, j'ai foutu en cloque personne et j'ai pas un nom de planète ouf j'suis sauvé je crois. » je te souris puis tu me dis que tu n'a pas d'argent pour payer, sauf que moi comme un con j'ai pas pris mon argent aussi pour faire du footing vu que je comptais rentrer chez moi juste après je ne comptais pas m'arrêter quelque part pour manger. « j'ai rien du tout je t'avoue, mais du coup viens et prépare toi à taper le plus gros sprint de toute ta vie ok? » je regarde les serveurs qui sont occupés , puis je me lève et te prends par la main, tu te lève aussi et la je t'entraîne dans une course histoire d'échapper aux contrôles des serveurs et je continue à courir main dans la main avec toi jusqu'à tourner dans une rue et qu'on se planque derrière un mur. « oh putain pire que mon footing de tout à l'heure. » je suis complètement essoufflé, mais j'adore manger à l’œil.

@Louison Chamberlain

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Ton numéro. Oui, il me le faut. Il me le faut impérativement. Je sais déjà le nom que j’apposerai sur les chiffres pouvant m’amener à te contacter, tu seras « Oxy », diminutif de l'’oxygène. Ma bouffée d’air frais. Mon super-héros. « Je veux bien oui » Les plus belles histoires naissent souvent du hasard. En marchant à tes côtés, mes pas se font moins lourds. J’échange facilement, sans réfléchir si tel ou tel mot pourrait être mal interprété. « Tu paies quel prix Hardin ? C’est toi qui te persuades que tu ne mérites plus rien pour une erreur datant du lycée. Tu dois tourner la page et te pardonner. J’suis certaine qu’une femme tombera sous ton charme. Tu as tout pour plaire. Un humour décapant, un optimisme inébranlable, un physique plaisant et du pognon » J’pouffe de rire et après quelques minutes supplémentaires à fouler le bitume, on s’installe en terrasse. « Han, Jurassic World, des barres de rire, j’trouve qu’il y a quand même beaucoup d’incohérences, rien ne vaut Jurassic Park ! Mais ouais, j’aime bien ce genre de soirées, malheureusement, je m’en suis éloignée avec.. avec toutes mes histoires compliquées » Ces derniers mois, j’étais plus dehors ou dedans, à me ronger les ongles ou chialer comme une madeleine. J’ai perdu le goût pour les choses simples. Tu évoques ensuite les études que tu suis et j’évoque les miennes. J’ignore si j’ferais une bonne avocate, le temps le dira. On bascule ensuite sur les donut que l’on déguste. Le tien m’obsède, il dégouline de chocolat, il me nargue là. « J’aime mordre mon partenaire oui » Donc, si t’aimes les morsures et les traces que cela provoquent, call me. Je dérape complet moi. N’empêche, je n'ai pas eu un bout de ton beignet au chocolat et je boude. Regarde ça, je t’offre la palette Chamberlain dans toute sa splendeur. « J’me ferais lifter avec ton pognon quand tu m’auras épousé » J’éclate de rire. Mec, c’est fou ce qui nous arrive, on s’entend juste trop bien. T’es obligé de me trouver sur Tinder, ça matchera, t’en fais pas pour ça. « Ton profil me plaît déjà beau gosse » Et tout à coup, je m’arrête de déjeuner quand je capte que je n’ai aucun pognon sur moi. Damn, on boit et on mange à l’oeil là. « Atteeeeends, j’ai pas fini moi » Avalant comme une goinfre mon donut, tu me prends la main alors que j’ai encore la bouche pleine. Ma chaise tombe sur le sol. Un homme hurle derrière nous. On court, encore et encore. J’ai les poumons en feu. Je te laisse nous mettre à l’abri, dans une ruelle peu fréquentée. « T’es coooon espèce de gros porc ! Ne me claque pas entre les doigts ! Tu as déjà fait ça ? Tu crois qu’on va nous retrouver ? La ville est équipée en vidéo-surveillance. T’imagines, j’suis en cours et la police m’arrête pour moins de 10$ ! » Frappant sur ton pec nu, je range aussitôt ma main derrière mes fesses en fusillant l’avenue du regard. « On est des fugitifs maintenant ! Qu’est-ce qu’on fait ? J’vais devoir me teindre les cheveux et toi aussi ! Il faut se grimer » Louison exagère toujours, règle n°2. La n°1, c'est qu'elle n'a aucune confiance en elle ou bien qu'elle tombe in love au premier regard.