ANTONIO ◇ jouons avec le feu

jouons avec le feu
w/@Antonio Munoz

Etre une future dunster ne fait pas de moi une personne nian nian qui passe son temps le nez dans les livres, à étudier, à la bibliothèque. Non, cette image de la dunster house est révolue, du moins dans mon esprit, et au moins dans l'esprit que quelques autres dunsters que je peux voir dans la boite de nuit acutellement. En effet, ce soir je retrouve mes amies pour une petite soirée entre filles, tout ce qu'il y a de plus girly. De l'amusement, du fun, de la détente, pas de prise de tête, pas de mec, pas de cours ni de révision. Vraiment ça fait du bien ce genre de soirée, notamment quand on vient de reprendre les cours et que la première semaine a été fort longue. Rebelle de la dunster house ? Non ! Mais je préfère faire plein de choses que d'avoir le nez dans mes bouquins pour être encore meilleure que je ne le suis déjà. C'est donc vêtue d'une jupe cuire noire et d'une chemisier blanc, légèrement transparent avec un décoltant assez plongeant et perchée sur des talons hauts que je passe ma soirée. Nous avons déjà bu plusieurs tournées et fait plusieurs cessions de danse lorsque je me décide à me diriger vers les toilettes. Après quelques minutes dans cette toute petite pièce bondée de personne, je prends la direction de l'extérieur pour respirer un peu. Très sérieusement l'alcool ne me monte pas encore à la tête mais il fait une chaleur de fou ici. En me dirigeant vers l'extérieur avec mon verre à la main je percute quelqu'un. Je lève les yeux tout en m'excusant et mon regard se plante dans celui d'Antonio. « Hey hey ! Comme on se retrouve toi et moi ! » Nous avons passé pas mal de temps ensemble au summer camp après avoir tissé des liens en sautant en parachute ensemble ! Je suis contente de le voir là. « Tu sors avec moi ? Je veux dire.... dehors ? » J'éclate de rire et ne lui laisse pas le temps de dire quoi que ce soit, le prenant par le poignet pour l'entrainer dehors.

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❝Jouons avec le feu❞
ANTONIO & BETH

Pour beaucoup les dunsters ne sont que des intellos alors que pas du tout, ce sont justes des étudiants pétris de talent qui sont capables d’allier études et sorties à merveille et pour preuve j’en suis l’exemple exact puisque je passe mon temps à sortir, à prendre du bon temps justement et ce n’est pas pour autant que je me buche, non au contraire mais à vrai dire moi le regard des autres je m’en contrefous. Ce soir encore je sors mais totalement seul car j’ai envie de me vider l’esprit un peu avec ce Summer Camp bien trop chargé en surprise à mon gout. Je sors donc totalement décontracté avec un polo des plus standards mais plutôt classe, ainsi que d’un jean bleu marine. Une fois sur place je commande un verre et je bois tout en restant non loin du comptoir du bar de la boite car je préfère observer dans un premier temps, plutôt que de me jeter sur la piste de danse comme un mort de faim. Pour le coup ce soir je ne sais pas ce que j’ai mais je trouve personne à mon gout, probablement car il y a trop de nouvelles ou je ne sais quoi mais du coup je passe mon temps à boire et seulement cela, d’ailleurs heureusement que je connais la serveuse car j’aurais pu payer le prix fort, mais au lieu de ça je paye un verre sur deux et c’est tout de suite plus rentable. Quelques minutes plus tard j’en ai marre de rester sur un siège comme un pochtron alors je me lève et je marche vers la piste de danse et c’est alors que l’on me rentre dedans et très vite mon regard croise celui de la jeune femme et je ne peux m’empêcher de sourire en voyant Beth. « T’as le don pour accueillir les gens toi » Je rigole, effectivement heureusement que j’ai été vif car j’aurais pu me retrouver plein d’alcool et ça ne m’aurait pas spécialement plu, surtout que mon polo est blanc. Elle me propose de sortir assez maladroitement et dans sa façon de parler je pouvais comprendre qu’elle avait un léger coup dans le nez sans que ça soit dans l’excès. Je n’ai pas le temps de répondre qu’elle m’emmène dehors et je souris avant que l’on s’arrête un peu plus loin, à l’abri des regards. Je bois une gorgée de mon verre tout en la regardant « A ce que je vois tu fais honneur à la Dunster » Je lui fais un clin d’œil, ça fait plaisir de voir une bizute correspondre à la confrérie. « Je t’ai manqué tant que ça ? Tu regrettes la façon dont nous nous sommes laissés ? » Je me mords la lèvre tout en la regardant. Effectivement la dernière fois que l’on s’est vu nous avons échangé un baiser mais rien de plus contrairement à ce que l’on pourrait penser, mais ce soir j’ai envie de jouer avec le feu.
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jouons avec le feu
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« Je ne m'attendais pas à te trouver ici ! » Ceci explique mon ton surpris et mon manque de préparation dans mon accueil. Après, il faut tout de même dire qu'en sortant, on s'attend à tomber sur n'importe quoi... Peut être un peu moins des dunsters que des mathers, mais avec la nouvelle génération d'intello fêtard, ce cliché n'est plus d'actualité. De plus, je suis toujours assez nature, les phrases toutes faites pour plaire ou autre, ce n'est pas mon genre, alors Antonio va devoir s'habituer à ma spontanéité, surtout maintenant que je vais traîner au même endroit que lui, c'est à dire à la dunster house, même si je conserve bien évidemment mon appartement en ville, ne voulant pas perdre mon indépendance... Une chambre à la dunster house avec une coloc adorable c'est toujours bon à prendre, du moins quand on a les moyens de combiner les deux. « Je ne sais pas à qui je fais honneur, mais j'espère que tu ne vas pas devenir chiant à me dire que boire va griller le peu de neurones qu'il me reste ! » Je suis blonde déjà alors associé à l'alcool, la blague serait trop rapidement faite, je préfère le devancer. Et puis, je dois avouer que je ne crains pas du tout le jeune homme alors je n'hésite pas à lui dire vraiment ce qu'il me passe dans la tête et ce que je pense. Lorsqu'il me demande si je lui ai manqué, je ne lui réponds pas franchement et préfère hausser les épaules tout en affichant un grand sourire : à lui de déchiffrer ce que cela veut dire. « Je ne regrette jamais mes décisions. » La première fois qu'on s'est vu, après le parachute et une bonne pizza, nous nous sommes cherchés, embrassés, et je suis rentrée ne laissant pas la place à une partie de jambes en l'air. Je ne regrette pas du tout ce choix qui donne un peu de piment à ce petit jeu qu'il y a entre nous. C'est amusant et plaisant. « Et je te signale qu'on s'est croisé à la fête sur la plage après, t'avais trop bu que t'as oublié ça ? » Ou c'est peut être son excès de colère qui lui a fait perdre la mémoire, je ne sais pas. « Enfin... Contrairement à cette première fois où nous avons sauté en parachute ensemble et où la politesse m'a quelque peu retenue d'être parfaitement naturelle, je vais te dire gentiment ce soir d'arrêter de mordiller ta lèvre comme ça si tu ne veux pas que ça se termine mal... » Je plante mes yeux dans les siens et procède à la même mimique que lui, uniquement pour le provoquer. C'est moche, mais j'aime jouer avec le feu.

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Elle ne s’attendait à me voir ici, pourtant je suis du genre à toujours sortir que ce soit en boite, au bar ou dans n’importe quel endroit ou il y a lieu pour faire la fête, d’ailleurs on me croise toujours ici et jamais à la bibliothèque car fort heureusement je n’ai pas besoin de réviser des heures pour me souvenir du cours ou autre. « Je pensais que tu me connaissais mieux que ça » Je souris tout en la regardant malicieusement, haussant les épaules dans le même temps alors que l’on part dehors, ne manquant pas de prendre mon verre bien entendu histoire de pouvoir boire tout en discutant car c’est mieux de se désaltérer en même temps afin de ne pas avoir la gorge sèche. « Non je ne suis pas comme ça et puis je préfère une fêtarde qu’une intello incapable de se détacher des livres » J’aime ma confrérie mais ces membres qui passent leur temps dans leur chambre ou à la bibliothèque avec des bouquins j’ai envie de leur faire mal car c’est à cause d’eux que l’on garde cette image d’intellos qui ne savent pas faire la fête alors que pourtant ce temps est révolu dans l’ensemble. Bien entendu elle parlait dans le sens de la blague mais ça ne m’avait même pas effleuré l’esprit pour le coup. Je m’amuse à la questionner sur la dernière fois à l’hôtel, afin de prêcher le faux pour savoir le vrai et sa réponse me fait sourire largement alors que je ne peux m’empêcher de me mordre la lèvre tout en la regardant. En réalité je préfère cela car sinon il n’y aurait plus trop d’intérêt à notre petit jeu. Cependant elle me fait remarquer que l’on s’est recroisé sur la plage et c’est vrai « L’alcool n’y est pour rien, non disons qu’avec mon état de colère j’ai plus trop pensé à ça mais c’est vrai, d’ailleurs on avait fait un duel de shot » Oui au fond je m’en souviens parfaitement mais juste je m’étais tellement énervé après Elina qui m’avait fait une crise sans raison car j’étais entouré de filles, que j’en avais oublié le reste de la soirée qui pourtant était cool. Par la suite elle me demande de ne pas continuer à me mordre la lèvre car ça peut mal finir et je souris tout en mordant ma lèvre inférieure avec d’autant plus d’intensité, la regardant dans le même temps avec beaucoup de fougue alors que je m’approche d’elle, mes lèvres flirtant avec les siennes un instant avant que je ne me retrouve à hauteur de son oreille « J’aime quand ça se termine mal » Je mords sur son lobe d’oreille sur lequel je tire avant de me mordre de nouveau la lèvre inférieure, continuant de la regarder longuement, puis je bois un coup, mes yeux ne quittant pas les siens.
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« On ne se connait pas tant que ça... » J'hausse les épaules et laisse en suspend ma phrase. Il est vrai que notre relation est naissante puisqu'on s'est rencontré il y a peu de temps et qu'on n'a pas passé tant de temps que ça ensemble. Chaque chose en son temps, chaque information et connaissance l'un sur l'autre viendront au moment voulu. Il est inutile de brusquer les liens qui se créent et qui sont plutôt plaisant : un début d'amitié surement, une attirance physique aussi. « Je suis comme toi, on se ressemble finalement. J'espère que les autres sauront sortir le nez de leurs bouquins, sinon on pourra se tenir compagnie ! » Je dois apprendre à vivre dans une confrérie et apprendre à connaitre la dunster house. C'est la maison qui, selon moi, me correspondait le mieux mais peut être que mon côté foufou et un peu fêtard et rebelle ne va pas y trouver sa place. Même si avec la présence d'Antonio dedans, je me dis qu'il n'y a pas que des intellos binoclards mais bien toutes sortes de personnes intelligentes qui ne sont pas qu'un cerveau sur patte. C'est plutôt rassurant. « J'étais surprise que tu t'énerves comme ça d'ailleurs. » Je l'interroge du regard. Ce mec a l'air d'être quelqu'un de plutôt cool et sympa qui ne se prend pas la tête, je me demande encore ce qui l'a fait s'emporter de la sorte, comme ça, d'un coup, contre cette fille. Mais s'il ne veut pas l'évoquer, je n'aurais pas de mal à passer à un autre sujet, les commérages, très peu pour moi, c'est pour comprendre et non pour divulguer et propager des rumeurs et informations. « Je crois que j'ai pas été ridicule à notre fameux concours non ? Tu ne t'attendais pas à ce que je tienne aussi longtemps pas vrai ? » J'en ai ingurgité des verres avant de dire stop, mais à un moment, ma raison m'a stoppée. C'est mieux que de finir à l'hôpital dans un sale état, surtout quand on s'appelle Windsor et qu'on veut que les parents nous foutent la paix. Le jeune homme ne s'étend pas sur cette question plus longtemps et préfère entrer dans le jeu de la séduction qui sait si bien s'installer entre nous à toutes les occasions. Ses lèvres effleurent les miennes, ses dents mordillent le lobe de mon oreille pour au final que ses yeux se reposent dans les miens après m'avoir provoqué. Je soutiens son regard tout en déposant mes mains sur son torse et en les laissant glisser doucement jusqu'à sa ceinture, limite que je ne dépasse pas. Je profite de l'endroit pour déposer mes mains dans le bas de son ventre et me rapprocher de ses lèvres pour lui souffler : « Interdiction pour une bizut de franchir certaines limites, ça pourrait passer pour de la corruption si c'était moi qui t'embrassais là maintenant... » Ma langue humidifie mes lèvres qui se transforme en un sourire provocateur. J'aime résister, j'aime me faire désirer, mais j'aime quand finalement je ne suis pas celle qui cède en premier...

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Bien entendu qu’elle ne me connait pas et heureusement en fait car ça serait flippant si elle venait à me connaitre par cœur en si peu de temps alors que je lui ai rien dit de moi, cela voudrait dire qu’elle a fait des recherches sur moi et honnêtement j’en ai pas franchement envie. Je rigole à sa remarque tout en lui faisant un clin d’œil avant que l’on ne parle de la confrérie et l’ambiance qui règne « T’en fais pas ce temps est dans l’ensemble révolu, il y a bons nombres de fêtards dans nos rangs, tu ne seras pas déçu. Mais si tu tiens à me tenir compagnie uniquement à moi fais toi plaisir, mais l’exclusivité ça se mérite » Je souris malicieusement tout en me mordant la lèvre inférieure alors que mes yeux ne lâchent pas les siens et que je me montre des plus fougueux. Cependant nous revenons brièvement sur ma colère lors de la soirée sur la plage car elle n’a jamais eu l’occasion de me voir virulent car je sais me contenir dans l’ensemble mais à cette soirée Elina est allée beaucoup trop loin « Je suis gentil mais faut pas pousser le bouchon trop loin, je ne suis pas un chien. On me parle pas comme elle l’a fait alors que j’étais seulement venu la saluer et lui proposer de venir avec nous » Je ne sais pas si elle était jalouse, je pense en fait car elle n’avait pas apprécié que je sois accompagné de plusieurs jeunes femmes, elle pensait être la seule car nous étions sorti un soir ensemble mais je ne lui ai rien promis premièrement et ensuite je ne faisais rien avec les autres, non comme je suis poli je leur ai juste fait la bise, mais bon ainsi va la vie et je ne me prends plus la tête avec ça et encore moins avec elle « Non c’est vrai tu te défends mais je t’avais dit que tu ne tiendrais pas face à moi » Je souris largement tout en la regardant malicieusement plutôt fier de ma victoire sur la jolie blonde car dans le cas inverse elle m’aurait pas lâché avec ça c’est certain. « Après je n’étais pas surpris pour autant car les filles peuvent se montrer assez surprenantes là-dessus » A l’époque certes les hommes étaient les seuls ou presque à boire, que maintenant ce n’est plus le cas, elles ont bien rattrapé le retard les femmes et je sais de quoi je parle puisque ma mère était une alcoolique et descendait des bouteilles à longueur de journée comme si c’était de l’eau. M’enfin je ne m’attarde pas trop sur ce sujet tabou et je la provoque m’approchant d’elle tout en continuant de me mordre la lèvre inférieure avant que mes lèvres effleurent les siennes pour ensuite que je me retrouve à hauteur de son oreille que je mordille après avoir murmuré quelques mots relativement provocateur pour ensuite reprendre ma place comme si de rien était avec un air des plus fougueux sur le visage. Elle me regarde avec la même intensité et j’aime ça je dois bien avouer tandis qu’elle finit par poser ses mains sur mon torse pour les descendre très vite jusqu’à ma ceinture sans pour autant aller plus loin puis celle-ci se nichent dans le bas de mon ventre tout en se rapprochant de moi « Je ne suis pas le genre à me faire corrompre ma belle » Je souris malicieusement, j’adore notre petit jeu mais je ne compte pas mettre un genoux à terre en premier, clairement pas. Je me mords la lèvre inférieure de plus belle tout en la regardant alors que j’humidifie moi aussi mes lèvres avec ma langue pour la provoquer toujours plus et éveiller quelque chose d’insoutenable chez elle. « En revanche ça pourrait passer pour un abus de pouvoir si c’était moi qui t’embrassais là maintenant » Je souris malicieusement tout en la regardant alors que mes mains se posent à leur tour sur son corps, de la naissance de sa poitrine jusqu’à son bas ventre pour finir sur ses hanches alors que je l’approche encore plus. La tension était palpable mais j’adorais cela.
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J'éclate de rire en l'entendant parler d'exclusivité. Vraiment, on en est là en si peu de temps. C'est tellement drôle. Surtout sorti de son contexte. Parce qu'au final, lui comme moi on sait très bien que nous ne sommes pas en train de parler de cette exclusivité là, parce que pour que ce soit celle là, il faudrait déjà qu'il y ait quelque chose entre nous, ou un début de quelque chose et ce n'est pas le cas, à part un baiser et une envie de recommencer... C'est trop moindre. « Vraiment ? On parle d'exclusivité déjà ? » Je préfère tourner ça à la rigolade, comme d'habitude et je sais qu'il va me suivre dans cette solution. Et puis, qui dit que j'ai envie d'avoir l'exclusivité du mec qui s'est énervé à la soirée sur la plage ? Ce n'est pas dit. « J'avoue qu'elle avait abusé, mais je t'aurais pensé plutôt je m'en foutiste, le genre à la laisser dire et faire sa vie dans son coin sans t'en soucier. » Sur ce point, peut être qu'on se ressemble pas tant que ça car souvent c'est ce que je fais. En effet, j'en ai déjà assez de mes parents pour me prendre la tête alors si je dois ajouter d'autres personnes pour le faire, ce n'est pas possible. Après, je dois l'avouer, j'aime provoquer et faire ma peste de temps en temps mais ça s'arrête vite et la pression redescend, en général, tout aussi rapidement. « Les femmes... C'est plus ce que c'était... Toutes des ivrognes ! » Quelle belle image nous avons. Si on remontait dans le temps, nos ascendants seraient choqués, mais nous on le vit bien et tant qu'il reste quelque personne raisonnable, l'espoir que la société redevienne normale et pas dépravée persiste. A vrai dire, j'ai fait preuve de raison à la soirée sur la plage, mais en temps normal je ne suis pas sûre de me mettre dans le groupe du peu de gens raisonné qu'il reste sur cette planète. On n'a qu'une vie, il faut en profiter. « Pas de corruption ? Ca s'est parce que tu ne m'avais pas encore rencontrée ! » Je lui adresse un clin d'oeil tout en le laissant promener ses mains sur moi. Je tente de garder le contrôle en sentant la chaleur de sa peau réveiller la mienne et en sentant son souffle chaud tout près de moi. Vraiment on joue avec le feu. C'est excitant et je ne suis pas sûre que l'un de nous craque, c'est tellement plaisant. Je m'approche de son oreille et lui glisse finalement : « C'est tellement dommage... Aucun de nous peu franchir cette barrière... Aujourd'hui... Heureusement que j'ai été courageuse au summer camp pour le faire alors... » Mes lèvres frôlent sa joue pour venir se poser dans son coup comme une caresse. « La fin de mon bizutage n'est pas trop loin pour toi ? » Provocation ultime, saurons nous attendre jusque là avant de céder à la tentation et répondre à nos pulsions de chairs ? Ça s'annonce compliqué quand on sait le petit jeu auquel on joue en public, il ne faudra surement pas qu'on se retrouve que tous les deux.

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Elle en rigole et moi aussi de toute évidence je ne prends rien au sérieux et surtout pas ce que je lui dis puisque de toute évidence il m’est impossible de donner l’exclusivité à une seule femme alors que je peux m’amuser avec plusieurs et gouter à de nouveaux plaisirs dans la limite du raisonnable bien sûr. « Il faut croire » J’hausse les épaules tout en rigolant car la situation s’y prête bien et j’en profite pour lui avouer un peu les raisons de mon énervement. Je suis quelqu’un de sanguin c’est vrai ainsi que je m’en foutiste mais je ne supporte pas le manque de respect donc à un moment automatiquement j’explose « Je suis-je m’en foutiste dans l’ensemble mais il y a une frontière à ne pas dépasser et elle l’avait totalement franchi pour ensuite pleurer que je suis le grand méchant » J’en rigole au fond car je trouve cela pathétique de sa part de chercher pour au final se faire passer pour une victime en fait, c’est tout ce que j’aime pas chez une personne alors c’est dire à quel point elle a fait fort sur le coup. De plus je l’ai vu parler avec le meilleur ami de Savannah de longues minutes ainsi qu’avec Amélia et si l’un des deux a un problème avec moi je n’ai aucun problème avec ça, ma porte est grande ouverte pour une discussion mais pour ça encore faut il avoir un tantinet de courage. « M’enfin j’ai quand même pris du plaisir à te coucher ensuite » Je lui fais un clin d’œil tout en souriant avant d’éclater de rire alors que l’on parle du nouveau penchant pour l’alcool des femmes mais en tournant cela à la rigolade comme toujours « Y’en a qui doivent se retourner dans leur tombe » Je rigole d’autant plus même si en soit c’est glauque mais je ne peux pas m’en empêcher en fait. Mais dans un sens c’est pas plus mal du moment que ce n’est pas dans l’excès comme ma mère en l’occurrence. Boire de temps en temps en soirée pour le fun et se mettre dans l’ambiance c’est logique mais tous les jours sans réelle raison, ce n’est plus drôle en fait. « Même avec toi ça ne changera pas je t’assure. Je ne cède pas sous la pression et encore moins devant toi, aussi jolie sois tu » Je me mords la lèvre tout en la regardant alors que je la laisse poser ses mains sur mon corps, profitant de l’occasion pour en faire de même histoire que l’on soit bien sur le même pied d’égalité et je sais au fond que ça ne la laisse pas insensible alors je ne me fais pas prier pour poursuivre la découverte de son corps, passant mes doigts sur sa peau directement afin que le contact soit direct et total, passant donc mes mains sous son haut sans monter, le laissant au niveau de son bas ventre avec limite une tendance à descendre, jouant avec le cuir de sa jupe. Elle s’approche de mon oreille glissant quelques mots me faisant sourire « Très dommage mais tu tiendras encore combien de temps ? » Je souris alors qu’elle s’amuse à poser ses lèvres contre ma joue légèrement puis terminant leur course dans mon cou « Je suis patient mais est ce que toi tu l’auras cette patience ? Rien n’est moins sûr » Je la regarde d’un air provocateur alors que mes lèvres se retrouvent à quelques centimètres des siennes, m’amusant alors pour jouer avec ma lèvre inférieure sous ses yeux avant que je ne lèche fougueusement et malicieusement ses lèvres. Oui il y avait du monde autour de nous et alors ? Je n’allais pas m’empêcher de m’amuser, clairement pas, cependant même si je crève d’envie de poser mes lèvres sur les siennes et ce à tout point de vue, je ne vais pas céder car j’aime trop ce jeu et me faire désirer comme cela peut être le cas en ce moment même.
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« J'adore ! J'adore ta manière de tout faire à l'envers, enfin notre manière de le faire mais à la fois ne rien faire ! C'est cool ! T'es vraiment cool ! » C'est un compliment venant de ma bouche, enfin c'est un compliment tout court. Je l'aime bien alors je lui dis mais ça s'arrête là. Ce n'est pas une déclaration d'amour ni un début de déclaration. Qu'il ne me mette pas dans la même case que toutes les filles qui tombent amoureuses en un battement de cils car ce n'est pas mon cas, après il aura le temps de voir ça au fil du temps. « Mais t'es le grand méchant... Celui qui ne donne pas l'exclusivité à toutes ces nanas qui la veulent ! » Oui, on ne me prend pas pour un pigeon. Je ne le connais que très peu, mais je me suis bien rendue compte que toutes les filles de la soirée de la plage étaient prêtes à se battre pour finir la soirée dans ses bras. C'était plutôt drôle d'ailleurs même si ça n'a eu pour effet que d'en énerver une qui s'est chargé d'énerver le principal intéressé. Mauvais deal. « Souviens toi du jour où tu m'as couché parce que quand ce sera l'inverse, je le placarderai dans toute la dunster house ! » Petite vengeance qui n'est pas encore arrivée mais un jour ce sera surement le cas. « Ne jamais dire jamais... Attends de voir ! » J'hausse les épaules et me replonge dans notre petit jeu, jeu dangereux. Je n'ai pas envie de lui dire que je vais le faire changer et le faire craquer, mais je laisse planer le doute, après tout on ne sait pas ce qu'il peut se passer. Surtout après que sa langue soit passée sur mes lèvres de cette manière. C'est indécent mais pourtant je ne bouge pas et je le repousse pas. Je tente juste de rester de marbre même si mon pouls s'accélère dans ma poitrine. Je tente de le contrôler mais c'est peine perdue. Mes mains redescendent le long de son torse, sous son tee shirt et flirt avec l'élastique de son caleçon lorsque je murmure à son oreille : « Je peux tenir tout le temps qu'il faut, mais tu triches en touchant mes lèvres de cette façon... La prochaine fois que tu fais ça t'auras perdu... » Je lui adresse un clin d'oeil avant de retirer mes mains et de me reculer tout en ajoutant en rigolant : « On a parlé de ne pas s'embrasser avant la fin de mon bizutage hein ? Alors viens on va faire autre chose, ça s'est pas interdit... » Je prends sa main et l'entraine sur la piste de danse avant de commencer à bouger tout près de lui. C'est de la provocation vraiment, mais c'est aussi un moyen de se rapprocher sans s'embrasser, même s'il se doute bien que ce n'était pas la manière que j'envisageai avant.

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Elle me complimente et c’est plutôt rare à vrai dire j’ai plus souvent le droit à des insultes car je reste distant ou du moins que je ne donne pas beaucoup plus que mon sexe mais ça semble convenir à la jeune femme et c’est pas plus mal à vrai dire, j’aime plutôt son état d’esprit pour dire vrai, ce petit jeu interdit je l’aime énormément « Merci et je peux en dire autant de toi » Je lui fais un clin d’œil, restant relativement sobre car je n’ai pas envie d’en faire des caisses tout simplement mais ce n’est pas pour autant que je ne le pense pas, non car je ne suis pas du genre à dire des choses que je ne pense pas, bien au contraire justement. Après en soit ça ne veut rien dire de particulier, non je ne me vois pas plus me mettre en couple ou je ne sais quoi d’autre, je suis voué à être seul « T’as plutôt bien résumé la chose » Je rigole avec elle, non pas que je suis hautain ou trop sûr de moi mais elle marque un point c’est en l’occurrence la raison de la colère d’Elina sur cette plage et elle l’avait bien compris « De toute manière j’ai une tête de méchant, ça saute même aux yeux » J’étais à demi sérieux, pour le coup car je suis méchant la majorité du temps et ça je le sais mais ça ne va pas changer, même si c’est plus de l’égoïsme que de la méchanceté en soit. « Tu peux toujours essayer alors, mais essaye d’y réussir tant que je suis encore à Harvard » Je souris malicieusement tout en la regardant avant de lui avouer ne pas être corruptible et sa façon de me répondre me fait rire. Elle semblait motivée à me faire craquer et c’est plutôt agréable je dois bien l’avouer. « J’ai aucun soucis à me faire de ce côté » Je sais ce que je vaux et je ne vais pas céder pour ses beaux yeux, bien qu’ils soient des plus attirants. La chaleur monte d’un cran alors que l’on se chauffe en découvrant le corps de l’autre et alors qu’elle se trouve proche de moi, j’en profite pour lécher ses lèvres malicieusement, la regardant fougueusement dans le même temps avec un large sourire provocateur alors qu’elle ne laisse rien transparaitre même si je me doute que ça ne la laisse pas vraiment de marbre et c’est d’ailleurs pour cela qu’elle descend ses mains de mon torse jusqu’à l’élastique de mon boxer sur lequel elle tire, me faisant largement sourire alors que ne lâche pas un instant ses yeux « Je ne triche pas, ma langue n’est pas ma bouche » Je souris malicieusement tout en me mordant la lèvre inférieure avant de lécher mes lèvres afin de les humidifier mais aussi pour la provoquer toujours plus. Elle se recule tout en retirant ses mains avant de m’emmener sur la piste de danse ce qui me plait car elle ne semble pas savoir qu’elle court à sa perte, je viens d’Espagne, la danse collée serrée, j’ai ça dans la peau, dans le sang et je compte bien le lui montrer. Je la laisse donc danser contre moi, sans rien faire tout d’abord afin de la surprendre ensuite, puis je l’attrape par la taille pour la rapprocher de moi, posant une main fermement sur ses fesses alors que mes lèvres arrivent à hauteur de son oreille « Tu viens de te tirer une balle dans le pied » A peine ma phrase finit que je commence à danser contre elle de manière totalement osé sans la moindre gêne, remuant les hanches, puis je la fais tourner afin qu’elle se retrouve dos à moi et je colle mon entrejambe contre ses fesses alors que l’un de mes bras s’enroule autour d’elle, laissant ma main arriver à hauteur de son entrejambe. Je souris malicieusement tout en continuant de danser, me fichant totalement du regard des autres. Elle a voulu danser et chauffer un espagnol, elle allait devoir l’assumer et le supporter car tout cela risque de mettre ses nerfs à rude épreuve vu comment la chaleur ne cesse de monter.
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