RYNOA ► I'd spend the rest of my life just standing here talking

« Faire ma vie … » Ce dernier, laissait cette phrase flotter dans l’air. Se plongeant dans une profonde réflexion, il en venait à pressentir une future migraine. Voilà pourquoi, il avait toujours fuit les relations depuis Ella. C’était trop la merde. Dit comme ça, ça avait le mérite d’être honnête. « J’crois que je suis trop jeune pour ça. » disait-il en se tournant vers Noa. « C’est juste que ce genre de relation, ça passe au second plan. » Sa carrière était beaucoup plus importante. Rylan se mettait la pression pour réussir ses examens et jusqu’à maintenant, il n’avait foiré nulle part. « Puis, tu ferais trop flipper mes futurs gonzesses. » lançait-il en riant. Noa et lui, étaient suffisamment proche pour qu’une nana se sente en danger. Pourtant, la jeune femme était sa meilleure amie d’enfance. Sa sœur. Ils dormaient ensemble et lorsque l’envie les prenait, ils restaient enlacer devant la télé. Non. Aucune copine ne pourrait accepter ça.

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@Noalyne R. de Glücksbourg

Rylan aimait pas forcément mettre du sérieux sur les histoires d'amour. Je le savais mais je savais aussi qu'il faudrait un jour qu'il grandisse sur ce point là. On ne peut pas faire de sa vie, uniquement, du volage : ce n'est que mon avis, c'est sur ! Je le voulais heureux, beaucoup plus stable pour que son mental aille mieux que le mien, mais je comprenais sa réticence. Le jeune homme m'expliqua qu'il se sentait trop jeune pour se poser, mais je trouvais cela débile. Il n'y a pas d'age et rien que par le fait qu'il se prenait la tete pour cette fille, cela semblait etre plus qu'une histoire de passage. Néanmoins, je n'eus pas le temps de reprendre la parole, le jeune winthrop se décida à me faire rire en disant que je ferais flipper ces dames. Je m'esclaffais tout en faisant les gros yeux : T'es méchant ! Je m'offusquais, néanmoins, bien cool. Pourquoi ? Je fais rien de mal, je veux que ton bonheur moi... dis-je telle une enfant.

Il laissait échapper un rire en entendant son ton offusquer, mais très vite, il fut rattraper par sa candeur. Néanmoins, on ne la faisait pas à lui. Comme si Noa ne savait pas pourquoi. « T’essai de me faire croire que tu ne sais pas pourquoi. » laissait-il échapper en tournant son visage vers elle. Après quelques secondes de silences, il finissait par reprendre la parole. « La plupart de mes potes penses qu’on a déjà couché ensemble. Pour eux, l’amitié homme/femme n’existe pas et la nôtre est trop louche. » Il annonçait ce dernier point, tout en ricanant. Lui et Noa était proche depuis l’enfance, mais encore plus depuis qu’elle était revenue dans sa vie. Ils étaient souvent tactile et ce comportait comme un vieux couple en soirée en restant enlacer sur des vieux canapés, tout en refaisant le monde.

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@Noalyne R. de Glücksbourg

Je ne comprenais pas vraiment ces paroles : je ne voyais pas le malaise. Ainsi, je me sentais étrange de me poser en frein dans sa vie en quelques sortes. Il poursuivit néanmoins mettant donc une image sur ce qui était le fameux frein pourtant je ne sentais aucunement de reproches ; c'était plaisant. Pourtant, je refusais clairement de me mettre en opposition alors timidement, je repris, désolé : Mais dans ce cas, je ne t'approcherais plus alors... dis-je pleine de bonne volonté mais au fond, bléssée, appréciant notre relation, nos moments ensembles. Je me montrais alors telle une enfant. Je grimaçais et je me relâchais donc en arrière retombant allongé comme une loque. C'est compliqué en vrai la vie ! Je ricanais.

« Dit pas de connerie. » Noa aurait toujours la même place. Ça ne changerait pas. D’ailleurs pourquoi le faudrait-il ? Se laissant retomber en arrière, la jeune femme avait lourdement atterrie sur le matelas. En écoutant les mots de la jeune femme, Rylan laissait échapper un soupire –non sans sourire-, avant de déclarer : « Grave. » Rien n’était simple, mais parfois, l’homme se compliquait lui-même l’existence. N’étais-ce pas son cas ? Se redressant d’un coup, il claquait la cuisse de la jeune femme d’un coup. « Bon aller, on va au cinéma. » Pourquoi rester là et déprimé ? Autant profiter du temps libre qu’il leur restait.

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HJ : On clôture ?

@Noalyne R. de Glücksbourg

Tout de suite, Rylan se voulait rassurant. Il était hors de question que Rylan et moi nous séparions, ou mettions de la distance et change pour des amours : on se devait fidélité amicale. Heureuse, un sourire s'afficha sur mes lèvres. Je profitais de ce repos en m'exclamant la dureté de la vie pourtant le nouveau rouge étonna la violette que j'étais, donnant un grand coup sur ma cuisse pour me faire suer et je ricanais alors qu'il proposait un cinéma. Je me levais d'un bon : Tu as bien raison ! Je grimpais sur le lit et ponctuais finalement ce moment : Battons les choses merdiques de la vie ! Je redescendais, attrapant mes affaires avant de partir bras dessus bras dessous pour voir un film.