alerte à boston (with Louison)

ce matin en m'habillant je suis ultra dégouté parce que je ne rentre plus dans mon caleçon favoris, fais chier et en sois j'ai pas grossis du sexe il est déjà à la bonne taille non j'ai certainement pris des fesses. du coup ça fait un moment que je me dis "Hardin fait du sport" et au final jamais je me bouge, mais la j'ai enfiler ma tenue de sport et me voilà partis dans un parc de along charles river. je fais tranquillement mon footing avec des écouteurs dans les oreilles histoire de me motiver, j'écoute "eyes of the tiger" bon normalement ça donne plutôt envie de faire de la boxe, mais j'ai pas envie d'abîmer ma belle gueule. je tourne vers un pont, mais je m'arrête juste avant totalement essoufflé on dirait que je vais perdre un poumon. putain faire du sport c'est crevant, m'enfin pour le moment je peux pas trop compter sur le sport en chambre j'ai que ma main. je m'assois dans l'herbe histoire de récupérer un peu de souffle. et merde j'ai oublier une bouteille d'eau.

@Louison Chamberlain

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{ alerte à boston.}
crédit/ tumblr ✰ w/@hardin j.f. kennedy

Colère ou déception, j’sais pas, un mélange des deux coulent dans mes veines. J’ai plus de larmes, j’ai suffisamment pleuré pour les années à venir. Cette rupture, elle marque la fin de mon cercle vicieux. J’veux plus être triste. J’veux vivre. Profiter de la vie, enjamber les obstacles avec une facilité déconcertante ou leur pisser dessus, au choix. Louison n’a pas dit son dernier mot. Je tiens debout, je cours même. Ma queue-de-cheval mal peignée rebondit au sommet de mon crâne. J’arpente un des parcs de Boston, me ressourçant à travers la nature qui y règne. Mes muscles me font mal, mais c’est de la bonne souffrance. Je veux remplacer le trou béant qu’il a causé dans mon coeur par cette douleur plus saine. Après une bonne demie-heure de course, je m’arrête finalement au milieu d’un pont donnant sur un étang trouble. Je transpire, j’ai le souffle saccadé et je sers mon téléphone dans ma main tout en regardant l’eau au-dessous de mes pieds. Voilà, je lui avais dit, dernière chance et il en a fait n’importe quoi. La fin d’une ère. Et j’sais pas du tout ce qui me prend, mais je grimpe sur la rambarde pour prendre plus de hauteur. La moitié de mes baskets dans le vide, j’écarte mes bras, j’inspire profondément et je me reconnecte à moi-même. Je ferme ensuite mes yeux et là, le drame, je perds l’équilibre, je tombe dans la flotte marécageuse sans pouvoir crier. J’avale la tasse, je remonte par réflexe à la surface en brandissant mon mobile. « Putain ! Mes cheveux, mon mascara, à l’aide ! » Je crache et toussote. « À l’aide nan ! » Des cygnes à midi, c’est quoi ce bordel, ils vont me bouffer le cul.

je regrette déjà d'être venu faire du sport j'ai mal partout demain je vais plus savoir marcher à cause des courbatures le truc bien chiant. j'aurais du rester chez moi à mater la casa de papel sur netflix, après tout on est samedi pas de cours et je bosse pas aujourd'hui. mais maintenant que je suis dans le parc j'ai pas le choix en plus j'ai soif et devant moi il y a un étang j'ai envie d'aller boire un coup mais j'ai peur des poissons qu'il peut y avoir dedans on ne sait jamais s'ils ont des maladies ou s'ils pissent dans l'eau après je vais être malade. je regarde vers le pont et je vois une nana super bien foutue qui s'arrête, ouais en fin de compte j'ai bien fait d'être venu faire du sport ça c'est une bonne motivation. je me lève et m'apprête à aller la voir, mais je la vois monter sur le pont mais wtf elle veut se suicider ou quoi? et la elle tombe comme une merde dans l'étang en temps normal j'aurais éclater de rire, mais la pauvre du coup je fais comme dans alerte à malibu je cours au ralenti pour aller la voir, dommage je ne suis pas accompagner de la sexy Pamela Anderson. « tu sais que si tu voulais te suicider ce n'était pas une bonne idée vu que l'étang est pas tellement profond. » et je lâche quand même un petit rire car après tout je suis un connard surtout avec les filles sexy. elle hurle parce que ses cheveux, son mascara tout va foutre le camp olala les nanas. j'enlève mon t-shirt pour m'avancer dans l'étang et aller la sauver tel le super héros que je peux être. « ah mais putain elle est froide l'eau!!! » super j'ai les couilles qui vont être congelés à cause de cette nana. je nage un peu et l'attrape par la taille pour la ramener vers la rive. « tu as besoin d'un bouche à bouche ou ça peut aller? » Hardin toujours prêt à satisfaire une femme avec un baiser.

@Louison Chamberlain

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Petite carpe à l’agonie. Je remue dans tous les sens, plus surprise qu’apeurée. Mes pieds battent extrêmement vite sous la flotte. J’sais nager, mais j’suis choquée de la chute. La honte. Quelqu’un m’a vu ? Oh god, qu’est-ce que tu fous ici toi ? Tu vas te jeter à l’eau pour moi ? Je ne meurs pas, tout va bien hein, reste sur la rive ! Ah j’ai compris, tu veux un article dans le journal. « Je veux pas me suicider, au contraire j’étais en train de reprendre vie ! » Tu me connais ? Non, alors tu me tutoies pas, tu t’es pris pour qui espèce de crétin. M’agitant toujours plus pour rester la tête hors de l’eau, j’explose de rire en t’écoutant te plaindre comme une femmelette. Finalement, j’en ai marre d’être sauvée, j’veux bien qu’on me sauve pour une fois. En très peu de temps, tu parviens jusqu’à moi et je sens tes mains inconnues encercler ma taille de guêpe. C’est toujours déstabilisant de se faire toucher par quelqu’un qu’on ne connaît absolument pas. J’en rougis. Je me cramponne à ton dos et je m’étale sur la berge. D’abord sur le ventre, je me retourne sur le dos en fixant le ciel « Ça dépend, t’es vacciné ? Pas de grippe à l’horizon ? » Tournant ma bouille vers toi, je frémis en sentant le vent s’abattre sur mon corps trempé jusqu’aux os. « Est-ce que je vais devoir t’offrir une médaille monsieur j’sais pas quoi ? » En d'autre terme, donne moi ton prénom. Déposant ensuite mes mains sur mon ventre, je bigle sur ta gueule complètement atypique. Tu sembles fatigué, mais une fatigue constante qui en fait un charme..

non mais franchement qu'est ce qu'il ne faut pas faire pour une jolie fille? j'avoue si elle aurait été moche je l'aurais laisser dans son élément l'étang tel un petit thon, mais la je suis obligé de jouer le sauveur parce que je me dis qu'elle me remerciera bien une fois après ça à moins qu'elle décide de se barrer juste après. elle me dit qu'elle ne voulait pas se suicider, mais qu'elle était en train de reprendre vie, hein? je comprends que dalle à ce qu'elle dit. « de reprendre vie en te jetant dans l'étang? tu as des délires chelou toi quand même. » ok je vois je viens de tomber sur une fille super bizarre m'enfin ça m'arrête pas pour la sauver quand même maintenant que je suis lancé j'ai la flemme de faire machine arrière. je l'attrape par la taille et la ramène sur la rive, premier contact physique entre nous je la vois un peu rougir c'est trop mignon. elle s'allonge sur la pelouse et je m'assois près d'elle heureusement qu'il y a du soleil ça va me permettre de sécher plus vite. « yep mes vaccins sont à jour tu peux y aller tu tombera pas malade, seulement peut-être un peu accro à ses lèvres. » je fais genre de lui envoyer un bisous en riant. « monsieur Hardin Kennedy mais pas besoin d'une médaille nan j'ai pas fait ça pour être acclamé de tous j'ai fait ma bonne action du jour tu vois miss? » ouais miss quoi? donne moi aussi ton prénom maintenant que je viens de te donner le mien histoire de voir à qui j'ai affaire. je la vois frémir sous le vent et je décide de continuer à être sympa c'est pas tout les jours que ça arrive faut en profiter. « tu veux peut-être mon t-shirt nan? rester torse nu ne me dérange pas vu que le tien est trempé. » le mien n'est pas mouillé vu que je l'ai enlever avant de venir la sauver, je la regarde dans les yeux le sourire aux lèvres, elle est belle putain.

@Louison Chamberlain

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Tu ne peux pas comprendre, c’est vrai. Tu ne peux pas comprendre qu’il y a quelques heures, j’envoyais valser un mec que j’aime et que je tentais de me ressourcer par les éléments autour de moi. Non, tu ne peux pas comprendre tout ça. T’es à des années-lumières du chaos que je dois chasser. Du haut de ce pont, j’étais juste en train de me connecter à la nature. Peut-être même que je m’adresserais bientôt aux arbres comme Francis Lalanne, un génie de ma patrie. Ils m’ont tous fait vriller les mecs de ma vie. Tous. Étalée sur la rive, le soleil cuisant ma peau, je reprends mon souffle en inspectant ce spécimen que tu sembles être. « Comment tu te la pètes ! » J’admire le culot, mais je ne suis pas encore prête pour le smack, pas encore. T'es qui ? Hardin Kennedy. Har-din. C’est quoi ce name ? Kennedy comme le président ? Allez, un autre qui se fout de ma gueule, super. « Je déteste qu’on m’appelle miss, dans mon pays, une miss c’est une cruche qui veut la paix dans le monde et qui veut sauver les pandas » Je me redresse sur mes coudes, grelottante et je décolle une algue visqueuse de mon sein droit « Je m’appelle Louison, appelle moi Lou si tu veux » Les frissons reviennent de plus belle. Tu les remarques. Oeil de lynx. Tu me proposes ton tee-shirt et je hoche positivement ma bouille de haut en bas. « Ouais j’veux bien, j’ai pas envie de choper une pneumonie et rester coincer au fond de mon lit, j’ai du taf » Me relevant, je retire mon sweat-shirt collé à ma peau. Ma brassière de sport est aussi trempée, mais j’vais pas la retirer ici, en plein milieu d’un parc tout public quoi. J’attrape ensuite ton tee-shirt et je retrousse mon petit nez en sentant ta transpiration imprégnée dans les fibres du vêtement « Woooow, t’as mangé quoi hier ? Ça sent fort le raton-laveur décédé » Je ricane. Mes cils battent aussi vite qu’un papillon en plein vol. Ton sourire. Tes yeux. Tes fossettes. « Eum, tu t’appelles vraiment Hardin Kennedy ? Un lien avec le fameux JFK ? »

je ne sais toujours pas pourquoi elle a sautée du pont, à vrai dire j'y comprends que dalle a la raison qu'elle m'a donnée, se sentir vivant en se jetant dans un étang c'est la première fois que je vois ça m'enfin chacun son truc après tout. je rigole quand elle dit que je me la pète et je prends un air faussement choqué. « sérieux moi? jamais je n'oserais me la péter comme ça! » je rigole encore un petit peu. « j'ai simplement confiance en moi, mais c'est une bonne chose non? » je pense que ouais. quand elle me parle de son pays, je remarque directement un accent que je connais bien et qui est trop craquant. « tu es française non? ton accent me dit quelque chose. ah ouais tu fais référence à miss france, je dois t'appeler comment? blondie? » bah oui elle est blonde donc c'est le premier truc qui me vient en tête, puis elle me donne son prénom Louison. « j'aime bien c'est original. » dis le mec qui porte lui aussi un prénom original. je la vois frissonner et je lui propose donc mon t-shirt qu'elle accepte sans hésitation, quand elle enlève son sweat je ne me gêne pas pour la reluquer, faut dire qu'elle a un beau corps aussi puis on m'a donner des yeux c'est fait pour non? « j'ai manger des frites et ça empeste toujours toute la baraque cette odeur, mais t'inquiète il est propre quand même. façon c'est sois tu le porte sois tu te les gèles et tu deviens malade donc pas trop le choix. » je fais un mouvement de sourcils, ouais j'ai raison et tu le sais bien. elle me demande ensuite si je m'appelle vraiment Hardin Kennedy, bah ouais tu veux ma carte d'identité ou quoi? genre je vais lui donner une fausse identité, ça me fait rire. « Hardin John Fitzgerald Kennedy et ouais je suis son petit fils. » j'hausse les épaules parce que je m'en fiche un peu, pas de mon grand-père bien sûr, mais de ce nom de famille qui est connu, des médias tout ça quoi.

@Louison Chamberlain

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« Oui, c’est cool d’avoir confiance en soi, mais tu peux passer pour quelqu’un d’un peu présomptueux tout de même » Par un hasard absolu, je fais ensuite allusion à mon pays par l’étiquette que j’appose sur le mot « miss ». Comment t’as deviné sérieux ? Que je suis française.. « Blondie ? Ouais, j’aime bien, c’est frais comme moi » Je souris enfin, me décontractant malgré le froid qui aurait plus tendance à me solidifier. « Je te retourne le compliment » Hardin, je m’y ferais jamais. Ton prénom a refait ma journée-là. Grelottant toujours plus, tu le remarques et me proposes ton tee-shirt, seul élément ayant échappé à la baignade. Je me relève sur mes pieds. Je me sépare de mon haut pesant une tonne et j’enfile ton bout de tissu en sentant ta transpiration âcre dessus. « Ça va, j’faisais de l’humour, t’façon t’as pas fait du sport juste avant ? C’est normal de suer hein » J’prendrais une douche en rentrant et le problème sera résolu. Plus d’odeur d’Hardin Kennedy. Sérieusement ? J’arrive pas encore à y croire. Ton grand-père était John ? Je reste bouche bée, remontant mon leggings mouillé sur mes cuisses de sauterelle. « Qu’est-ce que le petit-fils de JFK fout dans un parc de Boston comme monsieur tout le monde ? T’es pas blindé et censé vivre sur un yacht ? Tu fais quoi ici ? » Profite, pour une fois que mon attention se détache de Pluton pour quelqu’un d’autre. Ouais, si seulement tu pouvais m’offrir le reste de ta journée pour que j’oublie l’erreur de ma vie.. Je l’ai laissé partir et il m’a laissé partir. On s’est perdu. Peut-être qu’il était l’amour de ma vie et ma faiblesse m’en a séparé.. « Je te trouve très beau Monsieur Kennedy, comme ton papy » Avant qu’il se fasse malheureusement assassiné.. Wow. Ton histoire familiale est si hallucinante quoi.

« c'est dans mon caractère d'être comme ça, j'veux dire on m'a changer à l'adolescence avant j'étais tout timide et coincé le mec que jamais personne osé approcher, puis j'ai eu des potes qui m'ont fait devenir plus confiant envers moi même et depuis tout ce temps j'suis comme ça. à prendre ou à laisser. » c'est certainement aussi une carapace que je me donne d'être aussi confiant comme ça, mais c'est pour mon bien. je me suis fait avoir une fois en tombant amoureux à seize ans je compte pas me refaire avoir une deuxième fois surtout que c'était pas censé arriver. « puis ça te va bien blondie je trouve. » je lui rend son sourire, premier sourire qu'elle me donne depuis que nous sommes ici. j'espère qu'elle est différente des autres filles parce que je me lasse beaucoup, je peux vite m'ennuyer. « merci. » dis-je quand elle me retourne le compliment sur mon prénom. je lui passe ensuite mon t-shirt, de toute façon même si nous sommes à la mi octobre, en automne il fait super chaud donc me balader à torse nu ne va pas paraître bizarre, de toute façon j'ai l'habitude de paraître comme ça envers certaines personnes. « ouais j'viens de faire un peu de footing pour perdre un peu des fesses à moins que je deviens comme une nana qui fait une fixette sur son corps et qui se trouve des complexes. » je rigole je ne veux pas devenir comme ça car c'est tellement chiant. « je me mets enfin au sport donc être comme monsieur tout le monde ça me va. je suis blindé si mais je préfère vivre dans une maison et à vrai dire je m'en fous carrément de ça. j'crache pas sur l'argent c'est sûr, mais avoir un nom de famille relier à la mort ça me fais chier. » faut l'avouer les Kennedy on porte malheur. d'ailleurs quand je dis ça je repense à mes propres parents qui sont mort dans un accident d'avion à mes cinq ans, ouais fin accident ou complot plutôt j'en saurais jamais rien. j'ai pas envie de me laisser submerger par mes émotions du coup je chasse tout de suite ça de ma tête. elle me fait un compliment en parlant de mon grand-père ce qui me fait sourire. « merci même si je suis quand même plus sexy. (rire) mais moi aussi je te trouve très belle Louison. » j'ai pas de comparaison à faire je connais personne de sa famille moi.

@Louison Chamberlain

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crédit/ tumblr ✰ w/@hardin j.f. kennedy

J’suis tombée sur un cas rare. Très rare. Je te connais pas et tu me racontes déjà d’où tu viens. C’est nouveau ça ? Exhiber ces difficultés aux inconnus ? J’suis contente pour toi, c’est bien. Moi, ma confiance en moi frôle le 0. Et après ma rupture matinale, je dirais qu’elle est désormais passée SOUS le seuil du zéro. J’suis en négatif. Appelle moi Blondie ouais. J’aime bien. Je me décontracte enfin. J’crains quoi ? Que tu sois un fugitif vivant dans ce parc ? Que tu me découpes dans quelques minutes et que tu me jettes bout par bout dans le lac ? Non. T’es juste quelqu’un d’avenant et ça fait du bien par les temps qui courent. Tee-shirt changé. Je n’ai plus que le froc qui suinte. Mes baskets aussi sont trempées. Je sème un floc floc quand je marche, super ! Et rebelote ! Tu me racontes encore ta vie. T’es un sketch. J’ai envie d’éclater de rire. J’reluque aussi ton fessier que tu sembles trouver un peu trop volumineux « Ouais, t’as raison, t’as trop bouffé chez Macdo toi, il est ÉNORME. Ça mérite même une liposuccion ! » Je te vanne hein, le prend pas mal. Ton cul est parfait et j’aime les culs. J’adore les tripoter quand je fais du sport de chambre. Et finalement, on bifurque sur ta richesse. Tu m’expliques tout. La malédiction qui flotte au-dessus de ton nom. J’sais plus quoi dire. J’voudrais rapetisser comme une souris et disparaître dans un trou. « Je salue ta modestie et j’suis profondément désolée pour cette malchance qui rôde autour des Kennedy » Next. Odeur de malaise dans les airs, en plus de ton tee-shirt qui m’asphyxie. Un compliment sort tout seul. C’est objectif. T’es plaisant à regarder. Enfin, tu pourrais être mon style. T'es mon style. « Tu oses dévaloriser ton grand-father décédé ? Merci.. » Tu m’as appelé Louison, pas blondie. Tu as retenu mon prénom. Je te dois bien un aveu. « J’viens de rompre avec mon petit-ami, d’où ma tentative de reconnexion avec moi-même » Qui ferait ça hein ? Qui se percherait sur un pont pour se guérir ? J’tourne pas rond. J’parie que tu dois te dire, bah je comprends pourquoi il s’est séparé de toi, t’es tarée ma chérie. Je te l’accorde Hardin, je le suis, je suis tarée. Le monde, j’le vois étrangement. Je l’appréhende aussi bizarrement. Je suis maladroite. À la dérive. J’suis différente. « Bref, l’amour ça craint. T’es en couple toi ? » Question innocente, promis. Ou pas.