what a lovely surprise ? (L&L)

What a lovely surprise?
— with @Lauri J. Järvinen

Je suis jalouse, moi? c'était biensûr sur le ton de l'humour et de l'ironie que je te demandais ça. Biensûr que j'étais de nature jalouse, quand j'aimais, je partageais pas.. Mais bon. Puis j'avais juste pas du tout envie que tu tombes sur une conne, une peste, ou je ne sais qui, avec de mauvaises intentions.

Pendant un court instant, on décrochait à nouveau, se regardant avec insistance, laissant nos corps se toucher sous l'eau, nos lèvres même se frôler.. Mais rapidement, tu t'éloignais en allant te mouiller et en m'annonçant que tu avais des choses à me dire. Du coup, je souriais toute fière de la connerie que j'allais dire. Quoi, t'es marié? père? Vas-y, je t'écoute.. je voyais pas vraiment ce que t'allais pouvoir me dire. J'espérais simplement que ce ne soit pas trop grave. En tout cas, j'aurais bien parlé aussi de Tom et de ce qu'il m'avait fait, mais j'en avais pas forcément envie tout de suite. Je commençais à avoir vraiment chaud. Sortant de la piscine par l'échelle un peu plus loin, j'essorais mes cheveux en te proposant. Tu veux monter pour qu'on profite un peu de la clim? Tu me racontera tout ça en haut..

Bien sûr que t'étais de nature jalouse, et je pouvais l'être aussi alors je ne le comprenais que trop bien. J'avais été le premier à faire la tronche quand tu m'avais parlé de Tom et j'arrivais même pas à m'en vouloir alors que tu l'avais fait cocu avec moi. Il n'avait pas sa place à tes côtés, c'était simple, et encore moins vu la manière dont il te traitait... mais est-ce que j'avais vraiment mon mot à dire ? Probablement pas, mais je le disais quand même. J'avais d'ailleurs des choses à t'annoncer, sur lesquelles tu aurais certainement à redire, toi aussi... j'ignorais ce que tu allais me répondre. Je devais te parler de Daya. Te dire qu'on avait défoncé ma voiture, que je vivais dans un petit chalet au fond d'un jardin pour l'instant.... je devrais aussi te parler d'Andy. Mais ça, est-ce que j'allais le faire ? Je savais pas trop encore comment aborder tout ça, j'ignorais encore quoi te dire, et surtout comment. Ahah, tu brûles ! répondis-je sur le ton de l'humour alors qu'en fait... ben avec ta connerie t'avais tapé dans le mille. J'étais marié, mais tu pouvais pas savoir. Vas-y j'arrive. Je sortis de l'eau en m'appuyant sur le rebord et récupérai mon cocktail que je terminai vu qu'il ne restait pas grand chose. Après m'être brièvement séché pour ne pas tremper l'hôtel, je te suivis à l'intérieur avec la serviette sur l'épaule. Y a un room service aussi ? Ce cocktail m'a ouvert l'appétit je t'avoue.

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— with @Lauri J. Järvinen

Comment ça je brûle? Je fronçais les sourcils en te regardant, t'étais marié sérieusement? Ou t'avais mis une fille en cloque? En tout cas, c'était un plan tordu et j'avais hâte de savoir quelle connerie t'avais bien pu faire. Mais je t'avais proposé pour l'heure du déjeuner de monter dans ma suite. Tu me suivais à l'intérieur, je badgeais pour ouvrir ensuite la porte. Une grande suite, y avait deux lits, chacun à l'opposé, bien séparé du coup. Une salle de bain au milieu avec un dressing. Euh oui, je vais les appeler. Le plat du jour de l'hôtel ça te va? j'aimais bien prendre les trucs locaux. Je me dirigeais vers un boxer qui traînait pour l'attraper du bout des doigts et le jeter dans la salle de bain. Tu excuseras mon coloc... t'allais peut-être être jaloux, et tant mieux. Je vins m'avachir dans un des trois fauteuils présents dans le genre de salon.. Allez, dis-moi tout, j'suis assise. Je peux tout entendre. même si franchement, je stressais un peu de ce que tu allais m'annoncer.

Ça serait nickel. J'allais pas faire mon difficile franchement, j'allais probablement mieux manger pendant deux semaines que pendant les trois dernières années de ma vie. J'entrai dans la suite avec toi, fronçant les sourcils en te voyant jeter un boxer dans la salle de bain en évoquant ton colocataire. Eh bah il se met à l'aise, quelle bonne compagnie. Si y avait pas de gêne, c'était parce que t'avais déjà vu le matériel ? Je pinçai les lèvres sans rien ajouter, reposant mes lunettes sur la table alors que tu m'invitais à te raconter ce que j'avais à dire. Ben c'est vrai, je suis marié. Elle s'appelle Daya. Paf. J'avais les boules, alors j'y mettais pas la forme. Vengeance. C'était petit je devais bien l'avouer, alors après un léger soupir, je rajoutai : C'est une bonne amie, Mexicaine. Avec leurs nouvelles règles anti-immigration là, ils voulaient l'expulser pour manque de ressources... enfin bref, je pouvais pas la laisser dans la merde. Je baissai les yeux vers l'alliance qui ornait mon doigt, du coup. On y faisait pas trop attention, on en avait choisi des discrètes exprès, parce que ce n'était pas comme s'il y avait une quelconque relation amoureuse entre nous, ni même une quelconque attirance. On était juste d'excellents amis, qui s'entraidaient.

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— with @Lauri J. Järvinen

Je me levais pour appeler le room-service, commandant deux plats du jour et une petite bouteille de vin rouge. Une base sûre. Je revenais ensuite pour m'asseoir sur le fauteuil en face de toi. On a pas vraiment choisi de partager la suite.. mais il est gentil oui.. restant volontairement flou, je voulais voir ta réaction. Je n'étais pas la seule à être jalouse même à l'heure actuelle puisque tu ne mettais absolument pas les formes pour me dire que t'étais marié. Je.. quoi.. daya? genre, je comprenais rien là. Mais tu m'expliquais rapidement que c'était une bonne amie, qu'elle avait besoin de papier en gros, et que tu l'avais aidé. J'haussais les épaules Je vois.. D'toute façon tu fais ce que tu veux.. mh, non? Je posais mes yeux sur ton alliance, serrant la mâchoire. Par contre tu peux l'enlever, elle te sert à quoi franchement? inutile, quoi que, tu te ferais moins draguer au moins. Contrariée, oui, je l'étais. J'espérais juste que tu t'étais pas fourré dans une autre histoire à dormir debout et que t'allais arriver à gérer tout ça. Bien vite, on frappait pour nous emmener les repas, le plateau était au milieu de nous deux, ainsi que l'alcool et les verres à vin. Merci beaucoup..

Mouais, gentil... tu m'étonnes. Un mec en colocation avec une fille, c'était toujours gentil. Surtout s'ils ne se connaissaient pas plus que ça, y avait rien de platonique à apprendre qu'on allait vivre avec une bombe, et ça me plaisait pas vraiment mais je n'ajoutai rien de plus... ma tête parlait pour moi de toute manière. Je t'annonçai donc la nouvelle pour Daya et moi et je te vis t'étrangler avec l'information, ce que j'pouvais parfaitement comprendre... y a quelques semaines on recouchait ensemble et me voilà marié. Tu devais rien comprendre. Mais c'était vraiment pas un mariage d'amour, on divorcerait dès qu'elle serait tirée d'affaire. Ca va, je viens à peine d'arriver au Portugal, l'enlever n'a pas été ma première pensée en arrivant sur le territoire. J'esquissai un sourire, amusé, alors que le roomservice toquait pour nous emmener la commande. Loïs récupéra le plateau et l'homme repartit aussitôt, alors que mes yeux se posaient sur la bouteille de vin. On en aurait bien besoin. Sinon, des connards ont défoncé ma voiture... une pote m'a trouvé un petit chalet au fond d'un jardin, donc j'ai comme qui dirait mon petit studio... au moins le temps que je répare ma voiture. J'avais pas l'intention de squatter indéfiniment, même si dans un chalet au fond d'un jardin, je faisais chier personne pour le coup.

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— with @Lauri J. Järvinen

Ta réaction affreusement jalouse me fit sourire discrètement, c'était adorable, mignon, tout ce que vous voulez. Puis ça me flattait. Tu m'annonçais donc les nouvelles, j'avais en face de moi un homme marié à une fille apparemment gentille, qui avait des soucis sur le sol américain, et puis tu en rajoutais en me disant que ta voiture était morte, qu'une amie t'hébergeait dans un studio. Laquelle d'amie? Une autre encore..? genre, t'étais entourée de femmes, génial. Peut-être que t'avais besoin de t'amuser tout compte fait.. tout comme moi. J'avais eu deux relations longues, pour au final, rien.. Mais j'allais y venir. J'attrapais la bouteille pour servir deux verres, sans te demander si tu en voulais puisque ça me paraissait logique. A notre merveilleuse vie.. te regardant dans les yeux en trinquant, je t'annonçais le plus calmement du monde. Et bien moi j'ai quitté Tom. Puis j'ai appris à la suite de ça que il me trompait depuis plus d'un mois avec une blondasse.. et qu'à l'heure actuelle, il est en couple avec. et hop, une gorgée, pour finir par rire nerveusement.

Je te parlais de Nausicaa qui m'avait offert gracieusement de loger dans un petit chalet au fond de son jardin le temps que je répare ma voiture et je sentais une nouvelle pointe d'agacement dans ta voix, alors que tu me demandais si c'était "encore" une autre amie... Je ne pus m'empêcher de sourire. Oui, une autre. J'ai pas changé mes habitudes d'être entouré par la gente féminine tu sais ? Pourquoi je le ferais ? C'était plaisant. Heureusement, je couchais pas avec toutes bien au contraire, même, en fait. Finalement, on se servait des verres de vin et je te remerciai en récupérant le mien. Notre merveilleuse vie... ahah, elle était pas si terrible. Je préférais voir le verre à moitié plein. A nos vies bien mouvementées oui, répondis-je en trinquant en te fixant droit dans les yeux. Malgré tout ce joyeux bordel, y avait toujours une part de moi qui pensait à toi. Tu évoquais alors Tom, que tu avais quitté et qui t'avais trompée pendant plus d'un mois avec une autre fille. Je fronçai les sourcils, me redressant dans le fauteuil. J'vais l'buter. Et à en juger ma tête, c'était à peine une façon de parler. Dans l'immédiat je l'aurais eu en face de moi, il aurait probablement pris la pêche de sa vie et je promettais pas que son nez en serait ressorti intact. Comment il a pu te faire ça ? Il te méritait vraiment pas. J'vais l'retrouver, j'vais l'enculer. J'avais merdé avec toi aussi mais ça n'avait rien à voir. J't'avais jamais prise pour une conne, prise pour acquise, j't'avais jamais trompée. Il t'avait pas respectée, et ça me rendait fou.

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— with @Lauri J. Järvinen

Tu avais toujours été bien entouré, tu étais quelqu'un de sociable, qui aimait la vie, un bon vivant. Donc au final, ça n'était pas choquant que tu aies tant d'amies, mais ça m'agaçait un peu quand même. On pourrait presque croire que t'es gay.. et pourtant, oh dieu sait à combien tu aimais les femmes. Je trinquais maintenant en te fixant, toujours se regarder dans les yeux à ce moment là, et avant de boire, je lâchais les dernières nouvelles de Tom. J'eu le temps simplement d'avaler ma gorgée de vin que tu te levais pour te mettre en rogne.. t'avais l'air sincèrement énervé et je me levais également pour attraper tes poignets tout en laissant mon regard capter le tien, ton visage. Non.. Lauri ça sert à rien.. il en valait pas la peine, puis c'était du passé, voilà. Il ne m'avait pas frappé, il n'avait pas été qu'un connard pendant ces deux ans. Je me rapprochais de toi, instinctivement, ne lâchant pas tes mains. On s'en fiche.. c'est terminé maintenant.. en gros, j'étais libre, et j'allais pas me remettre en couple dans les mois qui arrivaient, enfin du moins, c'était pas dans mes projets. Tom me laissait un goût amer des relations, de la confiance, parce que même si je n'avais pas été follement amoureuse de lui, j'y étais attaché, et je tombais de haut. Puis.. je l'ai trompé aussi, avec toi.. hein Lauri, fais pas l'innocent non plus.

J'eus un rire à ton commentaire. Ah... merci ? J'avais rien contre les gays mais je voulais quand même pas qu'on nous mélange, parce que l'idée d'un mec qui se collait à moi me mettait mal à l'aise. J'suis pas de ce bord les gars, c'est touuut. Puis tu m'annonçais la nouvelle concernant Tom et je vrillais dans ma tête. Pour qui se prenait-il ? Encore un putain de pourri gâté qui n'avait pas conscience de la valeur des choses et qui ne s'était pas rendu compte du trésor qu'il avait dans les mains. Je me levai pour faire les cents pas et tu vins m'attraper les poignets pour me forcer à m'arrêter, plantant ton regard dans le mien alors que tu essayais de me calmer en me serrant doucement contre toi. Non j'm'en fiche pas. Faire des erreurs c'est une chose mais il t'a manqué de respect et ça m'rend fou. Non. Il pouvait pas impunément se foutre de ta gueule et être défendu par-dessus le marché. Je défis mes mains de ton étreinte pour encadrer ton visage avec mes mains, retirant quelques mèches de cheveux rebelles au passage. C'est pas pareil, c'est pas ton genre. T'étais blessée, malheureuse, il a pas pris soin de toi et n'a pas répondu à tes signaux, donc c'est encore pire. Il en avait rien à foutre évidemment, puisqu'il baisait ailleurs, pourquoi entretenir son couple ? Je soupirai longuement et t'entourai de mes bras pour te serrer doucement contre moi, une main dans tes cheveux. Tu n'avais probablement pas envie que j'en rajoute une couche... mais je pouvais pas rester sans ciller quand on te traitait de cette manière.

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