(magique) let's get out of this town, drive out of the city, away from the crowds

« 26 octobre... c’est noté, j’te prévoirai un cadeau digne de ce nom. » Oh putain, faut que je réfléchisse dès maintenant à quoi t’offrir pour ton anniversaire. J’suis totalement nul en matière de cadeaux moi, j’serai capable de me pointer dans ta chambre le soir à poil et te dire ‘ton cadeau c’est moi’. La palme de la fainéantise m’est décerné, di-rect. Mais j’voulais faire les choses bien pour toi. Bon, j’avoue, difficile de surpasser les saphirs que je venais de t’offrir, ça ne me facilitait pas la tâche tout ça. « Voleur, menteur, toxico. Le mec idéal, tu trouves pas? Allez, épouse-moi pour de vrai Agathe, j’vois pas pourquoi tu refuserais. » J’usais peut être un peu trop d’ironie et de sarcasme dans ma vie. C’était ma manière de faire rire les autres et de rester dans le déni, l’autodérision. On échangeait un baiser qui menait à une plaisanterie de ta part, puis un autre qui guidait ma main sur ta cuisse, vers l’intérieur. J’ai envie de toi. Dès que t’es un peu trop proche de moi, un peu trop tactile, que ta langue joue avec la mienne... Ouais, ça réveille mes envies et mes ardeurs. J’sais pas, t’as ce quelque chose qui me rend dingue, qui me fait perdre le contrôle, qui m’embrume la raison. Ma main remonte encore un peu plus dans une caresse suggestive alors que tu proposes qu’on remonte dans la chambre, visiblement tous les deux sur la même longueur d’onde. « Mh... Qui te dit que j’arriverai à tenir jusqu’à la chambre avant de te sauter dessus? » Est-ce que tu te sens d’humeur aventurière ce soir, Agathe?

Est-ce que j'avais peur pour le jour de mon anniv? Ptêtre, ptêtre pas, j'en savais trop rien. J'espérais seulement un truc.. unique, mémorable? Sachant que mon dernier anniv ça avait été la cata avec mes parents lmao, j'méritais quelque chose de mieux cette année. J'voulais pas d'un truc coûteux, c'était même pas envisageable. J'étais simplement Agathe, celle qui ne voulait pas de son statut de princesse. J'étais un peu contradictoire parce que les saphirs valaient beaucoup d'argent mais c'était significatif, du coup ça comptait pas. « J'vois pas non plus pourquoi je refuserais, vu que t'es mon type. Donc si je t'épouse, j'deviens pour toujours et à jamais Agathe Maxwell? Oui, j'veux t'épouser. »  allez pourquoi pas le sarcasme et la plaisanterie dans nos propos. Il était au courant, que j'trouvais pas ça laid d'être une Maxwell. C'était pas comparable à mon nom de famille en fait. Quelques secondes plus tard, on profitait de ce moment pour s'échanger un baiser langoureux. Sa main sur ma cuisse remontait dangereusement vers l'intérieur de ma cuisse et forcément, je restais pas indifférente. Impossible, pas avec lui. J'y arrivais pas et c'était la première fois qu'un mec me faisait tant d'effet. Je pouvais pas l'expliquer. Ses caresses suggestives remontaient un peu plus, sa main se glissant doucement sous le bas de ma robe. Je lui proposais de remonter à notre chambre et mon sourire s'élargissait à ses dires. « Les mots '' qui te dit que '' viennent de moi déjà.. »  à toutes les fois j'lui sortais ça ahaha. « J'ai pas dit qu'on y arriverait.. crois pas que je vais me tenir tranquille bien longtemps. »  je me levais la première en lui tendant ma main.

« Oh, je suis ton type? » que je relevais dans un haussement de sourcil curieux. « Et, c’est quoi ton type, si juste? » Histoire de savoir comment tu me voyais quoi. Tu acceptes de m’épouser et je ris légèrement. « Avoue tu acceptes jusque pour pouvoir te débarrasser de ton nom de famille maudit. » Petite blague mais avec un fond de sérieux. « Non mais pour clarifier, on n’est pas mariés hein, bouuuh, à bat le mariage, c’est de la merde, ça sert à rien. » Et est-ce que j’étais un peu trop dans la contestation parce que j’m’étais imaginé épouser Cléolya un jour? Oui, sûrement. Elle m’avait vraiment retourné cette fille, c’est dingue. Avoir un tel impact sur moi, encore des mois après la rupture, pour une histoire qui n’a duré que quelques semaines? C’est pas humain. J’dirais bien que c’était pas logique mais j’avais appris à mes dépends que l’amour n’était pas familier avec ce concept. Les deux n’allaient pas ensemble, nope. Tout comme je m’expliquais pas le fait que j’ai envie de t’embrasser sans raison, comme j’le faisais là. Ma main était baladeuse, elle remontait vers ta cuisse et j’te confiais que j’étais pas sûr de tenir jusqu’à la remontée à la chambre. On était encore une fois sur la même longueur d’onde et je souriais quand tu te levais en me tendant la main, que j’attrapais pour me lever aussi et te suivre. « Ça tombe bien, j’veux pas que tu te tiennes tranquille. Tu m’emmènes où, princesse? » que je répliquais dans un autre sourire amusé. Moi, essayer de te provoquer avec ce surnom pour sortir la tigresse? Mhh, peut-être... Et puis, j’étais curieux que te voir prendre le contrôle, prendre les décisions, leader. Parce que tu disais être une dominante, mais moi, pour l’instant, j’te trouvais plutôt soumise hein...

Je lui avouais qu'il était mon type, sans vraiment m'en rendre compte. Rien qu'en voyant sa réaction, il semblait surpris face à ma révélation. « Un gars qui adore les challenges, qui est simple, qui est bon enfant et qui se vexe pas quand je l'insulte de con. »  et j'abordais pas le sujet du physique, parce que là-dessus j'avais pas de préférence. Les coups de coeur ça se contrôlaient pas. Je hochais la tête lorsqu'il disait que mon nom de famille était maudit, donc c'était pour ça que je voulais m'en débarrasser. J'faisais exprès de faire la moue à sa dernière phrase. « J'suis vraiment vexée. »  il prenait la peine de clarifier et ça me faisait marrer là. « Calme-toi, je t'aurais dit non t'en fait pas pour ça. Le plus gros vent de ta vie. »  j'étais toujours mariée à mon âme soeur, légalement parlant anyway. Et même si je m'étais mariée deux fois dans ma vie par pur délire, j'étais pas pour le mariage. J'aurais pu y'a deux ans, avant mon arrivée à Boston. Me marier avec mon ex avec qui j'avais partagé quatre ans de ma vie, sauf qu'il avait fauté en me trompant lolilol, non merci basta. Comme quoi, rien n'était arrivé pour rien. Sans son infidélité, je serais toujours en Belgique en ce moment. Elliot et moi on se trouvait toujours au restau et pourtant, on pouvait pas s'empêcher d'être tactile.. de façon suggestive. Je me levais de table en lui tendant ma main qu'il prenait et à son tour il se levait pour me suivre. « J'dévoile pas mes secrets désolée. Continue avec ce surnom et t'en payeras les conséquences. »  sourire aux lèvres, je  marchais à reculons en l'entrainant avec moi vers l'extérieur. Je le guidais devant un des lits à baldaquin au bord de la piscine. Là où on était y'avait personne et impossible de nous voir, puisqu'il faisait noir. « J'vais te débarrasser de ça, tu permets. »  je lâchais sa main et je commençais à déboutonner les boutons de sa chemise dans la précipitation. 

Tu me décrivais d'une façon plutôt correcte, sans parler de physique. "J'te plais pas physiquement?" que je demandais malgré moi, yeux plantés dans les tiens. Fin, j'sais pas. Le physique ne faisait pas tout, ok, mais quand même? Genre, si j't'attirais pas, t'irais voir un gars qui t'attirerait plus. Et puis moi, j'suis pas sur de vouloir ça. J'aime bien me dire que t'es à moi, que y'a que moi que tu regardes. Puis j'sais pas, j'veux pas être coincé dans la friendzone quoi. Le gars sympa avec qui on délire bien, 'bon enfant'. Oui mais non. Tu pouvais pas me voir comme un beau mâle viril et sexy? Ha-ha. Ouais, j'avais pas tellement confiance en moi, tu le voyais à présent hein? Alors non seulement j'commençais à me poser des questions sur mon appartenance à la friendzone ou non, tu en rajoutes une couche en disant que tu aurais refusé ma demande en mariage si elle avait été réelle. "On met pas de vent à Elliot Maxwell." Je fais mine d'être une star hollywoodienne trop sûre d'elle alors que pas du tout, gros lol. Vaut mieux que j'me rabatte sur ce que je fais le mieux : baiser. Je te chauffe d'une main baladeuse et tu décides de quitter le resto, nous emmenant vers la piscine. Oh non, j'aime pas baiser dans l'eau, en plus c'est pas discret. Ah non, on va pas dans l'eau, ok. C'est un grand lit à baldaquins au bord du bassin. Ça fait très lit de lune de miel si tu veux mon avis. T'es sûre qu'on vient pas de se marier? Tes doigts viennent défaire les boutons de ma chemise et j'esquisse un petit sourire amusé. "Je permets." Comme si t'attendais mon autorisation t'façon. Je reviens d'ailleurs t'embrasser avec une envie non-dissimulée pour t'inciter à continuer dans ta lancée. On était pas là pour une partie de Monopoly de toute façon. À croire qu'on pouvait pas se retenir de coucher ensemble dès qu'on se voyait omg, les éternels insatiables qu'on nous appellerait.

Y'avait une légère distance qui séparait nos visages et je fronçais les sourcils à sa question. « Si tu me plaisais pas, ça ferait longtemps que je t'aurais mis des stops. Or, c'est pas le cas. Parce que justement tu m'plais. Que ça soit dans ta façon d'être ou physiquement, tout me plaît. » come on, c'était pas dans ma nature de foutre des stops aux mecs qui m'intéressaient. Je voyais bien qu'il n'avait pas tellement confiance en lui, pourtant je comprenais pas son raisonnement là-dessus. « T'es plus grand que moi, ton regard me rend mal à l'aise mais positivement tu vois. Tu t'en rends probablement pas compte mais comment tu me regardes en ce moment, c'est exactement de ça dont je parle. J'aime quand souris parce que t'as des petites fossettes juste là et ça me fait craquer. J'te trouve beau, Elliot. » ptêtre que mes compliments allaient pas réparer ce manque de confiance en lui. Au moins, il était fixé dans le sens où que je le considérais pas comme un simple pote.  « Si tu veux pas de vent, épouse-moi. » salut j'étais contradictoire en moins de quatre secondes lolilol. Je décidais de quitter le restau en guidant Elliot vers l'extérieur. J'lui disais pas où on allait, parce que même moi j'savais pas où j'allais m'voyez. On arrivait devant un lit à baldaquin et je lâchais sa main pour défaire le reste des boutons de sa chemise. Je levais les yeux vers lui, souriant à ses mots. Même pas le temps de lui laisser répondre que j'étais déjà en train de lui débarrasser de sa chemise. Cette dernière tombait au sol et il revenait m'embrasser avec envie. Sa langue retrouvait la mienne, mes mains descendaient vers son bermuda. Défaisant le bouton, je venais glisser une main curieuse et aventurière dans son bermuda et, qui venait se longer sous son boxer.  

Tout te plaît. Je souris comme un gamin, satisfait de la réponse que tu m’offres. C’est beau. C’est mignon. J’aime. J’aime savoir que je te plais comme je suis, pour qui je suis, parce que j’t’assure que j’ai pas cherché à te séduire, j’ai pas contrôlé ma façon d’être pour que tu tombes sous mon charme comme j’aurais pu le faire avec d’autres. C’est venu naturellement et... C’est ça qui est beau. Ça veut dire que ce qu’on ressent, ce qu’on partage, c’est quelque chose de vrai, de sincère, de pas contrôlé ni planifié. T’aurais pu t’arrêter là mais tu ne le fais pas. Tu poursuis, donnant davantage de détails sur ce que tu aimes chez moi. Et ça me fait d’autant plus sourire. J’en rougirais presque, putain. Et j’ai horriblement envie de t’embrasser. Sauf que tu prononces ces mots que j’avais insinué alors que tu venais de refuser. T’épouser? « Arrête de raconter des conneries, j’en serai capable. » Je l’ai déjà fait une fois. « Un mariage secret, sans changement de nom parce que j’veux pas me retourner dans les journaux belges. Niveau prestige, y’a mieux. » J’esquisse un petit sourire à cette blague. À quoi on jouait au juste? J’sais pas sur quelle pente on s’entraînait là mais je savais que c’était dangereux. Parce qu’on était tous les deux trop cons, trop gamins, trop irréfléchis, trop irresponsables, pour mesurer les conséquences de nos actes. On s’éclipsait pour se retrouver seuls au bord de la piscine et tes doigts défaisaient les boutons de ma chemise pour la laisser tomber par terre. Tu glissais de suite les mains vers ma ceinture alors que je venais à nouveau trouver tes lèvres avec envie, l’une de tes mains se faufilant dans mon boxer alors que je laissais échapper un souffle contre tes lèvres.

Quelques secondes plus tôt, je lui disais que je refusais de l'épouser. Et là, j'étais en train de lui demander de le faire. Je haussais les sourcils quand il me disait d'arrêter de dire des conneries, parce qu'il en serait capable. Ah ouais? « Je dis pas de conneries. Je te demande de m'épouser. » pourtant, j'affichais ce sourire comme si je me foutais de lui, or c'était pas le cas. Je l'écoutais parler, en penchant ma tête sur le côté et j'enregistrais tous ces mots dans ma tête.  « Si je comprends bien, t'es pas contre de m'épouser là maintenant? En secret? » j'étais d'accord avec ses conditions, je respectais sa décision et j'comprenais aussi. Anyway, j'avais pas envie de me retrouver dans les journaux non plus. J'avais le droit à ma vie privée putain. Sérieusement, j'savais pas qu'est-ce qu'on était en train de foutre et pourtant.. cette adrénaline de jouer avec le feu ça nous excitait. On allait ptêtre se brûler mais quoi qu'il en soit, le danger nous faisait pas peur. Une fois à l'extérieur, j'attendais pas très longtemps pour me jeter sur lui. Sa chemise tombait au sol, mes doigts s'attaquaient à sa ceinture pour la défaire et mon autre main se glissait dans son boxer pour le caresser et lui faire du bien. Il laissait échapper un souffle contre mes lèvres, signe qu'il aimait ça. Et on aidait l'autre à se déshabiller et on couchait ensemble au bord de la piscine. Comme à chaque fois, on atteignait l'extase. Chaque baise était meilleure, différente et excitante que la précédente. Après s'être rhabillés sans trop faire attention aux détails de nos vêtements, on remontait dans notre suite. « J'ai quelque chose pour toi, moi aussi.. » je me dirigeais vers ma valise pour prendre l'écrin qui contenait la chaîne que j'étais censée lui donner à son anniv,  le soir où on avait couché ensemble pour la deuxième fois au summer camp. 

Tu peux pas me demander de t'épouser comme ça. Parce que j'suis tellement con que j'pourrais dire "ok". Mais non, tu insistes. Tu ne dis pas de conneries, tu me reposes même la question, le ton de la voix un peu plus sérieux. J'plaisante un peu moi, parlant d'un mariage secret, pas de changement de noms pour ni l'un ni l'autre. Tu reposais encore la question, pour confirmer la chose. J'hochais la tête. "Par contre, quitte à se marier du jour au lendemain sur un coup de tête, autant faire ça bien. On ira à Vegas pour le week-end, on ira boire un peu trop dans un bar hors de prix, puis on ira trouver un faux Michael Jackson prêtre dans une chapelle en carton, et on ira fêter ça au casino du coin en essayant de tromper les grands joueurs en trichant. On nous foutra à la porte, et on ira sceller tout ça par une pseudo-lune de miel dans la limousine qui nous attendra." Voilà, c'est mes conditions. Si tu veux déconner avec le mariage, autant déconner à fond. Taper dans les clichés. Pendant mon discours, tu nous entrainais à l'extérieur et ma chemise tombait bien vite, le reste suivant.

On remontait finalement dans notre suite et je fronçais les sourcils à tes mots, te regardant aller fouiller dans ta valise. T'en sortais un écrin et je roulais des yeux. "C'est de la triche. L'écrin, le cadeau, tout ça, c'était mon idée." Pourquoi tu me copiais? J'faisais genre d'être boudeur mais en vrai, j'kiffais les cadeaux alors j'avais trop hâte de voir ce que c'était. "En quel honneur d'ailleurs?" J'sais pas, j'avais zappé moi que c'était mon anniversaire y'a pas longtemps, j'attendais pas de cadeau de ta part.

Moi ça m'allait ses conditions. Tellement être bourrés qu'on ne laisserait pas le faux Michael Jackson faire son boulot de prêtre, y'aurait des gens qui s'incrusteraient à notre mariage freestyle. J'savais pas jouer au poker mais j'me voyais carrément jouer le jeu en essayant de tromper les joueurs et finir notre soi-disant lune de miel dans une limousine. C'tait complètement notre délire ça, on était des gosses et c'était ça qui faisait la beauté de notre.. relation ambigüe? Ne pas se prendre la tête pour des conneries, seulement profiter de notre jeunesse en faisant n'importe quoi. Après avoir couché ensemble, on remontait dans notre suite et je le prévenais que j'avais un truc pour lui. Je fouillais dans ma valise pour sortir un écrin et quand je me retournais vers Elliot, il tenait à me faire remarquer que je l'avais copié. « Théoriquement, c'est toi qui m'a copié. » en réalité, c'tait vrai. J'avais pas prévu qu'il m'offrirait des bagues ce week-end moi. Je m'approchais pour arriver à sa hauteur et à sa question, mon regard se promenait entre l'écrin et Elliot. « Pour ton anniversaire.. et me juge pas, j'suis.. ou j'étais une mauvaise pote. » peu importe ce qu'on était, là n'était pas la question. « Tu te souviens quand tu m'as annoncé que c'était ton anniversaire? J'avais quelques jours pour trouver une idée plutôt originale et pas trop cliché. Du coup.. j'me suis permis de t'acheter ça. » je lui tendais l'écrin, qu'il prenait avant de l'ouvrir. Dans l'écrin, contenait une chaîne où il y avait mes initiales de gravées. « On se connaissait pas trop, je savais pas ce que t'aimais ou non.. mais j'avais pas envie de dépenser trop d'argent. Donc j'ai demandé à faire graver mes initiales, comme ça je serai toujours là.. »   Peut-être qu'il aimerait, ptêtre pas, j'en savais rien. Puis, j'me voyais pas lui offrir un truc couteux, tout simplement parce que ça me correspondait pas.