RYNOA ► I'd spend the rest of my life just standing here talking

« Qu’est-ce que tu peux dire comme connerie » soufflait-il d’un ton exaspéré. Les femmes et leur manque de confiance en elle. Chaque femme était belle à sa manière. A ses yeux, il n’existait pas de femmes moches. Tout était une question de goût. Certaines personnes allaient trouver une nana canon, alors que d’autre non. Croisant ses bras derrière sa tête. « En même temps, si tu joues les gamines en te bouchant les oreilles, ça m’étonnes pas. » répondait-il d’un ton moqueur. Elle pouvait faire comme si elle ne l’avait pas entendu, mais Rylan savait que ses mots étaient parvenus jusqu’à elle. Se tournant vers lui, Noa était devenu cramoisi. « Et après tu dis que tu vas finir vieille fille avec un chat ? » Laissant un ricanement traverser ses lèvres, l’irlandais tournait son regard pétillant vers elle. « Noa Noa … » disait-il en continuant de rire. « Sérieusement, faut que tu leur montre un minimum d’intérêt et que tu ne les fuis pas. C’pas de cette manière que tu vas séduire ton Arthur. » Il savait que le traumatisme qu’elle avait vécu, n’était pas totalement surmontable. C’était quelque chose qui restait à vie avec vous. Son instinct de protecteur, voulait la garder loin des hommes, mais il savait que pour aller mieux, il fallait avancer. Noa devait être comme toutes les jeunes femmes de son âge. Tout en restant sage bien sûr.
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@NOALYNE R. DE GLÜCKSBOURG

Alors au moins, cela avait le mérite d’être clair. Oui, je manquais de confiance en moi, mais je peux pas changer comme ça. Sa petite phrase; cela ne me choquait pas, je savais qu'il me disputerait mais je ne rétorquais pas. Je me contentais de faire la fille qui bouche ses oreilles et Rylan ne manquait pas de me le faire remarquer. Bien sur, je jouais les enfants et j'adorais cela surtout face à mon meilleur ami. C'était vraiment des bons moments même dans les moments confessions où c'était jamais très agréable, il savait me faire rire de tout alors je suivais et riais aussi surtout quand il poursuivait ses reproches gentillets. Oui, moi et pas un mais trois milles chats ! Dis-je en me roulant sur le lit en riant. Pourtant, le rouge me remit direct les pendules à l'heure en me disant ce qui clochait mais en vrai, je le savais, ça restait évident mais pas évident à respecter. Je ne savais pas ne pas fuir. Je grimaçais et reprenais une place de base. Pourtant, je m'attachais déjà à une chose : ces mots sur Arthur, c'était du passé. Je reprenais donc en me relevant au dessus de lui : là je te stoppe... rylan rylan rylan ... c'est du passé ! je veux bien que tu me coache que je fasse des efforts mais plus pour lui, c'est fini ce temps là ! J'inspirais un bon cou regardant dans le vide et faisant violence à mon esprit et vite saoulé des choses, je voulais changer le sujet alors je fis en sorte de montrer que j'avais compris, enfin compris mais pas sur de le faire. Je jouais et me levais sur le lit en mode chevalier sur son destrier : Je vais devenir une vraie bommmbaaaaaa babeeee ! je me jetais sur le lit assise comme sur un trampoling. Et toi alors beau gosse ? Dis-je d'une voix ridicule.

« Ben voyons. Trois milles chats et puis quoi encore ! » Levant les yeux au ciel tout en souriant, il cherchait une solution pour elle et ce Arthur, mais très vite, elle le coupait dans son élan. Selon elle, c’était du passé et elle n’avait pas besoin d’être coaché. Dans le léger tremblement de sa voix, Rylan pouvait aisément deviner son agacement. Le jeune homme ne comprenait rien aux femmes et une fois de plus, il avait du mal à cerner ce changement. Alors quoi ? Elle lui parlait de ce mec, mais n’en voulait pas. Soit. Il n’allait pas insister. Puis, elle s’était élevée en disant qu’elle allait devenir une vraie bombe. Ce qui n’allait pas être difficile, vu qu’elle l’était déjà. « Parfois, j’me demande si tu t’es déjà regardé dans un miroir. » Noa n’avait pas confiance en elle. Du moins, c’est la réflexion qu’il s’était fait. Pourtant, elle devrait avoir foi en elle. Se rasseyant sur le lit, tout en le faisant légèrement bougé, sa meilleure amie se concentrait à nouveau sur lui. Merde. C’était bien la dernière chose dont il voulait parler. « Pourquoi tu m’regarde comme ça. » disait-il d’un ton suspicieux. L’irlandais tentait de trouver une issue de secours, mais honnêtement, ça allait être difficile. Surtout avec elle. Noa était une tête de mule quand elle le souhaitait. « Rien de particulier. Comme d’hab. » Le futur Winthrop avait l’habitude de tout dire à Noa. Enfin presque. Il y avait des trucs qui restaient entre mec.
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@NOALYNE R. DE GLÜCKSBOURG

Je trouve qu'il abse à ne pas vouloir me laisser réaliser mes rêves. Attendez, qui peut m'interdire d'avoir trois milles chats ? rien qu'à cette pensée, je rigolais toute seule. Je le regardais tenter quelques compliments indirectes par ces réponses à mes commentaires désobligeants, jusqu'à ce que je décide de me concentrer sur lui. Ainsi, je montrais mon interet par mon questionnement, mais aussi, mon positionnement. Rylan s'offusqua d'ailleurs un peu ; je le connais et je le sentais. Il se questionna aussi sur ma façon de me positionner et le regarder alors bien sur, je me précipitais pour expliquer : Je t'empeche de me cacher des choses APOLLO13 dis-je en riant et m'approchant de son visage dangereusement. Non, je n'allais pas l'embrasser mais je jouais comme dans les films, la meuf grave intimidante. Hehe ! Un sourire, je me reculais. Théâtralement, je reprenais : Toi, tu ne veux pas te confier à moi ! Je fis une mine très vexée et offusquée. Je me relevais, assise en tailleur, maintenant dos à lui, joueuse, je faisais mine de bouder. Au fond, je riais de mes jeux bien que très naturellement, je n'aimais pas les cachotteries et m'inquiétais quelque peu.

Après l’avoir affublé d’un nouveau surnom, elle faisait mine de l’intimider. Ce qui le fit rire. « C’est vrai que t’es très intimidante » disait-il d’un ton moqueur. En réponse, elle s’asseyait en tailleur dos à lui. Etait-elle vraiment vexée ? A présent assis, les jambes écartées, il passait ses bras autours de la taille de la jeune femme pour l’attirer à lui. Puis, sans pitié, il commençait à la chatouiller. « Et toi t’es trop curieuse. » Les yeux pétillants de malice, il continuait sa torture, avant de la faire basculer sous lui. « Si t’arrive à m’immobiliser, j’veux bien répondre à une seule question. » Rylan symbolisait le un par son pouce. Ayant parfaitement confiance en ses mouvements, il savait qu’elle allait avoir du mal. D’ailleurs, c’était là une stratégie pour la divertir et la faire dévier de sujets. A moins, qu’elle arrive à le surprendre en ayant le dessus, mais très honnêtement, l’irlandais faisait trop confiance à sa carrure. Peut-être avait-il tort ? .

@NOALYNE R. DE GLÜCKSBOURG

Je suis un peu saoulé qu'il ne veule rien me dire. On se connait depuis tant de temps. Je ne sais pas vraiment quoi dire de plus. Je me met à rire de la situation et à le menacer, tenter de l'intimider pour qu'il parle. Rylan commença à jouer dans mon jeu et on chahutait. Il avait trop de force alors je gigotais comme un ouistiti mais rien n'y faisait. Je forçais et répondais à sa provocation : Tu sais très bien que j'y arriverais pas... t'es un petit deloyal, je te boude ... dis-je en ne bougeant plus et fermant les yeux, tirant la gueule.

Rylan ne put retenir un rire. Abandonnant sa proie, il revenait s’allonger près d’elle. Finalement, il cédait le premier. De toute façon, l’irlandais n’arrivait pas à lui refuser quoi que ce soit. « Dernièrement, j’ai revu une nana. » Il marquait une pause, alors que la vision de Loïs s’insinuait dans son esprit. « Enfin, on se connait depuis un moment, mais avant tout ça c’était juste la meuf d’un de mes meilleurs amis… Enfin, c’est ce que je pensais. » Tom avait fini par montrer son vraie visage et Rylan avait ouvert les yeux. Ce qu’il avait découvert, l’avait écœuré. Comme quoi, on ne connaissait jamais réellement quelqu’un.

@Noalyne R. de Glücksbourg

Il se moquait de moi. Mon meilleur ami n'avait aucun scrupule à rire de moi. Je grognais pour montrer mon mécontentement tout en faisant une moue débile. Néanmoins, j'ai vite gagné le match et cela me plaisait. Ma moue se changea soudainement en un visage de satisfaction. Là, le jeune homme se perdit dans des explications bien plus que vastes et je me sentais dans l'incompréhension : en quoi il me révélait un truc ? Je ne pigeais clairement rien. Je le regardais les yeux ronds avant de prendre la parole : Et ? qu'est ce que tu penses ? Qu'est-ce que tu veux dire RyRy la petite sourie... dis-je pour le détendre et le faire suer à mon tour après tant d'attente.

Le ton affectueux qu’elle prenait, lui arrachait un sourire. « Pour être honnête, j’en sais rien. » Il soupirait avant de reprendre. « Enfin tu me connais… les relations c’est pas trop mon truc. » Peut-être était-ce dur à dire, mais le jeune homme trouvait que c’était une source d’ennuie. « Il y a un truc chez elle qui m’attire. J’sais pas comment t’expliquer. » Une partie de lui, s’imaginait avec elle, mais une autre, refusait catégoriquement de penser à ça. A ses yeux, ses études avaient plus d’importance. Flirter avec des nanas de temps en temps, c’était amusant, mais créer une vraie histoire … c’était autre chose. Et il n’était pas sûr d’être prêt pour ça.

@Noalyne R. de Glücksbourg

Mon meilleur ami semblait perdu. Je ne savais que faire pour lui montrer que la vie pouvait etre simple surtout quand on est une si bonne personne. Pourtant, dans son soucie, je m'identifiais et effectivement, je n'étais donc pas la mieux placé quoique étonnamment, les gens hors des choses, n'ayant pas de vécu amoureux, ont toujours des prédispositions à trouver la chaussure d'une autre personne. Surement qu'à un moment faut te décider à ce que ce soit ton truc en fait... pour faire ta vie, non ? Je grimaçais pleine de réflexion. Je grattais l'arrière de ma tête ne pipant pas un mot comme débutant une psychanalyse et prenant donc mon temps.