baeseong // je veux voir ton teint pâle se noircir de bagarres.

crédit/ tumblr ✰ w/ @bae-kim jeong

— Je veux voir ton teint pâle se noircir de bagarres. Erk tout ce sang, même nettoyé c'était désagréable d'en avoir sur les mains et pourtant sur le moment ça l'avait pas dérangé plus que ça. Il s'en était même pas spécialement rendu compte d'ailleurs qu'il se salissait les doigts à ce point mais en même temps c'était compliqué de faire attention à ce genre de détails en pleine crise de rage. Mais maintenant c'était dégueulasse. « Je crois qu'il est déjà bien traumatisé là. » la petite chochotte quand même pour le supplier d'arrêter de le frapper « si c'est un stalker il aurait au moins pu remarquer qu'il ne faisait pas le poids face à ton petit ami et futur fiancé. » petit sourire en commissures, elle savait très bien à quoi il faisait référence quand il parlait de fiançailles et il disait pas ça simplement pour la rassurer, sa promesse tenait encore. Il l'attrapa tendrement par les épaules pour coller son petit corps frêle contre son torse, déposer un délicat baiser dans ses cheveux. « Mh, est-ce que je peux faire quelque chose ? Peut-être que tu as besoin que je te passe une crème sur tes hématomes ? » il n'avait absolument aucune idée d'à quel point elle était amochée mais il se doutait bien que ça devait pas être très agréable à voir - mais c'était surtout pour elle quoi, la nuit ça devait être terrible pour trouver une position un minimum confortable. « Tu veux venir dormir au loft quelques jours ? » histoire de ne pas être seule chez elle à ressasser les derniers évènements puis peut-être qu'elle pourrait retrouver le sourire, l'appétit et le sommeil si elle passait du temps avec lui et Ernesto - parce qu'il avait confiance en son pote pour savoir que lui aussi saurait comment lui remonter le moral. Par contre elle voulait vraiment pas manger et ça c'était juste pas envisageable. « Je suis certain que la bonne odeur des burgers te donnera faim, tu dois te nourrir baekim. Même juste la moitié s'il-te-plaît. » ça allait finir par l'inquiéter et pas qu'un peu cette histoire de refuser de manger, ne pas avoir faim. Hors de question de la laisser s'affamer même si elle n'avait pas d'appétit - ce qu'il pouvait comprendre. « Évidemment que je serai resté avec toi. » il allait pas cesser de l'aimer simplement à cause d'une vilaine MST quand même. Peut-être que ça serait plus compliqué à vivre, peut-être pas forcément parce que la médecine faisaient des progrès exceptionnels là-dessus. Par contre autre chose qui venait de lui faire monter sa dose de stress : la prise de la pilule. Elle avait beau essayer de le rassurer, ça ne marchait pas. Le coréen dès qu'il se mettait une idée en tête il était compliqué de lui enlever. « Et si tu l'oublies ? Au canada, je ne t'ai pas vu la prendre ! » pas de bébé en route, par pitié. Ils avaient bien assez de choses à gérer. La santé de la jeune femme pour commencer ainsi que ses séquelles psychologiques, leur déménagement, peut-être commencer à chercher une bague en ce qui concernait le coréen, la fin des examens ! « au fait ! t'as réussis ton année ?! » alors pas de bébé, s'il-vous-plaît. Il attrapa la main de sa petite amie pour sortir du commissariat, héla un taxi et grimpa dedans en serrant sa chère et tendre dans ses bras, direction le loft pour récupérer sa berline.

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dans la nuit du 16 au 17, vers 1H30 du matin.

Elle est bien là, cette aura magnifique qui impose le respect. Cette épreuve ne l’avait pas entachée, au contraire, ce qui ne nous tue pas nous rend plus forte. Elle a comme absorbé la dure réalité pour s’en faire une cuirasse rayonnante. Intrigante. Et avoir le soutien de son petit ami était sans nul doute, le meilleur des pansements. À ses oreilles, de doux mots symboliques y parvenaient. Hae-Seong comptait bien tenir sa promesse. Celle de devenir son fiancé. Son cœur fit de nouveau un bond, martelant sa poitrine de bonheur. « Futur fiancé... J'aime bien cette idée. Alors tu veux toujours de moi ? » Parce qu’elle, elle n'allait certainement pas laisser un violeur lui gâcher sa vie aussi bien amoureuse que social. Elle n'allait pas laisser ces incidents lui pourrir les rêves. Elle aussi avait des promesses à tenir, comme le faire savourer chaque plaisir qu'elle offrira et quand il en redemandera, elle sera encore et toujours là. Elle ne mourra ni ne quittera le pays. Elle ne l’abandonnera pas. Elle lui rendra le sourire à chaque fois qu'il le perdra. Elle saura le faire rire, l’aimer comme il le mérite, l’idolâtrer, si tel est son souhait. Prendre soin de lui, de ses enfants et même de son chien. Toujours. C’est une promesse qu'elle fait et dont elle tiendra toujours. Du moins, elle fera tout son possible en tout cas. La demoiselle ferme les yeux et se crispe légèrement. Après quelques jours, elle avait encore des douleurs à cause de ses hématomes. « Est-ce que tu peux déjà m'serrer moins fort ? J'ai encore des douleurs partout... Et j'ai aussi une crème à base de plantes que tu pourras volontiers masser mon corps avec, ça me soulage un peu... » Elle avait surtout hâte de ne plus ressentir ces douleurs pour pouvoir laisser son homme resserrer très fort son étreinte autour d'elle parce que ça la manquait déjà terriblement. D'ailleurs, ce dernier lui propose de venir loger quelques jours au loft tandis qu'elle recule la tête, surprise, elle plongeait son regard dans le sien. « J'peux ? Ça ne va pas déranger tes colocs ? Parce que ça me plairait bien de pouvoir dormir dans tes bras. Ce sera bénéfique pour moi et mon mental. » Bébé Kim se sentirait nettement plus en sécurité. Car comme si elle était faite de porcelaine, quand les doigts de son copain touchaient sa peau avec une tendresse infinie, le frisson qui la parcourait, laissait un total libre arbitre à ses mains expertes. Hae-Seong était vraiment tout ce dont elle avait besoin en ce moment. Mais, quand il recommence à parler de bouffe, ses lèvres rejoignent celles du garçon avant qu'il n'aille plus loin. Elle se laisse emporter par l'ivresse, ses mains passent lentement dans son dos pour glisser contre ses épaules. Le bout de ses doigts est un monstre de luxure, ses lèvres un confinement de lascivité, sa langue un délicat instrument de magie. Bae l'embrasse de toutes ses forces ne faisant plus attention à tout ce qui les entourait. Elle recule ensuite la tête et passe une mèche rebelle derrière son oreille. « Juste pour te faire plaisir alors. Juste la moitié du burger... » Juste pour lui faire plaisir. Car vraiment, elle n'avait pas faim. Elle sourit de nouveau, heureuse d'entendre la confirmation qu'il serait resté auprès d'elle peu importe ce qu'elle aurait pu chopper, néanmoins, il panique de nouveau face à cette histoire de pilule et de grossesse dont elle pourrait avoir déjà attrapé. Mais ce n'est seulement dans le taxi qu'elle pose une main contre sa bouche pour emprunter une mine choquée. « OH MON DIEU ! C'est vrai ! Au Canada, j'ai complètement oublié de prendre la pilule ! » Bae jouait son rôle à la perfection. « Putain ! Ça veut dire que je suis peut-être enceinte ? OH JESUS ! Voilà pourquoi j'ai un retard d'une semaine et demie... J'pensais comme d'hab que je n'étais pas réglée et... » Elle explose de rire en le voyant complètement se décomposer. Il était devenu si pâle qu'on aurait dit qu'il venait de voir un fantôme. « Je ne suis pas enceinte bébé, rassure-toi. Je l'ai pris ce comprimé, le lendemain pendant que tu dormais paisiblement. C'est une pilule de 72 heures et on peut le prendre quand on veut du moment qu'on est dans les temps. T'as rien à craindre, c'est quelque chose dont je ne peux oublier ! » La belle vient enfouir sa crinière au creux du cou de son amant et se caresse tel un petit chaton en manque de câlins. « En bonne élève modèle, j'ai réussi mon année et toi ? » Demande-t-elle en fermant les yeux et en restant blottit contre la chaleur étouffante et réconfortante de son corps.

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— Je veux voir ton teint pâle se noircir de bagarres. Franchement ça allait être compliqué les premiers jours - les premières semaines - mais il était certain qu'ils allaient s'en sortir ensemble. Après tout ils savaient garder la tête haute et tous les deux ils étaient plus forts, Seong avait certes eu une réaction complètement débile et inappropriée mais le principal était que maintenant il était là pour elle, pour la serrer dans ses bras. « Évidemment que je veux toujours de toi, mon amour. » elle avait le droit d'en douter avec sa première réaction mais maintenant c'était vraiment terminé, il n'allait plus jamais lâcher sa main. C'est juste qu'il manquait cruellement de maturité le coréen et parfois c'était compliqué pour lui de bien réagir face à des situations qu'une personne adulte de cinquante ans aurait elle-même du mal à maîtriser alors imaginez pour un petit con n'ayant même pas eu une éducation par ses parents. Il relâcha son étreinte « pardon » son but n'était pas de lui faire encore plus de mal « on passera cette crème alors. » parce qu'il se doutait bien qu'elle pouvait pas se la passer toute seule dans le dos à moins d'être une contorsionniste. Il attrapa son portable pour envoyer un message à ernesto « je pense pas que ça le dérangera, j'attends sa réponse. » sinon ils n'auront qu'à aller à l'hôtel parce que bon c'était peut-être trop tôt pour rencontrer papa jeong. Il recula légèrement lorsqu'elle s'empara langoureusement de ses lèvres, surprit par son geste mais plaqua sa main à l'arrière de sa tête pour intensifier le délicat baiser, il avait besoin d'elle dans sa vie. Il lui adressa un petit sourire satisfait, la moitié du burger ce n'était pas grand chose mais au moins c'était un début. Il grimpa dans le taxi, les révélations de la jeune femme tapant à son oreille et lui coupant la respiration. « T'as oublié de la prendre ? » murmura-t-il d'une voix étranglée, d'accord Seong cette fois tu ne paniques pas et ne fuis pas en courant ! il passa une main tremblante dans ses cheveux de jais, planta ses dents dans sa lèvre inférieure « on est trop jeunes pour avoir un bébé, comment on va faire ? quand on fera nos recherches d'appartement il faut qu'on prenne une chambre en plus alors. Et je pense que tu devrais faire des séances pour préparer l'accouchement apparemment ça marche bien. Et tu veux l'allaiter ? Qui sera son parrain ? Et sa marraine ? Peut-être que wook pourrait être la parrain et ta sœur la marraine ? Si c'est une fille on l'appelle comment ? et un garçon ? il ne faut pas qu'il ou elle soit allergique aux chiens. » il débitait tellement qu'il n'avait presque pas entendu les propos de sa petite amie, ce n'était qu'une blague et sous la panique il avait foncé dedans. Un long soupir de soulagement s'échappa de ses lèvres « mais ça va pas de me faire peur comme ça ! » parce qu'à ce rythme il était déjà parti pour contacter les écoles maternelles, pour chercher quel élait était le meilleur lait en poudre, pour acheter les premiers pyjamas et tout le tintouin. Son portable vibra dans sa poche « ernesto est d'accord, on partira chercher tes affaires après avoir mangé ! » il lâcha un petit rire « moi aussi j'ai mon année, on doit fêter ça en plus de ta maison de disque ! » dans deux semaines, histoire qu'elle se soit bien reposée avant.

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dans la nuit du 16 au 17, vers 1H30 du matin.

Comment ne pas tomber amoureuse d'un garçon comme lui ? Il n'en fait aucune montagne sur ses bleus, sur son visage ravagé par les larmes, sur ses cheveux sales et emmêlés. Il ne porte aucune attention sur son corps devenu presque maigre, sur ses jambes devenues un peu trop fines. Il a posé ses yeux sur elle, et elle a senti aussitôt l'image parfaite qu'il avait d'elle. Celle d'une belle femme à laquelle il faisait l'amour en lui confiant une grande partie de lui. Ses mi-longs cheveux caressant le corps de Bae lui arrachant à chaque fois des frissons indescriptibles tandis que ses baisers lui donnaient la sensation d'être une princesse. Aujourd'hui encore plus qu'hier, elle le veut. Elle désire plus que tout au monde, finir les jours à ses côtés. Elle avait hâte de pouvoir le faire. Vraiment hâte parce que si son agression lui avait appris quelque chose, c'est sûrement qu'on ne sait jamais de quoi est fait demain. Elle aurait pu mourir de honte. Elle aurait pu se donner la mort. Si elle avait été une âme vraiment torturée, elle aurait fait cette bêtise, mais Bae était plus forte qu'elle ne le pensait. La preuve, elle était encore debout à sourire. « Je t'aime tellement... C'est genre tellement fort que parfois j'ai peur de m'endormir et de me réveiller et ne plus te voir à mes côtés. C'est la première fois de ma vie que j'ai autant peur de perdre quelqu'un... Je... Je dois être folle tu crois ? » Peut-être qu'elle allait être enfermée dans un asile de fous ? C'était peut-être sa future maison de retraite. Bae chasse ces idées bizarres dans un sourire discret, sentant l'étreinte de son homme relâcher son corps. « Ce n'est pas grave mon cœur... J'aurais tellement voulu ne plus avoir mal pour que tu me serres très fort dans tes bras... Tu m'manques terriblement si tu savais... » Tout lui avait manqué durant ces quelques jours éloignés de lui. Elle l'aimait tellement qu'elle ne pouvait plus se passer de chaque petit détail qui faisait de lui, cet homme. « J'espère qu'il acceptera parce que j'ai vraiment pas envie de rentrer toute seule. Au pire, tu viendras dans ma chambre en passant par la fenêtre. » Parce qu'il n'était pas encore prêt à rencontrer les Jeong. D'ailleurs, elle avait hâte de voir le visage de son père lorsqu'elle lui annoncera qu'elle allait se fiancer et qu'il sera donc dans l'obligeance de rencontrer son futur gendre. Alalalala ça allait être une journée mémorable. Mais vous voyez, le plus choquant restait dans ce taxi lorsqu'elle lui fait une petite farce en confirmant une possible grossesse. Le winthrop était partie dans un délire à mourir de rire. Elle plaque une main contre sa bouche pour étouffer des rires incontrôlables. Au moins, elle soufflait un peu. Au moins, elle oubliait un peu, et c'était ça, le miracle de l'amour. Capable de soigner n'importe quels maux. « C'était trop tentant bébé, tu t'es entendu ? T'étais partie déjà pour construire le lit du bébé et tout lui préparer avant même de connaître son sexe. T'es fou ! T'es fou ! » Elle penche la tête vers l'arrière et pose une main contre sa joue pour emmener ses lèvres à rencontrer les siennes de nouveau. Un bref baiser, mais néanmoins emplit de tendresse. « J'vais enfin pouvoir rencontrer ton coloc, à chaque fois on se rate de peu. Il a l'air vraiment sympa. » Façon les potes de son copain sont tous sympas. Il n'y avait qu'à voir Elliot par exemple. Elle ne le connaissait pas tellement, mais pour le peu qu'elle a échangé avec lui sur la plage, il était touchant comme garçon. « Ça marche ! Ou au pire des cas, ce soir j'porte tes fringues et demain j'irais chercher les miennes ? » Ah bah oui, Bae ne dirait jamais non pour porter les fringues de Hae-Seong et trimballer son odeur partout sur elle et un peu partout avec elle. D'ailleurs, il lui annonça une très bonne nouvelle. Elle se redresse pour faire légèrement face à Seong et encadre les joues de ce dernier entre ses mains. « J'suis fière de toi mon amour ! On le fêtera. On doit l'fêter obligé ! » Mais elle savait qu'il repoussera ce moment à cause de sa santé et son moral. « Et concernant le basket ? Tu veux toujours devenir le meilleur joueur ? » Comment le voir quelque part d'autre que sur un terrain de basket à briller comme une étoile ?

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— Je veux voir ton teint pâle se noircir de bagarres. N'empêche qu'il commençait à changer le coréen parce que sa mauvaise réaction était passée et il était revenu sur ses propos pour apporter son soutien à sa petite amie ce qu'il n'aurait sans doute pas fait il y avait quelques mois de cela, il se serait contenté de se casser en estimant qu'il pouvait trouver une autre fille avec moins de problèmes. Mais la sagesse commençait peut-être à le gagner maintenant que les choses allaient ' mieux ' dans sa vie ou en tout cas commençaient à se stabiliser. Du revers de la main il caressa la joue de la jeune femme, un petit sourire sur ses lèvres rosées « Tu es folle, ce n'est pas la première fois que je te le dis. » mais ça tombait bien parce que lui aussi l'aimait comme un fou donc ils formaient un couple parfait. Et tant pis pour les câlins dans l'immédiat il pouvait bien attendre - puis il avait toujours sa main droite parce que l'objectif pour changer complètement c'était d'être fidèle et de ne pas aller voir ailleurs parce que sa petite amie ne voulait pas coucher - parce que bon elle allait quand même mettre un certain temps avant de vouloir recoucher avec lui, en fait il en savait rien de ce qu'elle pensait et comment elle vivait les choses. « Les médecins t'ont dit quand ils finiront par s'atténuer ces hématomes ? » et il l'avait frappé comment pour avoir ce genre de marques ? ça ressemblait presque à des coups de fouets ou de ceinture ou un truc du genre mais pas des poings ou des claques pour la plupart. « Tu as contacté un psy ? je peux te conseiller le mien sinon. » qu'il ne voyait plus qu'une fois par mois d'ailleurs, il n'en avait même pas encore parlé avec la jeune femme et ce n'était pas le moment approprié pour se vanter d'aller beaucoup mieux alors qu'elle souffrait. Quoiqu'il allait peut-être recommencer à le voir plus souvent si elle s'amusait à lui faire des frayeurs, à lui faire croire qu'elle était enceinte. « Non mais avec tous nos problèmes je ne serai même pas étonné que ça arrive alors je me prépare mentalement. » puis bon c'était probablement sa dernière année à la fac, il allait sur ses vingt-quatre ans alors ça ne serait pas vraiment illogique pour lui d'avoir un enfant maintenant - enfin le temps de la grossesse et tout le tralala ça serait bientôt la fin de ses études, non ? Il y connaissait rien en grossesse, si seulement les enfants pouvaient naître dans des choux. « Oui, tu peux prendre mes vêtements. Mais je sais que porter mon maillot de basket a fait des jalouses. » il attrapa sa main pour entrelacer ses doigts aux siens « c'est peut-être ma dernière année à harvard en septembre. je ne sais pas si je poursuis après ma maîtrise. » puis en ce qui concernait le basket il n'en savait rien, entre son sport fétiche, le journalisme et les jeux vidéos ... il était un peu perdu. « Je ne peux pas devenir le meilleur joueur au monde je le suis déjà. » lebron james pouvait bien aller se rhabiller !

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dans la nuit du 16 au 17, vers 1H30 du matin.

« Tu sais ce qu'on dit ? La vie ne serait pas aussi intéressante sans un peu de folie ! J'espère que tu sais ce que tu fais, j'espère que ça te convient de te fiancer à une folle. » qu'elle libère dans un rire amusé pour le taquiner. Elle espérait vraiment qu'il soit certain de son choix, parce qu'elle, elle l'était à cent pour cent. C'est lui ou personne d'autre. Bae baisse la tête suite à sa question. Les médecins lui donnaient environ deux semaines et demie pour que ces tâches disparaissent complètement, mais environ une semaine et demie pour qu'elle n'en ressente plus du tout la douleur. « Deux semaines et demie pour que les hématomes disparaissent, mais une semaine et demie pour que je n'en ressente plus les douleurs. Tu crois que tu vas pouvoir survivre ? J'crois pas que j'pourrais survivre moi. » C'est sûre, elle craquera la première à ne pas pouvoir résister à l'appel du corps de son homme. Et puis, le plus tôt possible il la touchera, le plus tôt possible il effacera les traces de mains et de lèvres de son agresseur sur son corps. Quant aux coups de fouets qu'elle avait reçu un peu partout sur son corps, il saura très bien apaiser la douleur grâce à ses baisers magiques. Le seul coup de poing qu'elle avait reçu, était dans son ventre, lorsqu'elle avait voulu s'échapper de la chambre. Et des claques, elle en avait reçu pleins aux visages et sur les fesses pendant qu'il la fouettait. Sans parler des morsures sur ses épaules et autour de ses mamelons. Toutes ces marques, Seong découvrira lorsqu'ils seront seuls et donc pas certaine qu'il puisse trouver son corps encore attirant. Au fond, elle avait peur de ça. Peur qu'il ne puisse plus la toucher, peur que son corps ne lui plaise plut autant, bien que temporaire. « T'es allé voir un psy ? Ça t'a aidé ? Parce que c'est ridicule ce que je vais dire ein, mais j'ai toujours eu peur d'en consulter un, parce que ça ferait de moi, quelqu'un qui a besoin d'aide. Je me disais que de toute façon, j'en aurais pas besoin... » Ironie du sort, elle avait parlé beaucoup trop vite parce que peut-être que maintenant et dans son cas, elle aura besoin de parler encore et encore de tout ça, pour se sortir définitivement cet incident de la tête, bien qu'elle sache, impossible à oublier. Elle avait juste peur d'avoir à dépendre d'un psy pour aller mieux. Pourtant, elle avait plus besoin d'en parler que de refouler. Dans l'immédiat, elle était heureuse de se confier à son copain. Ça lui faisait du bien. Il lui faisait du bien tout comme il lui rendait naturellement le sourire. « Tu sais bébé ? Si tu veux tant avoir un gosse maintenant, suffit qu'on mette la pièce et hop ! Il n'y aura plus qu'à patienter neuf mois. » Elle éclate de rire à nouveau. « Non mais sérieux, j'pense pas qu'on soit prêt pour ça... Tu m'vois devenir maman toi ? Je ne saurais même pas comment tenir le gosse... » et imaginez qu'en lui donnant le sein, elle réussit à s'endormir et bébé à s'étouffer ? Oh gad. Elle se faisait une frayeur elle-même. « Des jalouses ? Qui ça ? » Elle fronce les sourcils et retrousse le nez. Bae voulait des noms. Elle voulait connaître le nom de ces filles qui l'ont jalousé de pouvoir porter ce qu'elles ont désiré porter et qu'elles n'y ont jamais eu de chance. Bah attendez, Seong n'en n'avait pas deux des comme elle. Normal qu'il lui garde ce privilège, puis n'empêche qu'elle pourrait presque prendre la grosse tête face à ses filles. Ou pas en fait. Il ne fallait pas provoquer le diable. Une agression, c'était déjà trop pour elle. Bébé Kim vient déposer ses lèvres contre les doigts du jeune homme entrelacés aux siens. « J'crois que d'ici l'année prochaine, j'aurais pas mal avancé avec la maison de disque. Il se pourrait bien que ce soit ma dernière année aussi. » Si elle voulait se construire une carrière dans la musique, elle ne pourra pas continuer ses études une fois bien lancée et bien connue. « N'êtes-vous pas en train de vous jeter tout seul des fleurs monsieur Choi ? Parce que ça, c'est à moi de le faire ! » Elle écarte une mèche rebelle du front de son homme pour mieux le regarder dans les yeux. « À quoi tu penses là toute suite ? » sans réfléchir.

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Un petit rire s'échappa de sa gorge « je sais pas, je vais peut-être changer d'avis ! » il la taquinait, évidemment qu'il était certain de son choix il la voulait elle et pas quelqu'un d'autre. Il grimaça aux propos de sa petite amie, c'était quand même de longues journées de souffrance qui allaient s'enchaîner pour sa belle et il avait mal pour elle. Il tiqua par contre sur la fin de sa phrase, glissa précautionneusement ses mains autour de ses épaules pour la garder à distance de lui. Pour avoir une discussion sérieuse en fait. Il plongea son regard dans celui de sa petite amie. « On peut pas recoucher ensemble après ce qu'il s'est passé. Enfin, je veux dire, pas avant longtemps. J'ai pas envie que tu te forces dans l'espoir d'oublier et que ça te traumatise. Et je sais pas si je pourrais sans penser à tout ça, tu vois. » pas qu'il en avait pas envie ou que ça le dégoûtait et qu'il n'avait plus envie de la toucher mais il ne pouvait pas faire ça rapidement et il ne voulait pas lui imposer ça non plus. Alors ouais ça aussi ça allait être une épreuve en connaissant les penchants du coréen et le fait qu'il avait la nette tendance à noyer ses problèmes dans le sexe mais rester fidèle c'était comme relever un défi et il n'aimait pas perdre. Il hocha la tête positivement « Après ma ... après ma ... oui ça m'a aidé. » il rechignait toujours autant à le dire par contre, une tentative de suicide et la dépression c'était juste pas lui. « Tu devrais en avoir un, tu peux pas ne pas en voir après ce qu'il s'est passé. » il voulait pas la voir sombrer et lui voulait bien l'écouter mais ce n'était pas son métier, il ne saurait même pas comment l'aider complètement puisqu'il ne connaissait rien au cerveau humain et tout le tintouin. Enfin bon, au moins elle retrouvait un peu le sourire grâce à ses bêtises. « Mais c'est pas compliqué à tenir un bébé. Tu seras une super maman ! » mais non, on se calme ! aucun gosse n'était en route.  Il haussa les épaules, aucune chance qu'elle ne sache même un seul nom « je garde cette information secrète. » il lui adressa un léger sourire, posa ses lèvres contre son front « Tu ne m'as pas dit comment ça c'est passé avec eux d'ailleurs. » il lâcha un petit rire, ouais il était en train de se jeter des fleurs. Et à quoi est-ce qu'il pensait ? trop de choses. « A toi, à ce que ce type t'as fais et je te jure ça me bouffe et quand je vais voir tes marques ou que je vais te voir nue je vais avoir à nouveau envie de l'étriper, à nous, notre futur appartement ... trop de choses. »

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dans la nuit du 16 au 17, vers 1H30 du matin.

Bae n'était pas du tout contente et elle le montrait en retroussant son nez. « Dis-toi que tu vivras une vie malheureuse et super ennuyante sans moi ! T'comprendras tôt ou tard que ta vie, elle est triste sans Bae. » qu'elle rétorque en rigolant. Mais son rire s'estompa bien rapidement quand il la repoussa doucement pour pouvoir planter son regard dans le sien. Pourquoi c'était à lui de choisir là ? Attendez, elle venait bien de comprendre qu'il ne pourra pas la toucher sans penser à ce qu'il lui était arrivée ? Finalement, peut-être qu'elle ferait mieux de ne pas lui montrer l'état de son corps. Elle ne voulait pas le choquer plus qu'il ne l'était actuellement. Elle prend place à côté de la fenêtre, pose son coude contre la portière et sa paume contre sa joue. Son regard est perdu dans la ville à travers la fenêtre. « Pas avant longtemps ? Je te dégoûte ?... » C'est comme s'il lui disait que les choses se contrôleront dorénavant et Bae n'avait pas envie de ça. Elle ne s'attendait pas du tout à cette réaction de la part de Seong et si au départ elle n'avait aucune raison d'avoir peur, maintenant si. Elle allait devenir paranoïaque. Parce que si son petit-ami refusait de la toucher avant longtemps, dans ce cas, il se videra où quand il en aura vraiment envie et que le savon ne suffira plus ? Cette perspective qu'il puisse se libérer dans le corps d'une autre femme pourrait lui faire peur. Elle chasse immédiatement ses pensées en secouant la tête et en camouflant ses craintes par un sourire. Franchement, parler d'un psy n'allait peut-être pas l'aider dans l'immédiat, car elle voulait vraiment qu'ils arrêtent de parler de tout ça et qu'ils parlent de choses vraiment plus joyeuses. C'est ce dont elle avait besoin surtout, oublier, s'évader et ne plus penser à ce qui lui était arrivé. « Ta tentative de suicide ? Tu vois un psy et tu n'arrives toujours pas à le dire ? T'es sûre qu'il t'aide ? Tu n'arriveras pas à oublier si tu rechignes toujours ce mot. » Il avait besoin de le dire pour se le libérer, sinon, il en restera prisonnier. En tout cas elle, c'était comme ça qu'elle voyait les choses et pourtant ce n'était pas une psychologue à en devenir. « J'vais y réfléchir promis. Faut d'abord que je trouve le courage d'en parler à mes parents... » Les parents. Ça n'allait pas être une partie de plaisir, son cœur battait à tout rompre rien qu'en y pensant. « Tu me fais flipper à parler d'bébé aussi. T'en veux pas maintenant rassure-moi ? » qu'elle demande en riant. Est-ce qu'il pensait vraiment qu'elle ferait une bonne mère ? Regardez l'état dans lequel elle se trouvait, si elle n'avait pas réussi à se protéger elle-même, comment le fera-t-elle en étant maman ? Ayez, elle commençait à perdre confiance en elle. Par contre, elle n'allait pas laisser passer les cachoteries de son petit ami. La demoiselle se rapprocha de nouveau de lui et fronça les sourcils en agrippant son oreille. « Comment ça tu gardes cette information secrète ? Depuis quand on doit avoir des secrets l'un pour l'autre ? T'as intérêt à cracher l'morceau Choi ! Je te jure que sinon j'vais te tirer tellement fort l'oreille, que tu me supplieras d'arrêter ! » Mais d'où monsieur allait garder ça secret ? Nameho ! Elle grogne presque comme une lionne mécontente. « J'dirais rien tant que tu ne m'auras pas dit qui me jalouse. » Bae se rebellait. Et si le but du coréen était de la rendre super jalouse, et bien il avait réussi son coup. Mais toutefois, elle cligne trois fois des yeux face à tout ce dont il était en train de penser. « T'as de la place dans ton p'tit crâne pour penser à tout ça d'un coup ? Bébé, ce sont les meufs qui pensent généralement à autant d'choses à la fois. T'es sûre que t'es vraiment un homme ? » Elle le taquinait parce que pour avoir vu et goûter à ce qu'il avait entre les jambes, elle pouvait bien confirmer qu'il était bien un mâle. Et ce soir, un mâle alpha pour avoir vengé sa petite amie. « Mh, ces derniers jours, j'pense que t'as eu le compte de mauvaises nouvelles et mauvaises journées par ma faute. J'crois qu'il serait préférable que tu ne vois pas mes marques. T'sais, je n'ai pas envie...que... T'en sois encore plus remonté... » Et bloqué. Elle ne voulait pas qu'il lui retire aussi le droit de l'embrasser. C'est bon bébé Kim. T'en avais déjà assez dit et assez fait. C'est trop pour lui, faut que tu lui épargnes ça maintenant.

crédit/ tumblr ✰ w/ @bae-kim jeong

Il secoua la tête et plissa les yeux pour la défier du regard « célibataire avec la possibilité de me taper qui je veux ? je trouve pas ça ennuyant du tout moi ! » il plaisantait alors il colla ses lèvres contre la joue de sa petite amie pour un rapide bisou. Évidemment qu'il ne voulait pas finir célibataire mais finir le reste de ses jours aux côtés de sa princesse puisqu'elle le rendait vraiment heureux mais pour l'heure la situation était compliquée et il ne voulait pas l'aggraver plus. Mais la jeune femme, elle, ne semblait pas l'entendre de cette manière et elle avait presque l'air vexé de ses propos. Il posa sa main sur la cuisse de sa petite amie dans une douce caresse réconfortante « tu ne me dégoûtes pas. » et il mourrait d'envie d'elle très clairement mais après tout ce qu'il s'était passé ? ça lui semblait invraisemblable de faire l'amour l'air de rien « je veux pas te forcer si t'en as pas envie et je veux pas que tu te sentes obligée pour me satisfaire. » ou pour faire taire ses peurs de le voir aller voir ailleurs. Il planta ses dents dans sa lèvre inférieure, la situation était compliquée pour lui aussi parce que c'était bizarre maintenant avec toujours cette impression de lui faire mal si il posait sa main sur elle tout comme il avait peur. peur que finalement elle finisse par voir son agresseur à travers les yeux, le corps et les coups de rein de son petit ami et cette simple perspective le bloquait. Il roula des yeux « ouais il m'aide, mais j'aime pas ce mot je suis pas hannah baker moi. » heureusement parce que les cassettes seraient certainement nombreuses. Mais ouais elle devait aussi en parler à ses parents et il appréhendait la réaction du père jeong, peut-être qu'il allait interdire à sa fille de fréquenter des garçons maintenant. Il haussa les épaules à sa question « non, j'en veux pas maintenant. » puis de toute manière pour faire un bébé ils devaient faire l'amour et pour l'instant pour le coréen ce n'était pas au goût du jour alors même si il voulait devenir papa ce n'était pas envisageable tout de suite. Il se dégagea de son emprise puisqu'elle lui pinçait l'oreille « je ne balance pas le nom de mes admiratrices ! » en même temps tout le monde savait que seong ne partageait jamais son maillot de baskeball alors baekim était la seule et unique chanceuse forcément que ça faisait des jalouses dans les anciennes conquêtes du coréen. Il haussa un sourcil « quand on recommencera à coucher ensemble je te montrerai si je suis pas un homme. » il lui tira la langue avant de dévier son regard vers le paysage qui défilait sous leurs yeux, il fronça les sourcils avant de braquer à nouveau son regard sur le visage de sa petite amie « quoi ? non ! tu peux pas me cacher ça baekim, tu peux pas affronter ça toute seule. » arrivés devant le loft il s'échappa du taxi dont l'air commençait à devenir étouffant pour rejoindre sa berline dans laquelle il grimpa, plus qu'à attendre que sa petite amie l'y rejoigne pour partir chercher des burgers.

je veux voir ton teint pâle se noircir de bagarres

dans la nuit du 16 au 17, vers 1H30 du matin.

Et il s'enfonçait encore plus le Choi là. « Comme si j'allais te croire. Si tu ne trouvais pas ça ennuyant, tu ne serais déjà pas tombé amoureux de Bae-Kim. Tu ne lui aurais pas demandé en fiançailles aujourd'hui ! Et m'fais pas de bisou sur la joue pour m'amadouer CAPICHE ! » Elle essuie sa joue comme pour effacer le baiser. Puis elle finit par en rigoler. Bae adorait comment elle parlait d'elle à la troisième personne-là. Elle était folle, aucun doute maintenant. La demoiselle vivait en ce moment les émotions comme si c'était une montagne russe. Un coup elle pouvait paraître joyeuse et la seconde d'après, triste et renfermée. Normal, elle était super fragile en ce moment. Et là toute suite, super vexée. « Pourquoi tu ne dis pas quand j'irais mieux alors ? Pourquoi dans longtemps ? Comme si t'auras du mal à me retoucher... Comme si t'allais plus pouvoir m'toucher sans penser qu'un autre m'a souillé... » Est-ce ça la véritable raison ? Elle avait peur que ce soit ça, parce qu'elle se sentira encore plus mal de n'avoir pas réussi à empêcher son viol. Et pourtant, elle voulait entendre un "ce n'est pas de ta faute" qu'importe d'où ça sortira. Elle voulait juste qu'on lui dise que ce n'était pas de sa faute. Ça l'était peut-être ? Car elle aurait dû écouter son copain quand il essayait de la prévenir. Mais en deux ans de boulot là-bas, elle ne s'était jamais sentie en danger, alors comment aurait-elle pu croire qu'une âme malveillante rôdait autour d'elle depuis tout ce temps ? Une âme malveillante et machiavélique surtout. « Tu crois que je me forcerais avec toi ? Bordel Hae-Seong, t'es la raison pour laquelle je tiens encore sur mes deux jambes. T'es la raison pour laquelle je n'ai pas envie de laisser cette agression m'détruire. Je n'ai pas envie de te repousser... Parce que si je le faisais ce serait sombrer dans la dépression comme Hannah Beker. J'veux pas qu'on commence à se mettre des barrières. Je veux que ça se produise naturellement quand j'irais mieux. Je veux essayer d'aller mieux et t'peux pas m'priver d'essayer... » Hannah a repoussé Clay quand elle savait qu'il aurait pu être le pansement de ses maux. Elle aurait dû s'attacher à ce lien qu'elle avait avec lui. Qu'importe qu'il soit et c'est ce que Bae faisait pour surmonter son traumatise. Elle se rattachait à la seule chose positive et merveilleuse qui lui arrivait en ce moment dans sa vie et c'était lui. Seong. Alors il n'avait pas le droit de décider à sa place. « Mon amour, tu n'es pas suicidaire. T'as juste eu un moment d'égarement qui nous implante l'idée d'en finir et que tout s'arrête. Je l'ai pensé aussi le soir de mon agression, mais je n'ai rien fait. Et crois-moi que si tu voulais vraiment le faire, personne n'aurait pu t'en empêcher. Pas même des mots réconfortants où bien des promesses que tout ira bien. T'es définitivement pas Hannah Beker. Et tu n'es pas suicidaire ! » Il ne l'était définitivement pas, parce que s'il ne tenait un minimum à la vie, il aurait sauté sans hésiter et cette dunster qui l'en avait empêché ce soir-là, n'aurait rien pu faire. Hannah Beker était vraiment suicidaire, mais Hae-Seong ou encore Bae-Kim ne l'étaient guère. Et maintenant fermons la parenthèse des suicides parce que ça donnait vraiment la chair de poule. Elle préfère encore parler de bébé. « Toi tu feras un bon papa par contre ! » un papa super poule. Elle ne savait pas pourquoi elle le voyait ainsi d'ailleurs. Son intuition féminine peut-être ? Sauf qu'apparemment, monsieur semblait vraiment vouloir mourir avant de devenir papa étant donne qu'il ne voulait vraiment pas lui révéler le nom de ces admiratrices. « AH je sais ! Tu bluffes ! T'as aucune admiratrice, tu veux juste me rendre jalouse ! » souffle-t-elle en le fixant sans relâche. Elle voulait lire dans ses yeux si vraiment il disait vrai et si vraiment elle faisait des jalouses. Si vraiment elle avait encore des rivales prêtent à renverser son trône de petite amie. « En attendant, faut que tu évites toute tentation. Tu sais à quel point je ne sais pas te résister. Je n'ai pas envie de gémir des aïe. Puis, j'veux qu'on retente quand j'ne sentirais plus de douleurs... » Elle n'allait pas laisser son couple prendre les pots cassés. Jamais. Le taxi s'arrêta enfin et Bae rejoignit Haeseong dans sa berline. Le trajet fut long entre le restaurant et la colline, mais ils arrivaient à bon port. Bae s'installa sur le capot avant de la voiture et remonta jusqu'à la vitre pour y poser sa tête et fixer les étoiles. « J'comprends pourquoi t'aimes cet endroit. Il a vraiment quelque chose d'apaisant. » Et c'était un tout, pas seulement à cause des étoiles.