let me be your anchor (jaga)

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{ let me be your anchor }
crédit/ tumblr ✰ w/jaga

C’était pas vraiment ce dont j’avais l’habitude. Une fois qu’on est dans un lit, les choses roulent toutes seules. Seulement, j’avais oublié qu’avec Vega, les questionnements étaient toujours de mise et ça pouvait foutre en l’air toute la soirée. Ouais, il fallait que je mette la casquette du petit ami réconfortant pour pas qu’elle se sente forcée ou en dessous de toutes les autres. Et j’osais espérer qu’elle ne me poserait jamais la question du nombre de conquêtes que j’ai pu avoir. J’entendais ses mots, mais je comprenais que ouais, elle n’en avait pas envie. Alors je me laissais faire quand elle me repoussait et ouais, j’étais presque frustré que ça ne se termine pas comme je l’avais souhaité. Bon, ça ne se voyait pas, je ne voulais pas la vexer non plus. Elle finissait par faire quelques pas dans la chambre alors que je restais sur le lit à la regarder, attendant qu’elle vienne m’exposer ce qui posait réellement problème dans l’histoire. « Nulle ? J’ai vécu trois ans à avoir une relation avec toi Vega, dont deux années où on couchait ensemble… On a remis le couvert y’a pas si longtemps que ça. Et j’avais kiffé, sauf le fait que tu sois plus là au réveil » Parce qu’il fallait que je lui rappelle quand même, ce moment passé ensemble avait été juste génial à mes yeux, au cas où elle ne le savait pas. « J’suis pas avec toi pour tes capacités sexuelles en fait, j’pensais que tu l’avais compris » Parce que si ça ne tenait qu’à ça, je l’aurais oubliée depuis bien longtemps. Mais elle était encore dans mon cœur et ça voulait bien dire quelque chose.

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en fait, compte tenu de ce que je pouvais connaître sur toi et de la vie que tu as vécu après moi, j’me doute que ton lit, il a du en voir passer des centaines. et j’ai même pas envie de demander combien parce que je crois que ça, ça m’heurterais vraiment si on part du principe qu’après toi, en quatre ans, il y en a eu trois. alors ouais, j’vais pas laisser ma curiosité prendre le dessus parce que je sais que la réponse elle ferait sûrement bien trop mal. bref, j’sens que je suis en train de tout péter alors qu’on devrait fêter nos retrouvailles et ouais, j’suis pas super fière de moi. mais je te fais part de mes doutes et j’ai déjà l’impression d’être la petite amie la plus chiante de tout l’univers. mais j’entends ce que tu me dis et.. ouais. mais regarde, ça t’empêchait pas de t’amuser ailleurs. de te frotter de trop près à d’autres et peut être que c’était parce que je n’étais pas suffisante. « ouais mais ça compte quand même » même si t’es pas avec moi que pour ça, tout le monde dit que le sexe fait quasiment tout dans un couple alors si moi je suis pas capable de t’offrir ça comme tu l’entends, est-ce que tu resteras quand même. j’pousse un soupir, lève les yeux au ciel et me plante face à toi. « j’ai envie de toi jaxon. vraiment. » doute pas de ça. j’veux dire.. rien que quand tu m’embrassais dans les rues de mykonos, en me collant contre le mur, j’avais envie de tellement plus que ça. j’suis juste pas à l’aide de le réclamer ou de mettre des mots sur ça. j’ferme les yeux quelques instants, prends mon courage à deux mains et commence à défaire un à un les boutons du chemisier que je pouvais porter jusqu’à le laisser tomber au sol. « est-ce que tu me trouves attirante ? » que je soufflais finalement.

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C’était sûrement une discussion qu’on devait avoir, je pensais pas qu’on l’aurais eu ce soir, dès le premier soir de nos retrouvailles. Mais c’était Vega, et Vega avait le cerveau qui carburait à tout instant, même quand ça pouvait potentiellement devenir chaud entre nous. Ouais, c’était sûrement la différence entre nous parce que moi, tout est éteint sauf les parties importantes de mon corps nécessaire aux échanges souhaités. « Ça compte, j’ai pas dit le contraire. Mais ça me convient ce que tu m’offres » Parce qu’elle n’était pas si nulle que ça, puisqu’elle arrivait à me procurer du plaisir. Et moi, j’allais devoir me faire à l’idée que je n’aurais pas tout ce que je veux non plus. Les efforts allaient devoir être faits dans les deux sens dans ce domaine, je crois qu’on le savait tous les deux. « Alors arrête de te prendre la tête et vis le moment sans réfléchir… juste, laisse-toi aller » Parce que c’était tout l’intérêt du sexe en fait. Se laisser aller et s’abandonner à l’autre pour ressentir tout le plaisir qu’on pouvait ressentir. Il suffisait juste qu’elle soit un peu plus à l’aise avec tout ça et.. peut-être c’était ma faute dans le fond, je ne lui avais pas assez tendu la main quand on était ensemble pour qu’elle se sente bien dans ce domaine. Ouais, je me sentais fautif pour le coup. Je pensais qu’à moi, pas à elle. Peut-être que ça allait changer. En tout cas, je la voyais défaire doucement les boutons de son chemisier et… ouais, ok, j’arrêtais de réfléchir. « La plus canon de cette île » que je disais d’un sourire en coin avant de me mordre la lèvre inférieure en voyant le vêtement tomber au sol. « Tu me chauffes pas pour rien hein, pas de Maddox qui va popup de nul part ? » Ouais, je préférais m’en assurer dès maintenant en fait.

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« ouais » sauf que ça, tu vois, j’en suis pas spécialement convaincue. on a rien fait ensemble depuis des années. et ouais, y a eu la fois chez toi mais.. premièrement t’avais bu et deuxièmement, j’crois qu’on avait juste réfléchi à rien alors c’était pas du tout le genre de moment sur lequel on pouvait se fixer et pour la peine, j’étais pas certaine que j’sois sincèrement à la hauteur de tes attentes. puis tu te rends compte ? tu me demandes à moi de ne pas réfléchir, de me laisser aller et.. je suis moi. je fais des listes pour tout, je cherche à garder le contrôle sur chaque seconde de ma vie, j’suis pas le genre de nana qui vis le moment sans réfléchir en fait. tu m’en demandes sûrement un peu trop. pourtant, j’ai envie de te faire plaisir. j’ai envie qu’on ait de vrais retrouvailles et je me place face à toi, défaisant les boutons de mon chemisier jusqu’à ce qu’il rejoigne le sol. j’inspire alors que tu me dévores du regard avant de secouer la tête. « pas de maddox » je défaisais la pression de mon short le laissant à son tour glisser le long de mes jambes « juste toi et moi » et je me retrouvais en sous vêtement face à toi, pas forcément hyper à l’aise dans cette tenue mais avec l’envie de te montrer que je voulais m’investir et que je pouvais faire des efforts sur les moments qui me rendait un peu moins sereine. « je suis tout à toi » et pour une éternité je l’espère. mais t’es le seul, t’as toujours été le seul et j’ai pas envie que ça change.

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Bien sûr qu'elle réfléchissait trop Vega, c'était pas nouveau. Sinon, on aurait jamais mis un an avant de coucher ensemble quelques années auparavant. C'était sa première fois certes, mais elle réfléchissait de toute évidence trop. Et peut-être que je me mettais en tête de l'aider à ne plus se prendre autant la tête. Ouais, c'était une idée que je considérerai comme importante quand ce moment sera passé. Elle avait quitté le lit parce qu'elle ne voulait pas aller plus loin, tout un tas de questionnement dans sa tête qui étaient surtout en train de me les briser. Je voulais juste la retrouver moi, pas faire une dissertation en trois parties pour la convaincre que c'est ce que je veux. Finalement elle cédait et commençait à me teaser, par le déboutonnage de son chemisier. Oh oui, là tu sais me parler bébé. « Juste toi et moi » Ouais, restons sur ça alors, toi et moi, et ton corps sur le mien. C'était de toute évidence ce que je désirais le plus à cet instant alors vends moi du rêve Vega, parce que toi et moi, on allait devoir faire des efforts pour que cette relation fonctionne. Le short tombait également et elle était en sous-vêtements face à moi, ce qui me donnait des idées salaces, je l'admets. Retirant mon t-shirt, lui faisant découvrir mon torse et les tatouages qui arboraient mes bras, puis je me mettais à genoux sur le matelas pour l'inviter à me rejoindre. D'ailleurs, quand j'arrivais à attraper sa main, je l'attirais avec moi sur ce matelas, la poussant à s'allonger pour que je me retrouve au dessus d'elle. « Ne réfléchis à rien, laisse toi aller bébé... profite » Profite de mon corps collé au tien et de tout ce que j'allais pouvoir t'offrir à présent.

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j’sais pas comment t’as fais pour réussir à me marquer comme ça mais tu l’as fait. tu l’as fait et depuis le lycée, je suis incapable de me défaire de toi. peut être que je suis en train de faire la plus grosse erreur de toute ma vie en revenant avec toi là mais.. j’ai plus envie d’être dans cette situation. j’ai plus envie de ressentir constamment le manque de toi. j’ai plus envie de ne réussir à m’investir dans aucune relation parce que ce n’est pas avec toi. j’crois qu’en fait, le souci, c’est que même si je suis malheureuse avec toi, je le suis d’autant plus quand tu n’es pas là et à choisir entre les deux, je préfère l’option où tu es présent. sauf que je ne suis pas rassurée, je me pose des milliers de question, j’arrive pas à spécialement me lâcher. parce que c’est moi, parce que j’ai toujours été comme ça et parce que je ne serais pas celle que je suis si je n’agissais pas de la sorte. mais j’crois que mon envie de te faire plaisir elle prenait le dessus sur toutes mes interrogations et c’était sûrement la raison pour laquelle je commençais à déboutonner mon chemisier avant de faire glisser mon short le long de mes jambes. j’ai toujours été trop pudique, pas assez à l’aise mais.. c’est toi. et tu me connais. autant ma personne que mon corps, j’ai pas de raison de me cacher. et tu m’attires avec toi sur le matelas, finissant par t’allonger au dessus de moi. « d’accord » que je souffle. et doucement, je remontais mes jambes contre toi avant de venir chercher tes lèvres avec douceur. des baisers, des caresses et surtout une infini tendresse jusqu’à passer à l’acte. ce qui était dingue était sûrement le fait que je me sentais totalement revivre dans la symbiose de nos deux corps. comme si c’était écrit, comme si c’était fait pour être comme ça. et à bout de souffle, je te gardais contre moi, caressant doucement tes cheveux comme si t’étais la plus belle chose ayant pu m’arriver.

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C'était sûrement inespéré comme situation mais c'était bel et bien ce qui se passait : Vega me voulait de nouveau comme petit ami, après avoir appris que j'avais couché avec son meilleur ami et.. ouais, je sautais sur l'occasion, quitte à mettre Davi de côté. Bien sûr que ça me faisait chier, c'était évident. Mais voilà, j'étais de ceux qui savaient faire des choix et Vega avait toujours été au dessus. Qu'importe le potentiel crush que je pouvais avoir... c'était de l'amour que je ressentais pour elle, ce n'était pas n'importe quoi. Tentant de la rassurer comme je pouvais, je finissais par l'attirer de nouveau vers moi, contre moi, afin qu'elle essaye de se laisser aller. Je savais y faire dans tout ça, j'avais à présent bien plus d'expérience qu'elle et il fallait qu'elle me fasse confiance. Je savais déjà à l'époque qu'il serait difficile de la décoincer, mais maintenant, c'était ma mission. J'allais tenter, j'allais réussir, j'en étais certain. Au moins qu'elle se débride un peu, histoire que les choses puissent être un peu plus fun entre nous. Finalement elle se laissait aller et on se retrouvait à passer un moment en tête à tête qui valait tous les sacrifices du monde. C'était pas le fun recherché, mais c'était la symbiose avant tout, la preuve que notre compatibilité allait au delà de tout ce qu'on pouvait penser. « T'es belle » que je susurrais entre ses lèvres, ma main glissant une de ses mèches derrière son oreille avant de l'embrasser de nouveau.

je te jure, je ne réalise pas. j’arrive pas à me dire que toi et moi, on est finalement en train de revivre ça. c’est pas comme à boston ou on avait juste couché ensemble et que j’avais détalé au petit matin terrifiée par ce qui avait pu se passer. là, on était ensemble. un couple. et j’allais rester. j’allais rester dans tes bras toute la nuit, me réveiller au petit matin avec ton odeur, pouvoir me coller contre toi comme avant et.. j’sais pas, ça me faisait rêver en fait. parce que s’il y avait bien un truc que je pouvais affirmer c’était que tu m’avais manqué. terriblement manqué même et que ça avait été oppressant la plupart du temps. que j’avais jamais vraiment réussi à palier à ce vide que tu avais pu laisser chez moi. je reprenais peu à peu ma respiration, te contemplant comme si t’étais ma septième merveille du monde avant de sourire à tes mots. j’avais jamais compris comment est-ce que quelqu’un comme toi avait pu un jour s’intéresser à quelqu’un comme moi mais quand on partageait ce genre d’instant, j’en étais sincèrement heureuse. alors c’était tout doucement que je revenais chercher tes lèvres, répondant à ton compliment avec tout l’amour que je pouvais avoir pour toi. et j’espérais sincèrement qu’on arriverait à être bien toi et moi parce que je n’avais juste pas envie de te perdre une seconde fois. j’me donnais pas à toi pour rien, j’faisais jamais rien juste comme ça.