baeseong // je veux voir ton teint pâle se noircir de bagarres.

crédit/ tumblr ✰ w/ @bae-kim jeong

Il lâcha un petit rire et franchement c'était bon de rire un peu malgré la situation catastrophique qu'ils étaient en train de vivre mais le coréen avait l'impression que le stress commençait à s'évacuer de son corps depuis qu'il s'était défoulé sur l'agresseur de sa copine. « t'as raison d'essayer de t'en persuader. » il lui tira la langue mais bien rapidement la conversation tourna vers un sujet beaucoup plus houleux, ouais il n'allait pas réussir à recoucher avec elle de si tôt parce que c'était juste compliqué de se sortir son viol de la tête. Il savait bien que c'était pas de sa faute mais c'était quand même un peu bizarre, non ? il avait pas envie de réclamer de coucher avec elle après tout ça pas plus qu'il avait envie d'avoir une panne - et il savait d'avance que dans les prochains jours ça pourrait pas se dresser entre ses jambes. « Parce que tu ne vas pas aller mieux demain baekim et peut-être que ça n'ira pas mieux dans un mois non plus et je veux pas que tu te presses. » un mois sans baise quand même rien que cette pensée arracha une grimace au coréen. Mais bon il allait devoir apprendre à faire avec et puis si jamais il avait toujours sa main droite et un bon site de pornos ça pouvait toujours le faire mais inutile de réfléchir à ça pour l'instant. « J'ai pas envie que tu revives ton cauchemar à l'instant même où je vais te toucher baekim, même si c'est moi ça peut se produire ! » parce qu'en parlant de tentative de suicide il pouvait prendre son exemple, les jours suivants il avait commencé à être attiré vers le vide dès qu'il traversait un pont, il se revoyait un peu trop souvent prêt à sauter dans ses cauchemars, parfois un simple visage le replongeait dans son malheur alors il supposait que ça n'allait pas être plus glorieux pour la belle asiatique. « Je sais que je suis pas suicidaire, j'aime juste pas en parler parce que c'est terminé tout ça. » inutile de remuer le couteau dans la plaie il préférait parler de bébé ou de ses admiratrices. Il arqua un sourcil, est-ce qu'il avait l'air de bluffer ? il haussa les épaules « si tu penses que je bluffes alors tu ne verras aucun problème à mes soirées avec les cheerleaders hein ? y'a aucun risque si elles veulent pas de moi. » et si elles voulaient de toi seong ? il se pinça les lèvres et détourna le regard, il revenait toujours au même problème : est-ce qu'il serait capable d'être fidèle et franchement cette question allait finir par le tourmenter jour et nuit. C'est d'ailleurs la raison qui le poussa à rester silencieux pendant tout le restant du trajet jusqu'à la colline. il s'adossa contre sa voiture sans grimper dessus contrairement à la jeune femme. « Ouais, c'est bien comme endroit. » il attrapa un hamburger pour le tendre à la belle - elle avait promit d'en manger la moitié - et croqua dans le sien, l'air mélancolique.

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dans la nuit du 16 au 17, vers 1H30 du matin.

Putain qu'il ne commence pas à lui foutre le doute parce qu'elle est capable de se foutre dans le crâne qu'il préfère nettement mieux rester célibataire. « J'te déteste ! » traduction, je t'aime peu importe ce que tu penses. Quand Bae regarde Seong, elle voit ses mots prononcés avec douceur et pureté qui avaient fait d'elle son amante, son espoir et son envie. Elle voit son corps adoucir le trait en se cambrant sous ses reins. Sa bouche offerte à tous ses baisers, sa langue parcourant le creux de son cou, ses soupirs emplir sa chambre ou n'importe quelle pièce dans laquelle ils se trouvaient, nue, presque. Sa sueur mêlée à la sienne. Et oui, elle n'avait pas envie de s'endormir dans des draps froids en petite créature touchée, poignardée en plein cœur, les yeux clos dans les bras de Judas au lieu de Morphée. Et elle avait l'impression que les prochains jours n'allaient pas être si facile à surmonter. « Tu me condamnes ? Peut-être que je ne suis pas comme ces autres filles qui ont mis des années à retrouver un semblant de vie. Peut-être que moi je suis assez forte pour surmonter ça. Peut-être que pour moi ça se fera plus rapidement que les autres... Qu'est-ce qui t'arrives ? Reste positif s'il te plait... » Lui dire qu'elle ne se relèvera pas demain, ni dans un mois, c'était comme lui dire qu'elle était faible et pas assez forte pour surmonter ça. Elle n'avait pas envie d'être faible. Elle n'avait pas envie de lâcher prise. Elle n'avait pas envie de se laisser tomber parce que sinon, peut-être que là oui, elle ne réussira plus à se relever. C'était soit elle se battait, soir elle sombrait et là, son petit-ami ne l'aidait pas. « Tu t'entends bébé ? Tu crois que je vais t'assimiler à ce connard ? Putain, tu n'es pas comme lui, tu ne seras jamais comme lui. Tu crois que je le verrais lorsque tu m'toucheras ? Non, non et non ! C'est plutôt quand j'te vois pas, que j'le vois. Quand tu m'touches pas que je le sens m'toucher... Tu, t'es complètement fou d'penser que j'le vois quand t'es là. Ta présence aujourd'hui, plus qu'hier, est comme une bouée à laquelle je veux m'accrocher sans jamais lâcher. Ta présence Hae-Seong, c'est celle que je veux plus que tout garder auprès de moi... Ne t'éloigne pas de moi s'il te plait... » mais malgré tout ça, elle avait toujours l'impression que lui, n'arrivera pas à la toucher et peut-être qu'il essayait de fuir en lui faisant comprendre qu'elle n'ira pas mieux demain, ni dans un mois. Bae comprenait aussi qu'il n'avait pas envie de reparler de sa tentative de suicide, voilà pourquoi elle n'insistait pas et sautait le passage. Quoi qu'elle aurait voulu aussi sauter le passage des cheerleaders. Ah ben regardez la, elle faisait comme si elle n'avait rien entendu et elle préférait ça que commencer à se mettre des doutes dans la tête. Bordel. Il y avait des bombes parmi ces filles et parmi elles, des filles capables de faire bander son copain... Puis une fois à la colline et installée confortablement sur la voiture, la coréano-japonaise attrapa le burger qu'il lui tendait. Elle regarda la bouffe avec un peu de dégoût, elle qui d'habitude, n'en n'aurait fait qu'une bouchée en même pas cinq minutes. Elle coupa juste un petit morceau et le fourra dans sa bouche, sans appétit. « Donc si ces cheerleaders voulaient d'toi, il y aurait un risque, c'est ça ? » le message qu'il voulait lui passer non ? C'était plus fort qu'elle, sa jalousie était bien trop présente ce soir pour qu'elle ne revienne pas là-dessus.

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« Non, tu m'aimes ! » d'ailleurs il plaqua même ses lèvres contre les siennes pour la faire flancher, ouais elle l'aimait et il n'en doutait même pas une seule seconde, c'était d'ailleurs totalement réciproque. Peut-être même un peu trop parce que c'était cet amour qui le poussait à la surprotéger et le rendait peut-être un brin maladroit ? Il avait totalement confiance en elle, c'était une femme forte sa petite amie simplement il voulait la préserver et surtout ne pas la voir se forcer simplement pour combler ses désirs sexuels à lui. Il posa ses doigts sur les lèvres de la jeune femme pour l'intimer au silence « je sais que t'es forte baekim, t'es la personne la plus forte que je connaisse. » et elle n'avait pas le droit d'en douter « ce que j'essaie de te dire c'est que je veux pas que tu te forces pour moi, d'accord ? » qu'il était prêt à lui laisser le temps dont elle avait besoin pour se remettre de son viol. Il n'était pas à sa place alors il ne pouvait que suivre ses envies, simplement il ne voulait pas aggraver la situation plus qu'elle ne l'était. Et ça lui paraissait un peu compliqué de faire l'amour la semaine suivant une agression par exemple. Il remonta sa main pour caresser tendrement la joue de la jolie asiatique « d'accord d'accord, je ne m'éloignerai pas de toi mon cœur. mais promets moi de prendre le temps qu'il te faudra. » il déposa un délicat baiser contre son front avant de partir en direction de la colline. Il lui trouvait un effet particulièrement apaisant à cet endroit, le ciel dégagé de nuage et simplement recouvert d'étoiles était splendide et ils avaient une bonne vue sur la ville illuminée par les lampadaires et quelques maisons dont les habitants n'étaient pas encore couchés. peut-être que pas loin des jeunes faisaient la fête. c'est la voix de sa petite amie qui le tira de ses pensées, il fronça les sourcils. « tu me crois capable de te tromper, c'est ça ? » il grimpa sur le capot de sa voiture à son tour pour coller le dos de la belle contre son torse « ne commences pas à te mettre en tête que tu dois te forcer à faire des choses si tu n'en as pas envie simplement par peur que je sois infidèle. »

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dans la nuit du 16 au 17, vers 1H30 du matin.

Elle prolonge rapidement le baiser qu'il venait de lui offrir, glissant ses mains sous le menton de Seong pour pouvoir le garder encore un peu contre ses lèvres. « Ok. Je t'aime. » Comment ne pas aimer cet énergumène ? Bae était consciente qu'elle devait faire des jalouses, mais elle espérait vraiment ne pas avoir affaire à des jalouses totalement folles pour vouloir détruire par tous les moyens, son couple. Les paroles suivantes de son homme étaient beaucoup plus réconfortes et c'est ce dont elle voulait réellement entendre. Elle voulait qu'il croit en elle pour qu'elle puisse croire en elle-même. Elle avait besoin de croire en elle. Elle avait besoin de croire qu'elle était assez forte pour surmonter ça. Elle avait besoin de croire que Hae-Seong n'était pas comme les autres. Comme ces types qui jadis l'ont lâchement abandonné, sans toutefois parvenir à l'aimer à sa juste valeur. Elle le laisse poursuivre jusqu'au bout. Alors… Il annonce : une demande de promesse. L’espoir revient. Il tambourine aux oreilles de la brune, lui signifiant que tout n’est pas perdu. Ou bien est-ce son cœur qui frétille déjà de joie dans sa poitrine ? Guillotinée de bonheur. Drôle d’expression, mais Seong lui faisait effectivement perdre la tête. La jeune femme ne peut cacher son sourire enfantin. « Je te le promets mon amour. » Elle scelle sa promesse d’un chaste baiser sur les lèvres de son amant. Ses yeux révolvers le jaugent, le jugent. « Tu seras patient dis ? Tu m'attendras ? » En était-il vraiment capable ? Capable de ne pas laisser ses envies passer sur la première venue, se vider et tout gâcher ? Elle avait vraiment envie de lui faire confiance. D'arrêter de se faire violence à l'intérieur d'elle et de se maudire de lui faire subir tout ça. « J'aime croire qu'on n’a pas une putain d'histoire comme les autres. Je veux croire que nous deux, c'est différent. C'est bien plus fort que tout ça... » Bébé Kim baisse les yeux à sa question, si elle le croit capable de la tromper ? Avant son agression, elle avait une confiance aveugle, mais là, tout part en vrille dans sa tête. Mais Bae aimerait pourtant se dire qu'il est capable de résister à la tentation, elle a juste peur et elle ne peut l'expliquer. Le diable jouait dans sa tête à présent qu'elle était souillée. Elle laisse son copain venir s'installer derrière elle et la prendre dans ses bras. La dunster pose le burger à côté et se tourne légèrement pour lui faire face. « Est-ce que tu te croyais capable de m'chasser de chez toi le soir de mon agression ? » Un soupir s'échappe de ses lèvres tandis que son visage plonge dans l'immensité parfaite de son torse de sportif. Constatent qu'il était toujours torse nu. « Là c'est pire ! Quand El Fenomeno aura très très très très faim, tu vas pouvoir le contrôler ? Il aura la dalle et il ne se contentera pas de ta main droite et d'un peu de savon ! Il voudra de la chair fraîche... » Bébé Kim se rendait compte du surnom qu'elle venait de donner à la partie intime de son homme. Elle lâche un petit rire avant de reprendre plus sérieusement. « Je te jure que depuis mon agression, tout part en vrille dans ma tête. J'suis désolée, j'aimerais ne pas douter... Mais en ce moment j'arrive vraiment pas à réfléchir correctement... Et ça m'fait chier parce qu'avant tout ça, j'avais une confiance aveugle en toi... J'suis désolé bébé... » Putain, tu fais chier Kim ! La miss posait ses doigts sur ses tempes pour faire le vide dans sa tête. Elle essayait de se calmer. De calmer sa respiration devenue plus rapide. Elle s'en voulait vraiment de lui infliger son état...

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Le revers de sa main caressait tendrement la joue de sa petite amie puis il glissa lentement ses doigts dans ses cheveux pour entortiller une mèche autour de son index. « je t'aime aussi. » et tous les deux ils allaient surmonter cette dure épreuve. Il détestait l'agresseur pour leur faire subir quelque chose comme ça, déjà pour la souffrance infligée à sa petite amie, le mal qui allait la ronger pendant des jours, mois, années et peut-être même à vie, ses cauchemars mais ça impactait également leur couple. Mais il avait confiance en elle, si elle s'estimait assez forte pour réussir à garder la tête haute alors il la croyait. Il hocha la tête positivement « oui, je t'attendrai. » il était amoureux d'elle depuis bien des années en se mentant à lui-même alors il pouvait bien attendre quelques mois de plus - au détail près que célibataire il avait eu le loisir de se taper qui il voulait, là si il la trompait il fichait tout en l'air. Et visiblement il n'était pas le seul à ressentir cette appréhension. Il se pinça les lèvres « oui, je m'en croyais capable. » inutile de mentir à ce sujet de toute manière, il n'avait aucun doute là-dessus si il n'avait jamais imaginé que sa copine puisse se faire violer il avait toujours su qu'il ne pouvait réagir autrement que comme un connard face à une aussi grosse terrible nouveau « j'ai toujours été lâche, baekim alors oui je m'en croyais capable. » il passa sa main derrière sa nuque devenue moite, il aimait pas trop parler de fidélité. il arqua un sourcil devant le surnom accordé à sa virilité mais n'avait même pas le cœur à en rire. « tu crois que ce n'est pas ma plus grande crainte aussi, baekim ? de pas résister à une nana qui me chauffe alors qu'on a rien fait depuis des semaines ? » mais il lui avait dit quoi elliot déjà ? que si il l'aimait alors il ne pourrait pas la tromper, pitié qu'il ait raison ! Comme elle avait la tête enfouie contre son torse il caressa doucement sa chevelure « c'est pas de ta faute mon amour. »

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dans la nuit du 16 au 17, vers 1H30 du matin.

Quand tout allait mal, quand tout disjonctait, quand tout partait en vrille, ça faisait du bien d'entendre quelqu'un vous dire qu'il vous aime. Surtout si cette personne est la personne que vous aimez le plus au monde. Votre moitié, votre âme sœur. Bae avait le cœur réchauffé d'entendre ces mots doux sortir de la bouche de son homme. Malgré tout ce qui s'est passé, il l'aimait encore. Elle qui avait au début hésité à se rendre chez lui pour pleurer sur son épaule. Certes, elle n'avait pas trouvé réconfort ce soir-là, mais il ne lui avait pas dit que c'était terminé, Bae avait alors gardé espoir. Elle l'avait attendu et l'aurait attendu encore et encore s'il n'avait pas débarqué au bon moment ce soir. La dunster aimait quand il jouait avec ses mèches comme ça et elle gardait chaque petit détail et souvenir en mémoire pour ne jamais oublier. Hae-Seong lui affirmait qu'il l'attendrait à son tour et quand elle sera prête, les retrouvailles de leurs deux corps déjà en manque seront explosives. Elle lui sourit et fronce les sourcils, il était quand même un peu dur avec lui-même. Ce n'était pas un lâche, du moins, il réagissait parfois un peu trop vite sans réfléchir, mais ça ne faisait pas de lui un lâche. Pas à ses yeux en tout cas. « N'soit pas si dur avec toi. Tu pètes vite un câble et tu réagis sans réfléchir. Mais tu finis par regretter et tu essayes de te faire pardonner. Ce n'est pas être lâche ça. Tu ne serais pas là ce soir sinon, à t'être excusé pour ton comportement. » Les lèvres timides de la jeune femme s’aventuraient vers le cou offert de son âme sœur, ses doigts fragiles remontaient avec une douceur inouïe dans son dos satiné, sa langue frissonnante trace un sillon mouillé dans son cou. D’un geste calme, en désaccord total avec les battements de son cœur, Bae y appose un baiser. Elle était si fragile et si forte à la fois, mais n'allait pas craquer face aux paroles inquiétantes de son copain. Il avait peur de ne pas savoir résister et ça, c'était vraiment problématique. « Quand tu seras face à une fille qui te chauffe, pense à ce que la sensation de mes lèvres sur ta peau te procure. Pense au fait que tu risques de perdre cette sensation et, peut-être que tu réussiras à me rester fidèle. » Sans parler de ce que sa bouche pourrait faire à El fenomeno. Il ne prendrait pas le risque de gâcher tout ce qu'ils ont pour une partie de baise sans importance. Oui, c'était ce qu'elle se fourrait dans le crâne pour se rassurer. « J'sais que ça ne sera pas toujours facile. Je sais aussi que je t'en demande trop et je suis désolée... Vraiment. Je m'en veux de te faire subir mon état... Mais résiste. S'il te plaît. Pour nous. Pour les projets que nous avons... Pour le futur que nous avions décidé de bâtir ensemble... Essaye juste... » Et s'il parvenait, il aura fait le plus difficile, leur couple n'en sortira que plus fort. Et si tout ça c'était leur test ? Elle n'en savait strictement rien, mais une chose est sûre, c'est qu'elle était mordue de lui. Qu'elle l'aimait à la folie. Puis enfin, les mots qu'elle attendait. Les mots qu'elle avait envie d'entendre. "Ce n'est pas de ta faute" Ce n'est pas de sa faute. Bae n'a pas cherché tout ça. Elle n'a pas voulu tout ça. Elle craque. La tête enfouie contre le torse de son petit-ami, elle éclate en sanglot et verse toutes les larmes de son corps. Comme pour se libérer. Comme pour ne plus vouloir ressentir la douleur. Comme pour oublier. Elle pleure, comme jamais elle ne l'avait fait auparavant.

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Son regard fixait celui de sa petite amie comme pour s'y perdre, le sourire au bord des lèvres et la tête légèrement inclinée pour mieux observer ses jolis et délicats traits. Il avait envie de dévorer ses lèvres, de caresser sa douce chevelure et de lui murmurer que maintenant tout était terminé, qu'ils allaient pouvoir se reconstruire ensemble mais quelques incertitudes subsistaient dans le cerveau du coréen. En réalité il avait peur de la suite des choses,  peur que les choses finissent par dérailler malgré leur bonne volonté. Mais au fond il n'en savait rien et il préférait plutôt croire que tout allait merveilleusement bien se dérouler. « Arrête de dire ça pour alléger ma conscience, ce soir-là j'ai été lâche et heureusement que ma cousine était présente pour toi. » pour la consoler, lui donner un verre d’eau, être une épaule sur laquelle pleurer ainsi qu'une oreille attentive parce que lui s'était contenté de s'enfermer dans sa chambre pour fuir la conversation - qu'il avait entendu dans son intégralité et qui lui glaçait toujours le sang d'ailleurs mais il n'avait toujours pas confronté sa douce cousine. Il frissonna en sentant la langue de sa petite amie se tracer un chemin contre la peau de son cou, il lâcha par la même occasion un petit rire « hé, interdiction de me chauffer par contre j'ai pas envie de passer mes soirées à me branler devant du porno hein. » parce que si elle continuait comme ça c'était clairement le sort qui allait lui être réservé. Il récupéra ses lèvres entre les siennes pour un tendre et délicat baiser, lui transmettant tout la force de son amour à son égard ; elle le rendait tellement heureux qu'il avait envie de faire tous les efforts du monde pour elle, y comprit rester fidèle dans les moments compliqués comme celui-ci. « Tu sais parfois c'est pas plus mal une main droite et un peu de savon. » il haussa les épaules, il essayait de plaisanter pour la rassurer mais voilà qu'elle éclatait en sanglots. Il planta ses dents dans sa lèvre inférieure, plaqua sa main contre la tête de sa petite amie sans piper mot, incapable de savoir quoi dire.

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dans la nuit du 16 au 17, vers 1H30 du matin.

« Dis ? En parlant de ta cousine ? Ce soir-là, depuis ta chambre, est-ce que tu m'as entendu hurler quelque chose ? » Bae voulait savoir s'il avait entendu la conversation qu'elle avait échangée avec Mei Lin. Ce n'était pas à elle de lui dire quoi que ce soit concernant le passé de sa cousine, seule Mei pouvait le faire et Bae n'allait pas se permette de le lui dire. Alors, s'il n'avait pas entendu, tant mieux et si c'était l'inverse et bien elle espérait qu'ils en avaient discutés calmement. Mei semblait aussi fragile qu'elle si ce n'est plus encore. En attendant, Bae se montrait particulièrement chauffante. En vrai, elle voulait juste lui laisser une marque dans le cou, qu'elle soit bien visible aux yeux de toutes celles qui tenteront de le chauffer. Elles verront que quelqu'un avait déjà marqué son territoire. Sous ses lèvres donc aventureuses se dessine une peau douce, ferme, propice aux caresses. La bouche brûlante de Bae rencontre son cou, frôle sa clavicule et va jusqu’à mordiller sa peau et l’enrouler autour de sa langue. Ça c'était à présent fait. Elle lâche un rire dans les airs et pose son index sur ses propres lèvres. « Pourquoi mater du porno quand t'as un dossier caché contenant des photos de moi dont certaines en tenues légères et d'autres à poil ? Au moins, ils te serviront à quelque chose maintenant non ? » Souffle-t-elle en rigolant. Peut-être était-ce aussi le moment de sortir les sextos ? Il ne pouvait pas là toucher maintenant, mais ils pouvaient bien s'parler, elle pouvait l'exciter et lui faire branler devant une visualisation d'elle dans une position super enivrante. Le fruit de son imagination appelle-t-on ça. Anyway, bébé Kim prolonge le baiser que venait de lui offrir son homme. Elle passe une main dans sa nuque pour le plaquer encore quelques secondes sur ses lèvres, ne voulant bizarrement pas que ça s'arrête. Jeong pourrait rester toute la nuit suspendue comme ça aux lèvres de son amant si elle pouvait. Leurs lèvres se séparaient de nouveau et c'est dans une explosion de larmes qu'elle accueille l'humour de son copain. Aaah ! Lui et ses fameuses blagues ratées. Et malgré tout, elle finissait toujours par en rire, mais là, elle avait plutôt le cœur à pleurer. Cette dernière se libérait de toutes les larmes qui avait menacé de sortir depuis son viol, puis elle se calmait petit à petit. Reniflant comme une gamine, elle relève la tête et essuie son visage. « Tu dis ça pour me rassurer, mais tous les deux on sait qu'El fenomeno n'est pas un adepte de savon et de main. Il kiffe les bouches et les trous. » les bouches trous. Jpp. Bae venait de lâcher ça comme ça, dans une bouille râleuse et entre deux reniflements. « J'vais te faire le plains de savons demain et je te masserais les mains régulièrement pour pas que tu t'choppes des crampes ! » elle divaguait sayez, c'était l'adrénaline qui retombait d'un coup.

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Il plissa les yeux, se pinça les lèvres alors que soudainement son rythme cardiaque s'accélérait, il n'avait aucune envie de parler de tout ça maintenant parce que c'était tellement compliqué pour lui de gérer tout ça, d'abord sa petite amie et maintenant sa cousine. C'était trop de mauvaises nouvelles d'un coup et il avait l'impression de plonger à nouveau dans la douleur le coréen. Il espérait simplement réussir à garder la tête hors de l'eau malgré les mauvaises nouvelles. « Je veux pas en parler. » mais ça insinuait qu'effectivement il avait tout entendu de leur conversation. Il voulait penser à autre chose maintenant et la langue de sa petite amie contre son cou avait cet effet  électrisant pour lui changer les idées - un frisson remonta le long de sa nuque, il ferma les yeux quelques secondes pour en profiter même si il savait que ça allait s'arrêter là, ça ne pouvait pas aller plus loin. Est-ce qu'elle venait de lui faire un suçon pour marquer son territoire. Il écarquilla les yeux, plaqua sa main contre son cou pour caresser la marque. « Mais dis donc toi, tu veux pas me regarder faire tant qu'on y est ? » mais elle avait raison, il avait un dossier particulièrement intéressant de photos de la jeune femme, de quoi se rincer l’œil et voir son entrejambe se gonfler. Il encadra le visage de sa belle asiatique par ses mains délicates, de son pouce il séchait les larmes qui coulaient le long de ses joues - elle était tellement plus jolie quand elle souriait sa petite amie, il n'aimait pas la voir triste. D'ailleurs il plaqua ses lèvres contre les siennes pour lui apporter un peu de réconfort. « Pourquoi tu l'appelles el fénomeno ? » il lâcha un petit rire « t'as raison, mais mon cœur t'aime toi donc el fenomeno n'a pas son mot à dire. » mais c'était quoi cette conversation sérieusement, ils étaient complètement perchés mais ça ne faisait de mal à personne de rire un peu. Il relâcha le corps de sa belle pour s'allonger sur la voiture « tu sais quand même que je peux me contrôler, je vais pas me branler dix fois par jour bébé. »

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dans la nuit du 16 au 17, vers 1H30 du matin.

La réponse était claire et nette. Il avait bel et bien entendu la discussion et maintenant, il devait doublement se sentir mal parce que son propre sang avait vécu ce calvaire aussi. Elle se racla la gorge et secoua la tête. « Motus et bouche cousue... » Bae faisait mine de tirer une possible fermeture contre ses lèvres pour lui montrer qu'elle allait se la fermer et que de toute façon, cette histoire restait entre eux. Par la suite, c'était devenue beaucoup plus simple. L'atmosphère s'était détendue, elle préférait nettement ce genre de situation à celle complètement triste. Elle préférait nettement mieux plaisanter. Elle avait pleuré un bon coup, tout ce qu'il fallait, mais maintenant, elle devait sécher ses larmes et se montrer très forte. Voilà pourquoi quand il lui faisait cette remarque, elle tendait tout son corps vers lui et se la jouait excitée comme une puce. « Je peux ? C'est vrai ? Je peux ? Okey c'est décidé, la prochaine fois je te regarde faire ! » Bordel qu'on vienne la faire taire, elle est tombée sur la tête ou comment ça s'passe ? Le pire, c'est qu'elle risque de mouiller sa culotte en le regardant faire, pourvu que d'ici là, elle puisse avoir ses règles car comme ça, elle aura la libido à zéro durant une semaine. Ouai non mais après ces une semaine elle allait être en chaleur et ce sera le bordel, peut-être qu'elle va s'offrir un god en cachette et mater toutes les vidéos qu'elle avait prises de Seong sous la douche pour se faire plaisir ? Ouai, elle était complètement folle. Un fusible avait pété dans son cerveau ou sinon ce n'était pas possible. « Pourquoi je l'appelle el fenomeno ? » elle hausse les épaules et regarde son entre-jambe. « Parce que, el petito... » De ses deux index, elle mesure la taille d'un petit pénis. « El fenomeno ! » elle agrandit la taille du pénis pour décrire le sien. Et ce n'était pas seulement en taille que son pénis était phénoménal, il l'était en tout point. Taille, goût, sensations. « Et toutes les petites chatte l'aiment. Il est super connu dans le domaine. » qu'elle balance en souriant. Bébé Seong sèche les larmes de la jeune femme collées à son visage et s'allonge sur sa voiture en tentent de la rassurer. Elle espérait vraiment que son cœur soit assez fort pour dompter son pénis et ne pas le lâcher en liberté. Bae se rapprocha et s'allongea près de lui en glissant l'une de ses jambes entre les cuisses de son homme et en posant sa tête contre son épaule. « Sait-on jamais, toi t'aimes beaucoup l'sexe et lui aime beaucoup s'tremper alors j'imagine que tu vas utiliser beaucoup monsieur savon et madame main ouai. » souffle-t-elle en tapotant el fenomeno quand elle parlait de lui. Bae redresse légèrement sa tête et penche sa tête vers la sienne pour aller embrasser ses lèvres. Pas de gâterie en bas, mais en haut ce n'était pas interdit et tant qu'elle pouvait, elle l'embrassait. Sérieux, qui a dit que le plan de son connard d'agresseur allait marcher ? Il p5ensait peut-être qu'elle serait dégoûtée de son petit ami, mais allô ! C'est tout le contraire-là. Il ne savait pas qu'il lui avait fait prendre conscience que c'était lui et personne d'autre. Franchement, elle espérait recevoir très vite un appel de la police lui confirmant qu'il était définitivement derrière les barreaux. Sorry not sorry. Un fils de pute en moins.