Stormy reunion (Bamban)

Adrian lui adressa un tendre sourire, puis ils s'étaient ensuite embrassés passionnément mais le baiser fut salement interrompu par l'apparition d'un de ses camarades résidents. Cet abruti ne semblait pas comprendre les mots assez menaçants du jeune australien qui préparait intérieurement une contre-attaque vis-à-vis de ce qu'il venait de profaner d'un top plus froid. « Tu ne l'auras pas... Ne cherches pas ! Tu ignores de quoi je suis capable... » dit-il plus froidement faisant écho aux mots de Bambi, mais celle-ci se faisait soudainement plaquer contre le mur par le sale type, qui cherchait vainement de l'embrasser. Cette fois, le sang d'Adrian ne fit qu'un tour et il chopa Higgins par le bras pour qu'il lâche la jeune femme. Et c'est ce qu'il fit dans la douleur puisqu'il venait d'utiliser l'une des techniques de clés de bras qu'on lui avait enseigné... Il y avait des militaires dans sa famille donc les techniques de combats au corps à corps, il les connaissait bien. « Tu avais pourtant l'opportunité de t'en aller tranquillement... » dit-il en le maintenant bien au sol, puis il lui montra une vidéo sur son téléphone montrant Higgins en train de plaquer Bambi. L'avantage d'être un surfeur professionnel comme lui, c'était qu'on avait tendance à toujours tout filmer. « Tu es fini Higgins... Avec cette vidéo, tu seras accusé de harcèlements sexuels et avec tes antécédents, je pense que ta carrière vient de se terminer lamentablement comme tu l'es toi-même. » sur ces mots, il appela l'accueil pour qu'on fasse venir la sécurité.

Bouche bée. Après s'être débattue telle une lionne pour éviter que ses lèvres ne soient souillées par les assauts de ce sombre crétin, Bambi fut rapidement libérée par une clef de bras magistralement orchestrée. Pour sûr, Adrian n'avait pas seulement la carrure pour la protéger, il avait l'art et la manière. Durant ces quelques secondes suspendues dans le vide, l'italienne fut parfaitement muette, incapable du moindre mouvement, ses membres tremblants encore à cause de l'assaut inattendu de Higgins. Par chance, il fut rapidement emmené par la sécurité et les deux jeunes gens laissés seuls, une nouvelle fois. Un grand soupir de soulagement s'échappa bientôt ses lèvres de la jolie brune, tandis qu'elle se laissait adosser contre le mur. Si tu n'avais pas été là, qui sait jusqu'où il aurait pu aller... Bambi frémit à cette idée, cherchant la main de son homme afin de la serrer fortement. Tu es mon héros... je n'aurais pas supporté qu'il me touche, qu'il me souille...

Adrian ne voulait pas en venir à cette méthode mais ce fameux Higgins venait de faire ressortir le côté le plus froid du jeune australien. Mais malgré tout, il veillait à ne pas le blesser alors qu'il était en train de lui faire une clef de bras parfaite. Son adversaire hurlait de douleur mais Adrian n'en avait cure puisqu'il continuait à le mettre à terre, avant de lui montrer la vidéo qu'il avait faite quelques instants plus tôt. Cela avait eu son effet tout de même, parce qu'Higgins ne disait plus rien... Il ne s'attendait pas à une telle attaque de la part du jeune homme qui venait de prévenir la sécurité par le biais de l'accueil. Ceux-ci arrivèrent rapidement sur les lieux et l'autre con fut emmené avec eux, non sans avoir oublié de profaner des menaces auxquelles Adrian répondait simplement par un hochement de tête, l'air de dire qu'il s'en fichait un peu. Il préféra se concentrer sur sa petite amie. « Le principal c'est que tout soit rentré dans l'ordre maintenant... On va oublier ce type qui a essayé de gâcher notre journée bébé. » dit-il d'une voix douce même si on pouvait encore lire la froideur dans ses yeux. Il avait eu envie d'étriper l'autre gars mais il devait retrouver son sang-froid habituel. « Je l'aurais étripé sur place s'il avait osé... Bref, parlons d'autre chose ma chérie. »

Pour sûr, cet abruti de Higgins venait de leur gâcher leur journée. Bambi sentait sa respiration devenir plus douloureuse à cause du stress et pourtant, loin d'elle l'envie de se plaindre. Au contraire, l'italienne ne demandait pas mieux que de passer à autre chose, à défaut de réellement pouvoir oublier. Sa mémoire ne la laissait jamais en paix, qu'il s'agisse de bons côtés comme de mauvais... Heureusement que tu as tout filmé, mais tu sais qu'il y aura d'autres connards du genre se croyant tout permis... l'hôpital grouille d'arrivistes et autres spécimens peu recommendables ! Tu ne peux pas risquer ta carrière pour moi comme ça... secoua-t-elle négativement la tête de droite à gauche, même si chacun des mots, chacune des actions de son bel australien l'avait comblée, rendue plus accro encore qu'elle ne l'était déjà. Pour une fois, elle tâchait être la voix de la raison. Tu es sexy quand tu es en mode badass mon ange, tu sais ? Avec tout ça... je ne sais même pas où tu vis ici. Ce stronzo nous a empêchés de continuer sur notre lancée...