what a lovely surprise ? (L&L)

What a lovely surprise?
— with @Lauri J. Järvinen

Tu étais du genre nerveux et quand quelque chose ne te plaisait pas, tu le faisais savoir, et apparemment t'avais envie de frapper Tom.. je comprenais mais ça ne servait à rien. Je tentais de te calmer en attrapant tes mains mais tu me fixais en me disant qu'il m'avait manqué de respect mais au final, j'avais fais la même chose.. et même si tu m'disais que c'était différent, ça l'était pas vraiment. On s'en fiche.. j'veux plus y penser.. je ne voulais plus penser à lui, juste profiter de cet été, ça allait me permettre de faire le point un peu te me vider la tête. Tu m'attrapais contre toi et je fermais les yeux en esquissant un fin sourire, inspirant profondément, ton odeur m'apaisait.. tu me manquais, c'était indéniable. Mais fallait qu'on mange avant que ça refroidisse, je me reculais en te souriant légèrement Allez.. on mange un peu, avec cette chaleur on va pas tenir sinon. puis si fallait qu'on fasse du sport après, autant prendre des forces non?

Je me rasseyais dans le fauteuil en attrapant la télécommande de la clim pour la mettre un peu plus fraîche, j'en pouvais plus. Du coup tu comptes faire quo toi en septembre..? Bosser, les études..? j'avais envie d'en savoir un peu plus, histoire de parler sérieusement depuis nos retrouvailles.

J'avais déjà le sang chaud, bouillant même, de base... mais fallait bien avouer que depuis que j'étais à la rue, le pouvoir des mots, je m'en fichais éperdument. Quand quelqu'un me cassait les couilles, essayait de me virer de ma voiture, de mon parking ou d'ailleurs, c'était pas avec des noms d'oiseaux que j'pouvais me défendre alors j'avais pris l'habitude d'en venir rapidement aux mains. Tu coupais court à la discussion en me répondant qu'on s'en fichait et que tu ne voulais plus y penser... j'comprenais, même si tu avais voulu cette rupture, il avait quand même partagé ta vie longtemps et ça te faisait souffrir. Je détestais vraiment te voir comme ça. Soupirant, je te pris dans mes bras en essayant de me calmer, un contact que tu finis par rompre après de longues secondes de silence. T'as raison. Puis y avait un room service, autant en profiter non ? Je me rasseyais à mon tour face à toi. Ben tu sais, ma situation dépend beaucoup de l'administration... Je haussai les épaules. J'ai pas d'thunes pour faire des études, c'est fini pour moi tu sais... enfin en tout cas, pour l'instant. Mes objectifs à court terme c'est plutôt de réparer ma voiture et après j'avise. J'bosse de temps en temps pour le food truck de la pote qui me loge, ça me permet au moins de travailler un peu même si c'est super aléatoire... les gens veulent généralement pas m'embaucher quand ils apprennent que j'ai pas d'adresse. Peut-être que je pouvais envisager de rester dans le chalet... je savais pas trop, encore. C'était certain que c'était cocooning et pas dérangeant pour Nausicaa, mais allez savoir. Ca restait chez elle et un logement gratuit. Fallait que j'y réflléchisse encore. Et toi ?

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What a lovely surprise?
— with @Lauri J. Järvinen

J'avais été avec Tom à l'époque pour t'oublier, passer à autre chose. J'avais eu le coeur en miettes et il avait été mon remède, une relation pansement en quelques sortes. Alors je n'étais pas complètement exténuée, j'étais même peut-être soulagée qu'il m'ai oublié et qu'il ne m'harcèle pas. Ce qui me faisait le plus de peine, c'est qu'il était arrivé à me remplacer aussi vite, apparemment avec une blondasse, superficielle et sans cerveau. Bref, je ne voulais plus parler de lui pour la journée. Surtout que j'étais contente de te voir là, au Portugal, puis dans ma suite. On se retrouvait encore tous les deux et c'était appréciable.

Nous commencions à manger, c'était super léger et très bon. Avec Nausicaa? je la connaissais bien, ça devenait peu à peu une amie de confiance, elle était adorable en plus. Je t'écoutais me raconter tout ça, tes plans pour la rentrée. Tu n'avais pas une vie facile, mais je n'allais pas te laisser tomber, je t'aiderais comme je le pourrais. Je rentre en quatrième année de droit, et je vais chercher un job étudiant à côté.. histoire que mon père s'allège, il gagnait pas des cent et des milles. Je bu une gorgée de vin, reposant le verre sur la petite table basse, pendant qu'on y était, j'allais te demander où toi tu en étais, sentimentalement parlant. Et donc, t'es seul depuis longtemps..? genre aucune amourettes? flirts?

Putain c'est vrai que tu connaissais Nausicaa, je t'avais déjà dit quand on s'était revus pour la première fois qu'il lui arrivait de me filer à bouffer. J'acquiesçai alors d'un signe de la tête avec un sourire. Ouais Nausi. Elle est vraiment géniale cette fille, faudra que j'trouve un moyen de lui renvoyer l'ascenseur un jour. Elle m'aurait tellement aidé que c'était la moindre des choses. D'abord la bouffe, puis le taf au food truck, et maintenant le chalet, j'avais vraiment l'impression d'abuser putain. Puis tu me parlais de tes plans pour l'année prochaine, de tes études et du fait que tu voulais trouver un travail. Ça va te faire beaucoup de taf ça, dis-je en mangeant un morceau. Mais bon, je me faisais pas de soucis pour toi, t'étais une bosseuse. Je portai mon verre à mes lèvres pour boire une gorgée quand j'entendis ta dernière question. Je rebaissai le verre pour te regarder, sans trop savoir quoi dire. J'étais pas très à l'aise sur ce terrain-là pour le coup. Hum ben j'ai pas vraiment eu de relation depuis toi, non... J'pouvais pas dire que j'avais pas baisé, mais j'n'avais été engagé envers personne d'autre du moins. Est-ce que ça t'irait ? Je pinçai les lèvres, reposant le verre sur la table avant de changer de sujet. Ton coloc, tu le connais bien ? Ouais, parlons plutôt de ce con qui laissait traîner ses boxers sous ton nez. C'était qui ?

(Invité)

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— with @Lauri J. Järvinen

Oui, elle est top! et en la connaissant, je me doutais que ce n'était pas forcément ambiguë avec elle, j'étais pas forcément jalouse, mais je te demandais où tu en étais sentimentalement, savoir si tu voyais quelqu'un en ce moment quoi.. T'en a pas envie? je voulais creuser, en savoir plus. Tu étais beau, clairement. T'avais un charme fou et je comprenais pas comment aucune fille n'était pas tombée amoureuse de toi depuis plus de trois ans. Mais tu déviais, tandis que je terminais de manger le contenu de mon plat. Oh, bah on a pas eu le choix que de partager la chambre, y a eu un quiproquo à l'accueil.. mais on se croise que trèèès rarement. j'haussais les épaules, en terminant mon verre de vin, mais bien vite je me mis à rire en te fixant. T'es jaloux je le crois pas.. c'était juste adorable. J'aimais savoir que tu pouvais envier mon coloc. Je me levais, laissant tout sur la table, au pire, y avait des gens qui étaient payés pour nettoyer et venir ranger, pour aller vers mon dressing et y choisir un ensemble de sous-vêtements. Je vais me doucher, vite fait, je meurs de chaud.. ma fin de phrase sonnait comme une invitation, à toi de voir. A prendre ou à laisser.

J'esquivais plus ou moins la question. Disons que je m'étais totalement contenté de répondre à la question pure et simple alors que j'avais très bien compris que c'était surtout ce qu'elle sous-entendait qui t'intéressait... Est-ce que j'en avais envie ? L'espace d'un instant, je rebaissai les yeux sur mon verre de vin presque vide. J'étais indécis. Je rêvais d'Andy depuis des mois et plus j'apprenais à la connaître plus elle me plaisait, mais t'avais foutu le bordel dans ma tête en revenant, et notre nuit ensemble n'arrangeait pas les choses. Je réfléchissais, je savais bien que j'pouvais pas rester le cul entre deux chaises indéfiniment. Je sais pas trop... Pour le coup, c'était honnête. Très, très vague, mais honnête. Je déviai le sujet sur ton colocataire, un sujet moins bancal de mon côté, je voulais savoir qui c'était. Mmh, mouais, il doit pas être malheureux de sa chambre, dis-je avec un air un peu renfrogné, puis je terminai mon verre et le reposai sur la table. Non, pas du tout. C'était juste question de principe que je niais, tu connaissais bien ma tête et je savais que ce mensonge, tu le croirais pas une seconde. Tu te levais et je sentis mon téléphone vibrer. En y jetant un œil, je vis un message de Skyler qui me disait qu'elle était arrivée... alors que toi, tu m'invitais sous ta douche, très clairement. Je me mordis la lèvre, hésitant un instant avant de me relever. Attrapant mes lunettes de soleil, je te rejoignis et sans crier gare, je plaquai mes lèvres contre les tiennes. Ce fut bref avant que je ne rompe le contact, posant mes lunettes sur le meuble à l'entrée. Elles vont rester là, je tiens à ce qu'il sache que t'as reçu de la visite. Je dois y aller... mais on va se revoir, j'imagine. J'ai malencontreusement oublié mes lunettes de toute façon. Avec un sourire, je m'écartai et tournai les talons pour quitter la suite, non sans un Pense à moi sous la douche ! lancé, suivi d'un rire alors que je partais. Putain Skyler, tu tombais bien tiens, j'allais pouvoir m'offrir une douche bien froide pour me remettre les idées en place.

(Invité)

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— with @Lauri J. Järvinen

Tu étais perdu sentimentalement parlant à ce que je comprenais, et mon instinct de femme me disait que tu me cachais quelque chose mais bon, je le saurais bien tôt ou tard. Tu niais ensuite que tu étais jaloux de Caesar et t'arrivais toujours pas à mentir et ça me faisait sourire. A la fin du repas, je décidais d'aller prendre une douche, j'en rêvais depuis plus d'une heure et c'était l'occasion, à voir si tu voulais me rejoindre..
Au lieu de ça, tu m'attrapais pour m'embrasser, genre, sans prévenir.. et je n'eu le temps de fermer les yeux et glisser une main sur ta joue que tu t'éloignais déjà. Tu sais où se trouve ma chambre.. biensûr que je voulais qu'on se voit, c'était même obligatoire. Avant que tu ne partes, je te volais un nouveau baiser, plus tendre, tout en murmurant contre tes lèvres Me fais pas attendre trop longtemps.. cachotier. mon insulte était pour ta surprise, puis pour le fait que tu filais rapidement, une fille voulait te voir? C'était louche, mais t'étais libre, donc bon. Tu laissais tes lunettes de soleil pour montrer à mon coloc que je voyais un mec, ce qui me fit soupirer en retenant un rire, spontané. Tu partais maintenant, en me demandant de penser à toi sous la douche, ben tiens.. tu me laissais un plan et tu voulais que je pense à toi, pas con la guêpe!

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