Aucun tabous entre nous {Liaison }

«  ouais, à moins qu’il est besoin d’aide pour secouer son manche ? » « Il en trouvera ailleurs » répondit-il avec un grand sourire hypocrite, n’ayant visiblement pas envie d’imaginer Louison branler son frère. « oui, je me souviens liam, je me suis tapée un transsexuel, c’était une expérience très enrichissante » «  Ta mémoire déraille, à l’ocass rappel moi de la rafraichir » renchérit-il, ayant toujours le dernier mots. Il crût ensuite bon de la vanner au sujet de photo cochonnes. « dans tes rêves » «  oh ça oui croit moi, tu risque d’y être ce soir » rajouta-t-il avec son air suffisant. Puis les choses commencèrent à dérapé, encore un peu plus. Loin de revenir sur ses genoux, elle déposa un billet et se leva avec fracas après avoir manifesté son mécontentement. Si au début Liam rigole, quand elle se barre, il la suit tout de suite par instinct. Heureusement d’ailleurs…


Liam attrapa Louison avec force, l’empêchant au dernier moment de se faire écraser. Elle n’avait même pas essayé de l’évité. Cette inconsciente était resté là figeait et le cœur de Liam battait à tout rompre à l’idée que… «  PUTAIN MAIS T’ES VRAIMENT CONNE !!!!?!? T’AURAIS PUT TE FAIRE TUER !!! » Liam criait sans s’en rendre compte, dévorer par la peur et l’angoisse soudaine de la perdre, cette peur qui s’était immisçait dans tout son être d’un seul coup et qui se lisait dans ses yeux, lui qui pourtant camouflé toujours à merveille ce qu’il ressentait. Il posa alors ses mains sur ses joues, encerclant son visage. «  Putain me refait jamais une frayeur pareille ! » dit-il alors que les larmes montaient dans ses yeux. Puis sans entendre, comme s’ils s’étaient dans un film à l’eau de rose, il l’embrassa avec fougue bien décidé à ne pas la laisser filer. S’il s’était contenté d’un petit kiss en la voyant débarqué à l’aéroport, cette fois c’était bien plus passionnant. «  Je t’interdis de mourir Louison Chamberlain. » lui dit-il alors que ses lèvres s’éloignaient des siennes.

ma mémoire se porte bien. c’est toi qui t’emmêles. je bouillonne là. t’es lourd. toujours à vouloir gagner. ben gagne. j’sais me taire moi. « tant mieux, j’aime bien te hanter mon chou » quoi ? tu gères si mal la tension que tu te défends en m’aspergeant de ta boisson ? c’est petite liam. très petit, comme ton zizi. c’est faux, mais on s’en fiche sur l’instant. j’ai la rage. j'ai un goût de fer qui se répand dans ma bouche, celui de la colère. je me relève alors en payant l’addition. je m’éloigne de la terrasse, je file sur le bitume sans me rendre compte qu’un con fonce droit sur moi. mes mains relâchent lentement l’ourlet de mon tee-shirt. j’crois que j’aurais pas le temps pour la dernière prière. l’heure est enfin arrivée. mais non. tout à coup, tu me pousses et m’écartes de la trajectoire de ce conducteur étourdi et je me retrouve à me faire hurler dessus, les yeux écarquillés. j’crois que j’ai rien compris à ce qui vient de m’arriver. j’suis sous le choc. le bruit du klaxon résonne encore dans ma tête. quand tes mains encadrent mon visage, j’atterris enfin, sans qu’une once d’adrénaline ne parcoure mes veines. mon corps m’a lâché sur ce coup-là, j’y crois pas. « calme toi ! la mort ne me veut pas cette chienne ! » j’allais dire que c’est pas faute d’avoir essayer de me flinguer, mais j’ai abandonné cette idée. ça en vaut pas le coup, c’est lâche, misérable. j’veux la pitié de personne. what ? je rêve ou tu as des trucs qui brillent dans les yeux là ? ce serait pas des larmes ?! mais sans que je puisse te chambrer sur ces perles salées, tes lèvres s’étalent sur les miennes. mon coeur coure alors le cent mètres dans ma poitrine. je clos les paupières et j’attrape à mon tour tes joues entre mes doigts congelés. j’en reviens pas. j’arrive pas à couper ce baiser. au contraire. je l’intensifie, je m’emballe. j’effleure ta langue et je la rétracte aussitôt en me décollant de toi. « je crèverai quand tu quitteras ma vie » euh, étrange comme réponse. pourquoi j’ai dit ça. c’est normal ce qu’on vient de faire au fait ? pour deux meilleurs amis ? « ça te ferait quoi si je partais ? genre, pour toujours.. » c’est glauque comme conversation. bref, il faut qu’on bouge, on empiète encore sur la route. par hasard -ou simplement parce que l’aéroport n’est pas loin d'ici-, j’aperçois un taxi que je hèle pour grimper à l’intérieur « vas chercher tes affaires liam, on rentre à l’hôtel. tu me répondras dedans.. »

Liam ne l’avait pas vu venir celle là ! Pourtant avec la tentative de suicide de son père qui avait lieu il y a moins d’un mois, il était bien placé pour savoir que la vie ne tenait qu’à un fils, mais voir Louison être à deux doigt de se faire écraser… Non c’était soudain et imprévu. Tellement imprévu qu’en quelque seconde son armure de protection, celle qui était aussi épaisse que l’acier et qui lui permettait d’être celui qu’il était, bien loin du mec sympa et sentimentale éclata en éclats. Louison sembla ne pas lui tenir rigueur du fait qu’il la traite de conne et lui gueule dessus, la peur ayant pris le dessus sur la personnalité de Liam. Le cœur battant à tout rompre, il était lui-même sous le choc et pourtant ce n’était pas lui qui avait faillit perdre la vie. « Calme-toi ! La mort ne me veut pas cette chienne ! » Mais Liam n’avait pas l’intention de se calmer et il semblait plus ébranler qu’elle parce qu’il «  aurait pût » se passer. Le cœur au bord de larmes, ses yeux reflétant également son émoi, il l’embrassa avec fougue et loin de se dérober, Louison laissa à son tour un morceau de son âme dans cette échange qui éclipser à merveille la base de leur relation. A cet instant ils n’étaient pas seulement des meilleurs amis. Ils étaient plus. « Ça te ferait quoi si je partais ? genre, pour toujours.. » Ça me flippe tellement que je préfère ne pas y penser… C’est ce qu’il aurait répondu mais il eut juste le temps de plongeait son  regard dans les yeux de Louison. Le moment était intense. Tellement intense que dans un sens, Liam remercia intérieurement les voitures de se mettre à klaxonner à ce moment là, les obligeants à bouger. Louison finit par arrêter un taxi et Liam récupéra leurs sacs avant de grimper à côté d’elle.