Tout vient à point à qui sait la tendre {Natizona }

Si Arizona était au début distante, elle sembla vite comprendre que ce n’était pas la bonne attitude à avoir avec lui si elle était réellement inquiète de son petit… contretemps. Sentir de nouveau ses lèvres sur les siennes lui fit du bien et il décida de prendre les paroles d’Arizona plein de réconfort de façon positive, chassant cette impression qu’elle le materner. En même temps c’était un peu compliqué de se sentir le  «  mâle dominant » après ce qui s’était passé. Nate était toutefois bien décidé à lui prouver que rien ne clocher, ni chez lui, ni entre eux. Oui ça allait aller. Il était confiant. Du moins il essayait de l’être. Tellement qu’il osa lui demander combien de temps il avait avant qu’elle ne doive partir. «  Ça devrait suffire » dit-il en planté son regard dans le sien avec une légère complicité alors qu’elle commençait à déboutonner sa chemise, tout en l’embrassant. Il se laissa entrainer jusqu’à la chambre, laissant remonter ses mains dans son dos pour détacher son soutien-gorge alors qu’elle touchait son torse avec insistance. Il eut un sourire. «  Ça faisait longtemps n’est-ce pas ? » Il savait ce qu’elle ressentait car lui-même était hanté par la poitrine d’Arizona, par les souvenirs de ses nuits passaient ensembles…

S'adoucir, c'était une meilleure idée. La proximité avec Nate m'avait tellement manqué. Deux mois de séparation et j'avais l'impression d'avoir loupé un bout de ma vie. Être loin de lui avait été un cauchemar, il fallait que je l'avoue. Alors même si nos retrouvailles avaient été un peu compliqué, après avoir entendu les conseils d'Alan et relativisé sur le fait que c'était peut-être un cas isolé, je me disais qu'il ne fallait pas bloquer sur un seul loupé et se redonner une autre chance. Et Nate à l'air complètement d'accord, il me demande même combien de temps j'ai devant moi et cette question m'amuse, petite prise d'initiative très sympathique. Il me dit que ça devrait suffire et j'imagine déjà des ébats rapides mais intenses et brutales. Il se laisse emmener dans la chambre, coopérant et me laissant le déshabiller. Sa chemise au sol, je m'attèle à défaire la braguette de son jean, sentant ses doigts agiles défaire mon soutien-gorge. Je souris et colle mes lèvres contre les siennes tout en venant caresser son entre jambe par dessus son jean. Je mords sa lèvre, lui signifiant vivement que j'ai très envie de lui. « Ca faisait beaucoup trop longtemps. » Une de mes mains viens caresser son torse, l'embrassant toujours aussi langoureusement. J'aimais l'idée de retrouver son odeur, son goût. Il m'avait tellement manqué.

C’est comme ça que ça aurait dût se passer l’autre fois déjà. Tout les deux dans la chambre d’Arizona prêt à faire l’amour. Le sexe n’avait jamais été le centre de leur relations, la seule chose qui les unissaient, mais ils avaient une telle passion l’un pour l’autre qu’il était normal que le sexe est une place importante dans leur couple. Nate n’avait jamais été un coureur de jupon et il ne s’était jamais considéré comme le plus demandeur des garçons mais avec Arizona… Avec elle il aurait été tenté de le faire partout et tout le temps. La plupart de leur rencontre se finissait sous la couette et entre eux il y avait cette attirance inexplicable. C’était juste inconcevable qu’ils se retrouvent dans la même pièce sans qu’ils n’aient envie de se toucher, de s’appartenir l’un à l’autre. Ça faisait tellement longtemps qu’ils n’avaient pas été intimes que Nate se sentait comme un droguait en manque de coke ! Mais malgré son désir d’elle, au plus profond de son être, son soldat ne s’était toujours pas mit au garde à vous. Ce n’était qu’une question de minute essayait-t-il de se dire pour se rassuré, ce genre de chose n’est pas non plus instantané, il faut du temps. Son érection viendrait petit à petit, pas de quoi paniqué.

Seulement alors que Nate aurait préféré continuait les préliminaire, toucher Arizona pour excité d’avantage, y aller doucement, elle déboutonna déjà sa braguette et il sentait une certaine angoisse s’emparé de lui. Il était inquiet qu’elle ne pose rapidement sa main sur son paquet et se rende compte que ça dormait encore dans son caleçon. Ce qui n’était pas du tout logique parce que lui il avait envie. Vraiment. A travers le jean elle ne semblait pas avoir sentit le «  problème » et il en profita pour se concentré sur les mains d’Ari sur son torse. Les siennes attrapèrent son tee-shirt pour le lui enlever, la découvrant alors sein nu. Un sourire apparut sur ses lèvres. Il aimait ce qu’il voyait. «  T’es vraiment très belle. » lui dit-il avant de regagner ses lèvre et de poser ses mains sur sa poitrine.  

Malgré le souvenir raté de la dernière fois et le fait que j'ai un peu boudé ces derniers jours, une fois Nate sous mes yeux, impossible de me retenir de lui sauter dessus. J'essayais de faire la fille distante, vexée mais c'était idiot de ma part, ça le blessait encore plus, ça n'allait pas aider et puis j'arrivais pas à tenir très longtemps. Deux long moi s'étaient écoulés depuis notre rupture et j'aurais voulu que nos retrouvailles soient parfaites. Malheureusement tout s'était passé différemment et je ne voulais pas à la longue que ça nous bloque. Alors je montrais à Nate que je voulais passer à autre chose et arrêter de penser à ce moment désagréable. Pourquoi ne pas retenter pour oublier ce moment gênant pour lui comme pour moi. Alors quand il pose ses mains sur mes hanches, un frisson me parcours et je pose immédiatement mes lèvres sur les siennes avant de commencer à le déshabiller et l'embarquer dans ma chambre. J'enlève rapidement sa chemise, contemplant les muscles de mon nouveau petit ami, idée qui me fait beaucoup sourire. Lui, il ne se fait pas prier pour enlever mon soutien gorge et fait tomber ma robe. Il me dit que je suis belle et je dois bien avouer que ces mots, sortant de sa bouche, m'avait énormément manqué. J'aimais qu'il me dise que je suis belle, ça voulait dire que je lui plaisait et c'était tout ce qui m'importait. Je me met d'ailleurs à rire doucement. « T'es pas mal non plus tu sais. » Je sens ses mains me caresser la poitrine alors que ses lèvres attrape les miennes. Deux longs mois que je n'avais rien fait sexuellement, incapable de me faire toucher par un autre homme que Nate, alors je me met assez rapidement à gémir entre ses lèvres. « Tu peux pas savoir à quel point tu m'a manqué Nate » je glisse ces paroles entre ses lèvres, laissant glisser mes mains le long de son torse, puis de son ventre avant de venir caresser son entre jambe où.. il ne se passait rien du tout. J'insiste un peu, le caressant même en dessous de son boxer mais rien y fait. Je ne me sens même pas en colère, je me sens juste mal.. Alors je retire ma main et recule mon visage, l'air désolée. « Nate, qu'est-ce qu'il t’arrive ? » c'était plus qu'une histoire de fatigue ...

Alors que le couple se chauffer doucement, les choses se compliquèrent puisque malgré son désir pour Arizona, son corps refusait toujours de suivre. S’il espérait gagner du temps, c’était peine perdu car elle se rendit compte de l’évidence en mettant la main dans son caleçon. Et merde !!!! Si Nate devait un jour listé les moments les plus gênants de sa vie, CE moment arriverait sans aucun doute en tête de liste. Il ne s’était jamais sentit aussi honteux de toute sa vie. Le rouge lui était monté aux joues et il était écarlate. Il déglutit avec difficulté, les mots bloquer à l’intérieur de sa gorge. Il avait du mal à exprimer quoique ce soit. Le regard d’Arizona braquait sur lui était la pire des tortures. Pourtant elle n’était pas en colère, juste perplexe, surprise et dans l’incompréhension la plus totale mais c’était suffisant pour lui donner l’impression d’être le pire des ratés. Il y des garçons qui sont plus ou moins bon au lit. On peut pas toujours être au top, il était objectif sur le sujet – même si elle lui avait avoué un jour qu’il était un très bon coup… - mais là il n’arrivait même pas à faire quoi que ce soit. Il était persuadé qu’il aurait préféré être très mal monté que ça. Même avec quelque chose de petit, au moins il serait arrivé à faire quelque chose. Là c’était juste… Il se maudissait lui-même de ce qui était en train de se passer. Les secondes lui donnaient l’impression d’être des minutes et il ne savait pas quoi lui répondre… «  Je sais pas. » finit-il simplement par formuler parce que c’était la vérité. Une fois ça passe mais deux… A croire qu’il avait réellement un problème. Lui rester persuadé d’une chose : ça n’avait rien à voir avec Arizona ! C’était horrible, elle était à moitié nu devant lui et lui… lui il servait à rien ! «  J’suis vraiment désolé » dit-il en remettant son pantalon et refermant sa braguette. De toute façon il avait tout gâché, il s’attendait limite à ce qu’elle le baffe tellement il assurait pas.   

Il faut bien se l’avouer, je savais que ça arriverait. Déjà parce qu’il se bloquait sûrement tout seul à présent. Il m’embressait différemment, je sentais de la crainte au bout de ses lèvres. Cette fois je pense que c’etait un mélange de ce fameux problème et de son esprit qui avait peur que ça se produise encore. Cette fois, je commençais à être vraiment triste. Un peu triste de ne pas pouvoir coucher avec mon petit ami mais surtout triste pour lui qu’il y ai un tel problème.. Tandis qu’il s’excuse tout en se rhabillant, la tête baissé, sûrement honteux. Je remet ma robe à mon tour et enlace immédiatement le jeune homme, l’embrassant tendrement dans le cou. « C’est pas grave je t’en veut pas ok ? C’est pas le premier obstacle ! On a battu un maître chanteur et on vient de se remettre d’un petit mensonge. On va dépasser ça mon cœur »  Je lui relève la tete pour qu’il me regarde. « Est ce que tu m’aime ? »  La question pouvait paraître bizarre mais elle avait un but. Ce soir je ne voulais pas me fâcher, je voulais comprendre. Je lui fais signe de s’assoir au bord du lit à côté de moi. Je commençais à penser que le problème ne venait pas de moi mais de lui et il fallait que je l’aide, j’étais sa petite ami et mon rôle était de le soutenir, j’en prenais pleinement conscience.

Ce qui aurait surement était pire que cette panne en elle-même, c’était la réaction d’Arizona, si comme l’autre fois elle se mettait à douté d’elle, de ses capacités à séduire et surtout de la durée de leur relations s’il n’y avait plus de sexe entre eux. Il le voyait venir gros comme une maison, elle allait tout remettre en cause et il ne pouvait même pas lui en vouloir. A la place d’Arizona il se serait lui-même giflé. La pauvre allait sans aucun doute se sentir insulté face à son impuissance. Il en était certain ! Tellement certain que lorsque contre toute attente elle fût loin de se braquer et elle se cola contre lui, il eut envie de se pincer, comme pour vérifier qu’il ne s’était pas juste évanouie. « C’est pas grave je t’en veut pas ok ? »[/color] «  T’es sûre ? » lui demanda-t-il avec une grimace. «  Moi je m’en veux. » lui avoua-t-il, ayant toujours aussi honte. « C’est pas le premier obstacle ! On a battu un maître chanteur et on vient de se remettre d’un petit mensonge. On va dépasser ça mon cœur » Il poussa un soupir, essayant de résisté à son envie de juste prendre ses jambes à son cou pour aller se terré au loft et broyer du noir. Il n’osait pas la regardait dans les yeux tellement il se sentait minable et en dessous de tout. Elle posa alors une main sur son menton pour le forcer à la regarder et il s’efforça de sourire, même si le cœur n’y était pas. « Est ce que tu m’aime ? » «  Toujours autant » répondit-il du tact à tact sans qu’il n’ait besoin de réfléchir. Elle lui fit alors signe de s’assoir à côté d’elle et il poussa un soupir, excédait par lui-même.

Situation pas évidente à vivre, ni pour l’un, ni pour l’autre. Et pourtant se soutenir est la seule solution ! Et après ce qu’on a vécu, ces deux mois de séparation, là peur de se réengager et d’échouer alors que j’ai envie de faire ma vie avec lui, le soutiens est plus qu’important ! Je ne sais pas ce qui provoque cette situation, tout ce que je sais c’est qu’on va traverser ça ensemble. De toute manière, je n’ai pas le choix, c’est impossible pour moi d’imaginer faire ma vie avec quelqu’un d’autre. L’idée même qu’une autre personne me touche me donne envie de vomir. Alors quand Nate me demande si je suis sûr de ne pas lui en vouloir, j’hoche la tête en souriant, caressant sa nuque. Je sens son regard fuyant, baisse la tête refusant presque de croiser mon regard. Je lève son menton pour qu’il me regarde, lui demandant s’il m’aimait. Sa réponse est immédiate et elle me réchauffe le cœur. Je lui fais mon plus beau sourire avant de poser mes lèvres sur les siennes. « Et bah moi encore plus. Je suis raide dingue de toi McLaren. Je veux passer ma vie avec toi alors on va régler ça ensemble. Je te lâcherais pas, je peux pas. » Je le disais rarement mais il fallait que ça sorte, tellement je l’aimais. Une fois assis à côté de moi sur le rebord du lit, je le prends dans mes bras. « Bon si c’est pas moi qui te plais pas, ça doit être psychologique. Tu m’en veux de quelques chose ? » je veux l’aider, nous aider. J’attrape mon téléphone et envoie un sms a Piper pour lui dire que je ne viendrais pas. Nate passait en priorité !

Nate se sentait au fond du trou et il ne savait pas pourquoi il était encore là face à elle au lieu de prendre ses jambes à son cou pour cacher sa honte. Ah si en fait il savait. Il s’en rappela quand elle lui demanda s’il l’aimait. C’était pour ça. C’était pas que c’était elle et qu’ils s’aimaient ! Alors malgré sa honte il restait là et elle cherchait tant bien que mal à l’aider. Il lui était reconnaissant même s’il se sentait comme étant plus nul que nul. Il avait l’impression de se retrouver dans le cabinet de sa psy. «  Est-ce que je t’en veux pour quelque chose ? » Il se mit à réfléchir. «  Non à priori, non. J’ai rien de spécial à te reprocher. J’suis vraiment content qu’on se soit remis ensemble. Même si…. » Il hésita mais elle attendait de l’honnêteté. «  Ça me semble limite trop beau pour être vrai et ça me fou la pression, j’ai peur de faire de nouveau un faux pas. »

Je crois que cette soirée on en avait bien besoin. Une soirée rien que tout les deux, se retrouver un peu, se reaprivoiser pour ce qu’on est pas forcément en couchant ensemble. Je le voulais juste lui et seulement lui. Avec ses défauts et ses qualités. Mais quelque chose n’allait pas et on devait trouver ce que c’etait. Pas seulement pour notre vie sexuelle, pour lui aussi. Alors je m’aventure à poser des questions pour voir ce que je peux en tirer. Et son honnêté, elle est agréable mais si elle me fait un peut de mal.« Je vois ce que tu veux dire. Mais je veux pas que tu te mettes la pression. Je t’aime Nate ! C’est pas trop beau pour être vrai, c’est vrai ! » Je me sentais tellement bien à nouveau que je voulais le crier au monde entier. « Qu’est ce qui faut que je fasse pour te faire comprendre que c’est toi et personne d’autre et que t’as pas à avoir peur que ca s´arrete ? Te demander en mariage ? » je me met à rire. J’en serais capable, même si c’était dit comme une blague.