Aucun tabous entre nous {Liaison }

« Depuis quand il a un cœur pluton ? Entre toi et moi, on sait très bien qu’il a vendu son âme au diable » «  Tu sais ce qu’on dit ? Le malheur des eux fait le bonheur des autres. » Dit-il avec un sourire. Autrement dit par «  les autres » comprenait lui. Il était content d’entendre cette once de mépris dans la bouche de Louison concernant Plutôt. « mais ouais, je t’enverrais une photo de son cadeau, au moins il m’en fait lui alors qu’on est même pas ensemble ! » «  Menteuse ! » lança-t-il avec une grimace. Il lui avait déjà fait des cadeaux. Par exemple à Noel dernier il lui avait offert un pull avec deux trous au milieu pour transformer ses boobs en cerfs de Noel pour le plus grand malheur d’Ezio. Il lui avait acheté une écharpe façon poitrine aussi et là… Il plongea sa main dans sa poche et lui jeta un porte clé de la statue de la liberté en bikini. «  J’ché pas si tu le mérite ! » dit-il en feignant d’être vexer.  Petit souvenir de New-York. La dernière fois il lui avait acheté le tee-shirt «  I Love New-York » comme elle lui avait demandé. En fait, il lui faisait des tas de cadeaux.   C’est alors que Louison l’interrogea sur sa «  maladie » et ils furent interrompus par le serveur qui ne remarqua pas le pied de la française sous la table, posa sur la cuisse de Liam. Lui il la sentait plutôt bien. Surtout maintenant qu’il était sur son pénis. « Ça te convient ? » «  Beaucoup. » répondit-il, conscient qu’elle ne parlait plus seulement du cocktail. C’est un petit jeu dangereux auquel tu joue Louison, il ne faudra pas se plaindre de me trouver pensa-t-il alors que lui-même se sentait d’humeur joueur justement. En tout cas il n’avait pas envie de se plaindre loin de là, il aimait être tendu. Il allait commencer à manquer de place dans son pantalon si elle continuait à laisser son pied là où il était.  Ça ne le gênait pas. Sans doute parce que leur dernière partie de jambes en l’air lui revenait en mémoire avec un certain goût de trop peu. «  Hum… » Il fit de réfléchir. « De toute façon t’es guéri non ? » «  J’suis pas certain. Les rechutes c’est si vite arrivé. »

bim. je le savais. t’es content que mon couple avec pluton se soit cassé la gueule. content parce que ça t’a permis de me ken. j’suis même pas choquée. ce qui m’intrigue, c’est que tu puisses être encore sur mon dossier. pis, pourquoi j’ai dit oui, pourquoi je vais voir mon ex demain ? son cadeau je m’en fiche. ok, bien joué. tu m’as pris au dépourvu. t’as pensé à moi. ou alors c’était pour ta nouvelle proie.. « c’est moi ou tes cadeaux sont toujours pourris ? j’voulais des diamants pfff » je pouffe de rire et fais tourner le porte clé autour de mon index. je vais avoir la collection des souvenirs de new-york à la fin. le tee-shirt et maintenant la statue en petite tenue. bref, entrons désormais dans le vif du sujet, sur nous et notre relation qui a pris un nouveau tournant. malheureusement, le serveur nous court-circuite à cet instant. mon pied caresse tes parties sous la table. je me délecte de tes réactions. et quand je passe commande, je récolte un petit surnom mielleux que je déteste. tiens, prends ça. mon pied écrase un peu plus ton paquet pour obtenir une réponse de douleur. rien ? je te prends un cosmo et je réitère ma question. ta réponse ambiguë me satisfait enfin. « je suis sûre que t’es bien immunisé maintenant. alors un mojito et un cosmo monsieur ! » laissant filer le serveur qui nous empêche d’être nous, je te débarrasse de ma jambe en tapotant des doigts sur la table « rien n’a changé depuis que.. que tu m’as fait jouir comme une truie ? » pouffant de rire, je m’aperçois alors que je dessine un coeur sur la table. wow wow. tu peux envoyer n’importe quel signal inconscient de mes deux, je m’en fiche. relevant mes prunelles vers toi, je te regarde quelques secondes en me remémorant cette nuit démente « fin, tu penses pas plus à moi qu’à marie-madeleine ou trucmuche hein ? »

« c’est moi ou tes cadeaux sont toujours pourris ? j’voulais des diamants pfff » « C’est toi !  Y’a écrit meilleur ami » dit-il en passant son index sur son front comme s’il avait une étiquette. «  Pas crésus. » dit-il en souriant. C’est alors que les choses commencèrent à se corser. Si Louison voulait lui faire mal avec son pied mal placé, c’était surtout un certain plaisir qu’elle lui procurait. Elle passa commande pour lui et reprit ses questions. Un sourire étira les lèvres de Liam alors qu’il pensait à leur nuit. Dire que dès le lendemain il jubiler auprès d’Arizona, affirmant avec force que maintenant qu’il l’avait tronché il était guérit. Tu parle ! Zona avait raison, coucher avec Louison lui avait juste donné envie de le refaire et il s’en était rendu compte quand elle avait abattu sa carte «  Thomas », mettant sur sa route un nouveau adversaire imprévu. Il regarda le cœur qu’elle dessinait sur la table et il s’amusa à y rajouté une flèche, tel un cupidon. « fin, tu penses pas plus à moi qu’à marie-madeleine ou trucmuche hein ? »

A travers sa question c’est comme si elle cherchait à se rassuré elle-même et il comprenait petit à petit qu’elle n’avait rien compris ! «  Tu m’a pris pour qui au juste ? Pluton ? » Demanda-t-il avec un petit air narquois. «  Quand je suis amoureux je ne suis amoureux que d’une seule personne. » avoua-t-il  puisqu’elle ne semblait pas comprendre. «  Est-ce que ça m’empêche de coucher avec d’autre filles pour autant ? » dit-il pour que les choses soient claires entre eux. «  Non. » Il ne sortait pas Louison alors il n’allait certainement pas se privé parce que son cœur avait décidé de faire des siennes. «  Arrête de jouer les inspecteurs de police Louison. Je t’ai dit que je voulais sortir avec toi et tu m’as dit que tu allais épouser Thomas. Je crois que ça clos assez bien le sujet concernant ma «  maladie » non ? » Dit-il sans aucune colère, avec une honnêteté et une assurance un peu déstabilisante. Il ne savait pas à quoi elle s’attendait exactement. A ce qu’il réponde qu’il avait vœux de chasteté en entendant gentiment qu’elle se décide à lui laisser une chance ? A leur laisser une chance ? Non. Ce n’était clairement pas lui ça. Il ne voulait pas resté là sagement à se morfondre, alors même si c’était pas la réponse qu’elle attendait, il voyait d’autres filles. Mais est-ce qu’il avait pour ces filles les mêmes sentiments qu’il avait pour Louison ? Non. Il n’y avait qu’une seule Louison Chamberlain. C’était déjà suffisamment dur pour lui d’admettre qu’il était amoureux, lui qui considérait l’amour comme un parasite, un truc qu’on chope et qu’un jour on finit par se débarrasser, alors non il ne tombait pas amoureux de n’importe qui et tout les quatre matins. Il aimait le sexe. Il aimait les femmes. Mais ce n’était pas de l’amour ça. Pour Louison… c’était différent ! «  Tant que tu es avec Thomas, je pense et couche avec qui je veux. ça te gêne ? »

un meilleur ami radin. j’suis sûre que t’es blindé ouais. tant pis, j’aurais pas ma rivière ou mon fleuve de diamants autour du cou là. c’est râpé. je pourrais juste narguer les autres avec mon porte clé statue de la liberté made in china. c’est déjà ça j’imagine. j’suis gâtée mine de rien. de fil en aiguille, alors que le serveur s’éclipse, je m’enfonce moi-même dans THE discussion gênante. je m’attendais pas à une réaction aussi vive chez toi. liam arrête toi s’il te plaît. je suis entrain de perdre mes moyens. ma lèvre tremblote. j’ai l’air intelligente là, suspendue à tes lèvres qui m’enterrent mot après mot. un éclair tranche mon coeur en deux quand tu réitères tes propos passés. c’est la pagaille. tu te fais les questions et les réponses. je croyais que j’avais le réservoir des larmes vides, mais y en a une qui se casse comme ça de mon oeil. elle roule sur ma joue et je l’écrase vite comme je niquerais un moustique venu me sucer le sang. « non, tu fais bien.. » articulai-je faiblement en déviant mon regard du tien. et merde. t’es trop loin. envoyant ma chaise loin derrière moi en raclant bruyamment le sol, je me lève et m’assieds sur tes genoux. mon visage se colle contre ton torse et se cache. mes bras s’enroulent à ta nuque. je frotte mon nez contre ton tee-shirt imbibé de parfum de mâle. « je tiens très fort à toi.. je m’en rends compte là, vraiment » relevant ma bouille blafarde, je jongle entre tes yeux et ta bouche « tu rigoles pas ? tu te verrais vraiment avoir une histoire sérieuse avec moi ? sans me la mettre à l’envers ? tu te verrais coucher avec une seule fille sans t’en lasser ? » j’sais pas, je te crois pas capable d’un tel « sacrifice » moi. ça me parait intenable pour l’étalon que tu es. étalon entre guillemets hein.

Liam ne faisait qu’évoquer la vérité, celle qu’il lui avait dite déjà par sms mais ce retrouver face à elle était différent. Cette fois Louison ne pouvait pas reprendre contenance derrière son téléphone et prendre le temps de cacher sa gêne. Cette fois elle se montrait vulnérable et quand il vit une larme coulait sur sa joue il se demanda presque s’il n’avait pas été trop franc. Mais il était ainsi. Ce qu’il redoutait c’est qu’elle se lève et le gifle avant de prendre la fuite. A sa place, il aurait pût le faire. Elle et lui n’avaient jamais été très courageux. Liam était un lâche, il le savait, mais cette fois il ne fuyait pas. Il faisait bien avait-elle dit, ne lui faisant aucun reproche. Elle fuyait son regard et contre toute attente, elle se leva non pour venir le frapper mais pour ce blottir dans ses bras. Bêtement il se mit alors à sourire. Pas de sourire jubilatoire et espiègle, non un sourire qui passait rarement ses lèvres, ce sourire bête qui signifie qu’on est juste bien et qu’on savoure cet instant. Ses bras autour d’elle, il la protégeait comme si elle était dans une bulle. «  Oui j’suis très sérieux. Ça m’arrive pas souvent de dire ou penser ça. Mais j’suis très sérieux. » Oui il l’était et si Louison semblait des plus surprise comme si le dieu du sexe venait d’affirmer qu’il était en réalité vierge, lui ne trouvait pas ça si fou que ça. Effectivement il aimait les femmes et le sexe, mais ce n’était là que distraction et depuis un moment déjà la seule qu’il voulait vraiment c’était Louison. Il se rappelait à quel point il avait été happy en apprenant sa rupture avec Pluton et ce n’était pas juste parce qu’il savait qu’ils pouvaient enfin coucher ensemble. Non c’était plus que ça. «  Je sais être en couple. Demande à Deirdre, Lexa et Sacha si tu ne me crois pas. » Les filles qu’ils venaient de citer n’étaient ni plus ni moins que ses ex petites amies. Pas des conquêtes, des filles d’un soir. Non de réelles petite amies et ce que ça implique et il n’avait trompé aucune des trois. C’était d’autres tragédies qui s’étaient chargé de briser leurs relations… «  Mais la question c’est pas ce que je veux moi. Tu le sais. C’est qu’est-ce que tu veux… toi ? »

je t’ai trop fui. j’abandonne. game over pour louison. j’en peux plus de me battre contre toi et d’entrer en permanence en confrontation. et si demain tu crevais d’un accident ? putain, je crois que j’men remettrais pas. je crois que je me maudirais jusqu’à la fin des temps. mes fesses pointues posées sur tes genoux, je me blottis contre toi après tout ce que tu viens de me déballer. j’suis dans la merde. je me sens perdue. pour une fois, je craque. pour une fois, j’ose nous imaginer tous les deux, main dans la main, se bécotant sur un banc tout en se projetant sur l’avenir. non. marche arrière. thomas est là aussi. qu’est-ce que je fous ? je deviens un pluton ou quoi ? je peux pas faire ça, j’ai eu mal, terriblement mal quand je me suis faite lourder pour une autre. « j’ai pas envie de parler à tes ex, j’ai plutôt envie de les tuer ! tu trouves pas que ça pose question que de ressentir ça ? » bah ouais, si on était que deux amis, je n’aurais aucune haine envers ces nanas. mais là, c’est le contraire. depuis toujours, c’est le contraire. mes bras enroulés à ta nuque pour ne pas me casser la gueule en arrière, je jongle entre tes deux billes bleues foncées. je perds toute contenance face à ton regard inquisiteur, c'est la cata « je veux me laisser le temps de tomber amoureuse liam.. j’suis allée trop vite avec thomas et j’arrive pas à freiner les choses » j’vais pas me plaindre d’avoir mon petit succès auprès de la gent masculine, mais là, j’aimerais vraiment n’avoir qu’un homme qui en ait après moi. le pire, c’est que j’suis déjà amoureuse de chacun d’entre eux, mais de manière différente.. « tu sais le pire dans tout ça ? c’est que j’ai la bague au doigt tout en ayant envie de t’embrasser. je mérite de brûler en enfer » te libérant de mon poids, je regagne ma place pour éviter de craquer et j'attrape un des verres qui vient de nous être servis. j'ai pas envie de trinquer. j'veux boire et c'est ce que je fais, j'fous tout dans mon gosier, d'une traite, sans un mot.

« J’ai pas envie de parler à tes ex, j’ai plutôt envie de les tuer ! tu trouves pas que ça pose question que de ressentir ça ? » «  A vrai dire moi j’trouve ça plutôt mignon » dit-il avec un sourire canaille. C’est vrai quoi, si elle avait envie de trucidé ses ex ça voulait dire qu’elle tenait à lui et comment lui en vouloir pour ça ? A contraire, il aurait plutôt du genre à en rajouté une couche pour l’encourageait à suivre cette voix là. «  Et effectivement ça veut dire beaucoup concernant les sentiments que tu a pour moi. » Il s’avançait lui-même un peu trop parce qu’il était certain de rien. Bien souvent Liam était convaincu qu’il était bien plus douer pour être un sexe toy qu’un petit ami, pas vraiment assez bien pour être celui qu’on présente à sa famille et avec qui on fait des projet d’avenir. Il était plutôt celui qu’on choisit pour rendre son mec jaloux ou qu’on appelle quand on veut un orgasme. Woé c’était lui. Aussi il ne trouvait pas ça choquant qu’à chaque fois Louison choisisse un autre garçon plutôt que lui. Ezio… Plûton… Thomas… S’il affirmait avec assurance que Louison avait des sentiments pour lui, au final c’était dans l’espoir qu’elle confirme ses dires.  Puis… c’était quand même plus sympa d’être amoureux d’une fille qui ressentait la même chose, ça fait un peu moins pitoyable. « je veux me laisser le temps de tomber amoureuse liam.. j’suis allée trop vite avec thomas et j’arrive pas à freiner les choses » Il n’osait pas lui poser la question qui lui brûler les lèvres. Le temps de tomber amoureuse de qui ? De Thomas ou… de lui ? «  Pourtant quand on apprend à faire du vélo, freiner c’est l’une des première choses qu’on nous apprend. J’peux t’apprendre si tu veux ? » Dit-il avec ironie, sourire aux lèvres, l’humour faisant surface pour cacher le fait qu’il n’aimait pas l’entendre parler de Thomas. Il aimait le fait qu’elle soit sur lui, si proche et pourtant si loin. « Tu sais le pire dans tout ça ? c’est que j’ai la bague au doigt tout en ayant envie de t’embrasser. je mérite de brûler en enfer » Si Louison ne serait pas levé à ce moment là, Liam aurait sans nul doute poser sa main sur sa bague et l’aurait embrassé après avoir lancé un «  problème résolu ». Mais elle s’était levée... Alors elle avait envie de l’embrassé ? Bon à savoir. Est-ce qu’on final son avenir avec Thomas n’était pas tout tracé ? Ilavait réellement une chance ? Liam avait presque du mal à y croire tellement ça semblait trop beau pour être vrai.  Il le regarda avalait son verre d’un traite et laissa le silence retomber, son cœur tambourinant dans sa poitrine. Il regrettait déjà sa présence sur ses genoux. «  Adam vient étudier à Harvard en septembre. » Complètement hors sujet mais c’était l’effet voulu.  A son tour il porta son verre à sa bouche et grimaça. «  Y’a de l’alcool là-dedans ? Putain C’est vraiment un cocktail de fille ! »

c’est pas mignon d’avoir la rage. et qu’est-ce que t’en sais de ce que je ressens pour toi ? c’est compliqué. c’est un paquet de noeuds. amitié, amour, désir, colère. tout est mélangé. tu me ressembles tellement, ça me fait flipper. toi et moi ensemble ? soit ça passe à merveille, soit ça casse violemment. j’sais que ça craint de me confier à toi, mais t’es là, et t’es censé être mon meilleur ami avant tout. j’dois sortir ce qui me chagrine. « ah bon ? on m'a jamais appris à freiner moi. il faut que tu m’apprennes oui.. j'en peux plus de me casser la figure, j’suis trop adepte des genoux en sang » j’suis comme ça. je fonce tête baissée jusqu’à la collision fatale. j’sais pas dire non. j’sais pas refuser quelque chose qui me paraît agréable, comme un mariage après une rupture bien douloureuse.. et mince. tes lèvres elle m’hypnotisent. je dois me casser de tes genoux. et c’est ce que je fais. je range mon désir au placard et je me réfugie sur ma chaise. tu mérites pas de supporter mes indécisions. retombant lourdement sur mon siège, je me munis de mon verre fraîchement déposé pour le terminer d’un seul coup. j’aurais directement dû prendre un truc plus fort, surtout après tout ce qui vient de se dire et de se passer. quoi ? pourquoi tu passes du coq à l’âne. je hais quand tu fais ça. chaque fois, tu me craches tout un speech dès plus bouleversant et quand je déguerpis, tu rebondis pas, tu tournes la page.. « je m’en branle d’adam » roulant des yeux, je touille mes glaçons dans mon verre en rouspétant dans mon coin « bah ouais, t’es une fille, donc j’pense que tu apprécies hein » je t’imagine bien avec les cheveux plus longs tiens et un peu de gloss sur tes lèvres que je voudrais em.. « je vais devoir me toucher en rentrant à l’hôtel » t’avouai-je sans innocence avant de dérober la tranche de citron accrochée à ton verre. « je te trouve beau, new-york te donne beaucoup de sex-appeal » oh oh. calme-toi louison. tiens, je croque dans le citron, ça éteindra peut-être mon feu. et ouais, ça pique, je grimace et je t’envoie le morceau de l’agrume plein de ma bave au visage. « pas bon »

Ce qu’il y avait de beau avec Liam c’est qu’il savait encaisser. Peut-être même trop parfois. Il avait encaissé les fiançailles de Louison presque sans rien dire, sans gueulé à quel point il avait mal pris le fait qu’elle se jette dans les bras du premier venu alors que les draps où elle s’était lové dans ses bras était encore chaud… Alors qu’il avait eu un mal fou à évincer Pluton de sa vie et qu’il avait passer des semaines à camoufler une certaine jalousie, lui qui ne se savait pas jaloux. Il encaissait avec le sourire et assurance. Là encore il encaissait le fait qu’elle affirme vouloir l’embrassait alors qu’elle se détournait de lui, partait s’assoir plus loin pour le fuir un peu. Cacher derrière son humour et sa capacité de passer du coq à l’âne, il pensait s’en tiré aussi facilement et ne pas a avoir à parler de ses état d’âme, lui qui détestait se mettre à nu. Enfin quand s’était au sens littéral du terme ça ne lui poser aucun problème, c’était quand il s’agissait de parler de ce qu’il se qu’il ressentait que ça devenait compliquer. A son sens, Louison savait déjà tout ce qu’elle devait savoir. Elle ne semblait pas du même avis parce qu’elle rejeta avec force le sujet «  Adam » ce qui le fit rire. «  J’espère que c’est une expression ? » demanda-t-il avec un petit sourire au coin des lèvres, pervers qu’il était, relevant bien sûr le mot « branle » dans la phrase de Louison. Le cocktail n’était pas au goût de Liam et il sauta sur l’occasion pour essayer une fois encore de changer de sujet. « bah ouais, t’es une fille, donc j’pense que tu apprécies hein » «  Une fille avec un pénis dans ce cas. T’es bien placé pour le savoir non ? » Dit-il avec un sourire espiègle, cherchant à la taquiner. « Je vais devoir me toucher en rentrant à l’hôtel » Cette façon de parler sans tabou, cette franchise propre à Louison, c’était peut-être ça qui déclencher ses sentiments. Il ne connaissait pas beaucoup de femme qui avait cet aplomb. « A ton service. Prend des photos et pense à me les envoyer. » Dit-il alors qu’elle dérober sa tranche de citron avant de lui envoyé en plein visage. En guise de vengeance, il attrapa son verre et le jeta sur le tee-shirt de Louison en riant, le rendant transportant. «  Mauvaise idée. C’est moi qui ais envie de me masturber maintenant. » Dit-il en plongeant ses yeux vers la poitrine de Louison. Sourire en coin, il aimait ce qu’il voyait. Grandement. «  Reviens sur mes genoux. Allez grouille toi. Je préfère quand tu es prêt de moi. Te fais pas prier. »

bordel, je m’y attendais. j’savais que t’allais relever mon utilisation du mot branler. t’es aussi gamin que moi sur ce type de truc. « ouais, à moins qu’il est besoin d’aide pour secouer son manche ? » je roule des yeux et te regarde te plaindre en dégustant ton sublime cosmo. petite nature va. parle moins fort. « oui, je me souviens liam, je me suis tapée un transsexuel, c’était une expérience très enrichissante » je le rajouterais peut-être à mon cv amoureux ou sur tinder. tinder ? faudrait que je me retire de ça avec mes fiançailles. j’ai plus rien à y foutre. merde. pourquoi je te dis tout haut ce que je pense tout bas. « dans tes rêves » tiens, un petit fuck qui va bien. je range ensuite mon doigt et je te fauche la tranche de citron qui sert à rien à ton verre. je croque dedans et je déguste sévère. c’est méga amer. mes yeux se plissent et je te jette la tranche marquée de mes dents sur la joue. malheureusement, mon sourire jusqu’aux lèvres s’effondre lorsque tu te décides subitement de me renverser la fin de ton cocktail sur mes boobs. « va chier gremlins !! » la bouche grande ouverte, je soulève légèrement mon tee-shirt collé à ma peau. je m’en contrefiche qu’on voit mes tétons, c’est juste dégueulasse. beurk. « crétin ! c’est comme ça que tu séduis les filles ? » me levant de ma chaise dans un terrible fracas, je dégaine un billet pour le poser dans un cendrier et je m’éloigne de cette terrasse en maugréant. « j’comprends pourquoi tu gères un bar maintenant ! » m’avançant au beau milieu de la route, j’oublie que je ne suis pas seule au monde et j’aperçois tout à coup une voiture se ruant sur moi. tétanisée, je fixe le véhicule. ma dernière pensée ? je t’ai pas embrassé comme je le voulais. putain, c’est con de mourir avec un regret.