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Versace on the floor - Lounio

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❝Versace on the floor❞
ANTONIO & LOUISON

Cela fait déjà quelques semaines que les cours ont repris c’est vrai mais ça ne m’empêche pas pour autant de m’amuser tout autant que pendant mes vacances, sortant avec des amis, des femmes, faisant de nouvelles rencontres, la belle vie quoi tout simplement. Ce soir encore c’est le programme puisque j’ai un pote qui m’a invité à une soirée dans un nouveau bar qui a ouvert pendant que l’on était au Summer Camp. Il s’appelle le Nirvana et même si le nom me fait penser plus à quelque chose d’érotique en soit, je ne me pose pas plus de questions que ça car il faut dire que je n’ai pas l’esprit totalement normal, j’ai souvent tendance à penser pas comme tout le monde, j’ai l’esprit tordu quoi donc ça m’étonne pas de voir quelque chose de sexuel là ou il ne l’est pas spécialement. Je me prépare donc pour cette soirée qui d’après mon pote va être génial, peut être la meilleure toute soirée confondu et même si j’en doute en soit, j’y vais car tout cela attise ma curiosité et que ça doit tout de même être quelque chose qui envoi. J’entre l’adresse dans le GPS de mon portable et je pars sans plus tarder en direction du bar ou m’attend probablement déjà mon pote. Une bonne dizaine de minute plus tard, j’arrive devant ce fameux bar qui ne ressemble pas franchement à un bar mais plus un délire comme une boite de nuit mais de toute évidence je suis au bon endroit puisque c’est écrit en gros Nirvana sur la devanture donc je ne peux pas rater l’entrée. Malgré tout j’envoie un message à mon pote puisque je ne vois pas sa voiture ni même sa tronche et il me dit de rentrer car il va me rejoindre plus tard alors pour le coup je ne me pose pas de questions et je rentre, passant devant les vigils avant d’entrée dans la demeure qui n’est absolument pas un bar mais plus une boite de nuit. Enfin ça c’est ce que je pensais aux premiers abords puisqu’après avoir commandé un verre, je suis plus attentif à ce qu’il se passe autour de moi et je remarque des nanas danser sur des pôles dance relativement dénudé. Bordel je suis dans un club de strip-tease ! Je prends mon téléphone pour appeler mon pote avec mon verre en main « Putain tu te fous de ma gueule c’est un club de strip-tease pas un bar » Au bout du fil il rigole et me signale qu’il ne viendra pas mais me souhaite une bonne soirée. « Coño » Je raccroche sans plus tarder, voilà ce que c’est l’amitié entre mec, putain j’aurais dû m’en douter venant de lui et avec la dernière crasse que je lui ai faite. Au fond ça me fait rire mais je pense pas que je vais m’attarder ici. Je fini mon verre et je me taille. Enfin ça c’est ce que je pensais puisqu’alors que je bois dans mon verre, je me fais prendre à partie par une jeune femme qui m’emmène dans un coin tranquille loin de tout le monde, le cul sur une banquette et lorsque je lève les yeux je reconnais le visage de la jeune femme « Louison ? » Hein quoi est ce bien elle ? C’est pas possible elle était censée se marier ou je ne sais quoi. Oh là je ne vais de toute évidence pas rester c’est certain.
© LOYALS.

@Louison Chamberlain
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C’est parti. Première soirée de boulot au Nirvana. Je ne m’attarde pas sur la salle qui se remplit, je file direct en loge dès que j’arrive. Je prends mon poste devant mon miroir et je me prépare. Cheveux détachés, maquillage outrancier, tenue quasi invisible, talons vertigineux. Je n’omets rien et je ne manque pas de me chauffer avec une autre danseuse qui vient me piquer mon rouge à lèvres. Elle se prend pour qui cette fille sérieux ? J’sens que je vais me bagarrer souvent ici. Allez, ligne de coke dans le pif, je suis ready à me déhancher sur le podium. Je l’ai déjà fait pour un homme, dans ce même club, je ne vois pas ce qu’il y aura de différent. Me débarrassant alors de mon kimono rose bonbon, j’entre en piste, cherchant un potentiel client qui pourra rembourrer mon soutif ou ma petite culotte de billets verts. Tu peux le faire Lou’, tu peux le faire. T’as l’intelligence et le physique, go. Je traverse alors la salle, colorée par les lumières qui ne cessent d’osciller au dessus de moi. Bleu, violet, rouge. Je me transforme à chaque pas jusqu’à ce que mes yeux s’arrêtent sur une silhouette totalement alléchante. Ouais, pour l’instant je n’ai vu que des vieux croûtons peu appétissants et j’suis pas ouf à l’idée de me faire reluquer par de tels pervers en manque. Lui par contre, je ne dis pas non. Magnifique carrure en V. On dirait Ezio sérieux. Même style. J’aime. Attrapant alors ton bras sans réussir à capter ton regard, je t’entraîne dans un petit salon plus calme où je te pousse sur une banquette pour que tu y déposes tes fesses. Et là, le choc. Ta face cachée, je la connais. Antonio. Raaah. La galère. On s’est quitté en mauvais termes durant le SC, la gêne totale. « C’est moi » Cache ta joie hein. Tu vas bouder ? Me gueuler dessus ? Qu’est-ce que tu fous ici toi ? Tout seul en plus ! T’as pas besoin de venir dans ce genre d'endroit, en un claquement de doigt les filles te tombent dans les bras et c’est compréhensible, même si t’as un caractère de con. « Tu viens souvent te divertir ici ? » te demandais-je en enjambant tes cuisses pour te dominer et commencer une petite danse sensuelle. Quoi ? La musique me donne envie de m'exprimer avec mon corps. « On est cool tous les deux ? Tu m’en veux toujours ? » Autant crever l’abcès dès maintenant plutôt que de te coincer contre ton gré sous mon grand écart hein.
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❝Versace on the floor❞
ANTONIO & LOUISON

Je pensais passer une super bonne soirée mais je dois bien avouer que lorsque j’arrive dans ce soit disant bar qui en réalité est un club de strip tease, je me sens comme pris au piège surtout qu’après avoir appelé mon pote, je me fais prendre à partie par une jeune femme. J’aurais dû me douter qu’il allait me faire un coup de travers puisque la dernière fois on a payé une prostituée pour qu’elle le drague en boite et qu’elle lui fasse croire qu’elle voulait plus que du sexe avec lui. Au fond ça me fait rire mais maintenant que je suis dans un petit salon seul avec une jeune femme que je ne connais pas et qui ne fait probablement pas ce métier par envie, ça me dérange clairement et d’autant plus lorsque mon regard croise celui de cette jeune femme que je connais en réalité puisque c’est Louison et autant dire que l’ambiance entre nous est électrique mais pas dans le bon sens. Par le passé c’était électrique mais plus dû à une attirance physique, alors que maintenant ce n’est plus au beau fixe. Le pire c’est que je ne comprends pas pourquoi elle m’a choisi moi alors qu’il y a plein de mecs dans la salle, plus que ce que je pouvais croire d’ailleurs. C’est dingue tous les pervers qui vivent dans ce monde. Elle me pose une question à laquelle je m’attendais tout en m’enjambant et alors que je m’apprête à la repousser, je ne le fais pas car elle fait son job et que je ne souhaite pas pour autant qu’il y ait des répercussions sur elle par la suite même si elle n’a rien à foutre ici pour le coup, d’autant plus qu’elle est mariée « Jamais, disons que c’est un coup de travers de mon pote qui me rend la pareille et je me suis fait avoir » J’hausse les épaules tout en la regardant faire, ne me laissant pas déstabilisé par sa plastique ni même par sa danse « Et toi qu’est ce que tu fais là ? T’es pas censée être mariée ? T’as pas promis fidélité ? » C’est justement l’excuse qu’elle m’avait trouvé pour me repoussé dans ma chambre au Summer Camp alors forcément que je lui pose cette question. Très vite elle crève l’abcès et dans un sens c’est bien même si j’ignore toujours la réponse en fait car de moi-même je ne serais certes jamais revenu lui parlé mais là je suis comme pris au piège « Je ne sais pas trop en fait. J’aime pas être pris pour un con et quand je vois que tu me trouve comme excuse que tu vas te marier, pour au final te retrouver ici, j’ai de quoi me sentir bien con en fait » C’est vrai que pour le coup je n’ai pas l’habitude que l’on me repousse mais encore moins comme elle l’a fait car elle m’a cherché pour me repousser avec une excuse qui au final n’était qu’un leurre. « Et puis ne me mens pas Louison, je t’ai vu fricoté avec Liam et Pluton alors que t’étais censée ne plus être avec lui. » Je fronce les sourcils tout en la regardant toujours imperturbable malgré sa danse certes agréable mais sans effet « Donc oui tu fais ce que tu veux de ton cul je dis pas, mais juste soit honnête avec moi et n’essaye pas de trop jouer. Je te plais pas ou je ne sais quoi ok mais arrête de me chercher comme tu l’as fait pour ensuite mettre un stop » Je bois dans mon verre tout en la regardant, prenant mes distances enfin façon de parler car elle est sur moi et relativement proche. A l’époque je lui aurais probablement sauté dessus, que là pour le moment non vu la situation dans laquelle nous sommes mais après tout peut changer et s’arranger, on ne sait jamais.
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Quelle surprise. On s’acharne sur moi en fait, on me ramène sans arrêt des fantômes du passé, j’adore. J’dois rester professionnelle. J’entame une petite danse lascive au dessus de toi, mais je pose mes questions avec sérieux, comme si mon esprit et mon corps étaient déconnectés l’un de l’autre. « Ah, désolé pour toi.. » Y a pire comme piège en même temps. C’est cool ici, y a de l’alcool et des petits culs potelés. Oh putain, tu viens de me faire rire. C’est vrai qu’on s’est quitté quand j’avais encore la bague au doigt, t’en as loupé des rebondissements depuis « Bah non, tu vois une alliance toi ? » répliquais-je en tendant ma main censée arborer le symbole d’une quelconque union. Thomas me manque, mais c’était trop rapide entre nous et je pense que j’ai bien fait de mettre un stop quand tout se précipitait. Rah, tu continues de croire que je t’ai pris pour un con, ça me gave. C’était plus compliqué que ça sur le moment, j’étais totalement déchirée par mes fiançailles qui ne m’inspiraient pas vraiment et toi, je te jure. Je roule alors des yeux, interrompant un peu mes mouvements avant de les reprendre lorsqu’un des gérants sort de sa tanière. Je continue ensuite de t’écouter et tu sors tout à coup le prénom des deux Dunster qui me font tourner la tête. Ok. J’suis pas discrète apparemment. J’ai rien fait là. Calme toi. Tu t’emballes toujours vite. Impulsif va. Je sens mon sang qui crépite. J’suis à deux doigts de monter dans les tours avec ton petit ton qui ne me plaît pas du tout. J’connais pas bien le règlement pour les danseuses, mais fuck. Je te chevauche sans tarder pour barrer tes lèvres de mon index, mon regard charbonneux se plantant dans le tien « Tu as loupé beaucoup de choses mon beau.. Je te fais un résumé. J’ai rompu avec Thomas pour ne pas briser son petit coeur juste après qu'on se soit embrouillé. Ensuite j’ai profité de mon été tu vois et euh.. Liam m’a séduite. On est sorti ensemble en couple libre, puis de manière plus exclusive et là, il y a quelques jours, Pluton est tombé du ciel avec pour mission de me récupérer. J’crois qu’il a presque réussi à vrai dire.. Je me suis séparée avec Liam.. Bref, voilààà les dernières news dont tu t’en bats les couilles » Ce speech terminé, je soulève mon doigt de ta bouche et je pose mes mains sur le rebord du canapé derrière toi pour te dominer de quelques centimètres, ma poitrine près de ton visage « C’est mon job aujourd’hui.. De jouer.. Je dois faire rêver les clients.. Laisse toi faire un peu, y a rien de mal à ça » Reste pas aussi rigide, détends toi, profite. « Tu me plais beaucoup. Faut être barjo pour rester insensible face à un mec comme toi » Autrement dit, j’essaie d’enterrer la hache de guerre là. Dérobant ensuite ton verre de ta main, je trempe mes lèvres dans l’alcool que tu sirotais avant de le poser sur une table à côté du fauteuil « Avoue que t’es content de me revoir au lieu de tirer cette tronche ! Quel boudeur cet Antonio !! Tu veux toucher hein ? » te taquinais-je en tirant la grimace tout en continuant d’onduler assez proche de ton corps. J'suis d'humeur coquine ce soir, ou alors c'est la drogue qui me rend toute légère.. Je vais faire une connerie si ça continue, il est craignos cet endroit.  
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ANTONIO & LOUISON

Je me serais bien passé de cet endroit mais malheureusement j’avais foncé tête baissé dans le piège de mon pote et je dois avouer que sur ce coup il a été doué, n’éveillant aucunement mes soupçons et qu’il ne s’en fasse pas je me vengerais de lui quand il s’y attendra le moins car je veux avoir le dernier mot et qu’il abdique bien entendu. Maintenant que j’ai commandé, je ne peux pas partir et d’ailleurs très vite je suis pris à partie dans un coin comme un morceau de viande et je me retrouve dans un salon privatif avec Louison ce qui me choc car il ne me semble pas que l’on se tourne autour et la tension est palpable mais dans l’autre sens vu comment nous sommes monté dans les tours la dernière fois. D’ailleurs alors que je lui explique la raison de ma présence ici, je suis assez étonné de la voir en tant que danseuse sachant qu’elle était censé être en passe de se marier à l’homme de sa vie qu’elle ne pouvait absolument pas trompé et tout ce qui va avec quoi. Très vite elle me montre sa main tout en m’indiquant qu’elle n’a pas de bague et sur le moment je sens la moutarde me monter au nez bien comme il faut mais je me contiens car ce n’est pas l’endroit pour ça, mais elle est en train de me dire qu’elle n’est pas mariée et donc qu’elle m’a prise la tête au Summer Camp pour quelque chose qui n’existe pas. Il va me falloir des explications clairement pour le coup pour que j’ai les idées aux clairs. D’ailleurs alors qu’elle essaye de savoir ce que l’on est aujourd’hui, je fais une sorte de monologue pour lui montrer mon mécontentement et surtout lui expliquer ma colère tout en restant assez teigneux et rancunier sur le sujet et ça ne semble pas lui plaire mais je ne vais pas me priver pour ses beaux yeux. Lorsque j’ai fini elle se redresse et elle me pose son doigt sur ma bouche pour me faire taire alors que je fronce les sourcils tout en la regardant écoutant cette fois ci à mon tour ce qu’elle veut me dire car je suis civilisé après tout. Je roule des yeux en écoutant son histoire tiré d’un téléfilm « Mais ta vie sentimentale c’est pire que les feux de l’amour. Soit t’as un petit cœur tout fragile, soit justement le mec est trop gentil pour toi. Arrête donc de te prendre la tête et de te mettre en couple à tirelarigot » C’est dingue sa manie de toujours être en couple. « A la fin de ta vie t’auras été plus souvent en couple que moi je me serais tapé de gonzesses et pourtant dieu sait à quel point elles sont nombreuses » Je suis un peu moins sur la défensive et j’en rigole un peu mais effectivement c’est étonnant d’agir comme elle surtout qu’elle est belle, qu’elle a tout son temps mais en revanche je maintiens ce que j’ai dit, elle est instable. Je sais que ça ne lui a pas plu, mais ce qu’elle vient de m’avouer me le confirme puisqu’elle change de mec sans cesse. En un été elle a changé trois fois voire quatre, passant de Pluton à Thomas, puis à Liam et de nouveau Pluton qu’elle descendait comme pas possible la dernière fois que je l’ai vu … c’est incroyable. Elle me montre sa poitrine mais je reste imperturbable pour le moment car il m’en faut plus et que l’on est dans l’enceinte d’un bar à strip-tease donc ça retire tout le charme de la chose. « Pour ça tu n’avais qu’à pas refuser la dernière fois » Je lui fais un clin d’œil malicieux tout en souriant, me mordant la lèvre alors qu’elle me complimente. Que cherche-t-elle à faire ? « Peut être que tu es barjo, en tout cas tu l’es un peu puisque tu n’as pas cédé à la tentation » Et au final elle aurait pour une seconde fois dû puisqu’elle n’a pas été plus loin avec son potentiel mari. Je rigole de plus belle à sa réflexion tout en hochant la tête de gauche à droite alors qu’elle boit dans mon verre « Avoue que toi t’es contente, c’est toi qui est venu me chercher moi et pas un autre je te rappelle » Je souris tout en me mordant la lèvre inférieure, ne manquant pas de plonger mon regard dans le sien avec beaucoup d’intensité. « On a le droit de toucher la marchandise dans un bar à strip-tease, c’est nouveau ça ? » Il me semble de ce que je sais que c’est interdit mais elle me tend surtout une perche « Ne joue pas trop longtemps, tu vas perdre ma jolie et tu pourras plus faire marche arrière » Je bois dans mon verre, mordillant ma paille tout en la regardant malicieusement alors que je remue discrètement les hanches tant qu’il n’y a personne autour de nous ou qui nous observe. Elle veut me provoquer, elle court à sa perte la pauvre blonde, surtout que cette fois elle n’a pas d’excuse, elle est célibataire. Je me lèche la lèvre juste sous ses yeux avant d’ajouter « Tu as fini à quelle heure ? » Non parce que pour le coup c’est agréable mais je préfère quelque chose de réel et voulu plutôt qu’une danse obligatoire dans le but de son métier
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« Ne me juge pas s’il te plaît. J’sais pas ce qui est mieux entre laisser l’amour entrer ou l’interdire d’entrer. Toi tu baises sans t’attacher, moi je m’attache en baisant » J’éclate de rire par la suite avec ta réflexion. T’as pas tort, mais on est fait comme ça et on y peut rien. Rien ni personne nous changera et il faut le respecter. Après voilà, si je me fais piétiner le coeur, j’sais que t’es pas une épaule sur laquelle pleurer et ça ne me viendrait même plus à l’esprit d’aller te voir en plein chagrin, j’ai retenu la leçon. Bref, ce soir j’suis un peu frustrée et en colère, alors je n’hésite pas une seule seconde à charmer n’importe quel type sur mon chemin. T’façon je ne mens pas pour le coup. T’es juste canon comme mec. « Raaaah, me le rappelle pas, j’sais que j’ai été conne » Oops, mes mains dérapent et se posent sur tes épaules. Mes seins effleurent ton visage alors que je continue de me tortiller et de me frotter à quelques centimètres de toi. « Haha ! Tu vois ! J’suis vraiment barjo ouais, n’importe qui aurait cédé à un bel étalon pareil » Je me pince les lèvres et te fouette la tronche de mes cheveux en pouffant de rire « Je te jure que je t’avais pas reconnuuuuuu. J'ai juste bon goût » C’est vrai. Les lumières portent à confusion ici. Pis ouais, t’étais de dos et tout, c’était pas voulu. J’rêve où t’es enfin un peu plus réceptif à mon charme là ? C’est quoi ce regard.. J’ai chaud maintenant. « Ouais, c’est ma règle. Quand le type me plaît en tout cas.. Je vois pas pourquoi je m’en priverais pfff » Quoi ? C’est quoi cette mise en garde ? C’est flippant dis comme ça. Je te sens simultanément remuer du bassin sous moi et j’arque un sourcil, tiraillée entre l’envie de te faucher tes lèvres ici et maintenant ou bien de partir pour éviter le licenciement. « J’finis dans quelques heures.. Pourquoi donc ? Tu veux qu’on fasse la paix d’une certaine façon hein ? Je te sens bien, tu chauffes là » Et moi aussi. J’suis instable et c’est la meilleure façon de le prouver. « Tu sais.. On peut s’arranger pour faire passer le temps plus vite ici même.. » Regardant à droite te à gauche, je m’assieds sur toi pour enfin rencontrer ton entrejambe. « Y a des loges derrière.. C’est juste qu’il faut payer pour ne pas éveiller les soupçons et ça fait limite prostituée de ma part » Bah ouais, si je disparais pendant une heure, le patron va vouloir savoir combien j’ai reçu pour une telle ‘danse’.
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Je crois qu’elle n’a pas trop compris le problème de notre dernière rencontre. Je ne suis pas contre le fait qu’elle n’ait pas été bien et qu’elle soit venu m’en faire part, non au contraire ça je peux l’entendre, mais je n’ai pas aimé qu’elle me chauffe, que l’on se chauffe pour au final me repousser à la dernière seconde, c’est juste ça. Si les autres aiment être manipulés et être des pantins ce sont leurs problèmes mais moi non c’est pas mon kiff du tout, j’ai une fierté, parfois déplacé certes mais c’est comme ça. « Je ne juge pas chacun est comme il est mais c’est vrai que ça me surprend toi qui d’apparence parait plutôt je m’en foutiste » En témoigne son métier actuel, elle s’en fout de tout le monde et même de ses mecs car personnellement je n’accepterai pas que ma nana se trémousse devant des mecs en folie. Après ce qu’elle ne sait pas c’est la raison pour laquelle je ne m’attache pas et ça malheureusement pour elle, c’est quelque chose qu’elle ne saura jamais car j’en ai honte et que le regard de n’importe qui changerait en apprenant cela. D’ailleurs alors qu’elle me cherche un peu je lui réponds sans mal, en remuant un peu le couteau dans la plaie pour elle et sa réaction me fait sourire « Tu regrettes hein » Je souris malicieusement tout en captant son regard afin qu’elle m’affronte sans baisser les yeux. Je l’intimide de mon regard, et ma lèvre que je mords reste une faiblesse pour la jeune femme que je peux exploiter si l’envie me chante mais avant ça je veux avoir sa réponse même si au fond je la connais. De son côté elle poursuit sa danse lascive, ses seins effleurant mon visage alors qu’elle me touche un peu plus ce qui me fait sourire « Je n’aurais pas cette prétention là » Non c’est vrai que j’ai pas non plus un égo surdimensionné à me croire plus beau que n’importe qui, je plais basta. Pour preuve elle la première a fini par me repousser donc si c’est arrivé avec elle, ça peut aussi être le cas avec une autre. Je la regarde se mordre la lèvre et j’en fais de même « Ouais arrête ton char, c’est bon t’as voulu un petit tête à tête pour rattraper le temps perdu c’est tout » Je souris tout en la regardant, lui faisant un clin d’œil avant que je ne me montre un peu plus séducteur dans mon regard. Sa remarque ne rentre pas dans l’oreille d’un sourd et c’est pourquoi très vite, mes mains se posent sur ses hanches alors que je me mords la lèvre inférieure et que je remonte dangereusement jusqu’à ses seins « Ah ouais ? Parfait » Je la cherche, je continue de parcourir chaque millimètre de sa peau petit à petit, tout en prenant mon air innocent et j’adore cela, voir la tension monter dans son regard et mettre son corps en éveil. J’en profite pour remuer le bassin à mon tour car je peux moi aussi jouer de mon corps « Tu n’as qu’à poser des heures, ou trouver un autre métier » Pour le coup ce serait une bonne idée car elle vaut mieux que ça « Je ne sais pas ce que je veux mais tu peux peut être m’aider non ? » Je souris malicieusement tout en me mordant la lèvre inférieure malicieusement, léchant même cette dernière alors que j’en profite pour furtivement venir déposer ma langue sur le bout de ses lèvres. Elle m’explique qu’on peut faire passer le temps plus vite et je l’écoute alors qu’elle se rapproche encore plus de mon entrejambe. « Effectivement ça la fou mal pour toi. Je te respecte un peu trop pour ça » C’est vrai que c’est tentant, mais maintenant de là à la payer pour coucher avec ce serait un manque de respect pour elle et pour moi aussi car je n’ai jamais payé pour cela. J’approche ma bouche de son oreille « Est-ce que tu auras la patience d’attendre jusqu’à la fin de ton service ? » Je souris tout en remuant un peu plus mes hanches afin qu’elle sente légèrement mon intimité flirter avec son entrejambe. Je suis un vrai diable de jouer ainsi mais j’adore tellement et je doute que ça lui déplaise vu ce qu’elle m’a dit. J’espère que l’on va pouvoir trouver une autre solution « Y’a pas autre chose ? Tu ne peux pas raconter un bobard ? Genre t’as une urgence » Pour cela encore faut il que son patron soit assez conciliant ce qui n’est généralement pas le cas dans ce genre d’enseigne mais peut être que c’est une exception. En tout cas je continue de caresser son corps, mes mains flirtant avec sa poitrine que je saisis tout en me mordant la lèvre inférieure, ne manquant pas de la regarder malicieusement.
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C’est vrai, j’suis plutôt je m’en foutiste, à vivre à deux cent à l’heure, si bien que les histoires de coeur passent elles aussi très vite dans ma vie.. C’est ça Louison. La meuf qui se lasse de tout avant même qu’elle ait porté quoique ce soit.. Il y a tout de même quelques exceptions de temps en temps, comme Liam ou Pluton. Pluton. Qu’est-ce que je fous à te chercher en sachant que je risque de me braquer en pensant à lui. « Je regrette cette époque ouais, j’aurais dû succomber pour ne plus en parler » Ce regard de braise, arrête moi ça. Tu me chauffes et moi je fonce droit dedans quoi. « N’importe quooooi, j’suis dans l’illégalité à cause de toi » J’ai mes petites mains sur tes épaules, c’est déjà trop. Et what ? Toi t’oses carrément empoigner mes hanches et brûler ma peau de ton souffle alcoolisé. « J’préfère aguicher et m’arrêter bien avant les préliminaires, c’est jouissif » Je ris de plus belle alors que je te sens plus présent entre mes cuisses. Qu’est-ce que je fous putain ! J’suis pas totalement moi-même avec la drogue que j’ai sniffé’ toute à l’heure. Je sors des conneries plus grosses que moi et je me rappelle surtout que chauffer Antonio et lui mettre un vent, ça ne fait pas bon ménage. « Je crois que ça nous éviterait même une déception à tous les deux » Peut-être que d’ici une heure ou deux, les effets euphoriques voir aphrodisiaques se seront dissipés. Peut-être que tu te rendras compte que Cherry Coco est un bien meilleur coup que moi. « J’vais demander à une fille pas trop conne de me remplacer, attends moi sur le parking, j’ai la voiture » Si le patron te voit me bouffer les miches, j’suis foutue moi. Ce boulot est un peu crade, mais ça paie bien entre le salaire de base et les pourboires. Me relevant alors de toi, je te lance un clin d’oeil coquin avant d’aller retrouver Cindy, une petite blonde dans mon genre assez cool. Hop, j’ai une demie-heure devant moi. C’est amplement suffisant j’espère. Enfilant ma veste, je me planque dans un couloir pour envoyer quelques messages à mon ex-nouveau-petit-ami-ou-presque et là, ça me prend le chou de ouf. Il parle d’aller trouver une autre meuf et ça me suffit pour défoncer la porte de service à l’arrière du club afin de débouler directement sur le parking « Antonio ? Ta chatte est là » Vas-y, déglingue moi qu’on en finisse, vu que l’autre Dunster va aller en faire de même. Ah non, maintenant il change d'avis. J'pige plus rien..
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❝Versace on the floor❞
ANTONIO & LOUISON

Si sa vie sentimentale est semée d’embûche, la mienne essaye de prendre forme mais je refuse catégoriquement de démarrer quoi que ce soit car je ne suis pas prêt, car je ne veux pas de ça mais aussi ça m’effraie. Les sentiments de Savannah et Amélia ça me dépasse, je sais pas quoi faire même si bien entendu j’ai une préférence pour la petite blonde car elle attise quelque chose chez moi que je n’avais jamais ressenti, seulement je ne veux pas de ça, je préfère mon célibat, ma petite vie à moi, c’est bien plus intéressant. Pourquoi devoir me contenter d’une seule femme, là ou je peux en avoir plusieurs ? Je joue d’ailleurs avec Louison, remuant le couteau dans la plaie de son refus qu’elle regrette une énième fois mais il est trop tard aujourd’hui pour faire marche arrière. J’hausse les épaules tout en la regardant avec un petit sourire, ne la lâchant pas un instant du regard, non au contraire je la dévore de ce dernier « Moi je suis innocent tu es dans l’illégalité par ta faute » Je souris tout en me mordant la lèvre. A vrai dire c’est elle qui a parlé de cette règle qu’elle avait elle-même instauré et je ne vois pas pourquoi moi je devais rester sagement là à subir ses caresses sans lui en donner en retour, surtout que je sais l’effet que ça peut avoir sur elle. Je ne m’arrête pas pour autant, non au contraire je remonte discrètement mes mains en direction de sa poitrine tout en la regardant malicieusement. Elle a voulu jouer, pas de problème mais je riposte « C’est ta spécialité même, je ne peux pas te contredire » Effectivement je sais de quoi elle parle pour avoir été une victime de ce jeu bien que pour le coup c’était une bataille entre son désir et sa conscience et non pas un amusement pour me frustrer, enfin je crois. Je fronce légèrement des sourcils lorsqu’elle me parle de déception. Pourquoi elle a ce genre de pensée ? C’est assez bizarre « Pourquoi tu me parles de déception ? » Serait elle en train de me rabaisser l’air de rien ? Il ne me semble pas être manche avec ce que j’ai entre les jambes, jusqu’à preuve du contraire, ou alors peut être est ce question de tous ces hommes qui lui traversent l’esprit, j’en sais rien, c’est compliqué de la suivre, elle passe d’une humeur à une autre en une fraction de seconde. Est-ce que finalement c’est une bonne idée de continuer ce jeu ? Non parce que je ne suis pas venu pour m’énerver, déjà que je n’étais pas censé être là en fait. « T’es sûre de le vouloir ? Ne te force pas à le faire » J’ai mon caractère mais à aucun moment je force qui que ce soit à faire quoi que ce soit donc si elle veut rester là, elle peut, moi je repartirais chez moi comme un grand garçon puisque mon verre est à présent fini. Dans tous les cas je sors puisque je ne reviendrais pas ici et pour le principe je vais attendre. Alors que j’attends dehors, j’entends une porte claqué avant de voir Louison qui marche d’un pas décidé en ma direction et ce qu’elle me dit est on ne peut plus clair. Je ne sais pas si elle dit ça par envie ou colère donc j’attends qu’elle soit à ma hauteur pour la regarder dans les yeux un instant « Ah ouais ? Et dans quel état se trouve cette chatte ? Est elle prête à accueillir une bite ?» Est-ce humide car elle désire quelque chose réellement ou alors est ce juste pour le principe de coucher, que je me taise et que l’on reparte de zéro. Je ne juge pas qu’elle me soit redevable de quoi que ce soit et encore une fois je ne tiens pas être montré du doigt pour quelque chose que je n’ai pas fait. Je la plaque contre la voiture « Dis moi ce qu’il y a là dedans » Je dépose un baiser sur son front pour parler de sa tête et plus précisément son cerveau. En fonction de sa réponse je passerai aux choses sérieuses, mais pas avant, je veux en avoir le cœur net, que ce soit une réelle envie et non pas autre chose du genre consommation de drogue excessive lui faisant faire n’importe quoi. Je ne la connais pas assez pour savoir, la dernière fois que je l’ai vu elle était normale et aguicheuse comme là avant d’avoir un blocage, qu’en est il aujourd’hui ? En temps normal je lui aurais sauté dessus sans savoir mais là je veux l’entendre de vive voix me confirmer qu’elle veut ce que j’ai entre les jambes histoire que d’être sûr et qu’il n’y ait pas de malentendu.
© LOYALS.

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C’est vrai ça, pourquoi j’ai parlé de déception déjà ? Ah ouais, parce que j’pense pas être un excellent coup, surtout quand un autre homme occupe mes pensées. « Pour rien.. Je bug toute seule » que je te réponds en continuant de m’enfoncer dans mes doutes, totalement tiraillée à l’idée de baiser avec un autre que .. Pluton. « Je t’ai déçu une fois, je ne voudrais pas que le sort s’acharne » Bref, trouvant le moyen de prendre une pause, je pars enfiler mon manteau pour éviter d’attraper froid dans ma petite tenue. Je fais un arrêt dans le couloir menant à l’extérieur et je pianote plusieurs textos pour le Dunster qui détient les plus grosses parts de mon coeur. Ça part en cacahuète complet. Je décide alors de verrouiller mon phone et de partir à l’aventure en voyant ce que mon corps me dira. Sortant du club, l’air frais frappe ma peau diaphane. Je cris quelques mots salaces et je te retrouve enfin sur ce parking réservé au personnel. Ma Chevrolet est toujours là, dormant paisiblement sous un lampadaire. « Toujours prête mon chou » Je soulève un sourcil, mon air coquin scotché sur ma gueule et je me rapproche de toi du haut de mes talons. Soudainement, tu m’attrapes et j’pige rien du tout à ce qu’il m’arrive. Mon dos heurte la carrosserie de ma bagnole et je me retrouve prisonnière de tes mains bien épaisses. Quoi..? J’ai jamais vu cet Antonio jusqu’à présent. Tes lèvres s’écrasent presque tendrement sur mon front et tu me demandes même ce qui se passe dans ma tête embrumée. Cette drogue est méga puissante ! « Je viens de me disputer avec Pluton parce que je lui ai dit que j’allais sûrement.. sûrement coucher avec un autre homme que lui. » J’avale difficilement ma salive et je capture tes lèvres sans réfléchir tout en plaquant mes mains sur ton cul « J’ai aussi pris quelque chose avant d’entamer mon service et je plane complet, t’es bien Antonio au moins ? » Je ricane et serre plus fort ton fessier dans mes paumes. Je fourre mes mains dans les poches arrières de ton jean et je te ramène contre moi pour me frotter à toi. Évidemment, en parallèle je culpabilise comme une teubé hein. « J’ai un gros faible pour les Dunster j’crois.. »
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