Beauvenna ✰ Shy guys are always the cutest

Shy guys are always the cutest
— with Beauvenna.

Non mais, il ne connaît pas l'humour ou quoi ? Putain, je crois que j'ai compris. Je suis tombée sur un dépressif, au bord du suicide. Non parce que là, je ne comprend pas du tout sa réaction. On est en vacances, on est ici pour s'amuser, pour faire de nouvelles rencontres et lui, il râle. Il n'est franchement pas marrant, c'est clair que je ne vais pas mourir de rire avec lui. Beau n'a clairement pas aimé ma petite bêtise, et il me le fait clairement savoir par ses mots, mais aussi l'expression de son visage. Lui, faut vraiment qu'il tire un coup. "Tu es sérieux ? Tu fais la tête pour ça ?", je lui demande, bouche bée devant la réaction du jeune homme. Putain, t'as trouvé le bon encore Ravenna. J'essaye de me faire pardonner, posant ses mains sur mes épaules, pour qu'il puisse me noyer. Qu'on rigole quoi, mais non, lui, il ne rigole toujours pas. Putain. "Agir de travers ?", je lui répond en riant, "Ce n'est pas de ma faute si tu as un balai dans le....", je ne dis pas le mot, ça pourrait le vexer. Croisant les bras contre ma poitrine, je reste devant lui, figée. Franchement, je ne sais clairement pas quoi faire. Il me dit tout de même qu'il y a un moyen de me faire pardonner, et je lève directement les bras au ciel, en criant un Hallelujah. Je regarde autour de moi, observant un petit snack au loin. "Ok, allez viens, je vais te payer une gaufre, ou une glace c'est toi qui choisis", je lui dis avec un petit sourire, tout en sortant de l'eau. Franchement, j'ose même plus bouger. Limite si je le regarde en souriant, il va me sortir que je veux le violer.

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Monsieur a quand même accepté beaucoup de choses cet après-midi et ce sans rechigner. Il a affronté sa peur de toucher une inconnue en lui étalant de la crème solaire, de marcher dans l'eau pour au final être pris au piège. Alors sans doute qu'elle ne pensait pas à mal en lui faisant cette petite blague. Mais Beau n'a pas franchement apprécié. Il a vraiment cru qu'elle était en danger alors lui faire faire un sang d'encre pour une vaste fumisterie et obtenir "il ne sait quoi" de sa part, c'était vraiment petit. Etre manipulé de la sorte, il en a beaucoup souffert par le passé. Il se souvient de ses "camarades de classe" qui le forçait à faire leurs devoirs à leur place s'il voulait ne pas se faire voler son goûter. Ele ne semble pas comprendre qu'il puisse être blessé, le prend même de travers lorsqu'il refuse de la noyer en guise de sanction." Je n'appelle pas ça avoir un balai dans le cul mais plutôt avoir des principes. " On a tous des comportements qu'on aime ou qu'on déteste et celui d'être pris pour un "guignol". Trop bon, il lui offre une chance de se rattraper." C'est plus un temps pour manger une glace. " Les gaufres c'est bon mais calorique surtout l'été. Il sort de l'eau et se voit dégouliner de partout." J'ai l'air fin comme ça. " Il n'ose pas vraiment aller jusqu'au snack dans un état pareil mais n'ose pas le dire. Par peur de subir d'autres reproches, sans doute.

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Voilà, ça avait si bien commencé et maintenant, il fait la tête. Sérieusement ? Je ne comprend pas pourquoi il réagit ainsi, je n'ai rien fait de bien méchant, mais bon. Maintenant, il fait la gueule. Super, j'adore...Il boude comme un bébé, et là, je trouve ça chiant. Il ne sait pas s'amuser, et prendre tout au premier degré. Ça m'agace, et je lui fais clairement comprendre en lui disant qu'il a un balai dans le cul. Enfin, je ne dis pas le mot, mais lui fait bien comprendre. Des principes ? Non, mais il est sérieux là ?. Il me prend pour quoi ? C'est limite s'il ne m'insulte pas. Je ne dis rien, non, je ne préfère même pas lui répondre, sinon, il se prend ma main dans la tête. M'enfin, contrairement à lui, je me détend, je ne prend pas la mouche comme on dit. Je lui propose donc de manger un petit quelque chose, une gaufre ou une glace. Il opte pour la dernière option, alors que nous sortons de l'eau. J'essore mes cheveux, et l'entend prendre la parole, par apport à son allure. Je hausse un sourcil, portant mon regard sur sa personne. Il n'a qu'à enlever le haut, mais c'est vrai, monsieur ne désire pas montrer son corps. "Reste là, je vais chercher ta glace ! Tu veux quel parfum ?", je lui demande, avant de me rendre sur ma serviette et prendre un billet. Je me rend donc au snack, seule et nous commande deux glaces. Une pour Beau, et une autre pour moi, au chocolat. Je paye, puis, reviens sur mes pas pour retrouver Grincheux. "Voilà ta glace !", dis-je en lui tendant sa glace.

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On s'amusait bien. Tu me sortias de ma zone de confort mais t'es certainement allée trop loin en usant de tes atouts pour obtenir ce que tu voulais. La manipulation j'aime pas trop et je te le fais savoir. Je ne t'en veux pas pour ton erreur mais je te fais quand même savoir ce que je ressens pas dans le but de me comprendre mais pour éviter de réitérer l'expérience. Je suis déjà assez impressionnée par toi, pas envie que tu sortes les griffes. Trempé je regagne la plage. Ce n'est pas mon pauvre drap de bain qui va sécher mes vêtements. Je dois simplement attendre que le soleil fasse son boulot. Je te fais indirectement part de mon inconfort et heureusement tu te proposes d'aller me chercher une glace." Sorbet framboise, ce sera parfait. Un sorbet, pas une glace. " Le lait et moi, on n'est pas amis. Je tomberai raide si je venais à en avaler et je ne sais même pas si tu as ton brevet de secourisme. Bref ne tentons pas le diable. J'essore mon t-shirt comme je peux et essuie ma touffe de cheveux, pendant que tu vas au petit stand. Toi t'es mouillée mais parfaitement sublime alors que moi je ressemble à un guignol. Ma récompense enfin arrivé, je l'attrape avec un grand sourire béat." Merci c'est gentil. " Premier coup de langue et j'ai l'impression de revivre tant la fraicheur me fait du bien." Mille fois meilleur que les glaces du supermarché. " Peut être parce qu'on est au Portugal ça.

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On s'amusait, et pourtant, tout est parti en cacahuète. À cause de moi ? Peut-être. Parce qu'il ne sait pas rire ? Peut-être, mais il me fait comprendre que ça ne l'amuse pas du tout. D'accord, je ne le connais pas, je n'aurais peut-être pas dû lui faire une petite blague, je l'avoue. Mais honnêtement, c'est triste de voir un si beau jeune homme, intelligent, resté sur la plage à lire un bouquin. Enfin, on prend presque tous un livre sur la plage, mais là, il ne s'amuse pas et il ne va même pas dans l'eau. Alors je m'amuse un peu, mais je ne pensais pas qu'il prendrait la chose ainsi. Pour m'excuser, je lui propose donc de grignoter un truc. "Sorbet, pas glace, à la framboise, ok, c'est noté". Je lui souris, puis le laisse sécher à sa serviette, pendant que moi, je m'occupe de notre petit goûter. Je m'éloigne en maillot, sans remettre un vêtement. C'est une perte de temps, puis bon, on est sur la plage. Après quelques minutes, je reviens jusqu'à Beau, toujours vêtu de ses fringues mouillées. "Et un SORBET à la framboise", dis-je en lui tendant sa commande, le regardant complètement trempé. "Et bien, ma glace au chocolat me convient parfaitement", je lui répond en gloussant, léchant le chocolat qui coule le long du cornet. Dé-li-cieux. "Beau, ça ne séchera pas comme ça, attend...tiens moi ça...", dis-je en lui tendant ma glace, avant d'aller jusqu'à ma serviette. En revenant vers lui, je pose une serviette sèche de secours. "Enlève pas cette serpillière et cache ton corps de rêve sous la serviette", je lui dis tout en attrapant son sorbet et ma glace. Je veux bien qu'il soit pudique, mais là, il est dans un état catastrophique. On dirait un chien mouillé. "Si tu tombes malade, ça sera de ma faute, alors hop, hop !".

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Il vallait mieux oublier ce qu'il venait de se passer. Je ne t'en tiendrais pas rigueur. Après tout l'erreur est humaine et je suis du genre à accorder des secondes chances. T'en as de la chance. Ma frustration s'envole lorsque tu prends ma commande de glace. Tu dois certainement me prendre pour un chieur, à vouloir absolument un sorbet et surtout pas de glace mais c'est une question de survie. Je suis toujours aussi trempé lorsque tu reviens avec ma récompense que je déguste avec grand plaisir. J'en ai des frissons." Tu fais ta gourmande, t'as bien raison. " Enfin j'imagine que tu ne dois pas faire beaucoup d'excès pour avoir ce corps de rêve ou alors c'est juste morphologique. Je suis absorbé par mon sorbet, désireux de le finir avant qu'il ne me fonde entre les mains mais tu m'ordonnes de me sécher, telle une mère qui protège son enfant. Je me retrouve avec ta glace en main, pendant que tu vas chercher ta serviette. Incrédule, je te regarde faire, ne sachant que dire face à tant d'aplomb. Je me vois priver de mon sorbet." Mais non ça va, je ne vais pas attraper la crève. Le soleil tape bien, ça va sécher tout seul. " Je crois que mes paroles ne te plaise pas. T'as envie d'admirer mon corps de rêve, comme tu dis, mais moi j'en ai honte." Tu vas me priver de glace c'est ça ? " Je comprends à ton regard que oui, alors je m'exécute, enlevant mon t-shirt et vite vite je tamponne mes abdos avec la serviette sèche, avant de la laisser pendre sur mes épaules." Satisfaite ? " Et je tends mon bras pour récupérer mon bien.

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Lui, il ne doit pas s'éclater tout les jours, mais bon, je ne vais rien dire et me taire. De toute façon, à quoi ça servirait ? Puisque visiblement, nous n'avons pas la même définition du verbe s'amuser. Bref, pour détendre tout ça, je lui propose de grignoter un petit truc et part donc nous prendre des glaces. Enfin, un sorbet pour monsieur et une glace pour moi. J'essaye de ne pas me tromper, de ne pas dire glace au lieu de sorbet, sinon, je vais avoir le droit à un scandale, j'en suis presque certaine. "Je suis une gourmande !", je lui répond, un petit sourire en coin. Est-ce que je fais une allusion-là ? Même pas, mais ça m'amuse qu'il puisse le penser. Ouais, il doit se dire que je suis folle et bizarre, mais franchement, je me moque complètement de ce qu'on peut penser de moi. Par contre, lui, ça a l'air d'être autre chose. Je lui propose donc de se changer, en lui ramenant ma serviette. Je comprend qu'il soit pudique, mais c'est pas comme ça qu'il va sécher, puis ça doit être horrible de sentir son t-shirt lui coller à la peau. "Oui bien sûr, mais demain, si tu as 40 de fièvre, tu ne viendras pas te plaindre !". Enfin, demain je ne sais même plus de ses nouvelles, je ne pense pas. Je ne dois pas lui faire bonne impression, du moins, plus depuis ma petite blague, donc bon. "C'est ça, tu te changes, sinon, pas de sorbet", dis-je en approchant le sorbet de mes lèvres, comme si j'allais y goûter. Victoire, monsieur, se décide enfin à m'écouter. Est-ce que j'en profite pour admirer son corps ? Mais bien sûr que oui, pour qui me prenez-vous ?. J'admire, je scrute son torse, ses abdos qu'il sèche et non d'un petit bonhomme, ce mec est beaucoup trop canon pour être aussi timide. Je souris en le regardant faire, rattrapant du bout de ma langue le chocolat qui commence à couler. "Hmmm oui....Tu sais Beau, je ne te connais pas, mais je peux te dire que tu n'as pas de quoi te cacher", je lui dis en lui souriant, avant de reprendre place par terre et lui rendre son sorbet. Nous profitons de notre petit casse croute, tout en discutant de la pluie et du beau temps. "Bon alors, parles moi un peu de toi Beau, que fais-tu dans la vie ?", je lui demande, léchant ma glace tout en le regardant.

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Tu te veux autoritaire à vouloir à tout prix que je me sèche convenablement. C'est sûr qu'avoir les vêtements trempés, ce n'est pas agréable mais j'ai subi pire torture dans ma vie. Les situations humiliantes ou malaisantes, j'en ai hélas déjà vécu pas mal, ce qui fait qu'aujourd'hui je préfère rester dans ma solitude enfermé à double tour dans ma chambre. Tu t'imagines déjà que je vais rester cloué au lit demain mais non la crève n'aura pas ma peau." Je suis assez résistant aux maladies. " Et encore heureux parce que les médecins et les hôpitaux, ce n'est vraiment pas mon truc. Je préfère m'en rester éloigner. Tu me fous tellement la pression que je finis par céder, pas envie que tu manges ma glace, pire que tu me la jettes à la figure pour avoir osé te tenir tête. Timidement, j'enlève rapidement on t-shirt et me cache à moitié avec la serviette que tu m'as fourni. Je n'ose plus te regarder dans les yeux, encore moins quand tu me complimentes sur mon physique." Si tu le dis. " C'est pas les abdos, qui font tout. J'ai pas la gueule d'un bad boy, pas une tête ou un corps qui donne envie aux filles de manière générale. Les seules qui ont su m'apprécier, je n'ai ps été à la hauteur avec elles. Je suis un fou, je croque dans ma glace, espérant faire disparaître le rouge de mes joues. J'ose relever la tête à ta question. Parler de moi je ne sais pas trop faire." J'étudie principalement. Sinon je lis des bouquins comme tu as pu le voir et je pianote sur mon pc. Rien de très extravagant. J'aime bien la solitude en fait, rester dans ma bulle. " Ca tout mes rares amis le savent que me faire bouger n'est pas une tâche aisée.

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Je ne le comprend pas, d'où vient autant de timidité ? Je veux dire, il est beau, même un aveugle pourrait s'en rendre compte. Il semble être intelligent, en plus de ça. En gros, il a tout pour lui. Alors oui, je ne comprend pas son comportement, peut-être parce que contrairement à lui, je ne fréquente que des mecs qui se la raconte. Beau, il est différent et il a un sacré caractère quand il s'y met. Il ronchonne quand je lui dis de se changer, du moins, d'enlever se haut complètement trempé. "Résistant aux maladies ? Woah, mais ne serais-tu pas Superman ?", je lui demande, dans un léger gloussement, tout en lui faisant signe de retirer son t-shirt. Il s'exécute enfin, et là, j'ai envie de crier hallelujah, mais je me retiens. Je sais bien que c'est ma menace, celle de manger son sorbet, qui l'a décidé à répondre à ma demande. Il se sèche, et je profite un peu de la vue. Pas de la mer, encore moins de la plage, mais bien de Beau. Là, je comprend encore moins qu'il se cache, mais je ne commente pas. Non, enfin, je le complimente seulement, mais sa réponse me fait lever les yeux au ciel. Bah dit donc... Assise sur le sable, je dévore presque ma glace, alors que Beau me parle un peu de lui, à ma demande. Enfin, je sais qu'il est étudiant, en quoi je ne le sais pas et qu'il aime être seul. Ok, ça, ça veut dire barre toi Ravenna, tu me les brises. Je suis un boulet, moi qui l'embête depuis tout à l'heure, je suis vraiment une gourdasse. "Oh...ok...désolée...je t'embête depuis tout à l'heure, alors que tu aimes être seule...désolée...ouep...hum...", je lui répond en me levant, tout en m'essuyant les mains après avoir terminé ma glace. "Je...vais te laisser....contente t'avoir fait ta connaissance...je crois...", dis-je avec un sourire gêné sur le visage. Sur ce, il est préférable que je retourne sur ma serviette. En fait, vu l'heure, je devrais même quitter la plage et retourner à l'hôtel.

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Par tous les moyens je cherche à éviter de retire mon t-shirt mais je dois dire que je suis assez effrayé que tu puisses me lancer une regard noir alors j'abdique et retire le tissu. Aussi rapidement que possible je me sèche et cache mon corps que je n'aime pas dévoiler. Très vite je récupère mon sorbet afin de pouvoir le déguster. Le froid de la glace fait diminuer le rouge qui m'était vite monté aux joues lorsque que tu disais que je n'avais aucune honte à avoir de mon corps. Mais je ne te crois pas. Un corps maigrichon même bien dessiné ça ne plait pas, j'en suis convaincue. Heureusement pour moi la discussion change vite de cap. Mais là encore difficile de parler. Les mots ont du mal à venir. Toujours ce manque de confiance qui m'empêche de m'ouvrir aux autres, de m'épanouir. Je me veux sincère dans mes mots, dans la description que je fais de mon quotidien assez banal. Mais si j'avais su que tu aurais mal pris le fait que je dise haut et fort que la solitude est ce qui me définit le mieux, alors je me serais tû. Tu bafouilles et te lèves déçue une nouvelle fois par mon comportement." Ne le prends pas comme ça. Ce n'est pas parce que je suis un solitaire que je déteste parler aux gens au contraire. Je sais juste pas comment m'y prendre mais ça tu l'avais déjà remarqué. " J'ai juste envie de me mettre une claque pour avoir été si maladroit dans mes paroles." Je ne voulais pas te blesser. Pardonne moi. "

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