Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility(Antonio) . Back to the past
Le Deal du moment : -20%
Drone Dji DJI Mini 4K (EU)
Voir le deal
239 €


(Antonio) . Back to the past

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Back to the past
@Antonio Munoz  & Amélia

« Au-delà du silence, il y a la solitude, entre l'abandon et la trahison. »
Après cette rencontre impromptue, Amélia avait fini par rejoindre les personnes avec qui elle avait rendez-vous. L’alcool avait coulé à flot et la jeune espagnole n’avait pas lésiné sur les cocktails, prenant quand même garde à ne pas mélanger les alcools. Elle ne voulait pas prendre le risque d’être malade comme un chien le lendemain. Alors que minuit était depuis longtemps passé, elle salua la dernière personne qui avait tenu la cadence avec elle avant de se retrouver seule. Le temps de quelques heures, elle avait réussi à oublier Antonio et les paroles pas très charitables qu’ils s’étaient assénées. A présent qu’elle était seule avec ses pensées, la jeune femme perdit son sourire alors qu’elle s’asseyait sur un muret et contemplait la scène qui se vidait gentiment. La plupart des gens avait fini par rentrer chez eux et les derniers courageux encore présents étaient bien imbibés. Un peu comme elle. Sauf qu’elle restait d’un calme olympien et qu’au premier abord, elle semblait être sobre et en forme. Finalement, elle sortit son téléphone portable de son sac à main pour voir si elle avait reçu des messages. Ses parents lui demandaient comment elle allait et elle avait bien envie de leur hurler dessus. Comment son père avait-il fait pour ne pas retrouver la trace d’Antonio ? Avait-il seulement pris la peine de le chercher ? Amélia finit par balancer son portable dans l’herbe, aux pieds d’un inconnu. Enfin… Pas si inconnu que ça. A croire que son passé lui courait après, ce soir.

« J’ai cherché à te contacter… Mais tu avais changé de numéro… » Laissa-t-elle échappé, en quittant son perchoir.

Elle tituba un peu et se pencha pour récupérer son portable. Amélia se redressa un peu trop vite et perdit l’équilibre, se retrouvant contre Antonio contre son gré.

(c) DΛNDELION
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
❝Back to the past❞
ANTONIO & AMELIA

Cette soirée je l’avais démarré involontairement avec Amélia et les choses s’étaient très vite envenimés entre nous bien que ça soit dommageable, cependant j’ai bien trop de fierté pour revenir vers elle. Les choses ont été dites, à présent je vais faire ce que j’ai dit et l’ignorer totalement et lui montrer que ça ne me touche pas et que je peux très bien vivre ma vie sans elle. Après son intervention et son départ, j’ai profité de ma soirée comme il se doit, buvant énormément, dansant des collés serrés plutôt torrides cependant je n’ai pas suffisamment dragué pour repartir accompagné ou alors j’en avais pas envie, je ne sais pas trop en fait. Quand le concert se termine et que tout le monde déserte, j’attends un peu finissant mon dernier verre afin de ne pas gâcher car c’est de l’alcool sacrilège puis je prends la direction de la sortie. Cependant rien ne se passe comme prévu puisque je reçois un portable non loin de mon pied ce qui me fait froncer les sourcils. Je suis peut être alcoolisé, mais pas au point de ne pas savoir me défendre. Lorsque je lève la tête je vois de nouveau Amélia là et je me demande ce qu’elle me veut en fait puisqu’elle est partie d’elle-même tout à l’heure. Je ne dis rien mais elle brise le silence et ça me trouble, je sens mon souffle se couper alors que mon regard se plonge dans le sien et il m’est impossible de sortir quelconques sons de ma bouche. Je reste figé non pas que je ne veux pas répondre mais je ne peux pas et je ne sais pas quoi dire non plus il faut dire puis elle se lève se dirigeant vers moi sans être stable et après avoir récupéré son portable elle se relève probablement trop vite me tombant dessus. Je la rattrape passant automatiquement mes mains autour de sa taille dans un premier temps « Hey ça va toi ? » Je suis alcoolisé aussi mais pas au même point qu’elle pour le coup. Je place une de mes mains sur son visage machinalement caressant sa joue délicatement « Je ne pouvais pas rester là bas, je devais couper les ponts avec Séville et tu le sais mieux que personne »
© LOYALS.


@Amélia González
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Back to the past
@Antonio Munoz  & Amélia

« Au-delà du silence, il y a la solitude, entre l'abandon et la trahison. »
Amélia pensait à tout sauf à tomber sur Antonio. Au sens propre comme au figuré. Elle voulait simplement s’asseoir un moment, consulter ses messages puis téléphoner à un taxi pour être ramenée chez elle. Même si elle était pas mal alcoolisée, elle se savait incapable de rejoindre son appartement sans encombre ou sans mettre des heures à y arriver. Mais dans un élan de colère, elle avait balancé son portable, de manière irréfléchie, et ce dernier avait atterri au mauvais endroit. En levant les yeux, la jeune femme avait croisé le regard de son ami d’enfance et l’exaspération avait fait place à un tout autre sentiment. Radoucie, elle avait bredouillé une phrase, tentant de lui expliquer qu’elle avait cherché à le contacter mais sans succès. Jamais elle n’aurait pu ne pas essayer de le retrouver. D’ailleurs, elle avait demandé à son père, personnalité influente, de tout mettre en œuvre pour le retrouver. Sans résultat. Soit son paternel lui avait menti et n’avait pas fait le nécessaire, soit Antonio avait très bien réussi à disparaître. Sans qu’elle ne le veuille, Amélia se retrouva bientôt collée au jeune homme, qui l’avait rattrapée alors qu’elle s’apprêtait à tomber. Elle avait peut-être un peu abusé sur la dose, au final. De puissants bras se refermèrent autour de sa taille alors qu’elle levait la tête, un peu étourdie.

« Ca va… Je crois que j’aurais dû manger avant de boire… »

Elle allait survivre, pas de doute là-dessus. Une main douce caressa sa joue qui avait été mouillée tellement de fois par des larmes de tristesse et de rage. Ce soir, elles étaient sèches. La voix d’Antonio lui parvint alors qu’il lui expliquait sa décision de quitter Séville pour toujours.

« Tu sais bien que j’aurais compris, je t’aurais même soutenu à 200%. Mais pourquoi tu ne m’as rien dit ? Pourquoi m’as-tu laissée en plan ? Tu m’as brisé le cœur en me mettant de côté, comme si notre amitié n’avait jamais compté. Comme si je n’étais rien à tes yeux. Est-ce que c’était le cas ? »

Derrière ses airs de femme forte, Amélia était en réalité une femme blessée. Elle baissa le regard, chose qu’elle faisait rarement, et tenta de se dégager de l’étreinte du jeune homme. Mais la force et la volonté lui manquèrent alors elle se ravisa. Elle en avait rêvé des années durant, de ces retrouvailles. Malheureusement, il fallait que l’alcool coule dans leurs veines pour qu’ils mettent les choses à plat de manière civilisée.

(c) DΛNDELION
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
❝Back to the past❞
ANTONIO & AMELIA

Je dois avouer que revoir soudainement Amélia me rappelait énormément de mauvais souvenir en plus de ceux que j’avais conservé au plus profond de ma chair et c’est notamment pour cela que j’ai totalement coupé les ponts avec tout le monde y compris elle mais elle ne le comprendra probablement jamais puisque le problème ce n’est pas elle en soit mais ce qu’il s’est passé là bas et tout ce que cela me remémore. Etant deux sanguins bien entendu on s’est très rapidement pris la tête de manière froide malgré notre sanguinité naturelle. Après une soirée forte en alcool je me retrouve sans le vouloir face à elle et cette fois cette tension n’est plus ou du moins moindre car je vois l’état dans lequel elle se trouve et je ne peux pas me permettre de la laisser comme je l’aurais fait en temps normal. D’ailleurs ce qu’elle me dit me bouleverse à tel point que je n’arrive pas répondre en retour. Je ne m’attendais pas vraiment à ça pour tout dire et quand elle me tombe à moitié dessus, je la rattrape me montrant plutôt tendre avec elle et protecteur. Sa réponse me fait sourire car effectivement elle aurait dû manger « Ou peut être boire moins aussi » C’était aussi une solution l’un de l’autre même si elle n’était pas forcément amusante en soit. Je caresse donc sa joue tout en délicatesse lui expliquant pourquoi j’ai fait tout ça « Parce que tu m’aurais retenu Amélia, ne dis pas l’inverse t’aurais voulu que je reste et que je me reconstruise là bas, sauf que je ne pouvais pas, il fallait que je parte, que je fasse comme si je n’avais pas eu d’enfance. Vivre dans des maisons d’accueils je ne voulais pas de ça toute ma vie, j’avais ma vie à reprendre en main, des putains de morceaux à recoller et je ne pouvais que le faire seul » Je sens l’émotion au fond me monter mais je ne cède pas, à vrai dire j’ai bien trop pleuré étant enfant des actes de mon père, aujourd’hui je n’ai plus de larmes en réserve pour quoi que ce soit. « Ce n’était pas contre toi … absolument pas » Je me retire un instant la regardant avec un peu plus de recul, remarquant à quel point elle est toujours aussi belle « On peut aller chez moi pour parler si tu veux, j’ai pas envie qu’on entende cette discussion»
© LOYALS.


@Amélia González
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Back to the past
@Antonio Munoz  & Amélia

« Au-delà du silence, il y a la solitude, entre l'abandon et la trahison. »
Il est vrai que jamais Amélia ne comprendrait son silence quant à son projet de quitter Séville. Connaissant l’horreur qu’il subissait chez lui, elle aurait essayé de le convaincre de rester. Elle aurait tout fait pour qu’il ne fuie pas et pour que son père soit puni. Elle aurait peut-être mal pris le fait qu’il parte quand même. Cependant, elle aurait au moins été au courant et aurait compris sa décision. Elle lui en aurait voulu, c’est sûr, mais moins qu’à l’heure actuelle. Le revoir ici, à Boston, à cette fête foraine était un véritable choc. Elle qui avait espéré recevoir de ses nouvelles, ne serait-ce qu’un petit mot disant que tout allait bien et qu’il était en sécurité, n’en avait pas demandé autant en le voyant. Elle était heureuse de le revoir et surtout, il avait l’air en forme, mais elle n’arrivait pas à le montrer. La rancune était toujours bien présente, juste inhibée par l’alcool. Lui pardonnerait-elle un jour ? Elle espérait en avoir la force et la volonté. Pour l’heure, elle s’était mis la tête à l’envers et avait eu la bonne idée de ne rien avaler avant. Résultat, elle se retrouvait dans les bras d’Antonio. Mais c’était mieux qu’étalée sur l’herbe, non ?

« Oui, bon… »

Super, l’argumentation ! Elle qui voulait devenir avocate… Mais il avait raison, et elle le savait. Elle n’aurait peut-être pas dû abuser sur les cocktails. La jeune femme avait baissé le regard alors qu’elle se demandait si leur amitié avait réellement compté. Pour elle, en tout cas, Antonio avait été ce qui lui était arrivé de mieux dans sa vie. A l’époque, ses sentiments avaient évolué et elle était tombée amoureuse. Jamais elle ne lui avait avoué ce qu’elle ressentait et avait longtemps regretté d’avoir eu peur de briser leur amitié. Aujourd’hui encore, son cœur s’emballait quand il prenait la parole, la regardait ou la touchait.

« Je te crois… Mais essaie de te mettre dans ma situation… Imagine ce que tu aurais ressenti si la situation avait été inversée. »

Quand il lui proposa d’aller chez lui pour poursuivre leur conversation, elle hocha la tête. Il est vrai que l’endroit était assez inapproprié pour ce genre de discussion, même s’il se vidait rapidement.

« D’accord… Je te suis. »

Ou plutôt, Amélia essaierait de ne pas se rétamer en chemin.

(c) DΛNDELION
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
❝Back to the past❞
ANTONIO & AMELIA

Je connais trop bien Amélia pour savoir que de toute évidence quoique je fasse elle m’aurait fait la gueule hormis si j’étais resté chose qui était absolument impossible donc la meilleure solution possible pour moi était de partir comme un lâche peut être mais au moins sans la voir en souffrir. Oui ce n’était qu’amical et sexuel surtout entre nous mais quand même elle était importante pour moi et j’aurais pas aimé la voir déchiré par la peine. Ma meilleure option était le départ soudain et je comprends au fond sa réaction mais elle doit aussi comprendre la mienne ainsi que mes choix qui sont tout de même pas insensé. D’ailleurs on était plutôt en froid mais l’alcool aidait à nous canaliser et mettre la tension de côté. Pour ma part j’étais pas totalement mort contrairement à elle qui a vraiment abusé de la bouteille, mais je ne peux juste pas la laisser là comme ça malgré tout. D’ailleurs elle me tombe dessus ne tenant plus très bien sur ses deux jambes et je ne la repousse pas, à vrai dire il ne faut pas la brusquer dans cet état on sait jamais comment elle peut réagir. « Je comprends ta peine et ta potentielle colère mais c’est comme ça et si c’était à refaire alors je le referais » C’est plutôt violent dis comme ça mais c’est une vérité de toute évidence car je ne regrette absolument pas ma décision, le plus important étant ma santé physique et psychique et non le plaisir des autres et notamment d’Amélia. Je n’aime pas discuter de base et encore moins dans des endroits comme ça ou des oreilles peuvent trainer et c’est pourquoi je lui propose de venir chez moi, au moins j’aurais un œil sur elle et je préfère discuter ailleurs si ça doit être le cas. Elle accepte et au fond je l’en remercie puis nous nous mettons en marche alors que j’appelle en vitesse un Uber pour nous ramener chez moi à Boston. Très vite on se retrouve devant la porte de mon appartement que je lui ouvre « Fais comme chez toi. » Je rentre retirant ma veste, me lavant notamment les mains « Tu veux boire et manger quelque chose ? »
© LOYALS.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Back to the past
@Antonio Munoz  & Amélia

« Au-delà du silence, il y a la solitude, entre l'abandon et la trahison. »
Oui, les paroles d’Antonio blessèrent Amélia. Mais ce n’était pas comme si elle n’en avait pas l’habitude… S’il le referait sans hésiter et qu’il le lui balançait comme ça, cela signifiait donc qu’il y avait bien réfléchi avant de mettre ses projets à exécution. Et surtout, elle comprenait qu’il en était allé de sa survie., comme il tentait de lui expliquer. Malheureusement, le dommage collatéral, ça avait été elle. Elle qui avait été laissée pour compte et qui s’était retrouvé sans son ami d’enfance qu’elle adorait. Autant dire qu’elle avait été ingérable après son départ. Son caractère avait radicalement changé. Elle s’était renfermée sur elle-même, était devenu hautaine, arrogante, sans pitié. Elle n’hésitait pas à utiliser les autres, à leur faire croire monts et merveilles alors qu’en réalité, elle pensait tout le contraire et se fichait d’eux. Elle était devenue détestable. Souvent, elle avait de la peine à se regarder dans le miroir. Mais cela, elle ne l’avouerait jamais. Acceptant de se rendre chez Antonio pour discuter, elle récupéra tant bien que mal son sac laissé sur le muret. Elle y fourra son portable puis suivit le jeune homme, qui avait commandé un taxi. Le trajet ne dura pas bien longtemps et, malgré son taux d’alcoolémie relativement élevé, elle remarqua qu’ils ne vivaient pas si loin l’un de l’autre. La jeune femme pénétra dans l’appartement, regardant à peine la décoration pour se dépêcher d’aller s’asseoir.

« Je crois qu’un verre d’eau fera l’affaire. »

Continuer sur l’alcool n’était pas indiqué dans son état. Amélia regarda autour d’elle, contemplant enfin la décoration des lieux alors qu’Antonio allait chercher son verre d’eau. Quand il le lui ramena, elle le remercia et but une gorgée avant de le poser sur la table basse. Elle laissa le silence planer un moment, avant de se lancer.

« Où es-tu allé quand tu es parti ? »
(c) DΛNDELION
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
❝Back to the past❞
ANTONIO & AMELIA

Je ne sais pas préserver les gens, je n’ai pas appris à faire avec, je sors mes phrases comme ça avec les premiers qui me viennent quitte à ce que ça blesse mais j’ai toujours été comme ça depuis les événements que j’ai vécu à cause de mon père, m’étant renfermé sur moi-même dans un premier temps avant de me jouer des autres et de ne jamais me lier d’amitié ou de quoi que ce soit. Je venais probablement de blesser Amélia de nouveau mais je m’en étais pas vraiment rendu compte en fait car pour moi c’est absolument normal de parler de la sorte, de manière absolument cash. Je suis désolé pour elle et ce qu’elle a enduré mais je devais me relever, tenter de me reconstruire et c’est pourquoi quoi qu’il en coute j’aurais agi de la même façon. Lorsque l’on arrive chez moi je lui propose de boire quelque chose et elle me demande un verre d’eau que je finis par lui apporter. J’en profite pour aussi m’en prendre un et je la rejoins, lui donnant son verre et buvant le mien alors qu’elle me questionne. « Ici, je suis directement venu ici. J’en pouvais plus des maisons d’accueils et je voulais réussir un minimum dans la vie, avoir quelque chose de concret et Harvard était l’école parfaite pour ça » Je prends une chaise m’asseyant en face d’elle ressassant mes mauvais souvenirs, ayant quelques flashs mais tentant de garder mon calme et de ne rien lui montrer « Et toi tu as fait quoi ? » J’essaye de recentrer le sujet sur elle car même si elle sait tout sur moi, j’ai pas trop envie de continuer à ressasser ces souvenirs ignobles. De toute évidence ce soir je risque de mal dormir à cause de son arrivée soudaine et de tout ce que ça me fait revivre alors j’aimerai au moins ne plus trop parler de mon passé.
© LOYALS.


@Amélia González
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Back to the past
@Antonio Munoz  & Amélia

« Au-delà du silence, il y a la solitude, entre l'abandon et la trahison. »
Bien des similitudes de caractère liaient Amélia et Antonio et l’une d’entre elles était la franchise. Peu importe qu’elle ait été blessée, au final. Elle n’aurait pas hésité à lui asséner les mêmes paroles si elle avait la conviction d’avoir bien fait. Après cette petite mise au point, ils décidèrent de se rendre à l’appartement du jeune espagnol, situé non loin de chez Amélia. Au fond d’elle, elle aurait préféré qu’ils vivent un peu plus éloignés l’un de l’autre alors qu’une autre partie d’elle, beaucoup moins rationnelle, aurait voulu qu’ils habitent encore plus près. Une fois chez lui, la jeune femme se dirigea vers le salon pour pouvoir s’asseoir, n’étant pas très stable sur ses jambes. Un verre d’eau lui ferait du bien et quand il arriva, elle but une grande gorgée. Le silence s’était alors installé entre eux et la jeune étudiante finit par le briser en lui posant une question. Elle trouvait légitime de lui demander où il s’était enfui. Avait-il cavalé ou avait-il toujours su où se rendre ? Quand elle apprit qu’il était directement venu ici, à Boston, elle hocha la tête. Ainsi donc, il s’était posé. Et pas un message pour l’avertir (oui, ça lui restait en travers de la gorge, même alcoolisée). Antonio lui retourna alors la question et Amélia soupira avant de se caler confortablement.

« J’ai commencé mes études de droit et de relations internationales à l’université de Séville. Comme tu le sais, mes parents voulaient à tout prix que j’étudie à Harvard alors j’ai fini par m’y inscrire pour mon doctorat. »

Il lui restait encore trois années d’études avant de l’obtenir. Mais entre-temps, elle comptait bien être assistante d’un avocat et elle savait qu’elle trouverait facilement la place idéale. Non pas parce que sa famille était connue dans le monde de la diplomatie mais parce qu’elle avait toujours obtenu les meilleures notes. Et puis, elle avait un caractère très ambitieux et elle maîtrisait bien les entretiens d’embauche.

« J’ai aussi voyagé en Europe, principalement en France. »

Puisque sa mère était Française, Amélia se devait donc de connaître son deuxième pays natal. D’ailleurs, elle maîtrisait le français sur le bout des doigts (ou des lèvres) mais elle conservait néanmoins un ravissant accent espagnol.

« Mais avant tout ça, je t’ai cherché et fait chercher. »

La jeune femme lui adressa un sourire un peu triste et mélancolique. Elle passa une main dans ses cheveux et décida d’en savoir plus sur ses années volées.

« Tu étudies quoi à Harvard ? »
(c) DΛNDELION
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
❝Back to the past❞
ANTONIO & AMELIA

Je ne veux pas la blesser de nouveau c’est vrai mais en même temps je ne peux pas lui mentir, à vrai dire c’est quelque chose que je ne sais pas faire et que je ne fais pas donc c’est pourquoi je lui ai avoué que je ferais la même chose si c’était à refaire car c’était la seule issue et la meilleure solution et que si j’en suis là aujourd’hui c’est justement grâce à ce choix de partir. D’ailleurs je ne tarde pas à lui donner un verre d’eau une fois chez moi alors que mine de rien le silence se veut pesant et qu’elle tente de le briser me questionnant sur ma vie. Cependant j’aimerai qu’on se recentre un peu plus sur elle car j’ai jamais été à l’aise avec ma vie, à vrai dire depuis que je suis ici j’ai inventé un passé, mais avec Amélia je ne peux pas car elle sait tout donc forcément ça me trouble totalement de reparler de tout ça. Alors qu’elle m’explique tout sur elle j’hoche la tête comme pour confirmer ses propos mais aussi car je m’intéresse à ce qu’elle me dit car malgré tout je n’ai jamais rien eu contre elle-même si je me serais passé de son retour, non pas qu’elle me dérange physiquement mais mentalement tout se chamboule. Elle était studieuse et très intelligente donc le fait qu’elle prépare un doctorat en soit ne m’étonnait pas et c’est vrai que ses parents avaient déjà parlé d’Harvard donc au final j’aurais dû m’en douter qu’un jour ça arriverait. J’écoute tout en restant calme chaque mot sortant de sa bouche comme un enfant écoute un conte de fée lu par ses parents et lorsqu’elle avoue m’avoir cherché je bloque totalement ne m’attendant pas du tout à ça « Me chercher ? Pourquoi ? » Non pas que ça me dérange mais je suis surpris car je suis personne en soit « Je suppose que tu m’as trouvé du coup » Je souris timidement avant qu’elle ne me demande ce que moi je fais ici « Bah écoute moi j’étudie le sport en majeur et l’informatique en mineur, j’ai toujours ce rêve de monter ma propre salle de sport et de coacher des personnes » Je souris car j’ai toujours été sportif et que j’avais déjà ce genre d’envie qui me tapait à l’époque ou j’étais encore en Espagne « Sinon à côté de ça je suis mannequin ce qui du coup me permet de visiter d’autres pays et cultures. Bon c’est vrai que voir son portrait sur les panneaux publicitaires de la ville au tout début c’est perturbant et ça peut donner la grosse tête mais maintenant ça va je vis avec et je fais plus trop attention »
© LOYALS.

(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)