(Antonio) . Back to the past

Back to the past

« Au-delà du silence, il y a la solitude, entre l'abandon et la trahison. »

Amélia avait eu de nombreuses conquêtes après le départ d’Antonio. C’avait été une manière pour elle de se venger, d’extérioriser toute la colère qui l’habitait. Chaque weekend ou presque, elle se retrouvait dans le lit d’amants différents, pour certains aux performances très moyennes et pour d’autres beaucoup plus expérimentés. Mais personne n’était arrivé à la cheville d’Antonio alors que les hommes avaient été nombreux à tenter de la faire atteindre le septième ciel. Maintenant que leur corps s’étaient retrouvés, rien ne pouvait être plus sensuel, plus excitant, plus doux malgré la certaine bestialité de leurs ébats. La jeune femme avait l’impression d’être à nouveau complète, d’avoir retrouvé sa moitié. Installée sur ses cuisses, le regard plongé dans ses prunelles, elle avait ralenti la cadence pour le sentir tout entier et plus profondément. Son corps, animé de frissons, ondulait sous les mains d’Antonio. Leurs caresses étaient devenues plus douces et passionnées, leur regard toujours plus enfiévré. Lorsque les mains de son amant glissèrent au niveau de ses hanches pour guider ses mouvements, Amélia les intensifia, son bas-ventre venant taper contre le sien. Un nouvel orgasme commençait à monter et elle passa ses bras autour de son cou tout en accélérant encore la cadence. Ses gémissements se faisaient de plus en plus rapprochés et forts jusqu’à ce qu’un nouveau cri de plaisir lui échappe. Son corps, tendu, était pris de légers spasmes alors que l’orgasme durait plus longtemps que les précédents. Bientôt, la tension se relâcha et elle se laissa aller dans les bras de son partenaire. Jamais la jouissance n’avait été aussi grande et son corps était encore en émoi et tout tremblant.

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@Antonio Munoz & Amélia

« Au-delà du silence, il y a la solitude, entre l'abandon et la trahison. »

Amélia avait l’impression d’être droguée aux endorphines. Tout son corps vibrait des orgasmes qu’elle avait eu et ses jambes étaient semblables à du coton. Les deux amants restèrent dans les bras l’un de l’autre un petit moment avant qu’Antonio ne reprenne les choses en main. Lorsqu’il se retira, la jeune femme ressentit une vague de frustration mais qui ne dura pas bien longtemps lorsqu’elle comprit que leurs ébats n’étaient pas terminés, loin de là. Elle se retrouva rapidement à quatre pattes, Antonio situé derrière elle. Lorsqu’il écarta ses fesses pour rechercher son intimité avec sa bouche, elle ne put retenir un nouveau gémissement. Ses mains agrippèrent les draps qui se froissèrent sous sa poigne. Le jeune homme n’aurait aucun problème à goûter à l’essence même du plaisir de sa partenaire, son sexe plus humide que jamais. Quand il la pénétra à nouveau, un petit cri de surprise lui échappa alors qu’elle se cambrait. Les mouvements de va-et-vient reprirent et Amélia sentit une vague de plaisir l’envahir à nouveau. Comment était-ce possible d’être autant excitée ? Alors qu’elle croyait ne plus réussir à tenir la cadence, la voilà qui en redemandait toujours plus. Elle criait, suppliant presque son amant d’y aller encore plus fort, plus profondément. Elle n’était même plus consciente de ce qu’elle disait et elle serrait tellement les draps que ses jointures étaient toutes blanches. Un nouvel orgasme l’envahit et elle cria à en réveiller les voisins. Mais au lieu de s’arrêter, elle ordonna à Antonio de continuer. Encore et encore.

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Amélia en redemandait plus alors même qu’elle était à bout de force. Mais toutes ces hormones qui couraient dans ses veines lui faisaient tenir le coup, maintenant l’excitation à son comble. Une fois à quatre pattes, elle eut l’impression de perdre la tête. De sa bouche sortaient des cris que jamais elle n’avait poussé auparavant. Les mouvements de va-et-vient étaient tellement intenses et profonds que ses fesses venaient frapper le bas-ventre de son partenaire, ce claquement résonnant dans toute la chambre. Un nouvel orgasme l’envahit mais au lieu de ralentir la cadence, la jeune femme en redemandait toujours plus. Elle sentit à peine Antonio agripper sa chevelure blonde pour la tirer, la forçant ainsi à encore plus se cambrer. Les claques administrées sur ses fesses avaient le don de l’exciter encore plus, si cela était possible. Ces dernières se colorèrent bientôt de rouge et cette délicieuse douleur se transformait en plaisir ardent qui balayait tout sur son passage. Si elle aimait ça ? La question ne se posait même pas, même si elle était purement rhétorique. Pour y répondre, Amélia accéléra encore le mouvement, ondulant des hanches pour procurer encore plus de plaisir à son partenaire. Un nouvel orgasme l’envahit, la faisant violemment frissonner. Un gémissement lui échappa et elle diminua légèrement la cadence, ses jambes ne la supportant presque plus.

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@Antonio Munoz & Amélia

« Au-delà du silence, il y a la solitude, entre l'abandon et la trahison. »

Amélia montrait des signes de faiblesse vers la fin et quand le dernier orgasme la submergea, elle fit clairement comprendre à Antonio qu’elle n’en pouvait plus. D’ailleurs, lui aussi finit par perdre le contrôle et il vint en elle après un dernier coup de bassin. Lorsqu’il se retira, la jeune femme se laissa rouler sur le dos, à ses côtés. Son cœur se défoulait toujours dans sa poitrine comme désirant en sortir, sans compter sa respiration haletante. Elle passa une main sur son front couvert de sueur avant de tourner la tête vers son amant. Sa question la fit sourire et un petit rire lui échappa. Décidément, c’était une manie chez lui de lui demander si elle était satisfaite de leurs ébats.

« Rassure-toi, t’es toujours mon meilleur coup. »

Leurs langues se mêlèrent et Amélia répondit à son baiser avec la même tendresse. Elle savait que cette nuit resterait à jamais gravée dans sa mémoire et que tous ses autres amants feraient pâle figure. Les effets de l’alcool sensiblement diminués, la jeune femme redevenait lucide. A sa proposition de prendre une douche, elle hocha la tête et se leva, avec quelques difficultés, il fallait bien l’avouer. Tous ses muscles étaient encore tendus et elle était certaine d’avoir des courbatures. Encore nue, elle prit la direction de la salle de bain et s’arrêta au moment de disparaître dans la pièce. Elle se tourna vers son amant, lui faisant signe de la rejoindre tout en lui décrochant un regard sensuel et malicieux. Puis elle disparut bientôt, un jet d’eau chaude se mettant à ruisseler sur son corps en sueur et aux courbes sensuelles.

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ANTONIO & AMELIA

C’est con à dire mais au fond je voulais tout simplement qu’elle se souvienne de ce moment, de moi et de l’effet que je lui procure donc à la fin de notre ébat je ne peux m’empêcher de lui demander si elle était satisfaite même si en réalité je connaissais déjà la réponse dans l’ensemble mais j’avais besoin ou plutôt envie de l’entendre de sa propre bouche. Ce qu’elle me dit me fait sourire alors que je suis à ses côtés la voyant totalement faible, ayant du mal à tenir tellement je l’ai poussé dans ses dernières limites puis je l’embrasse tendrement avant de lui proposer de prendre une douche. Elle ne répond rien mais hoche la tête en guise de réponse avant de se lever. Je la regarde, l’admire nue et je dois bien avouer que je suis satisfait de moi à la voir dans cet état. Je mords ma lèvre inférieure avant qu’elle ne me fasse signe de la rejoindre et lorsqu’elle disparait allumant l’eau de la douche, je me lève à mon tour prenant mon temps afin de me faire désirer puis quand j’arrive dans la salle de bain, je la regarde alors qu’elle est de dos ayant de nouveau des envies au fond de moi et je rentre dans la douche venant me coller à elle, passant mes bras autour d’elle, déposant plusieurs baisers sur son épaule mais aussi son cou
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@Antonio Munoz & Amélia

« Au-delà du silence, il y a la solitude, entre l'abandon et la trahison. »

Amélia avait grandement besoin d’une bonne douche pour effacer toute trace de sueur sur son corps. Après un dernier signe à Antonio, elle entra dans la cabine de douche après avoir mis l’eau tiède à couler. Elle s’installa sous le jet, tournant le dos à la paroi en verre contre laquelle s’écrasaient des gouttes d’eau. Bientôt, une mince pellicule de buée opacifia la vitre, rendant son corps flou depuis l’autre côté. Placée sous le jet d’eau, la jeune femme se délassait paisiblement et un soupir de bien-être lui échappa. Passant ses mains dans ses cheveux et relevant la tête, elle offrit sa poitrine à cette cascade d’eau. Bientôt, un frisson la parcourut alors qu’un courant d’air froid s’engouffrait dans la cabine. Antonio venait de la rejoindre et il vint se blottir contre son dos. Ses mains, une nouvelle fois au contact de sa peau, la firent frissonner et elle inclina la tête sur le côté pour lui offrir son cou. Elle resta un instant blottie contre lui avant de se retourner et de passer ses bras autour de sa nuque.

« Tu m’as manqué… » Lui susurra-t-elle.

Il lui avait manqué durant ces dix longues années. Il lui avait manqué durant ce laps de temps d’à peine cinq minutes. En réalité, il avait le don de la rendre en manque de lui. Pas seulement de son corps d’Appolon mais de sa présence, tout simplement. C’était bien plus qu’une histoire de sexe entre eux et Amélia était un peu effrayée.

« Tu peux me promettre une chose ? De ne plus jamais partir… Ou de m’avertir si tu dois vraiment le faire. »

Son regard plongé dans le sien, elle espérait qu’il pourrait lui promettre cette petite chose. Non pas qu’elle ait été traumatisée par son départ d’il y a dix ans mais presque.

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ANTONIO & AMELIA

La propreté pour moi c’est primordial alors la première chose qui me vient en tête après avoir fini en Amélia, c’est de prendre ma douche car je ne supporte pas cette sueur qui recouvre mon corps. Cependant je la laisse y aller avant et très vite je la rejoins après qu’elle ait allumé l’eau ne me faisant pas prier pour venir me coller contre elle passant mes bras autour de sa taille déposant dans le même temps plusieurs baisers sur son épaule mais aussi son cou avant qu’elle ne se retourne pour me faire face et passer ses mains autour de ma nuque me faisant sourire alors que je la regarde longuement avec toujours beaucoup de tension. Sa phrase me surprend car elle n’est pas du genre à s’attacher aux gens en soit et puis des mecs plus intéressants que moi en Espagne elle a dû en rencontrer, enfin c’est ce que je m’étais mis dans la tête en partant. Je vins caresser sa joue à l’aide de mes doigts tout en lui souriant posant mon front par la suite contre le sien « Tu m’as aussi manqué » C’est vrai qu’elle était importante pour moi et qu’elle m’a manqué les premières années même si par la suite j’ai réussi à vivre avec avant de rencontrer Savannah qui a tout chambouler à son tour l’air de rien. Je m’apprête à l’embrasser et elle me demande de lui promettre de ne plus partir comme un voleur et de prévenir si jamais je venais à le faire et je ne sais pas quoi dire sur le moment étant surpris de cette requête « Je te le promets mais je n’ai plus de raison de partir maintenant » Il est vrai que j’ai mes études à finir en premier lieu et rien que pour ça je ne peux tout simplement pas partir car Harvard reste la meilleure école possible mais aussi car je suis bien installé ici à Boston. Je l’embrasse par la suite pour appuyer mes mots la plaquant contre le mur de la douche alors que l’eau continue de ruisseler le long de nos corps rapprochés.
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