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(FW) new beginning ?!? + Jade

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Tu boucles tes valises à contre coeur. C’est ton choix de quitter ce paradis terrestre, cet endroit berceau de tous tes vices. C’est une bonne chose de le quitter pour retourner là ou ta vie à commencée. Tu as le blues en ce moment, tu vois souvent le visage de ta mère dans tes rêves, c’est peut-être un signe du destin, quelque chose comme ça, tu es très sensible à ce genre de chose. Tu termines de classer tes couleurs après quoi tu t’étires de tout ton long. Ton regard se pose sur Jade et tu souris. Tu es heureux et comblé du fait qu’elle ait accepté de t’accompagner. Elle t’a épaulé dans le processus et tu lui en sera à jamais reconnaissant. Tu as besoin de prendre un peu d’air qui plus est… loin de cette passion malsaine qui prend vie en toi pour une autre que la belle tatouée. Tu veux t’éloigner de tout ça pour mieux réfléchir à ce qui se cache réellement au fond de toi. ‘’ Tu es prête ? ‘’ Demandes- tu alors que Charli grimpe sur ton épaule pour s’installer tel un foulard autour de ton cou. Il sait qu’il part en balade ce con. ‘’ Je t’aide à porter des affaires si tu veux! ‘’ Parce que t’es un gentleman, oui. Avec elle, certainement.

Vous passez par l’aéroport, le vol d’une durée interminable pour finalement atterrir sous un ciel nuageux sur Londres. Rien de nouveau. Ton coeur bat la chamade tandis que vous attendez pour prendre vos bagages. Tu n’as pas prévenu tes parents de ton retour, ni personne d’ailleurs. Tu ne sais même pas s’ils sont à la maison ni rien, mais tu prends la chance tout simplement. Tu es anxieux, ça se voit, mais tu fais ton possible pour dissimuler ce stress qui pulse dans tes veines au point d’étirer les traits affaissés de ton visage. ‘’ C’est la première fois que tu viens à Winchester? ‘’ Demandes-tu finalement en attrapant ton sac que tu envoie directement sur ton épaule.

@jade jordan
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Tu es plutôt sereine en ce matin de grand départ. Pourquoi t’inquiéter puisque tu pars avec Moses, en Angleterre qui plus est! Sa famille, il te fait entrer dans une partie intime de sa vie et tu te sens choyée. C’est comme une grosse boule de bonheur qui t’éclate dessus, noyée dans une mer d’chance. Tu zippes ta valise pendant qu’Moses te demande si tu es prête, Charli autour du cou : « J’crois qu’oui. J’ai tout, si tu peux prendre ma valise, j’m’occupe de Charli. T’es fin amour! » Tu sais bien que quelque chose le tracasse depuis un petit moment. D’ailleurs, tu ne l’as presque pas vue durant les vacances, alors que vous étiez dans la même chambre. Ce n’est pas si grave, tu sais bien que c’est un choc pour tout les deux d’vous retrouvez et il est si mignon. Même s’il a disparu quelques nuits, il s’est vite rattrapé en t’faisant sentir telle une princesse avec ses dîners romantiques et les soirées films. Tu mets Charli en cage et tu suis ton beau brun, jetant un dernier coup d’œil au Portugal. Endroit paradisiaque et magique qui t’a redonnée ton beau Moses. Combien d’temps? Seul Dieu le sait et le Diable s’en doute.

Long vol qui t’a permis d’avancer ton livre « Orgueils & Préjugées » que tu as presque finis d’ailleurs. Et vous voilà sous un ciel sombre d’Angleterre. Tu es heureuse d’avoir pensé d’mettre un hoodie, puisque c’est bien connu que l’Angleterre est très froide et pluvieuse. Mais ô combien belle est l’est ! Moses ton sors de ton extase et tu pivotes le menton en sa direction. C’qu’il à l’air épuisé et anxieux! « Oui, première fois en Angleterre tout court. Merci bébé. » Tu deviens un peu nerveuse en réalisant que tu es couverte de tatouage, que tu semble de loin être une mauvaise fille alors que ce n’est pas le cas et tu tortilles tes doigts en pensant à ses parents. « Dis…ils vont m’aimer hein? J’veux dire…j’ai l’air d’une mauvaise fille avec mes tatouages et tout. J’vais garder mon pull et j’mettrai des chandails longs durant mon séjour dans le pire des cas… » Heureusement, tu es polie, respectueuse, bien éduquer. Tu es quand même assistante prof en Mathématique à Harvard, s’il vous plaît! Tu prends sa main pour vous donnez du courage à tout les deux, lui pour ces retrouvailles qui s’annoncent riche en émotions et toi pour la première rencontre avec sa famille. Tu espères que tout aille bien et sinon, vous êtes ensemble pour vous consolez, mh!
@b. moses andrews
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Elle te remercie comme toujours. Pour tout et pour rien. Tu lui souris simplement en te demandant si c’était la chose à faire. Tu ne sais pas comment vont réagir tes parents et tu ne veux pas non plus la mettre dans l’embarras. Il est trop tard pour faire marche arrière de toute façon et peu importe l’issue de cette rencontre, tu seras présent pour la défendre contre les idéaux de ton pères ainsi que son caractère de merde. Sa question te laisse perplexe et soudain tu te trouves perdu quelque part dans tes pensées. Tu ne sais pas s’ils ont changés ou évolués… tu ne sais absolument rien d’eux. À l’époque, il aurait été inconcevable de ramener une fille tel que Jade dans la résidence familial. L'éthique et tout le tralala … ça n’aurait pas convenu, mais aujourd’hui, tu t’en contre fiche. Y’a des hôtels un peu partout dans la ville, ce n’est pas ça qui va t’empêcher d’avancer. ‘’ Pour être totalement honnête avec toi, je n’en sais rien bébé… mes parents sont un peu spéciaux, surtout mon père. Il vit dans une époque révolu, campé sur ses principes de merde… mais reste qui tu es, je me chargerai du reste ok? ‘’ Tu veux rassurant en venant la gratifier d’un chaste baiser sur le front, après quoi tes doigts se lient aux siens. Ça te rend nerveux, tu as les mains moites, pourtant tu sais au fond de toi que tu dois le faire… Sans plus attendre, tu passes devant Jade, l’entraînant derrière toi jusqu’à la sortie de l’aéroport. Tu déposes ton sac par terre et fait signe à un taxis qui s’arrête droit devant vous. ‘’ Va t’asseoir, je charge la bagnole. ‘’ Dis-tu alors que le chauffeur sort de la voiture pour venir t’aider. Chose faite, tu prends place aux côtés de ta douce euphorie, main dans la sienne avant de donner l’adresse au chauffeur qui se retourne immédiatement vers toi. Il te regarde, te jauge et toi tu fronces les sourcils, insulté par sa façon de faire. ‘’ Vous êtes Moses n’est-ce pas Moses Andrews ? ‘’ Demande-t-il. Ton visage se décompose dans la seconde. Comment sait-il cela ? Tu te masses la nuque nerveusement, sans trop comprendre pourquoi un homme tel que lui connaît ton nom. Il va sans dire que ta famille est connue partout en Angleterre, mais toi ? ‘’ Qui sait. ‘’ Te contentes-tu de répondre avant de te caler dans le bas, tête rivée vers la fenêtre, signe que tu souhaites couper court à cette conversation.
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« Oui bien sûre, j’vais rester moi-même. J’serais pas capable d’être quelqu’un d’autre…même si j’souhaite vivement que ma présence n’envenime pas les choses… et tu m’présente comme c’que tu veux bébé. C’qui est le mieux pour toi, j’t’en tiendrai pas rigueur. » Tu lui souris tendrement, avant de sentir ses lèvres sur ton front et tu obtempères allant t’assoir dans le taxi. Il te rejoint, venant poser ses mains moites de stress dans les tiennes. La suite t’a laissé perplexe, puisqu’il donne l’adresse au chauffeur et vivement le conducteur se retourne pour l’appeler par son nom complet. Tu vois bien le visage de ton beau se décomposer dans les secondes qui suivent et sa réponse qui laisse savoir qu’il ne veut pas embarquer dans le sujet. Tu tentes alors de calmer Moses en prenant la parole, afin d’essayer de désamorcer la bombe « Ça fait changement du Portugal avec cette grisaille. Mais c’est tellement beau ici, tu n’trouves pas? » Tu pries excessivement fort pour que ça détourne l’attention, tu serres sa main pour lui signaler ton aide et tu affiches ton plus beau sourire. Les routes sont belles et tu aperçois même les gros autobus deux étages si classique en Angleterre. Ton regard se perd devant cette gigantesque demeure, celle-là même devant laquelle vous semblez ralentir avant de vous immobilisez. « Wow, c’qu’elle est belle ta maison. » Gazon vert pétant, grillage noir mât, grande porte avant, les mezzanines, tu es estomaqué. Tu regardes ton pull vert forêt, ton jean classique, tes petits talons noirs, ton maquillage impec et tu soupires devant ton reflet du petit miroir du taxi. Tu es satisfaite de l’image que renvois la glace, outre les tatouages sur tes mains et tes doigts, aucun autres ne paraissent et tu comptes bien les laisser cachés durant ton séjour ici. Reste toi-même, que tu te répètes en boucle et tu te gonfle de courage avant de coller sur tes charnues teintes rosés, le plus beau sourire que tu as.
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Jade tente de calmer cette tempête qui commence à s’installer en toi. À peine une demi-heure que vous êtes là et déjà on te ramène ton titre et ta famille sur le tapis. Tu restes muet un moment, préférant presser sa main dans la tienne en guise de réponse. Londres peut parfois être un endroit démoralisant avec sa température de merde, mais t’aime bien cette ville et tout ce qu’elle a à offrir. ‘’ C’est cool ouais. ‘’ Dis-tu en ronchonnant comme un enfant qui boude. T’en a marre des gens, de ce chauffeur. Tu veux repartir au plus vite et effacer de retour merdique de ta mémoire. Le reste du trajet se fait en silence. Tu regardes le nom des rues, rien n’a vraiment changé. Tu revois le trajet que tu faisais à pied pour te rendre chez ton professeur de dessin, tu revois cette petite école, le berceau de tous tes démons ce qui te fait grimacer. Une fois devant la prestigieuse demeure des Andrews, tu lèves les yeux au ciel. Les grilles s’ouvrent après une brève conversation avec le chauffeur et tu soupires longuement, nerveux. La voiture de tes parents est dans le stationnement, celle de ton second frère et du troisième aussi… tout pour envenimer les choses. La voiture en arrêt, tu sors, visage de marbre. Tu te regardes un instant pour constater que tu portes un vulgaire jeans troué, un chandail trop large et ton fameux chapeau. Tout ce qu’il faut pour te prendre une réflexion à la noix dès qu’on vous aura ouvert la porte. Le chauffeur se charge des bagages et de Charli tandis que toi tu conduis Jade devant les portes de bois massif. Tu sonnes, fait un pas vers l’arrière et tu fixes le plafond, littéralement paumé. Lorsqu’on ouvre finalement la porte, ton regard se pose sur la personne qui se trouve face à toi c’est à dire Henry, le majordome. La surprise est lisible sur son visage, autant que la tienne de toute évidence. ‘’ Maître Andrews ‘’ S’empresse-t-il de dire avant de s’incliner légèrement vers l’avant, signe de son respect face à ton rang que tu croyais révolu à tout jamais. ‘’ Relevez-vous. ‘’ T’empresses-tu de dire, mal à l’aise. ‘’ Mes parents son là? ‘’ Reprends-tu en inclinant légèrement la tête sur le côté pour voir si quelqu’un se trouve par hasard dans ton champ de vision…. Au loin, tu vois ta mère… de profil, un vase à fleur dans les main, elle doit les avoir cueillis à l’instant. Curieuse, elle se retourne vers vous et la réaction ne tarde pas à venir non plus. Un bruit strident agresse tes tympans tandis que ton visage se décompose à la vue de ce vase hors de prix casser en milles morceaux.  Ta mère te regarde comme s’il s’agissait d’un mirage ou d’une apparition divine avant de simplement fondre du toi en larme. Elle s’accroche à ton cou ,désespérément, tandis que toi tu restes fixé dans le temps, mains en l’air, incapable de faire quoi que ce soit. ‘’ Moses… c’est toi mon bébé. ‘’ Dit-elle d’une voix tremblante. ‘’ Mommy… ‘’ Dis-tu à ton tour, la gorge noué d’émotion. Sans plus attendre, tu la serres contre toi… tendrement, heureux de pouvoir respirer son parfum à nouveau. Après ces brèves retrouvailles, tu t’éloignes d’un pas en prenant la main de Jade dans la tienne. ‘’ Mom, je te présente Jade. ‘’ Tu pinces tes lèvres entre-elles avant de venir déposer un nouveau baiser sur le front de la tatouée. Ta mère fixes la scène, sourire chaleureux et radieux sur les lèvres. ‘’ Enchantée belle enfant. ‘’ Dit-elle avec empressement, petit sourires mesquin sur les lippes désormais. ‘’ Tu nous as emmené ta petite amie Moses…. j’en suis ravie. ‘’ Tu n’oses rien dire. Tu ne veux pas décevoir personne, ni le bonheur de ta mère, celui qu’elle a de découvrir que tu t’es ENFIN fait une petite amie… si seulement elle savait. D’ailleurs, elle ne tarde pas à te voler ta prise sur ta partenaire pour venir la prendre dans ses bras et la serrer comme il se doit. Voilà quelque chose de rassurant.
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Un homme ouvre la porte « Maître Andrews », dit-il avant de faire une révérence vers ton brun. Tu tente de ne pas laisser voir ton malaise extrême devant cette scène. Tu sais très bien le rang que Moses occupe, il t’en a parlé autrefois, mais de le vivre est autre chose. Ton tendre torturé, solitaire, devant tant de politesse et de richesse. Tu redresses les épaules, toujours ton sourire aux lèvres et c’est le cri de sa mère qui vient percer tes tympans, alors qu’elle échappe un vase, que tu crois être très couteux, sur le plancher de marbre. Elle se jette alors au cou de Moses, versant des larmes, Moses les bras encore ouverts par cet élan soudain. L’émotion au rendez-vous, tu ne peux retenir les larmes d’assister à cette scène, larmes que tu essuis illico presto, tu revers de tes doigts manucuré. Moses te présente et instinctivement tu fais une petite révérence pour répondre à cette dame « Enchantée aussi, madame Andrews ». Un petit vent de gêne s’installe alors qu’elle croit que tu es sa petite amie. Bien que tu le fusses il y a un an, ce n’est pas totalement c’que vous êtes pour le moment, mais tu souris pour ne pas faire perdre la face à qui que ce soit. Elle te prend dans ses bras et tu la serre respectueusement contre toi. « Je suis ravie de faire votre connaissance. Vous avez une superbe maison. » Elle a un sourire chaleureux, le même que Moses, celui-là qui te fais craquer plus souvent que tu ne le voudrais. Vous entrez dans cette demeure immense et tu jettes un regard furtif à Moses, lui faisant un signe de tête pour lui donner un peu plus de courage pour la suite. « J’espère que ça ne vous poses pas problème, madame, j’ai apporté Charli mon chat. Il restera sagement où il se doit, il ne vous dérangera pas et ne se promènera pas. » Ton attention se reporte sur des voix qui proviennent d’une pièce, des voix masculines qui semblent débattre sur un point for important, ton cœur palpite légèrement. Tu sais bien que la mère de Moses est la moins stricte, alors que son père…c’est une autre histoire.
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Tu souffles un bon coup lorsque ta mère vous fait entrer. Le plus dur reste à venir, tu le sais. Ça t’étonne d’ailleurs de ne pas avoir entendu ton père râler sur le vase cassé… vase qui a déjà disparu d’ailleurs. L’odeur dans cette demeure reste inchangées. Tu revois ton enfance se jouer devant tes yeux, cet escalier en colimaçon ou tu aimais bien t’installer pour dessiner pendant qu’une énième dispute éclatait entre monsieur et madame Andrews. Tu l’entends cette voix imposante et forte provenir de la salle de séjour. Le débat qui se déroule entre frère deux, trois et ton père. Tu lèves les yeux au ciel, car de toute évidence, rien ne semble avoir changé à ce propos. Tu suis de près ta mère, ta main ayant retrouvée celle de Jade qui doit te suivre de près. Tu sais ou elle t’emmène et tu crains cet instant plus que n’importe quel autre au monde. Tu avances, doucement, d’un pas incertain. Tu vois la silhouette de ton père se profiler au loin. Ton coeur arrête de battre au moment ou son regard se pose sur toi. Lui qui trouve toujours quelque chose à dire, cette fois, il reste stoïque, bouche ouverte à te fixer. ‘’ On a de la visite chéri. ‘’ Ta mère toute heureuse te pousse volontairement dans la fosse aux loups. Tes frères mettent peu de temps à venir te sauter au cou, heureux de retrouver le plus vieux d’entre eux. Ils t’ont manqué c’est certain. Et tu les entends rire, tout en racontant des anecdotes du temps ou tu vivais toujours ici… et puis il se lève enfin, ton père. Son air sérieux sur le visage te glace le sang, mais tu ne perds pas la face devant lui, non. Ton air blasé habituel pour lui tenir tête. ‘’ Moses. ‘’ Dis-il alors que ses prunelles dévient vers Jade que tu t’empresses de couvrir. ‘’ Papa. ‘’ Dis-tu sourcils froncés. Le silence prend place dans la pièce et toi tu fais un pas vers l’arrière. ‘’ Qu’est-ce que tu viens faire ici ? ‘’ Demande-t-il . Tu ne sais pas quoi répondre, prit de court littéralement. Tu ne manques pas de répartie d’ordinaire… mais là… ‘’ Du tourisme. ‘’ Dis-tu en pressant la main de Jade dans la tienne. ‘’ Et il s’agit de ta petite amie je présume ? ‘’ Il la fixe durement, jugeant sans doute son apparence plus qu’il ne se doit. ‘’ Ouais. ‘’ Tu attires la brunette au creux de tes bras, tout en la serrant jalousement contre toi. ‘’ Tu sais ce que j’en pense garçon. ‘’ Dit-il à nouveau tandis que ta mâchoire se serre. ‘’ Si tu parles de cul, il ne s’est rien passé. ‘’ Les yeux de ton père s’ouvrent grand, insulté par ton langage des bas fond. ‘’ Ce n’est pas comme ça que je t’ai élevé Moses ! ‘’ Il lève la main en l’air pour t’en mettre une , mais ta mère l’arrête dans son élan. ‘’ Suffit Andrews ! ‘’ Dit-elle, insultée par le comportement des hommes dans cette maison. ‘’ Elle s’appelle Jade ! ‘’ Reprends-tu sur un ton plus arrogant que jamais. ‘’ Accepte-là sans quoi j’fou l’camps une seconde fois ! ‘’ Tu place Jade face à lui pour le forcer à la saluer convenablement. Celui-ci pousse un long soupir avant de se résigner. ‘’ Enchanté. ‘’ Dit-il avant de s’éclipser du salon sans rien ajouter tandis que tes frères s’empressent de venir faire connaissance avec ta jolie tatouée.
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Tu as envie de disparaître sur place, mais tu ne laisse rien paraître. Tu gardes les épaules droites, tu veux rendre Moses fier de toi. L’air a changer, elle devenu glaciale, malgré la chaleur que ses frères apportent de ses retrouvailles. Tu ne dis rien, préférant laisser Moses parler. Son père, homme droit et l’air sévère, carrure imposante, tu avales ta salive et continue de sourire alors que Moses affirme que tu sois sa petite amie, te serrant contre lui d’un bras. Tu mets toute la chaleur du monde dans ton sourire, alors que tu n’as qu’envie de partir tellement tu es gênée. Moses précise que vous n’avez rien fait et tu te sens défaillir. C’est effectivement le cas, mais putain que dis comme ça tu as envie d’mourir. L’ultimatum de Moses à son paternel est glacial, te poussant au-devant pour que son père t’accueille en cette demeure. « Enchanté » froid, ta main tendue et tes lippes ouverte pour répondre, mais un vent énorme te frappe alors qu’il disparaît de ta vue, te laissant plantée-là. Tu te tournes vers Moses et tu continue de sourire, tandis que ses frères viennent à ta rencontre. « Bonjour messieurs. Jade. » Que tu réponds avec l’assurance que tu n’as pas réellement, leurs serrant la main tour à tour, avant de venir remettre ta main dans celle de Moses. Tu n’oses pas bouger, rien dire, tu te contente de sourire et d’être polie. Tu oses tout de même lâcher : « C’n’était pas si mal, mh? » avec un énorme envie de rire que tu retiens, cela va de soi. Et malheur pour toi, l’heure du souper arrive bientôt, ce sera pour toi un vrai calvaire et tu pries silencieusement de faire bonne impression à papa Andrews, sans quoi tu n’crains le pire dans cette maison. Cependant, leurs rires, leurs histoires d’enfances te font sourire et tu profites de voir ton bel homme dans son état naturel. Il reste le même, fidèle à sa personnalité et tu ne l’aimes que plus.
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‘’ On a eu de la chance en effet. ‘’ Très sarcastique comme propos. Ce petit avant goût de l’ambiance familiale chez les Andrews n’est rien comparativement à ce qui vient. L’heure du repas… ou l’heure des règlements de compte pour le patriarche. Tu pousses un long soupir alors que tes frères accaparent ta petite amie du moment. Ils sont impressionnés de constater qu’une jeune femme aussi belle que celle-ci ait pu succomber à un mec comme toi. Le second frère étant très beau, déjà marié et père d’un mioche. ‘’ Dis-nous ce que tu lui trouves à Moses? ‘’ Demande un de ses frère alors qu’il t’envoie un coup de coude en riant. ‘’ Il embrasse bien ? On veut une démonstration. ‘’ Et voilà le benjamin qui ramène sa fraise. Du haut de ses quinze ans, il ne manque pas de panache. ‘’ Ferme-là ! ‘’ Dis-tu en levant les yeux au ciel…. ils ont le don de te foutre dans l’embarra. ‘’ Allez Momooo montre-nous ce que tu sais faire… Dad n’est pas là allez ! ‘’ Ils te regardent tous avec des yeux de biche et toi impartial comme toujours… Comme quoi il t’arrive de ressembler à ton père parfois. ‘’ Vous faites chier ! ‘’ Ronchonnes-tu tout en attrapant le menton de Jade entre tes doigts. Tu fixes ses lèvres un instant avant de venir déposer tes ourlets sur les siens, tendre et amoureux. Tu frissonnes de part et d’autre tandis que les exclamations de tes frères ont tôt fait d'allarmer ton père qui se pointe au moment qu’il ne faut pas. Il se racle la gorge, toussote un peu plus fort pour attirer ton attention, mais tu n’en a rien à faire. Tu le provoques autant que tu peux en laissant une de tes mains empoigner fermement la fesse de ta brunette… tes frères s'esclaffant de plus bel. Ton père te fusille du regard avant de simplement disparaître à nouveau. … et tu la relâche finalement. ‘’ Monsieur Andrews, je vais vous indiquer vos chambres. ‘’ Dit Henry tapis dans l’ombre. ‘’ Nous arrivons. ‘’ Dis-tu avant de tirer la langue à tes frères. ‘’ Désolé pour ça… ‘’ Dis-tu simplement en attrapant la cage de Charli. C’est tout ce qui reste de vos bagages, le reste ayant trouvé place dans vos chambres respectives. L’homme âgé indique la première chambre à Jade, la tienne juste en face de l’autre côté du couloir. ‘’ On ne sera pas trop loin… si jamais tu veux venir me rejoindre pendant la nuit. ‘’ Tu pouffes de rire en regardant Henry qui fait mine de n’avoir rien entendu. ‘’ Allez entre. ‘’ Tu la devance en pénétrant dans la chambre d’invité ou siège un lit à baldaquin couvert de voilages ainsi qu’une énorme bay window qui donne sur le jardin de madame Andrews.
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Les frères de Moses t’assaillent de question embarrassante et tu réalises être la première fille qu’il amène ici. « C’est la meilleure personne que j’ai rencontré dans ma vie, votre frère. Et oui pour info, très bien même. » Que tu lances, plaquant ta main sur la joue du brun à tes côtés. À la demande générale, un peu insistante, Moses t’attrape pour venir faire de tes lèvres prisonnières des siennes. Un raclement s’entend et la main de Moses attrape une de tes fesses sous le regard amusé de ses frères et celui médusé de son père qui disparaît aussitôt. Le rouge aux joues, la gêne dans les veines, le majordome vous interpelles pour vous conduire à vos chambres respectives. « T’en fais pas, j’ai vue pire…j’crois. » que tu dis retenant un nouvel envie de rire. « Avec papa Andrews qui va surveiller j’en suis certaine…j’crois qu’j’veux pas mourir crucifier bébé. » lances-tu, éclatant cette fois de rire pour vrai. Tu restes stoïque devant la chambre d’invité, la beauté de celle-ci, la grandeur majestueuse. « UN LIT A BALDAQUIN? ÇA Y’EST JE N’QUITTE PLUS CETTE MAISON, ADIEUUUUU ! » dis-tu de façon théâtrale avant de te laisser choir sur ledit lit, riant de nouveau. Tu te redresses, regardant Moses libéré Charli de sa cage « J’dois m’habiller d’une façon spéciale pour le repas ou pas…? » Tu n’en serais pas étonné, mais tu te lève et te dirige vers ton bel être, entourant tes bras de son corps dos à toi. Tu humes doucement son odeur, venant perdre ta bouche sur son cou pour y laisser un baiser chaste. Puis, tu déposes ta tête contre ses omoplates, pour te détacher rapidement alors que sa mère arrive dans l’encolure de la porte. Tu es comme un enfant pris en faute, pourtant cela ne semble pas être une faute énorme, puisque le visage de madame Andrews est toujours aimable. « Cette chambre est super madame, Moses me montrait la pièce avant d’aller dans la sienne. » dis-tu poliment pour lui faire comprendre que tu sais très bien cette règle dans cette maison inconnue pour toi.
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