(Antonio) . Back to the past

Amélia adorait retourner la situation à son avantage. Elle savait Antonio dominateur mais il appréciait également le côté entrepreneur de sa partenaire. Alors elle ne se gêna pas de le plaquer contre le matelas et d’entreprendre une lente descente vers des territoires bien connus. Elle prit tout son temps pour redécouvrir son corps d’Appolon, s’attardant sur son torse et près de son nombril. Mais son objectif était tout autre. Elle entreprit de retirer son boxer pour tomber nez à nez avec l’essence même de sa masculinité. La petite phrase d’Antonio la fit sourire. La question ne se posait même pas. Pour toute réponse, elle prit le membre en érection dans sa main et débuta de lents mouvements de va-et-vient pour achever de le faire se redresser. La jeune femme remonta rapidement pour lui voler un baiser avant de se baisser au niveau de son sexe. Elle titilla de sa langue son bas-ventre, faisant durer le plaisir de manière intolérable. Amélia aimait se faire désirer et savait comment faire perdre la tête à son partenaire. Quand elle estima qu’il avait assez été torturé, elle passa sa langue sur l’extrémité de son gland, le titillant également. Après de nouvelles secondes d’attente, sa bouche finit par se délecter de ce membre fièrement dressé. Elle ne broncha pas quand les agrafes de son soutien-gorge sautèrent et que ses seins s’en retrouvèrent libérés. Un frisson remonta le long de son échine alors que la pointe sensible de ses seins se durcissait sous l’effet du plaisir et de l’excitation. Un gémissement étouffé lui échappa alors que sa bouche glissait toujours plus loin sur le membre. Elle voulait entendre Antonio gémir et prononcer son nom. Elle voulait l’amener au bord du plaisir, jusqu’à ce qu’il crie pitié. Seulement là, la jeune espagnole serait satisfaite et peut-être qu’elle cesserait sa douce torture.

Alors qu’Amélia se délectait de la torture qu’elle infligeait à son amant, ses jambes se soulevèrent pour se retrouver de part et d’autre de la tête d’Antonio. Comprenant ce qui l’attendait, elle se tendit légèrement, s’attendant à tout moment à sentir un contact sur son intimité. Sa bouche continuait ses va-et-vient sur le membre tendu et bientôt, la main d’Antonio explora son sous-vêtement emprunt de la preuve de son excitation. Elle souleva ses jambes, l’une après l’autre, pour aider le jeune homme à enlever son slip. La claque qu’il asséna à sa fesse la fit sursauter mais la douleur aiguë fit rapidement place à une vague de plaisir qui enflamma son bas-ventre. Amélia dut s’arrêter un instant quand son amant commença à explorer son intimité de diverses manières. D’abord avec ses doigts puis avec sa bouche, elle se mordit violemment la lèvre inférieure pour étouffer ses gémissements. Il savait exactement comment lui faire perdre la tête et, tout comme elle, il n’hésitait pas d’user de ce pouvoir. Tous ses muscles étaient tendus, principalement ceux de ses jambes pour qu’elles continuent à soutenir son corps vibrant de désir. Quand elle fut un peu plus habituée à cette torture, elle reprit le sexe d’Antonio en bouche et s’activa un peu plus vivement, allant toujours plus loin. Ils étaient très doués à ce petit jeu et chacun tiendrait le plus longtemps possible, même si Amélia était au bord de la jouissance. Ses gémissements se faisaient de plus en plus intenses et bientôt, elle ne put retenir l’orgasme qui ne demandait qu’à exploser. Ses jambes tremblèrent plus violemment et elle cessa la fellation qu’elle était en train de faire à Antonio pour laisser exprimer son orgasme à travers un gémissement se transformant presque en cri.

Amélia prenait un malin plaisir à s’occupait de son intimité. Quand Antonio décida de lui faire perdre la tête à son tour, elle redoubla d’effort. Elle refusait de venir tout de suite mais la torture était bien trop grande. Quand la langue de son partenaire commença à explorer son intimité profonde, il ne lui fallut pas plus pour que l’orgasme monte rapidement tel un tsunami. Amélia ne put réprimer un cri de plaisir et quand Antonio se plaça devant elle, elle était encore toute émoustillée et sous l’emprise de ce flot d’endorphines. Son regard, enfiévré, était plongé dans celui de son partenaire alors qu’il se vantait d’avoir gagné. Comment pouvait-il en être autrement ? Il savait exactement comment la faire grimper aux rideaux et elle était toujours la première à céder. Mais elle adorait cette explosion qui prenait naissance dans son bas-ventre pour ensuite se propager dans tout son corps. N’ayant pas le courage de lui répondre car encore sous l’emprise du plaisir, la jeune femme ne broncha pas quand elle se retrouva à son tour allongée, Antonio au-dessus d’elle. Elle enroula ses jambes autour de lui quand il frotta son sexe contre le sien, lui faisant clairement comprendre ses attentes. Il y répondit rapidement car déjà il la pénétrait lentement et profondément, la transportant à nouveau dans les confins du plaisir. Sa poitrine, une nouvelle fois, ne fut pas épargnée, au plus grand plaisir d’Amélia. Des gémissements lui échappaient sans qu’elle ne les contrôle. Elle se rappelait clairement avoir toujours été transportée au septième ciel avec lui mais jamais à ce point-là. Était-ce les années de séparation qui ravivaient aussi vivement ce désir refoulé ? Tout semblait décuplé et ce n’était pas pour déplaire à la demoiselle. Quand le mouvement s’accéléra, ses ongles se plantèrent involontairement dans le dos d’Antonio. Son regard plongea dans celui de son amant alors que l’orgasme la transportait une nouvelle fois encore. Excitée au plus haut point, elle posa fougueusement ses lèvres contre les siennes et mêla sa langue à la sienne. Malgré le désir et l’excitation presque intolérables, elle en voulait encore plus et elle le fit clairement comprendre en suivant la cadence du jeune homme.

Les mouvements de va-et-vient s’accentuaient, excitant encore plus Amélia. Toujours plus rapides, toujours plus profonds, son cœur s’emballait de plus en plus, jusqu’à ce qu’un nouvel orgasme l’assaille. Un nouveau cri lui échappa alors qu’elle relâchait la bouche d’Antonio. Mais au lieu de s’arrêter, les deux amants poursuivirent leur danse effrénée de l’amour. Sa lèvre prise en otage entre les dents du jeune homme avait le don de faire perdre la tête à Amélia. Elle gémit, son regard toujours plongé dans celui du jeune homme. Elle savait très bien qu’il pourrait très bien jouir là, maintenant, mais qu’il se retenait, par fierté. Le bassin de la jeune femme ondulait sensuellement malgré la rapidité de leurs mouvements pour trouver l’angle parfait pour amener Antonio toujours plus profondément en elle. Ses ongles n’en finissaient plus de griffer son dos musclé, signe qu’elle était envahie de désir qu’elle devait extérioriser. Un nouvel orgasme la prit presque par surprise et son corps se cambra sous l’action de la vague de plaisir qui la submergea. Bientôt, Amélia décida de prendre les devants, une nouvelle fois. Elle profita de l’accalmie offerte par l’après-jouissance pour inverser les rôles d’un coup de hanche. Elle se retrouva au-dessus de lui et agrippa ses poignets pour les plaquer contre le matelas. Alors que son bassin montait et descendait au rythme de ses va-et-vient à elle, elle picorait le cou de son amant de baisers. Elle en profitait pour le lécher et le mordiller avec douceur alors qu’elle le maintenait toujours immobile. Du moins, ses bras. Sa poitrine frottait contre son torse à chaque mouvement mais, malheureusement, impossible pour Antonio de titiller ses seins.  

Cette sensation d’avoir le contrôle n’était pas pour déplaire à la jeune femme. Au-dessus de son amant, elle avait pris les commandes et maintenait ses poignets plaqués contre la surface molle du matelas. Ses mouvements de va-et-vient étaient plus lents, plus intenses et plus profonds que précédemment. Alors que des pics de désir lui transperçaient le bas-ventre et humidifiaient encore plus son intimité, elle s’amusait à titiller sa peau de sa langue et ses dents. Quand son partenaire lui vola un baiser, elle y répondit avec la même fougue alors qu’un petit sourire malicieux se dessinait sur ses lèvres. Les grognements qu’il laissait échapper avaient le don de l’exciter au plus haut point. Elle connaissait parfaitement le pouvoir qu’elle exerçait sur lui et était heureuse de l’effet qu’elle lui procurait. Bientôt, elle cessa ses baisers et le força à se redresser de telle sorte qu’il soit en position assise. Installée sur ses cuisses, ses jambes de chaque côté de son bassin, ils se faisaient à présent face. Les yeux dans les yeux, Amélia passa ses bras autour de son cou et reprit ses mouvements de va-et-vient. Elle colla sa poitrine contre la sienne et son front contre le sien et caressa sa joue barbue. Sa respiration s’était un peu calmée mais son cœur, lui, était toujours déchaîné, comme s’il voulait quitter sa poitrine. La jeune femme déposa alors délicatement ses lèvres contre celles d’Antonio pour lui offrir un baiser emprunt de douceur et de passion. Elle voulait profiter de cet instant au maximum et retrouver son corps la soulageait et lui procurait le plus grand des plaisirs. Bientôt, son autre main rejoignit son autre joue, prenant ainsi son visage entre elles. Elle intensifia le baiser et mêla sa langue à la sienne tout en se blottissant davantage contre lui.