Alors c'est ta façon de marquer ton territoire ? Je ris parce que c'est complètement ridicule... Et alors ? Personne ne sait à part toi, que je n'en ai pas... M'enfin maintenant c'est évident... J'vais devoir croiser les cuisses, le vol ne sera pas très agréable ahah. Mais ça en a valu la peine. T'embrasse mon épaule et remonte les bretelles de ma robe. Tu me tends une boule de papier toilette et t'assure que j'ai couvert mon cul avant de sortir. Bon là, j'passe les détails, j'fini mes petites affaires et j'sors de la salle de bain après m'être lavé les mains. Je te retrouve pas très loin de l'entrée et pouffe de rire. Alors, t'as eu les regards qui jugent toi aussi ? Je prend mon téléphone pour regarder l'heure et le range presque aussitôt. Je croise les bras autour de ton cou, en me rapprochant de toi. J'dois y aller... J'aime avoir un peu d'avance. Surtout pour un vol, c'est plus prudent.
Tant pis. Ils sauront que t'as pas de culotte mais que la place est quand même prise, c'est l'essentiel, répondis-je avant de rire de nouveau. Puis je me rhabillai, tu ajustais aussi tes vêtements en attendant que je sorte de la cabine. En sortant, je constatai le regard insistant des femmes qui attendaient leur tour et je leur fis un signe de main faussement poli, me retenant d'éclater de rire en quittant les toilettes des femmes après m'être lavé les mains. Je t'attendais donc à la sortie, où tu ne tardais pas à me rejoindre, sourire aux lèvres. Tu parles, elles sont surtout jalouses d'avoir personne qui leur dit au revoir de la même manière... c'étaient plus des regards d'envie, répondis-je sans la moindre once de modestie, même pas honte. Après tout, c'était le meilleur au revoir, bon voyage, qu'on puisse donner à quelqu'un. Moi je le faisais, j'allais pas en rougir. Je passai les bras autour de ta taille quand tu t'accrochais à mon cou, m'annonçant que tu allais y aller. J'comprends, tu fais bien. Je posai une fois encore mes lèvres sur les tiennes, non sans me dire que ce serait notre dernier baiser avant que je te rejoigne à Boston. Ca me paraissait loin, trop loin... j'étais donc déjà bien accro à toi, ton sourire, tes lèvres, tes baisers, ton parfum, tout. J'étais fichu mais tant pis, quitte à l'être, autant en profiter un peu. Je finis par relâcher mon étreinte, ne te tenant plus que la main et relevant la tête. Préviens-moi quand t'es bien arrivée, ok ?