« Rêve comme si tu vivais éternellement. Vis comme si tu allais mourir aujourd’hui. »

Entre plaire et être amoureuse, il y avait une marge. Enfin c'était ce dont j'étais entrain de me convaincre. Ces choses, n'apportaient que des pleurs. J'en avais la preuve avec mes parents qui avaient divorcé et avaient dispersé leurs enfants, comme des marchandises. Je n'avais pas envie d'offrir mon coeur à quelqu'un pour qu'il soit ensuite piétiné comme une vulgaire mauvaise herbe. Mais le sourire de Casey me fit sourire. Je l'observais avant de me détacher un peu du bord et de nager jusqu'à l'échelle du milieu du bassin. Je commençais à avoir des crampes tellement la faim me tiraillait. En même temps, je n'avais rien mangé depuis un petit moment. Mon corps meurtri se rappelait à mon bon souvenir. Je sortais de l'eau à mon tour avant de répondre. « Je ne te savais pas si curieux. » Je prenais une serviette éponge et je m'enroulais dedans avant de me poser sur le rebord de la piscine. « J'ai une faim de loup. Et si on passait par les cuisines? Il doit y avoir des trucs super bon à piquer sans qu'on puisse nous voir. » Je souriais en l'observant. Je retirais mon headband plaquant mes cheveux puis j'entrepris de remettre mes vêtements, une fois sèche. Je venais vers un miroir pour retravailler rapidement mes cheveux.

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Casey & Reaghan
« Je veux vivre avant de mourir. »

« Je ne te savais pas si curieux. » Elle aussi sortie de l'eau, Reaghan attrape une serviette-éponge et entreprend de se sécher. « J'ai une faim de loup. Et si on passait par les cuisines? Il doit y avoir des trucs on a piqué sans qu'on puisse nous voir. » Quand j'y pense, j'ai moi aussi une faim de loup, bien que mon dernier repas ne remonte qu'a ce midi ! Mais Reaghan ayant l'air affamée, je ne crois pas qu'elle puisse attendre plus longtemps. Enfin sec, j'entreprends de m'habiller pendant que ma jolie blondinette de meilleure amie se re-coiffe. Je fais bien attention de ne pas abîmer mon costume mais ayant du mal à remettre ma cravate, je demande de l'aide à Reaghan. Tout fin prêt, nous empruntons l’ascenseur qui nous à amener ici ; je lance un regard à Reaghan et appuie sur le bouton : "cuisine - employés uniquement". Je passe ma main dans mes cheveux mouillés et essaye comme je peux de les coiffer dans le miroir de l’ascenseur. Je dis à mon amie, ayant remarqué lorsqu'elle était en sous-vêtements qu'elle avait perdue pas mal de poids : «Reaghan, j'ai vu que tu as encore perdu du poids... ce soir, promets moi de manger jusqu'à en avoir une crise de foie, ok ?»

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Dans l'ascenseur, je remettais correctement la veste que j'avais sur les épaules. J'avais quelques frissons mais rien de très grave. Cette petite baignade m'avait fait du bien. J'adorais être impulsive de cette façon. Je me sentais vivante. Aux paroles de Casey, je reportais mon attention sur lui. Oui j'avais perdu du poids. Même si la plupart du temps, je le cachais sous des pulls, que je ne remontais jamais mes manches, avec des pantalons plutôt qu'avec des robes. C'était moins voyant. Mais je savais que c'était flagrant pour ceux qui me connaissais assez comme Casey. Et puis il venait de me voir en sous vêtement... forcement. Je soupirais un peu à ses propos même si je savais qu'il ne voulait pas m'ennuyer avec ce sujet. « Tu sais bien que je ne contrôle plus mon poids... » Je jetais un œil à mon reflet, essayant pendant un instant de retrouver la fille que j'étais, physiquement, il y a tout juste un an, avant que la leucémie ne revienne. « Je n'ai pas souvent d'appétit. Et quand j'ai faim et que je peux manger sans avoir un nœud au ventre, je ne peux rien garder... » Il devait connaître ça, même si je trouvais que Casey avait perdu moins de poids. « Je fais avec... » Je finis par sourire, ne voulait pas une nouvelle fois me miner l'esprit avec la courbe folle de mon poids. « Mais oui je te promet de manger jusqu'à m'en rendre malade. » Je fis une grimace à la suite. « Bon ok, c'est pas marrant... » Je lui promet ensuite le bras pour sortir de l'ascenseur. Nous avions de la chance. Les cuisines étaient vides et des tas de bonnes choses étaient posées sur des plateaux en argent. « Oooh ça l'air super bon. » Je prenais un toast avec du jambon de parme avant de le mettre en bouche.

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Casey & Reaghan
« Je veux vivre avant de mourir. »

« Tu sais bien que je ne contrôle plus mon poids... » J'hoche la tête silencieusement et nous regarde dans le miroir. Je n'ai jamais connu mon corps sans la leucémie, je ne sais pas donc à quoi j'aurais pu ressembler mais Reagh, elle, le sait et ça doit être beaucoup plus difficile pour elle a ce niveau-là. Je sais tout ça... Je soupire et Reaghan dit à nouveau : « Je n'ai pas souvent d'appétit. Et quand j'ai faim et que je peux manger sans avoir un nœud au ventre, je ne peux rien garder... » elle marque une petite pause et dit : « Je fais avec... » détestant la voire triste, je la prends alors dans mes bras et replace une de ses mèches de cheveux en la lâchant. Je lui souris et elle dit : « Mais oui je te promets de manger jusqu'à m'en rendre malade. » sur cette remarque, nous faisons tous deux une grimace, les blagues douteuses à sujet de la maladie, ce n'est pas vraiment notre truc, bien qu'entre nous, nous en faisons pas mal ! « Bon ok, ce n'est pas marrant... » Elle me prend le bras et nous échangeons un regard, les cuisines étant vides et remplies de nourritures, nous allons pouvoirs manger à notre faim. Tout en mangeant un toast au jambon de parme, Reaghan me fait comprendre qu'il a bon gout. Je goûte alors un toast guacamole, crevette, saumon et dis à mon tour : hummm... quand j'en fait ils ne sont pas aussi bon ! Pour continué dans ma lancée, j'attrape du pain au noix et me fait une tartine avec une très grosse dose de foie gras, soit un quart de la portion d'origine. Je fond tellement c'est bon ! Quand j'était gosse, on avait pas les moyens de manger ce genre de truc. Je m'attaque ensuite à un plateau d’huître mais recrache aussi tôt et me met à tousser ; j'ai avalé de l'eau de mer ! Malheureusement pour nous, du bruit ce fait entendre : mais chef, je vous dit que les crabes sont frais de ce matin et c'est même moi qui les ai... Oui mais ils sont où alors ?! Ben, venez voir dans la cuisine... J'attrape alors Reghan par le bras et nous cache derrière un plan de travail proche de la sortie, dos aux deux cuisinés. Je pose mon index sur mes lèvres pour lui intimer de se taire et d'un signe de la main, lui fait comprendre ce qui ce passe. J'y ajoute un sourire plein de malice.

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Je m'étais installée tranquillement sur l'un des meubles de la cuisine de l'hôtel. J'avais pris un nouveau toast, cette fois ci avec du saumon. C'était vraiment délicieux et je n'avais donc aucun remord à manger quelque chose qui ne m'appartenait pas. Après tout, qui allait faire la différence s'il manquait quelques amuses-bouches sur les plateaux? Casey et moi allions bien replacer les toasts, histoire que cela ne se voit pas. En tout cas, c'était mon intention. Je jetais un œil à Casey qui avait pris la parole. Tu m'étonnes. Ici c'était de la bouche six étoiles. Chez moi, je n'avais pas non plus l'habitude de manger tout ces trucs. Je regardais mon meilleur ami qui avait pris du foie gras. Je détestais ça. J'avais goûté à ce truc lors d'un repas de noël et j'avais détesté. Déjà rien que l'odeur m'écœurait, le mettre en bouche avait été bien pire. Je prenais à mon tour, une bouchée au fromage. Nous étions là depuis quelques minutes quand des éclats de voix se firent entendre. Je n'ai pas eu le temps de réagir que Casey me tirait à lui, derrière un plan de travail. Je prenais ma pochette qui était resté sur le meuble alors que deux cuisiniers entraient dans la pièce. J'attendais bien sagement que ces deux intrus s'en aillent. Quoique là, dans cette situation précise, c'étaient nous les intrus. Cela me fit sourire à cette pensée. Puis je finis par me redresser un peu, histoire de voir où étaient les cuistos. Il n'en restait qu'un et qui nous tournait le dos. Il prit quelque chose dans un grand frigo avant de quitter la pièce avec un plateau. Je me redressais alors en jetant un oeil à Casey. « Poule mouillée ». Je souriais avant d'ajouter tout en lui donnant un petit panier en osier. « Prends quelques bouchées, on va trouver un endroit tranquille pour les manger. » Je le laissais faire tandis que je me dirigeais vers le frigo. J'en sortais une bouteille de champagne. « Moët & Chandon... et bien, ça semble être une bonne bouteille. » Je l'emportais avec moi. Casey et moi prenions les escaliers de secours. Là, entre deux étages, il y avait un chariot de linge. Je remarquais un trousseau avec un passe. Je le prenais en main. J'observais ce dernier. « Merci Lucinda... » Je jetais un œil à la feuille d'étage et je remarquais le numéro de l'une des chambres libres. « Tu me suis? »

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Casey & Reaghan
« Je veux vivre avant de mourir. »

« Poule mouillée ». Elle me sourit avant de me tendre un petit panier en osier. « Prends quelques bouchées, on va trouver un endroit tranquille pour les manger. » Je prend le panier et boudeur, je lui dit : « Moi ? une poule mouillée ? pff… » et me sert à manger. « Moët & Chandon... et bien, ça semble être une bonne bouteille. » après qu’elle ai pris sa bouteille, nous prenons les escaliers de secours. Sur un chariot de linge, Reagh remarque un trousseau avec un passe ; elle le prend et repère une chambre libre sur la feuille d’étage. « Merci Lucinda... » Je sais très bien ce qu’elle a derrière la tête mais ne dit rien. « Tu me suis? » « Bien sûr que je te suis ! » Nous nous dirigeons alors par la chambre choisie par Reaghan et entrons. Il n’y a personne et de là, je pose le panier avant de m’affaler sur le lit. Je ne suis pas encore fatigué, mais il est tellement mou et épais que je pourrais presque m’endormir. Je me relève alors et fouille dans un des placards avant de trouver deux verres à vin et un tire-bouchon qui feront l’affaire pour boire la bouteille que nous a pris Reaghan. Je m’occupe alors d’ouvrir la bouteille et après lui avoir justement servi un verre, lui dit : « A ta santé ! » Sachant que je résiste mal à l’alcool, ma conscience me fait des appels de fars que j’ignore. Aprés avoir fini mon verre, je dis : « c’est quoi la prochaine étape ? »

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Je regardais Casey qui cherchait quelque chose dans les placards de la chambre. Je fronçais les sourcils en le voyant ramener des verres et... un tire-bouchon? Je souriais. Casey me surprenait encore. « Tu pourrais l'ouvrir à la sauvage non? » Faire peter le bouchon et boire à la bouteille en gros. Mais je le laissais faire. J'allais dans la salle de bain pour prendre une serviette. J'avais encore un peu les cheveux humides. Je venais les sécher un peu sans retirer la coiffure que je m'étais faite plus tôt. Je prenais le verre que Casey m'avait rempli quelques secondes plus tôt. Il était très bon. Je n'étais pas une experte en champagne mais celui-ci se buvait facilement. Je ne savais pas si c'était une bonne chose ou non. « Tchin! » Santé était un grand mot pour nous deux. Je reposais mon verre sur l'une des tables de chevet. Puis à la question de Casey, je haussais un peu les épaules. Je répondis en jetant un œil sur le livret d'accueil qui se trouvait à côté du téléphone. « Je ne sais pas. Tu as prévu quoi sur ta liste? » J'avais un méchant coup de barre. Je sentais la fatigue s'accumuler. « Qui t'as donné cette idée d'ailleurs? » Je refusais moi même de faire ce genre de truc. Je ne voulais pas accepter ce qui m'arrivait et mettre déjà un point final à mon existence. Et faire une liste, je trouvais que c'était totalement ça. C'était accepter de partir mais de faire en sorte que notre vie n'avait pas été vaine. Je comptais sur mes amies, sur ma famille pour qu'ils se souviennent de moi. Je n'avais pas besoin de faire ça, ou ça. Enfin c'était ma perception de ma maladie et je savais que Casey pensait tout autrement. Et tant mieux, si cela le rassurait ou le rendait heureux, c'était le principal.

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Casey & Reaghan
« Je veux vivre avant de mourir. »

À ma question, Reaghan répond : « Je ne sais pas. Tu as prévu quoi sur ta liste? » Commençant a fatigué, je m’allonge sur le dos, sur le lit ; je réponds : « il y a pas mal de trucs. Mais sur les choses qu’on pourrait faire ici… à moins que tu veut prendre d’assaut la soirée avec des pistolets de paintball ou gager au casino, y a pas grand-chose. » Je ris, suite aux conneries qui sont vraiment sur ma liste, que je viens de dire. Je désert ma cravate, je commence vraiment à fatiguer. « Qui t'a donné cette idée d'ailleurs? » Je fixe le plafond, mettent les bras sous ma tête et disent : « C’est Apple. On parlait de mes rêves et ambitions pour le futur, et puis on a fini par déboucher sur cette idée. » Reaghan et moi n’avons pas le même vison de la fin et je sais qu’elle trouve totalement idiote l’idée de cette liste, bien qu’à moi elle me plaise. Je sais où j’en suis, mais ça ne veut pas non plus dire que la fin approche plus la liste se termine. Et puis, au fond de moi, j’espère encore qu’il me reste une chance même si… elle est maigre. Reaghan étant elle aussi fatigue, je lui fais signe d’elle aussi s’allonger et de me prendre pour oreiller, si elle le souhaite. Posant une question dans le même registre que la sienne, je dis : « et toi ? Tu n'as pas de rêves ? Des choses que tu as vraiment envient de faire, même totalement stupide ? » Tout le monde en as. C’est forcé.

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Apple? Je ne connaissais pas cette fille mais je suppose que j'avais du la croiser sur le campus. A vrai dire, je ne connaissais pas encore beaucoup de monde ici. Je reposais mes yeux sur Casey. Je n'ai jamais fais de projet pour mon futur. Et je suis loin d'être quelqu'un de très ambitieux. Enfin, je sais me battre pour ce que j'aime, là n'était pas la question. Mais je ne cherchais pas à tout prix à réussir et graver mon nom quelque part. J'espérais seulement que les gens qui m'aiment, se souviendraient de moi longtemps. C'était tout ce que je demandais. Ma seule ambition, c'était être heureuse. C'était peut-être cliché pour certain mais je pense que c'était ce que je recherchais le plus au monde. J'avais un début de vie chaotique et je n'aspirais qu'à la tranquillité. Je souriais au geste de Casey. Puis je venais vers moi, m'allongeant près de lui et posant ma tête sur son épaule. La pièce resta silencieuse quelques minutes. Un silence loin d'être pesant mais mon meilleur ami finit par rompre la quiétude en prenant à nouveau la parole. Je le regardais à sa question. Je soupirais un peu. « Mes rêves....j'en sais rien. » Est-ce que je pouvais encore rêver? « J'aurais voulu retrouver mon frère...mais j'ai appris qu'il était mort l'année dernière. » Je me redressais pour m'asseoir sur le lit. « Nos parents nous ont séparé quand nous étions enfants...je ne l'ai jamais revu. » J'en voulais encore terriblement à mes parents d'avoir fait ça. « Ils n'avaient pas le droit de nous séparer comme ça... » Je regardais « J'ai appris aussi que j'avais un frère ici à Harvard... j'ai tenté de lui parler, sans résultat. Il ne me veut pas dans sa vie. Alors j'ai appris que les rêves étaient inutiles et qu'ils ne se réalisaient jamais. » Je serrais les dents. J'étais en colère à cause de tout ça. A cause de tous ces efforts que j'avais fais, en vain, des espoirs, déçus. « On va mourir. On aura jamais une vie normale alors à quoi bon perdre notre temps à croire à des choses qui ne se réaliserons jamais? Je préfère juste profiter du temps présent, rien de plus. » Je venais prendre une nouvelle gorgée de champagne. Puis je me levais du lit, allant fouiller dans le mini bar de la chambre. Cette discussion m'avait fichu le cafard. J'avais envie de manger quelque chose.

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Casey & Reaghan
« Je veux vivre avant de mourir. »

Reaghan me raconte qu'elle aurait voulu avoir une vraie relation avec ses frères et vu ce qu'avaient fait ses parents vis-à-vis de ça, je comprenais qu'elle ne veuille pas spécialement croire en quelque chose de ce genre, aussi maigre qu'est l'espoir de réaliser ses rêves et de pouvoir s'y raccrocher. « On va mourir. On n'aura jamais une vie normale alors à quoi bon perdre notre temps à croire à des choses qui ne se réaliseront jamais? Je préfère juste profiter du temps présent, rien de plus. » dit-elle en buvant à nouveau. Je ne sais pas quoi répondre. Je veux penser que je vais les faire, je veux combler mon temps présent avec ses choses, je ne veux rien regretter. Elle se léve, grignote quelque chose dans le minibar mais ne dit rien de plus. Je veux exister. C'est tout rien de plus ; Juste me sentir vivant et non pas bientôt mort. J'ai passé ma vie à attendre, j'ai grandi en disant "un jour..." avant toutes les choses que je voulais faire... je veux pouvoir penser que la maladie n'est qu'une foute inscription sur un bout de papier, que je n'ai aucune cicatrice, que ma mère mourra de vieillesse avant moi... Je n'ai rien d'autre. Je ne croie en aucun dieu, aucune philosophie, je n'ai plus que ça. La liste. Mes put... de rêves. Santant que la soirée risque d'être plombée même si une meilleure amie sert à dire ce que l'on a sur le coeur, je me léve et tout en défroissant ma chemise, dit : pardon... tu veux qu'on retroune à la fête se changer les idées ou qu'on continue à parler de ça ? Si Reaghan est ma meilleure amie, c'est aussi parce que je sais qu'elle écoutera toujours mes coups de blues, comme mes histoires joyeuses ; qu'elle est là pour moi. Nous n'avons absolument pas la même manière de penser, mais je pense qu'au final c'est quelque chose qui nous rapproche davantage.

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