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Une escale entre fille ?

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Quand on commençait à parler de Milow, je savais que ça resterait un sujet un peu compliqué. Il y avait tellement à dire sur mon frère, et je n’étais pas certaine d’avoir envie d’entre l’avis de sa soit disant meilleure amie. Pourtant si elle était là à côté de moi, c’était bien pour que j’arrive à m’en sortir avec cette foutue relation fraternelle.

- Dès que je veux m’intéresser à lui il se braque.

J’aurais aimé que tout soit plus simple, et qu’on puisse parler naturellement mon jeune frère et moi. Je ne comprenais toujours pas comment ça avait pu dévier autant, comment il en était arrivé à détruire sa santé sans que je m’en aperçoive. Mais on terminerait cette conversation plus tard, après notre débat sur mes ongles et ma manucure.

- Massacré, je sais pas si c’est le mot, mais j’ai été habituée à mieux.

Peut-être que le problème venait de moi, de ma façon de voir les choses. J’étais comme ça avec Milow, comme ça avec tout le monde, mais j’essayais constamment de donner le meilleur de moi, du moins de montrer le meilleure, et j’attendais en retour que chacun se lisse sous son meilleur jour pour me plaire.

- Tu crois que j’en attends trop des autres ? De la manucure, de mon frère, de toi … Il y a des filles maniaques du ménage, de la propreté, maniaque des microbes … Je crois que je suis une maniaque du contrôle. Je le reconnais, j’ai besoin que tout autour de moi soit carré, que ça rentre dans mes cases, sinon je suis perdue.

Sans le vouloir je faisais moi-même mon introspection, en réfléchissant à ce qui pouvait pousser Milow dans ses retranchements. Mais j’avais été élevée comme ça … Est-ce que je devrais m’en vouloir d’être aussi stricte avec les autres que je le serais avec moi-même ? En tout cas, je crois que ça me faisait du bien de parler avec Bambi.

On continuait autour de cette glace que je lui proposais, en évoquant diverses questions qui me brulaient les lèvres. Je voulais cernée cette fille qui restait étrangement intrigante à mes yeux. Il fallait que j’arrive à la faire entrer dans une de ses cases que je prévoyais pour chaque personne que je côtoie, mais Bambi était tout sauf carré, et aucune case ne lui correspondait.

- La séduction c’est une chose … mais l’amour s’en est une autre. Tu peux te faire plaisir avec une fille, c’est des jeux totalement différents d’avec un garçon … Mais tu te vois ramener cette fille chez tes parents ?

C’était ma vision des choses, celle que je n’étais jamais arrivée à partager avec mon frère. Etre et paraitre, c’était deux choses différentes. D’un côté j’avais cette fille qui me plaisait bien, on avait passé une nuit féérique après le bal … mais elle et moi savions bien que tout ça n’était qu’un joli rêve. Je voulais que mon frère soit heureux, mais aussi qu’il fasse la différence entre le rêve et la réalité, pour que son réveil ne soit pas trop douloureux quand ça arrivera.

Tout se mélangeais une nouvelle fois dans ma tête, je n’arrivais même plus à savoir si je parlais encore de Milow, de moi, ou si c’était Bambi qu’on était en train de disséquer. Je m’arrêtais un instant pour regarder la brune, en continuant de manger ma glace. Je plongeais un doigt dans la crème glacée pour venir l’étaler sur le bout du nez de ma voisine en observant sa réaction.

- On dirait que ça t’es égale ce qu’on pense de toi. Que tu arrives à rester fraiche même avec un peu de glace sur le nez.
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Peut-être parce qu'il n'a pas l'habitude ou craint tout simplement que tu ne te moques de ses préférences... Bambi était quasi prête à mettre sa main à couper qu'il s'agissait de l'une des raisons pour lesquelles Milow traînait des quatre fers dès qu'il fallait parler normalement à sa frangine, alors se confier... si l'italienne ne répondit pas autrement qu'en esquissant un sourire bienveillant à propos des ongles ratés de la jeune blonde, elle pencha légèrement la tête sur le côté face à cette analyse assez pointue de sa propre personne. Je ne suis pas sûre que ce soit vraiment un défaut... je n'irais pas jusqu'à dire que c'est une qualité non plus, mais ça se manage avec le temps. Surtout si tu veux arranger les choses avec ta famille. Puis je suppose que tu es ainsi à cause d'une certaine éducation stricte... tu peux toujours essayer de faire avec ce contrôle, et tenter de t'en dérober un peu... N'était-ce pas ce qu'elle faisait aujourd'hui, à vouloir essayer de la connaître, de la sonder ? Probablement. Bambi ne rentrait dans aucune case, les fuyaient même. Voilà pourquoi sa question sur sa bisexualité l'amusa au point de lui arracher un petit rire. Oh j'ai déjà amené une fille chez mes parents plus d'une fois. Je te parle de séduction, mais ça sous-entendait également l'amour en vérité... tu ne connais pas mes parents, c'est pour ça expliqua-t-elle sans honte, mais sans aller jusqu'à exprimer la haine que lui vouait sa propre mère, qui avait voulu la noyer à la naissance parce qu'elle n'était pas un garçon... Peut-être parce que cela m'est vraiment égal ? lança-t-elle en haussant les épaules avant de rendre la pareille à Minna, mettant un peu de glace sur son nez, pour voir combien de temps elle mettrait à l'enlever...
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Plus je parlais avec Bambi, et plus j’avais l’impression qu’elle essayait de trouver des solutions pour m’aider. Je n’étais pas certaine qu’un jour j’arriverais à la considérer comme une amie, je voulais dire, en le pensant sincèrement, mais peut être que j’arriverais à ne plus la voir comme une rivale qui voulait prendre ma place auprès de mon frère.

J’avais décidé d’en apprendre plus sur l’Italienne, mais au final c’est moi qui me dévoilait d’avantage que ce que j’avais prévu. Il faut dire qu’elle avait quelque chose en elle qui facilitait le contact, et qu’une fois qu’on arrêtait de sa battre, elle pouvait se montrer sous son meilleur jour, même si d’une certaine façon, je me doutais qu’il ne s’agissait là que d’une ruse de fille.

Quand je tournais le sujet sur Bambi, je restais étonnée qu’elle me parle de sa famille, et du fait qu’elle y ait déjà emmenée plusieurs filles de qui elle avait été amoureuse. A l’écouter elle avait fait passer tout le bottin téléphonique chez ses parents, quand je me penchais sur moi, je me rendais compte que je n’avais encore jamais présenté personne à mes parents.

- Tu parles d’amour vrai … comme si c’était un cocktail exotique qu’on savoure le temps d’un été. Le jour où je présenterai quelqu’un à mes parents, c’est que je serai certaine de mon choix.


Ma mère aimerait certainement qu’un jour je trouve un garçon bien, qui me donnerait plein de petit Schäfer, pour mon père, je crois qu’il s’en moquait un peu, et qu’il voulait juste que je réussisse ma vie. Mais pour ma part, j’attendais plus que ça de l’avenir, et je refusais de croire qu’il pouvait être écrit bien avant ma naissance.

- J’en ai pas l’air comme ça, je suis même pas sûr que Milow s’en rende compte … mais quand je laisse tomber le masque, il reste une fille romantique aussi fragile que les autres.

Si un jour Milow me prouvait qu’il était vraiment amoureux, je pense que j’accepterais son choix, et que je me battrais avec lui pour le faire accepter. Mais mon frère était encore si jeune, qu’est ce qu’il connaissait à l’amour ? C’était là-dessus que Bambi terminait avec le nez aromatisé au parfum de cette glace qui était en train de fondre dans mon cornet.

Comme je l’avais imaginé, et peut être même encore plus pour me montrer qu’elle en avait rien à faire, elle restait avec son nez glacé, et venait même taquiner le mien à l’aide de sa glace. La dernière fois qu’on s’était battue, ça avait fini à coup de seau de sable, mais peut être que cette fois on trouverait un moyen de se raisonner.

- Au pire vas-y, je connais personne ici, ça m’est égale aussi !


Je prenais un air désinvolte avant de me rapprocher de Bambi pour venir lui faire un bisou sur la joue, la barbouillé tout en prenant soin de bien essuyer mon nez contre la peau de l’Italienne. C’est elle qui l’avait cherché non ? Et puis c’était moins barbare de se battre à coup de bisou qu’une attaque à seau armés.

- Pour te prouver que je t’en veux pas et que je t’aime bien quand même !

Renvoyant un regard taquin à ma camarade, je me reculais en essayant ce qui restait sur le bout de mon nez avec un mouchoir brodé à mes initiales. Je n’aimais pas salir mon mouchoir, mais je ne pouvais pas restée toute poisseuse avec le nez plein de glace.
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Bambi fronça légèrement les sourcils, se rendant bien compte que Minna avait un peu trop tendance à émettre des jugements à l'emporte pièce sans même savoir de quoi il retournait. Tu sais que tu ne devrais pas te fier aux apparences ? Je n'ai pas présenté cinquante personnes à mon père. Si ces personnes m'ont trahies alors que je pensais vivre une vraie histoire avec elles, c'est la faute à pas de chance. Ne pense pas avec ton verre à moitié vide... ce serait une erreur arqua-t-elle un sourcil, décidant de s'en amuser plus qu'autre chose. Elles n'auraient jamais la même façon de vivre, ni les mêmes points de vue, il fallait donc mieux passer outre. Pourquoi tu ne laisses pas plus souvent tomber le masque alors ? Pas avec tout le monde, mais au moins avec ton frère... je suis sûre qu'il n'attend que ça ! fit-elle valoir, connaissant suffisamment le jeune allemand pour savoir que le romantisme et la fragilité ne pourraient que lui parler, à l'instar du contrôle et de la froideur... de même, constater combien la jolie blonde pouvait se lâcher plu énormément à l'italienne, qui éclata de rire en la sentant venir lui faire une sorte de bisou eskimo improvisé, histoire de bien essuyer son nez contre sa joue. Nous sommes sauvées alors ! rit-elle de plus belle, s'occupant de placer de la glace contre sa joue avant de la frotter à son tour contre celle de Minna, trouvant nettement plus sympa cette bataille de glace que celle à laquelle elles s'étaient adonnées lors de leur première rencontre. Bambi sortit bientôt un mouchoir en papier pour le tendre à l'allemande, voyant que cette dernière avait extirpé un mouchoir brodé de son sac à main. Je crois que vaut mieux ne pas salir ton beau mouchoir...
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La brune semblait quelque peu excédée quand on venait à parler des personnes qu’elle avait pu présenter à ses parents. Je pense qu’on avait pas la même vision des choses, et peut être pas non plus la même relation avec nos parents. Je n’avais jamais vu mon père comme un confident, mais surtout comme un modèle de carrière à atteindre.

- Je suis désolée, je ne voulais pas te faire de la peine. Je comprends un peu mieux ce qui te rapproche de Milow, lui aussi c’est un cœur d’artichaut trop sensible.

Mon frère avait le don pour s’attacher facilement aux gens, depuis son plus jeune âge je pouvais le voir entouré de personnes différentes. J’aurais pu dire à Bambi que c’était justement la raison de ma carapace, mais je comprenais qu’elle pouvait avoir ce même besoin que celui de Milow, un besoin d’affection et de reconnaissance.

- Il se fait facilement des amis, moi j’ai du mal à accorder ma confiance.

J’ai appris à ne compter que sur moi-même, c’est une des raisons pour laquelle j’avais fermé mon cœur. Qu’est-ce que pourrait bien m’apporter un garçon que je ne saurais faire seule ? Parce que se donner à quelqu’un sans concession, c’était s’exposer à la déception que j’avais pu lire dans les yeux de Bambi en parlant des personnes qu’elle pouvait présenter à son père.

Pour me préserver j’avais construit un mur tout autour de moi, une forteresse bien armée de pudeur et de fierté. J’avais ériger des murs tellement épais que j’avais oublié d’y faire une place pour mon jeune frère. Mais plus Milow grandissait, et plus je me rendais compte que je ne pouvais pas me contenter de veiller sur lui du haut d’un mirador, bien caché derrière ma forteresse de pierre.

- Tu sais ce masque, j’ai tellement l’habitude de le porter que même avec Milow j’ai du mal à m’en séparer.


La seule personne avec qui j’avais réussi à m’ouvrir c’était cette jolie blonde tatouée qui pouvait me pousser en dehors des limites de mes retranchements. Je soupirais en pensant à elle avant de commencer cette bataille improvisée de contact glacé. C’était rafraichissant dans tous les sens du terme.

Pendant que moi j’essayais de me débarrasser de cette glace sur moi, je voyais Bambi s’en remettre exprès pour m’attaquer à l’aide de sa joue enduite. Ça avait le don de la faire rire, j’avais commencé à mettre mes mains pour la repousser, mais finalement je me laissais allez à ce pseudo câlin glacé avant d’essuyer ma joue comme je pouvais.

- Un mouchoir c’est fait aussi pour ça. Mais tu as raison, je préfère salir le tiens !

Sans chercher plus longtemps j’attrapais son mouchoir pour venir essuyer ma joue. Je sortais un miroir de poche de mon sac à main pour vérifier le résultat jusqu’à ce que je ressemble enfin à quelque chose. Je finissais par jeter le mouchoir dans une poubelle prévue à cet effet avant de dévisager Bambi. Je finissais par sortir mon téléphone pour prendre une photo de sa tête, le nez et la joue pleine de glace.

- Je crois que je vais envoyer ça à Milow, histoire de briser la glace !
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Bambi, tout sauf rancunière, laissa finalement échapper un petit rire. Non pas que les dernières paroles échangées l'ait particulièrement amusée, mais elle préférait mille fois rire de son passé plutôt que de continuer à le pleurer comme elle l'avait tant fait jusqu'à lors. Pour toi, c'est un défaut d'être un cœur d’artichaut dois-je comprendre ? arqua-t-elle un sourcil, cherchant elle aussi à connaître davantage cette jeune blonde, véritable énigme aux yeux de l'italienne. Pourtant certaines personnes mériteraient sûrement ta confiance... ne serait-ce que chez les Cabots, tu ne crois pas ? demanda-t-elle, sa curiosité soudainement piquée par l'armure inviolable que Minna mettait entre elle et les autres. Ceci dit, la voir capable de se lâcher avec de la crème glacée fit extrêmement plaisir à la jolie brune, qui n'en n'attendait pas tant à vrai dire. Bien qu'elle n'attendait que ça, le rire qui s'échappa de ses lèvres fut absolument incontrôlable, jusqu'à ce qu'elles ne cessent la bataille et que Bambi ne vienne à lui proposer un mouchoir en papier, donc jetable, afin d'éviter de salir le sien. Bah ouais tiens, prends une autre photo, je vais te faire une grimace d'anthologie et tu vas être sur le cliché avec moi ! s'exclama-t-elle en se rapprochant de la blonde, histoire de prendre un selfie de la mort qui tue. La grimace de l'italienne fut effectivement extraordinaire, et elle était persuadée que cela ferait plaisir à Milow de les voir toutes deux ensemble. Tu vois, ça t'aidera sûrement à laisser un peu tomber le masque avec lui. Montrer que tu peux passer un moment avec moi... entre autres ! sourit-elle sincèrement en lui rendant son téléphone.
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En échangeant quelque peu avec Bambi, je découvrais une fille différente, plus fragile. Si elle était assez forte pour afficher une Italienne fière et incisive, je me rendais compte qu’il lui en fallait beaucoup moins que moi pour laisser tomber sa carapace. Je répondais à sa question en toute simplicité, sans essayer de la blesser.

- Est-ce que c’est un défaut de se montrer vulnérable ? Peut-être que tu l’es trop et moi pas assez. J’irais même jusqu’à dire que ça fait de toi quelqu’un d’attachant, mais ça t’expose et même si je ne te connais pas, je me rends bien compte que tu en as souffert.

Mon frère aussi, c’était sa faiblesse qui faisait de lui ce qu’il était, peut être que sa fragilité pouvait se transformer en force dans certaine circonstance, mais il n’avait pas le charisme de la belle italienne pour arriver à encaisser les coups qu’il s’exposait à recevoir.

C’était tellement plus simple de restée détachée, et de regarder le monde de haut plutôt que de s’immerger au milieu des autres. J’aurais aimé qu’on puisse comparer nos vies, savoir si Bambi était plus heureuse que moi dans le fond ? Mais personne n’a encore inventé une échelle du bonheur pour arriver à quantifier nos humeurs.

- J’ai déjà donné plus de confiance aux Cabot qu’elles n’en méritaient. Elles ont toutes abandonnés le navire. Ma bizutrice est partie, la présidente a démissionnée, la vice présidente aussi … Toutes en cours d’année, comment tu veux garder la foi ?

Si ça ne tenait qu’à moi j’aurais quitté la maison où je ne me sentais plus chez moi, mais pour allez où ? Quand je repensais à nos nouvelles arrivantes, je me disais que si moi je m’en allais il ne resterait plus personne pour s’en occuper. Est-ce que Bambi pouvait comprendre ma position ? Je continuais dans cette direction en lui confiant mon projet.

- Au rythme où ça va la maison risque de fermer … Mais j’ai décidé de faire changer les choses. Je vais me présenter pour être la prochaine présidente. Après tout, je pourrai pas faire pire que les autres ? Et puis il faut bien que quelqu’un se dévoue pour les nouvelles.

On avait Arizona qui avait pris la suite cette année par intérim, on avait fait notre entrée toute les deux en même temps l’année dernière. C’était ma copine de bizutage, et je crois que sans elle j’aurais abandonné l’espoir aux mains du reste du monde. Je ne savais pas pourquoi je parlais de tout ça avec elle, mais c’était peut-être la chaleur qui me rendait trop fébrile.

C’était comme ça qu’on en était arrivé à partager cette glace, ce mouchoir qu’elle me tendait et cette première photo que je commençais d’elle avec son nez glacé. Bambi s’approchait pour prendre une photo avec moi, et je lui donnais un coup de coude en récupérant mon téléphone. Je venais essuyer le bout de son nez avec le mouchoir qu’elle m’avait donné et je reprenais la pause pour en faire une dernière de nous.

- Arrête ta grimace alors ! J’en veux une belle en souvenir.

Je ne comprenais pas le but des grimaces sur les photos, pourquoi essayé de se rendre moche exprès ? Bambi était loin d’être moche, il y avait tellement de potentiel pour faire une jolie photo avec elle que c’était dommage même pour jouer. Je pianotais en en envoyant plusieurs à Milow sans être réellement sûr de sa réaction.

- Je ne suis pas certaine qu’il appréciera, enfin ça le fera sourire mais … on a jamais été du genre à partager nos jouets. Je sais pas s’il voudrait que je passe du temps avec SA copine.

L’avenir nous le dirait, après tout je verrais bien ce qu’il pourrait répondre. Je fini par mettre le mouchoir et les restes de glaces à la poubelle avant de repartir pour continuer notre exploration de la ville. On venait à peine de se rafraîchir que j’avais déjà chaud. Je soupirais en m’arrêtant après trois pas.

- Tu as pas une idée rafraichissante ? Parce que j’ai l’impression que je vais me liquéfier sur le trottoir.

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Bambi pencha la tête sur le côté, ayant bien du mal à avancer d'autres arguments face à Minna. Disons qu'à nous deux nous formons une moyenne... mais perso, même si j'en ai souffert, je peux dire que cela m'a renforcée. Je ne me changerais pas, pour rien au monde. Je préfère vivre tout ce que je peux tant que j'en ai le temps, plutôt que de rester dans mon coin par peur de vivre... soupira-t-elle, refusant de se protéger trop et au final de passer à côté de sa vie. Même si elle comprenait le point de vue de la jolie blonde, l'italienne était bien incapable de le partager. Peut-être qu'être malade lui faisait voir les choses différemment... Je vois... tu comprends mieux pourquoi j'en suis partie ? Et pourquoi tu n'essayerais pas une autre confrérie, si celle-ci te déçois tant ? demanda-t-elle, sans pour autant l'obliger à quoi que ce soit. Cela devait rester une décision personnelle mais Bambi ne lui jetterait pas la pierre, bien au contraire, la soutiendrait même, si elle venait à prendre cette décision. Mais pour l'heure, les deux demoiselles s'adonnaient à une mini séance photo, Minna allant jusqu'à lui demander de cesser sa grimace pour avoir un cliché moins fun, plus sérieux et joli. La brunette s'exécuta aussitôt, esquissant son plus beau sourire. C'est mieux comme ça ? Je ne vois pas pourquoi Milow ne voudrait pas que l'on passe du temps ensemble, en fait... arqua-t-elle un sourcil, étonnée de sa réplique, avant d'éclater de rire. Pour se rafraîchir... se chercher une piscine ou plonger dans la mer !
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On avait une vision des choses un peu différente, mais si je ne me bornais pas sur la mienne, Bambi me faisait comprendre la sienne d’une façon plus calme que les échanges qu’on a pu avoir par le passé. Au son de sa voix, je pouvais comprendre que le temps dont elle parlait pour s’épanouir lui manquerait un jour.

- Je comprends ton point de vue. Je suis désolée, tu dois me trouver … égoïste, superficielle ?

Je sais que c’est le genre de conversation qu’elle n’aurait pas envie d’avoir avec moi et je n’insisterais pas. Je me rendais compte que je pouvais gaspiller mon temps pour des futilités sans me poser la question de savoir si j’avais le droit d’en disposer de façon aussi égocentrique. C’était mon temps à moi, mais en y réfléchissant, en qualité de quoi j’avais le droit à plus de temps qu’une autre ?

Son passage chez les cabots, je pense que tout était lié, et que Bambi voulait vivre sa vie sans jamais en perdre une seconde. Je l’observais, intriguée, et un peu jalouse à la fois. J’aimerais pouvoir dire que mon temps est aussi important est bien employé que le sien, mais la vérité c’est que je ne cachais pas le fait d’être une petite fille trop gâtée.

- Si je quitte la maison, alors je ne vaudrai pas mieux que les autres qui seraient parties avant moi. Si je m’en vais qui s’occupera des nouvelles ?

Si je partais maintenant j’aurais l’impression de trahir les filles qui restent. J’avais été tellement bien accueillie à mon arrivée, et je voulais donner les mêmes chances à chacune des filles qui allaient nous rejoindre. Je pense que Bambi était capable de comprendre ça, plus encore en tant qu’ancienne cabot qui a du connaitre les piliers de la maison.

Pour changer de conversation et partir sur un touche plus légère, je lui proposais une glace qui finissait sur son nez, sa joue et la mienne. Quelques photo plus tard, j’en envoyais une à Milow ne sachant pas trop ce qu’il penserait du fait que je passais du temps avec sa copine, et puis je cherchais une façon de nous rafraichir quand Bambi proposais d’aller se baigner

- Dans la mer ? C’est que j’ai pas prévu de maillot de bain, ni de serviette, ni de protection solaire.

Je n’avais pas l’habitude d’aller à la plage sans un minimum de préparation au préalable. L’italienne avait l’air tellement plus désinvolte que moi, mon idée de se rafraichir sortie de nulle part la faisait rire. Il faisait si chaud que s’en était déroutant, même si je m’y étais habituée depuis le début de l’été, je n’arrivais pas à m’en satisfaire.
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Bambi secoua à nouveau la tête négativement, n'ayant jamais trouvé Minna superficielle. Ce jugement extrêmement dur était dirigé d'elle-même vers sa petite personne, et déteignait sur les autres... Pas du tout. Je pense que tu es un peu dure avec toi-même... tu réagis comme tu peux, tu n'es pas dieu Minna, tu as tes failles comme tout le monde ! renchérit-elle avec bienveillance, essayant de calmer un brin ce côté intransigeant qu'elle semblait traîner tel un boulet à sa cheville. Cela ne paraissait pas gagné, hélas... mais l'italienne ne pouvait pas mieux faire que de tenter de lui faire comprendre l'inverse. D'autres s'occuperont des nouvelles, tu sais. Après c'est un choix personnel et je respecte totalement l'engagement que tu as envers la Cabot. Beaucoup ne l'ont pas et c'est... honorable fit-elle valoir dans un sourire sincère, souhaitant partir néanmoins sur une touche plus légère, proposant une baignade à la blondinette, pas préparée à la chose. Sa réaction arracha un rire à Bambi, qui s'empara de son téléphone pour chercher une boutique près de l'endroit où elles se trouvaient. Bien sûr dans la mer ! Et à chaque problème une solution... au pire, on va aller t'acheter le matos qu'il faut...
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