Aucun tabous entre nous {Liaison }

New-York. Ce n’était pas vraiment une destination à que Liam avait prévu dans son programme de l’été mais ça faisait partit de la vie. Il était un garçon assez carré, contrairement à ce aurait pût penser à le connaissant, loin d’être bordélique, il était même plutôt maniaque, il aimait que les choses soit à sa place et s’il était un garçon passionné qui suivait ses pulsions, les «  surprises » étaient quelque chose qui l’angoissait. Apprendre que son père avait tenté de ce suicidé en avait été une de taille… Pourtant, alors que Liam descendait de l’avion dans lequel il se trouvait, lunette de soleil sur les yeux, portant son sac de voyage en bandoulière rien ne laisser deviné son états d’esprit ou même une quelconque mauvaise humeur. La démarche assurée, il finit par apercevoir Louison plus loin et le sourire qui apparut sur ses lèvres auraient même laissé penser qu’il allait plutôt bien malgré la situation. Il s’approcha d’elle et fit glisser ses lunettes sur ses cheveux avant de se pencher sur elle. En guise de bonjour ? Un smack sur ses lèvres, simple et rapide mais tout de même un smack qui n’avait rien de la bise qu’il lui aurait fait d’ordinaire. Geste trop rapide et spontanée pour que Louison n’ai le temps de se détourner de lui. Il l’avait fait avec un naturel déconcertant comme s’il s’était agit de sa petite amie. Tellement qu’il enchaina comme si tout était normal avec un «  Y’a un café là-bas, on va acheter un truc ? Je meurs de soif ! »

hj : t'a voulu que je le commence  c'est ta faute

t’as de la chance liam, je me sens en forme aujourd’hui. certes, pluton est venu me parasiter et je dois le voir demain, donc bonjour la boule au ventre, mais je suis contente. j’suis contente à l’idée qu’on se retrouve dans un autre pays, juste toi et moi pour le reste de la journée. j’ai la chanson d’oasis, wonderwall qui n’arrête pas de tourner en boucle dans ma tronche. est-ce un signe de mon inconscient ? j’sais pas. je chantonne en m’approchant de l’entrée de l’aéroport, ma clope au bec qui se termine. je l’écrase contre un mur et je jette le mégot dans une borne prévue à cet effet. bon, j’espère que ton vol n’aura pas de retard, je hais attendre. tapant la mesure sur le bitume, je dévisage chaque personne sortant du bâtiment. pas toi, pas toi, toujours pas toi. ah ! t’es là. wow. beau gosse. petite barbe sexy. lunettes de soleil en mode top gun. te faisant un petit coucou pour que tu me repères, tu avances bien motivé en ma direction. tout sourire, je te laisse me rejoindre et pif paf pouf. tes lèvres rencontrent les miennes. c’est doux, furtif et .. insensé. je te dois bien ça. enfin.. c’est peut-être du réconfort que tu trouves dans ma bouche, j’sais pas. je ne réagis pas, je ne relève pas, je fronce juste à peine mes sourcils « oui, allons-y, c'est parti mon coco » j’espère que tout va bien là-dedans. après tout, j’ignore ce que t’as traversé là-bas, au chevet de ton père. attrapant ta main, j’emboite le pas pour nous abriter le plus vite possible de ce soleil ardent « tu m’as manqué, my wonderwall » je me comprends là, mais j’avais envie de te faire un petit compliment, sauf qu’il est gigantesque celui-ci. je t'ai appelé mon mur des merveilles, carrément. j’ai juste fumé du tabac pourtant.. « de quoi as-tu envie ? » à boire hein, me dis pas que t’as envie de moi, je le sens venir.

Pas de silence gênant. Pas de claque. Pas de malaise ou de «  je suis désolé », ni de Liam, ni de Louison. Non. Il l’avait embrassé même si c’était bref et l’un comme l’autre agissait avec une simplicité qui aurait étonné quiconque qui les connaissait un peu et savait que ces deux là ne sortait pas ensemble. Louison lui attrapa la main et il se laissa guider jusqu'au café alors que la Française avouait qu’il lui avait manqué, suivit d’un gentil surnom. C’est sans doute le «  Wonderwall » qui évita à Liam de répondre «  Je sais » avec son habituel arrogance. «  Toi aussi. » préféra-t-il répondre alors qu’elle lui demandait de quoi il avait envie. Ce petit sourire au coin des lèvres, malicieux et pervers en même temps ne pouvait envisager qu’une seule réponse : de toi ! Canaille, pourtant il se garda de faire la blague à haute voie, bien qu’elle le connaissait assez pour savoir qu’en bon charmeur qu’il était il y avait pensé. Louison le connaissait depuis des années, ses blagues vaseuses elle les connaissait limite par cœur. «  J’vais me contenté d’un bon coca. » La dernière fois qu’il avait vu Louison ? Hum… Voyons voir. Réfléchissons un peu. Ah oui ! C’était quand ils avaient couché ensemble tout simplement.

@Louison Chamberlain

dire que je n’ai pas pensé à étaler ma main sur ta joue serait mentir. mais, pour une fois, j’ai réussi à me contrôler. pour une fois, j’ai eu une douce pensée pour toi. de toute manière, depuis qu’on a couché ensemble comme des bêtes, c’est plus pareil. tes baisers ne me font plus l’effet d’une infection mortelle, au contraire. c’est si simple de me balader à tes côtés. t’es pas le mec prise de tête. t’es juste liam et c’est déjà beaucoup. oh purée. t’as de la fièvre ou quoi ? moi aussi je t’ai manqué ? je m’attendais à autre chose, à une pique ou un soupir qui en dirait long. attrapant ta main épaisse qui m’a fait vibrer plus d’une fois lors de cette fameuse nuit, je te demande de quoi tu as envie et miracle ! contre toute attente, je n’ai pas un commentaire déplacé de ta part. bon, j’ai quand même aperçu une lueur perverse s’allumer au fond de tes yeux, mais quand même. tu t'es retenu nom d'une pipe ! du coup, en arrivant à l’entrée du café, je te barre la route tout en te dévisageant et portant ma main sur ton front. mh, non, pas de fièvre. « t’es vraiment liam gremlins ? » te demandai-je avec un air fort suspicieux, un peu comme hercule poirot qui cherche à percer un mystère. mais j’ai pas de moustache hein ! « on t’a lobotomisé à new york ou quoi ? » ok merde, j’aurais dû me la fermer, la lobotomie, c’est du jargon psychiatrique, comme le suicide. tu peux rapidement faire des associations et penser à ton père avec mes conneries « pas d’alcool ? pas d’allusion salace ? tout ceci est étrange.. comment puis-je être sûre que je parle bien à liam et non à son clone maléfique ? » te demandai-je en grattant mon petit menton.

Liam ce n’était pas ce genre de garçon efféminé qui vous prend dans ses bras sans arrêt, vous couvre de je t’aime et avoue sans détour que vous lui avez manqué. Non ça n’était pas Liam ! Et pourtant il n’avait pas hésité une seconde avant de répondre à Louison qu’elle lui avait aussi manqué parce qu’ils avaient beau être deux handicapé des sentiments, quand la vie venait leur mettre des bâtons dans les roues ils étaient tout simplement là l’un pour l’autre. Quelle ne s’y habitue pas trop, il ne serait pas toujours aussi «  émotif ». D’ailleurs elle savait bien que ça ne lui ressemblait pas, tout comme le fait qu’il se retienne de lui balançait un «  envie de toi ». Elle commença à jouer les Sherlock Girl pour savoir si un truc clocher et il se mit à rire. «  T’a perdu du poids. » A priori la réplique de Liam n’avait absolument rien à voir dans le contexte, complètement hors sujet. A priori. Il enchaina. «  La taille de ton soutif d’ordinaire c’est du 95C. Celui-ci… c’est un petit 90. » Dit-il avec ce petit sourire et cette assurance qui le caractérisé tant. N’empêche que pour affirmer ce qu’il venait d’affirmer ça voulait dire que… eh oui même avec la plus grande des discrétions, il avait maté sa poitrine ! Même si ça n’avait été qu’une infime seconde. «  Alors ? Test réussi ? » Demanda-t-il pas du tout inquiet.

@Louison Chamberlain Hj : j’peux édité les mensurations si elles sont pas exactes xD

t’as que ça à me balancer ? j’ai perdu du poids ? vraiment ? le pire, c’est que t’as sûrement un compas dans l’oeil. je remplis plus mes vêtements, j’oublie de bouffer, je trouve ça superflu. puis le vide dans mon estomac, il me permet de contrôler au moins quelque chose dans ma vie. c’est moi qui décide si je mange ou pas, que moi. « ça se voit que tu connais rien en soutif, enfin, à part pour les détacher » moi un 95C ? j’suis un petit 85C à la limite. mais wow, ça veut dire que t’as louché sur mon décolleté ! alors ouais, j’crois bien que liam gremlins est toujours là. il est là, quelque part, planqué sous une couche de savoir-être. « ouais, on peut dire ça.. je croyais que tu t’étais changé en prince charmant sans bite, mais je me suis trompé » le constat est là, tu penses toujours avec ton zizi en premier, c’était trop beau pour être vrai. j'dois m'y faire, mon meilleur ami restera obsédé et finalement, ça ne me déplaît pas tant que ça. parce que la vie c’est quoi ? manger, boire, dormir et baiser. bref, haussant mes épaules toutes menues, j’enfonce la porte du bar avant de faire demi-tour et de te rentrer dedans « désolé, mh, en terrasse non ? faut qu’on s’expose tous les deux » j’explose de rire et tire une chaise au hasard pour poser mon popotin. je te trouve si enjoué, je suis sûre que tu caches un truc « désolé liam, tu ne vas pas y échapper.. comment va ton père ? » bim, pétage d’ambiance. c’est aussi mon rôle non ?

hj : mdr nan nan c'est plus drôle comme ça

« Ça se voit que tu connais rien en soutif, enfin, à part pour les détacher » «  merci pour le compliment » dit-il avec une légère moue, ne gardant dans la phrase de Louison que ce qui l’intéressé vraiment. N’empêche qu’elle n’avait pas démentit, donc elle avait bien perdu du poids. Sa petite réflexion sur sa poitrine suffit à lui faire réussir le «  test ». « ouais, on peut dire ça.. je croyais que tu t’étais changé en prince charmant sans bite, mais je me suis trompé » La pseudo attaque de la Française le fit sourire. «  Flash info Chamberlain, on peut être les deux ! » dit-il avec un sourire, sachant pertinemment qu’elle détestait l’entendre l’appeler «  Chamberlain ». Liam ne s’était jamais considéré comme un prince charmant et il n’avait jamais cherché à l’être. Mais était-ce que Louison voulait ? Un prince charmant comme Pluton ? Ne préférait-t-il un homme qui était prêt à assouvir ses fantasmes inavoué comme lui la dernière nuit passer ensemble ? Ne préférait-elle pas quelqu’un qui était capable de la surprendre comme jamais elle n’avait était surpris ? Il marchait derrière elle en direction du bar et, elle se retrouva alors face à lui quand elle fit demi-tour. «  Quelqu’un à rendre jaloux ? » demanda-t-il avec un sourire amusé, interprétant son «  faux qu’on s’expose » par un «  faut qu’on nous voit ensemble », là où peut-être elle pensait seulement à s’exposer au soleil. Faut dire que le Gremlins était loin d’être blanc alors il n’avait pas percuté tout de suite s’il s’agissait bien de ça. Il prit place en face d’elle. « Désolé liam, tu ne vas pas y échapper.. comment va ton père ? » « Bien et comment va Pluton ? » Quoi elle voulait parler des sujets qui fâchent ? Il savait aussi le faire ! Il était certain qu’elle avait autant envie parler de son ex que lui de la tentative de suicide de son paternel.  Œil pour œil, dent pour dent. Non ? La vérité c’est que si elle parlait des sujets qui fâche c’était sans nul doute dans l’espoir de se retrouvé face à un Liam avec moins d’assurance et de confiance, car ce Liam là, c’était celui qui plaisait à Louison et dont elle avait tant de mal à faire face. Ce Liam là, c’était celui qui pouvait vous faire chavirer d’un simple regard. Ce Liam là, c’était celui qui pouvait réellement lui plaire…

non, j’suis pas d’accord. on peut pas être prince charmant et penser avec son kiki. le prince il écoute d’abord son cerveau. arrête de m’appeler chamberlain, ça me rappelle le lien qui m’unit à mes géniteurs en guerre là. comme toujours, je ne sais jamais quoi choisir et au final, je préfère me retrouver à griller sur la terrasse plutôt que de me planquer à l’intérieur. faut bronzer et prendre des couleurs, ça sera moins possible à boston « ouais, le soleil, j’veux qu’il fasse la gueule en nous voyant roucouler » je roule des yeux et m’installe à une table au pif. te regardant te débarrasser de ton sac de voyage, je me mets rapidement à t’interroger sur la cause de ton déplacement à new-york, à savoir ton papa suicidaire. pluton ? qu’est-ce qu’il fout ici ? t’es chiant. mes envies de meurtre reviennent, bravo « j’sais pas, il veut m’offrir un cadeau demain.. » la blague. je vais le revoir. c’est comme si j’étais addict et que je me foutais de la coke sous le nez. c’est pas sérieux. bref, je m’adosse plus confortablement à la chaise et je retire une de mes chaussures sous la table. ma jambe se déplie et je fous mon pied sur ta cuisse. ça te va j’espère ? « alors.. t’es guéri ? » te demandai-je sans compléter forcément ma question. bah ouais, parce que je me doute bien que ta gastro t’ait quitté, mais moi, est-ce que j’ai quitté tes pensées et ton coeur.. ? c’est ça que j’aimerais savoir. oh, tiens voilà un charmant serveur qui vient nous interrompre pour prendre notre commande. « un mojito pour moi et toi babe ? toujours un coca ? »

« Ouais, le soleil, j’veux qu’il fasse la gueule en nous voyant roucouler » «  J’pense que c’est en bonne voie ». répondit-il avec sarcasme, amusé par l’agacement de Louison. Pourtant elle aurait dût avoir l’habitude depuis le temps. Tout comme il aurait dût avoir l’habitude de l’entendre appuyer là où ça fait mal. Pourtant son cœur se serra quand elle ramena son père sur le tapis, mais n’ayant pas vraiment envie de se montrer vulnérable, il abattit sa carte «  Pluton » pour changer de sujet. Argh. Il n’aurait pas cru qu’elle aurait l’audace de réellement répondre. «  Vraiment ? Il a prévu de planté ses ongles dans sa poitrine pour arracher son cœur et te l’offrir ? » Demanda-t-il avec sarcasme. « Si c’est le cas, envoie-moi une photo ! » dit-il avec un clin d’œil. C’est alors que Liam sent le pied de Louison sur sa cuisse et il la regarde avec une légère moue l’air de dire «  ah bon carrément ? » mais ça ne semble pas le gêner outre mesure. Il apprécie en fait. Dommage que son pied ne dérive pas un peu. Genre, entre ses deux jambes par exemple.  « Alors... t’es guéri ? » La question de Louison est tout sauf précise. Elle parle de quoi exactement ? L’intoxication alimentaire ou… ? «  A ton avis ? » répondit-il aussi évasif qu'elle, sourire aux lèvres. Pour une demoiselle fiancée, elle semblait bien disposée à flirter.  Un serveur finit par les interrompre. . « un mojito pour moi et toi babe ? Toujours un coca ? » «  Qu’est-ce que tu a de mieux à me proposer love ? » répondit-il, curieux.

@Louison Chamberlain

pluton m’a échappé, j’vois pas pourquoi tu le fous sur le tapis. tu veux me faire mal parce que je te fais mal en parlant de ton père ? touché. néanmoins, je m’avoue pas vaincu et je me sers de ce sujet pour te titiller légèrement. qu’est-ce que t’es marrant ! « depuis quand il a un coeur pluton ? entre toi et moi, on sait très bien qu’il a vendu son âme au diable » le diable, c’est sa camila j’crois. enfin bref, crois pas que je suis amère. je me fais une raison, une petite quoi. « mais ouais, je t’enverrais une photo de son cadeau, au moins il m’en fait lui alors qu’on est même pas ensemble ! » toi t'es mon meilleur ami et j'ai rien pour penser à toi quand t'es pas là ! je te tire ensuite la langue et me déchausse pour venir déposer mon pied sur ta cuisse. je pourrais déraper, tiens toi à carreaux très cher ! putain, les boules. pourquoi le serveur débarque à ce moment là. j'étais en train de te cuisiner pépère.. oh non, love, je hais ce surnom so british. « j’en sais rien chéri ! t’as l’embarras du choix.. donnez-lui un cocktail de fille, un cosmo ! » je pouffe de rire et place mon pied entre tes cuisses pour appuyer légèrement sur ta queue « ça te convient ? » j’appuie plus fort sinon ? qu’est-ce que ça m’avait manqué de jouer avec toi ! « de toute façon t’es guéri non ? » tu peux boire ce que tu veux et mes orteils contre ta petite bosse ne doivent pas te faire plus d’effet que ça j’parie..