you will learn in Iceland ¥ Thalia

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w/@thalía Vicente la sublime aventurière

J’aime embêter la jeune femme. J’essaie aussi de la déstabiliser mais c’est un brin compliqué. Elle a toujours la réponse qu’il faut, et elle est du même niveau que moi. En vrai, je me fichais pas mal qu’elle compare, ou qu’elle ne le fasse pas. Je me fichais pas mal de qui elle avait pu avoir dans son lit parce que je savais qui j’étais et comment j’étais au lit et seul cet instant là comptait. Moi-même, je ne faisais aucune comparaison, je n’avais pas que çà à faire. J’appréciais de pouvoir lui donner ce que je pouvais lui donner lorsque nous étions tous les deux en voyage. Nous passions toujours de bons moments tous les deux et c’était çà aussi ce que je pouvais appeler de bonnes vacances. Je fais un petit sourire à la jeune femme lorsqu’elle me dit qu’elle est toujours sage. Permets moi d’un peu douter de tes dires très chère et finalement, je n’aime pas quand tu es trop sage je tire la langue à la jeune femme, la taquiner est ma priorité. Je la regarde se déshabiller devant moi. Ok, elle sait comment m’apprivoiser. J’essaie de me contenir, mais mon envie est très forte. Elle a un corps que j’adore, j’aime toucher son corps, j’aime quand mes mains dansent doucement tout le long de son corps. J’apprécie la vue qu’elle m’offre. Elle me demande si elle peut m’emprunter mon tee-shirt, j’acquiesce d’un signe de tête mais sache que tu ne vas pas le porter bien longtemps je suis un homme, pardonnez-moi. Elle était de nouveau bien trop habillée, malheureusement. J’ai un fou rire lorsqu’elle prend la pose avec mon tee-shirt Belle collection, et vous faite aussi le style bikini ou bien sous-vêtements ? lui demande-je avec un petit sourire en coin. Allez, allez, il faut que je me calme, que je prenne une douche froide, mais faites quelque chose, j’ai l’impression que mon pantalon commence à prendre feu. Allez, il va falloir faire un choix ma belle lui lance-je alors qu’elle ne savait pas quoi répondre. Mais il allait falloir qu’elle fasse un choix, et pas n’importe lequel. LE CHOIX. Mais finalement, elle prend son verre et elle boit. Je souris et frappe dans mes mains. Et bien, j’en conclue que tu es assez faible quand il s’agit de pâtes, ok je prends note m’exclame-je. Et dire qu’elle ne prend pas un gramme, c’est tout ce qui me plait ! Je ne sais pas pourquoi mais je lui confie que j’étais en couple avec une fille pendant 6 ans. Je n’en dis pas plus et préfère boire car c’est encore un brin douloureux quand je me mets à y songer. C’est aussi à cause d’elle que je suis devenu ce que je suis aujourd’hui. Un mec qui couche avec tout le monde et qui ne veut absolument pas se remettre avec quelqu’un. L’amour, pour moi, c’est terminé. Finalement, je bois cul sec mon verre pour éviter que je parte dans des pensées assez noires. Je rempli celui-ci une nouvelle fois pour la prochaine question qu’elle me posera. Elle ne pose pas d’autre question, ce que j’apprécie et je lui pose alors ma question. Plusieurs fois ? Je croyais qu’on avait une seule âme sœur ? lui demande-je avec un petit sourire Et bien au moins, çà a du mérite je ne connais pas vraiment ça, enfin, je suis tombé amoureux une fois, çà a duré 6 ans et çà c’est terminé. Mal. Est-ce que je vois pour éviter de lui dire que je n’ai eu qu’une petite amie ? Il me faut un temps de réflexion mais je vais répondre. Quoique l’alcool est tout de même tentant. Une seule .. et d’autres dans mon lit mais une seule petite amie ! j’essaie de faire le fier. Je joue alors avec mon verre mais ne bois pas. Je lui ai dis la vérité. combien de petits copains puisque tu m’as dis être amoureuse de tous tes mecs quand tu sortais avec autant que je sache combien au passage !

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Je savais très bien que je lui faisais effet. Il me suivait du regard et ne manquait aucun de mes gestes. J’aurai pu lui offrir bien plus. J’aurai pu me rapprocher de lui et glisser ma main le long de son torse. J’aurai aussi pu l’embrasser langoureusement avant de me détacher lentement de lui et lui faire regretter ce baiser. J’aurai pu faire tant de chose mais il fallait que je cesse. Toute tentation avait une limite et si je jouais trop, il serait alors impossible de nous arrêter. Game Over. Ainsi, pour calmer ce jeu trop dangereux, j’avais décidé d’apporter un peu d’humour. – Bien évidemment, mais ce défilé est réservé pour les plus sages. Je lui tire la langue, reprenant sa phrase favorite. Posée à côté de lui, il m’avait demandé de choisir. Quelle horreur et quel dilemme. C’était impossible et j’avais donc préféré sacrifier un verre. J’avale au plus vite ce verre de tequila qui me brule la gorge. Je grimace et je me rends compte que j’avais oublié le citron et le sel. Okay, j’étais une imbécile. Je ne ferai pas cette erreur deux fois. De son côté, Rio donnait l’air d'être bien satisfait de son coup et disait prendre note de ma faiblesse. Nous changions de registre après cela. De la nourriture nous étions passés à nos amours passés. Sujet délicat et Rio était le premier à boire. Non pas parce qu’il n’avait pas réussi à répondre mais parce qu’apparemment quelque chose le tracassait. Il n’était pas tranquille et je commençais à pas être très à l’aise de le voir ainsi. Heureusement que c’était à mon tour de répondre et je m’étais pressée de meubler le silence. Je lui dévoile que j’étais tombée amoureuse plusieurs fois et il avait l’air surpris. – Du mérite ? Si tu le dis… Je répète avant de rire, pas vraiment convaincue. N’étais-ce pas la preuve que je n’étais pas quelqu’un de stable ? J’avais beau aimé un garçon sincèrement, aucune de mes relations n’avaient duré… Il y avait un problème ! J’avais un problème. Ou peut-être n’avais-je simplement pas trouvé mon âme sœur… probablement. J’aimais bien cette théorie finalement. Après avoir répondu à sa question, j’enchainais avec une autre. Il valait mieux éviter toute question concernant sa relation de 6 ans… ainsi je lui demande combien il avait eu de copines. Allez probablement 4 ? Il me répond une et j’ai l’impression de recevoir une claque. Moi qui voulait éviter toute question en lien avec son ex… Je m’étais trompée. Il avait donc eu une seule copine… avec qui il était resté six ans… Okay. Magnifique. Je le regarde jouer avec son verre. Il avait envie de boire… et moi donc ! Et voilà qu’il me retourne la question. Parfait, j’allais pouvoir boire. J’attrape mon verre et je le vide aussitôt. Bordel. J’avais encore oublié le citron et le sel. Je grimace encore et je tire la langue, comme si j’étais dégoutée. Quel sketch… M’enfin bon, il était hors de question qu’il sache le nombre de garçons avec qui j’étais sortie… il allait faire une crise cardiaque. Lui une et moi… milles ? Non, j’exagérais quand même. Je me presse de changer de question. – Quel est ton jeu préféré ? Merde. Trop facile la question et je crois que je connaissais la réponse. Beaucoup trop perturbée, je n’avais même pas pris la peine de réfléchir. Il allait probablement revenir sur mes ex… J'avais soudainement chaud...

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Ok il allait falloir que je me calme, que je pense à autre chose. Pourquoi je n’irais pas me jeter dans les vagues que l’on peut entendre de là ou nous sommes ? Un peu de fraicheur me ferait certainement redescendre. Si je m’y mets tout de suite, je crois qu’il n’y aura pas de marche arrière possible et il faut quand même bien profiter de la soirée avant toute chose, non ? Mais la jeune femme ne m’aide absolument pas lorsqu’elle enlève ses vêtements afin de se retrouver en sous-vêtements et d’enfiler mon tee-shirt. Il lui va tellement mieux qu’à moi, çà, il n’y a pas de doutes là dessus. Ok, il faut vraiment que je me calme ou je vais finir par prendre réellement feu. Il fait tout de même bien plus chaud d’un coup. Ah merde, pour le coup, je ne suis pas du tout sage, c’est dingue quand même, je vais manquer le meilleur je lui tapote alors la cuisse avant de reprendre avec les questions. Et bien c’est qu’elle a la descente facile quand je la regarde faire. Mais elle ne semble pas pouvoir répondre à ma pauvre question. Si elle était déjà indécise par rapport à des pâtes, je n’imaginais pas le reste. Mais c’était drôle de la voir grimacer lorsqu’elle but la tequila t’as oublié le sel et le citron ! je me mets alors à rigoler, je sais, c’est mal. Je lui tends alors le sel et un bout de citron pour que tu sois prête pour la prochaine cuvée lui dis-je en lui faisant un clin d’oeil. Elle aurai refais ma soirée. Le sujet avait finalement changé puisqu’elle m’avait demandé un secret que je n’avais jamais dis, ce n’était pas vraiment un secret, quelques personnes connaissaient ce qui s’était passé avec Kara, je pense bien évidemment à mon frère et mes soeurs. S’ils ne savent pas forcément tout sur tout, ils savent que j’étais avec Kara et qu’elle a fini par partir mais je ne sais pas s’ils savent pour le bébé. En tout cas, mes parents étaient au courant, puisque je voulais le garder et Kara aussi. Finalement, le destin en a voulu autrement, et Kara m’a brisé le coeur en partant. Je n’y pense pas souvent mais je préfère que çà reste dans un coin de ma tête, le plus loin possible. Elle apprend ensuite que je n’ai eu qu’une copine, et oui, j’étais quelqu’un de très sérieux. J’ai eu Kara de 16 à 22 ans. J’ai toujours été fidèle, j’ai aimé Kara de tout mon coeur jusqu’à vouloir devenir père et assumer le bébé qu’elle attendait. Je lui ai toujours tout donné, j’avais de l’argent, elle aussi mais j’en avais beaucoup plus. J’avais finalement décidé de ne plus tomber amoureux, de ne plus me donner à une femme mais de simplement profiter. Je joue avec mon verre, j’ai vraiment envie de boire même si je n’ai pas forcément besoin de le faire puisque j’ai bien répondu. Je la regarde avec un petit sourire tu crois que je peux boire ? lui demande-je avec un petit sourire. Elle bois elle aussi. Elle ne veut pas me répondre. Et bien, elle a encore des choses à me cacher Et bien tu as peur de me dire combien ? lui demande-je en la regardant droit dans les yeux. tu me demandes vraiment ça ? je la regarde prends mon verre pour boire. Je ne sais pas quoi lui répondre pour le coup, alors je préfère boire. Je récupère le sel et le citron et çà passe bien. Ta position préférée ? oui, on va peut-être arrêter les exs pour ce soir.

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Je n’arrivais pas à y croire. Je n’arrivais réellement pas à croire qu’il ne puisse avoir qu’une seule copine. Pincez-moi, je rêve. J’espérais réellement avoir mal entendu mais ce n’était visiblement pas le cas. J’étais encore sobre et j’avais bien compris le message. Il n’y avait aucune interférence et j’aurai presque bien voulu. Je faisais le calcul… Il avait donc seize ans quand il était sorti avec elle et ça avait duré six longues années… Il avait donc vingt-deux ans quand ça s’était terminé. Son ex devait être quelqu’un d’incroyable pour qu’il soit toujours célibataire aujourd’hui… J’enviais presque son ex ? Non ! Non, j’étais simplement choquée. Bordel sa mère le phacochère ! Et puis, moi, j’étais sortie avec tant d’hommes… Je ne pouvais tout de même pas lui dire combien. De l’alcool, de l’alcool, s’il vous plait ! J’attrape mon verre et je le vide cul sec. Je lui fais signe de la tête qu’il pouvait aussi boire et je remplis nos deux verres. Il me regarde droit dans les yeux et me demande si j’avais peur de lui avouer le nombre. Il me narguait. Je pouvais entendre le cap ou pas au bout de ses lèvres, je lisais dans ses esprits même et j’avais envie de lui dire de se taire. J’hésite encore de lui avouer. Je me mords les lèvres et j’expire fortement comme si j’abandonnais. – Imagine un nombre et dis-toi que c’est un peu moins. Je rigole. Oais, c’était tout ce que je pouvais lui dire. Il aurait pu me demander comment était mon dernier petit ami ou quelle était ma plus longue relation et je lui aurais raconté mais là… sur ce coup, non. Pas question, surtout pas après qu’il m’ait avoué qu’il n’était sorti qu’avec une seule fille. Une seule… Okay, je ne m’en remets toujours pas. Tellement prise de surprise, que je lui avais demandé quel était son jeu préféré. J’avais envie de me poignarder. Je riais. J’en pouvais plus de moi-même. Il aurait pu me répondre franchement, au lieu de ça il boit. Je le regarde à moitié-surprise. Avait-il pitié de moi ? Possible. Quelle honte. Il me pose à son tour sa question et je lui souris. – Sérieusement ? Depuis tout ce temps, tu sais pas ? Je fais mine d’être choquée, voire même outrée par la question. Je me tourne vers lui et je pose une main sur son épaule. Je pivote alors sur moi-même pour grimper sur lui. Je ne le lâche pas du regard et je lui souris malicieusement avant de passer de l’autre côté du siège. – Je préfère être à ta gauche. Je lui réponds, tout en sachant très bien de quoi il parlait. Okay sur le coup, je l’avais bien cherché, je le chauffais même trop. Vilaine fille, oui je l'admets. Je rigole, très satisfaite de mon petit jeu. – Quelle question n’aimerais-tu pas que je te pose ? Une envie de le piéger ? Tout à fait. Je souris comme si j’étais la diablesse incarnée.

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Je n’étais pas la même personne avant que Kara ne me quitte. J’étais quelqu’un de posé, quelqu’un de fidèle, qui ne pensait à personne d’autre qu’à ma petite amie. Je n’avais d’yeux que pour elle et elle savait. J’étais fou amoureux et elle m’avait beaucoup changé d’ailleurs. Mais toujours de façon positive. Une fois partie, j’avais repris mes mauvaises habitudes. J’avais repris la cigarette, je m’étais fermé de nouveau, j’avais repris ma vie de solitaire quoi. Je n’avais jamais été quelqu’un de méchant, avec ou sans Kara mais elle m’avait vraiment sortie de ma petite vie en solitaire. Aujourd’hui, je couche avec tout ce que je peux avoir dans mon lit, je fume cigarettes sur cigarettes et encore je ne fume pas beaucoup avec Thalia car j’ai bien vu qu’elle n’aimait pas la cigarette mais qu’elle ne me disait rien. Je n’ai pas envie de l’asphyxier. Je fais ma vie et je me fou de ce que peuvent penser les autres. Et oui, çà peut donc choquer de savoir que je n’ai eu qu’une petite amie. Mais je n’en parle pas, ce n’est pas parce que j’ai honte de n’avoir eu qu’une petite amie, c’est juste que c’est derrière moi et que j’avance. Du moins j’essaie et ce n’est pas demain la veille qu’on va réussir à me sortir de ma solitude. Et encore, je trouve que je suis quand même bien sociable depuis quelque temps. Pourquoi tu ne veux pas me dire ? Tu as honte ? lui demande-je en tentant vraiment de lui faire cracher le morceau. Mais elle a bu, c’est le jeu. C’est dommage, il ne faut pas avoir honte. Je couche avec tellement de filles qu’elle ne doit pas avoir honte. Elle a deux ans de plus que moi, forcément elle peut en avoir eu plus. Si on ne trouve pas la bonne personne tout de suite, ce n’est pas une honte. Je l’avais trouvé, mais je ne l’ai plus. Kara n’était peut-être pas la bonne finalement. Mais il est clair que je ne vais plus m’ouvrir à l’amour. Finalement, je lui demande sa position préférée mais elle me rit au nez. Je souris, j’avoue que je devrais le savoir mais très franchement, nous n’en avons jamais parlé, mais faudrait-il vraiment en parler ? Je suis curieux, c’est vrai que lorsque je suis au lit avec une fille, je ne regarde pas forcément si elle apprécie plus un truc qu’un autre, du moment que je lui fais plaisir, c’est tout ce qui m’importe. j’aimerais que tu me le dise rétorque-je mais non, madame fait la maline et me dis qu’elle préfère être à gauche. Elle a toujours réponse à tout. Je lève les yeux au ciel et me lève. Je fini par me mettre devant elle. Elle finit par me demander quelle question je n’aimerais pas qu’elle me pose. Je m’assois alors sur le table en faisant attention aux deux verres et à ce qu’il y avait dessus. Je prends mon verre et bois. Je n’ai pas envie qu’elle me pose d’autre question sur mon ex mais je n’ai pas envie de le lui dire. Je la regarde alors droit dans les yeux, me lève une nouvelle fois, pose délicatement le verre et m’approche au plus près de la jeune femme. Je me baisse, mon visage au plus près du sien. Je la regarde toujours dans les yeux. Ma bouche est presque collée à la sienne. Qu’est ce que tu aimerais que je fasse là, tout de suite ?

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Est-ce que j’avais honte… Non ce n’était pas ça. C’était impossible, j’étais l’une des personnes les plus insouciantes sur terre ; n’ayant que très peu de choses à cacher. Jusqu’à présent, je n’avais jamais caché mes anciennes relations à qui que ce soit. Tout le monde savait que je changeais de garçons comme je changeais de chemise… Bon c’était exagéré mais il était vrai que je ne tenais jamais très longtemps avec le même garçon. A la moindre complication, je laissais tomber sans même essayer de trouver une solution. Je n’aimais pas me battre et me fatiguer inutilement. J’avais si peu foi en mes relations ? Probablement. Je ne sais pas. Rio insistait. Cherchant à savoir pourquoi je ne voulais pas lui dire. C’était une première effectivement. Je ne me comprenais pas moi-même. – La curiosité est un vilain défaut. Je lui réponds simplement. Il pouvait continuer à me poser la question mais j’allais tenir bon. M’enfin, un jour, je lui dirai. C’était pour l’instant de loin pas mon plus grand secret et finalement ça m’amusait de le voir insister. Il me demande ensuite quelle position j’aimais. Je souris et j’avais envie de le taquiner un peu, comme toujours. Je décide de grimper sur lui pour ensuite changer de place. Je me retrouvais alors sur sa gauche. Je le désespère, je le sais et il se lève. Je pouvais sentir sa frustration et pourtant ce n’était que le début. J'allais le tuer à petit feu. Je lui pose alors la question ultime. Peu importe sa réponse, il allait boire. Ah ce que j’aimais avoir le dessus sur lui. Il boit et je danse sur place comme si je fêtais une victoire. Je voulais le faire craquer, je voulais le voir me supplier et pourtant il avait réussi à inverser les rôles. Nous étions plus à quelques millimètres de l’un et de l’autre. Son regard plongé dans le mien, je ressentais son désir et je brûlais d’envie. Je voulais qu’il m’embrasse violemment mais avec une tendresse infinie. Je voulais sentir sa main monter doucement le long de ma jambe jusqu’à ma hanche. Je voulais que nos corps ne fassent plus qu’un et qu’il me vole mon dernier souffle. Merde. Il me rendait folle. J’avais perdu ; j’étais perdue. – Fais-moi rêver. Je lui réponds simplement alors que mes doigts caressent son visage. Un sourire malsain se dessine sur mes lèvres et j’espère qu’il ne jouera pas avec ma patience comme j’avais fait avec la sienne. La frustration serait grande. Nous avions assez attendu.

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Elle n’était pas forcée de sortir avec un mec longtemps, et ce n’est pas parce qu’elle ne restait pas longtemps avec un mec que j’allais la juger ou la considérer autrement. Elle devrait savoir que je ne suis pas non plus parfait. Je sais qu’elle ne me juge pas et je ne la jugerai jamais non plus. La curiosité est mon meilleur défaut tu veux dire je lui fais un clin d’œil. Je ne vais pas lui en demander d’avantage, je n’ai pas envie qu’elle se force et puis, elle a but son verre, çà veut bien dire ce que çà veut dire. Je respecte sa décision de ne rien me dire. Après tout, elle ne m’a rien demandé concernant mon ex et j’apprécie aussi qu’elle n’ait rien demandé. Peut-être que nous finirons par en parler tous les deux, ou bien peut-être pas. Je me fichais pas mal du nombre d’hommes avec qui elle avait pu être, avec qui elle avait pu coucher même, ce n’était pas mon but de le savoir. J’avais juste été curieux, voilà tout mais pour l’heure j’étais encore plus curieux de pouvoir laisser mes mains danser sur son corps que je connaissais par cœur. Elle me pose la question qu’il ne faut pas, et je pense qu’elle savait que j’allais finir par boire mais je n’ai bien évidemment pas donné mon dernier mot. Et oui, je me lève, je me place face à la jeune femme et j’essaie de la chercher du regard. Je plonge mon regard dans le sien. Mon regard est mystérieux mais rempli d’un désir qu’elle connait si bien. Je bois alors tout mon verre. On pourra continuer à boire un peu plus tard si elle le souhaite mais pour l’heure, je n’ai plus envie de parler, je n’ai plus envie de boire, j’ai tout simplement envie de son corps, de sentir la chaleur de son corps contre mon corps. Je ne veux faire plus qu’un avec la jeune femme. J’avais chaud, chaud d’un désir qu’elle connaissait, d’une envie qui me brûler le corps tout entier. Je lui posais aussi LA question, et j’avais besoin d’une réponse bien précise. Heureusement, j’avais réussi à inverser les rôles et cette fois, c’est moi qui tenait la jeune femme. J’étais satisfait mais j’allais l’être encore plus. Je sens alors ses doigts sur mon visage. Elle me répond, je lui souris d’un sourire en coin, excité, satisfait. Je ne sais pas si je dois l’embêter un petit peu ou bien tout de suite lui faire plaisir. Je suis en pleine réflexion mais je ne lui montre rien. Délicatement, je lui retire le tee-shirt qu’elle porte. Mon tee-shirt. Elle n’en a absolument pas besoin. Voilà qui est mieux et encore… ce n’est pas assez lui dis-je tout en me levant. Je lui fais un clin d’œil et passe derrière la table, laissant pas mal de distance entre nous. Qu’est-ce que tu veux, là tout de suite ? je reformule ma question, j’ai envie qu’elle me réponde autre chose. Qu’elle soit spécifique. Oui, je l’embête, je la ronge un petit peu avec la frustration. Mais moi aussi je suis un peu frustré parce que je veux l’embêter mais ça m’emmerde aussi !

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Je brulais d’envie, je mourrai d’impatience et mon corps criait de passer à la suite. Mais ce que Rio pouvait m’énerver ! Après m’avoir ôté le t-shirt, je le regarde s’éloigner avec un clin d’œil et sourire satisfait. Je laisse échapper un rire, incrédule. Je n’en revenais pas. Décidément, il me cherchait. Il jouait avec mes nerfs. C’était bien la première fois qu’un homme me résistait et me faisait attendre. A croire qu’il me faisait payer pour tous mes mauvais tours. Il va s’asseoir en face de moi, à l’autre bout de la table. Il me provoquait fortement et il se faisait désirer. J’en pouvais plus de lui. Dans tous les sens du terme. Il me repose la question, déterminé à ce que je lui dise tout. Lui dire oh combien j’avais envie de lui alors qu’il connaissait la réponse. Je me lève de mon siège et je m’avance vers lui. J’analyse la table et je pousse d’une main de ce qui pourrait me déranger puis je m’assieds sur la table. J’étais pile devant lui, comme si je voulais lui offrir la meilleure des vues. J’enlève délicatement mon soutien-gorge et je me couvre aussitôt avec mon avant-bras. Pas que j’avais honte ou que j’étais gênée. Loin de là. Pour l’instant, il ne méritait simplement pas de voir plus. – Le message n’est pas assez clair pour toi ? Je lui pose la question alors que je sais très bien qu’il avait compris. Mais ce n’était pas suffisant. Ca ne serait jamais suffisant pour lui. Il aimait me tenir tête, comme j’aimais lui tenir tête. On se cherchait constamment. On essayait toujours de prendre le contrôle. Ce soir, il avait gagné. Il voulait que je sois explicite. Que je lui dise de vive voix ce que je ressentais. Eh bien, soit ! – J’ai envie que tu m’embrasses. J’ai envie de sentir tes mains parcourir mon corps. J’ai envie de toi Rio. Et je sais que tu as envie de moi. Alors arrête de faire ton malin parce que je ne vais pas te le dire trois fois ! Je ne pouvais pas être plus clair et je n’en pouvais plus d’attendre. J’avais besoin qu’il me soulage. Cette fois, il avait obtenu ce qu’il voulait de moi. Bordel. Je le détestais. Il me rendait folle.

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J’aimais la provoquer, lui montrer que je pouvais moi aussi avoir le contrôle et faire durer le plaisir. Mais honnêtement, si je pouvais, ce serait maintenant que les choses sérieuses commenceraient. Mais je suis têtu, et plus qu’elle pour le coup car je sais qu’elle n’en peut plus. J’essaie de dissimuler tant bien que mal tout ce que je peux avoir dans le corps. Mon envie, cette envie de pouvoir la toucher, l’embrasser. Mon envie que nos corps ne fassent plus qu’un. Je me suis posté à l’autre bout de la table pour mettre un peu de distance entre nous mais notre attraction est bien trop forte pour que l’on reste séparés bien trop longtemps. Je le sais. Je lui demande ce qu’elle veut, j’ai envie qu’elle me parle, qu’elle le dise. J’ai très envie d’elle, et il va falloir qu’elle parle vite. Je la vois s’avancer, je plisse les yeux, je la regarde, je la dévore des yeux même. Je n’en peux plus. Ses formes m’appellent, tout chez elle m’appelle. J’ai un petit sourire en coin lorsqu’elle s’avance et qu’elle enlève tout ce qui peut la déranger sur cette table qui nous sépare. Je la regarde délicatement s’asseoir dessus. Elle est pile en face de moi. Je me mords la lèvre, c’est trop tard, elle voit bien que j’ai très envie d’elle. Elle enlève alors son soutien-gorge, m’empêchant tout de même de voir sa poitrine. Elle est toujours joueuse tu me connais… enfin, elle connaissait cette part de moi en tout cas [color] Je ne fais jamais mon malin [/color] rétorque-je avec un petit sourire. Ok, je faisais clairement mon malin. Je m’approche alors de la jeune femme et lui enlève son bras de la poitrine c’est quand même mieux je passe finalement délicatement mes doigts sur son sein, puis passe mes doigts sur son autre sein. Je souris. Sa peau est si douce, çà fait un bien fou. Elle est magnifique. Je n’en pouvais plus, j’avais très envie de l’embrasser. Je m’approche au plus près d’elle, laissant sa poitrine tranquille. Mes mains passent alors sur son visage et je l’embrasse. Ce n’est pas un petit baiser, c’est un baiser rempli d’envie, fougueux. Ma langue se faufile aisément et retrouve celle de la jeune femme. J’aime ses baisers. Je passe alors mes mains dans son dos, l’approchant au plus près de mon corps. Elle pouvait sentir mon envie. Je la porte alors pour la porter jusqu’à notre lit. Une fois que je l’ai mise sur le lit, je me mets sur elle pour l’embrasser à nouveau. Mes mains commencent alors à danser le long de son corps, profitant de chaque courbe. Je l’embrasse alors dans le cou, puis sur la poitrine, profitant un petit peu de celle-ci d’ailleurs. Puis remonte pour l’embrasser de nouveau sur la bouche. Mon corps se colle au sien, elle peut sentir la bosse qui s’est déjà un peu formée.

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J’avais toujours eu un certain goût pour la provocation. Enfin. J’aimais particulièrement provoquer Rio. Jouer avec sa patience et le faire craquer en premier. J’aimais voir son visage se tordre d’impatience, criant de désespoir pour que je vienne le soulager. J’avais une certaine maîtrise sur lui et pourtant ce soir, il avait décidé d’échanger les rôles. Il s’était joué de moi. Il me dominait. Il était comme ce fruit interdit qui me tentait et je m’étais laissée séduire. Je ne me contrôlais plus. Je le désirais tant. Mon corps brulait de désespoir et de désir. J’avais fini par le supplier, comme impuissante. Il m’embrasse fougueusement et j’ai l’impression de recevoir une décharge électrique. Non, c’était bien plus que cela. Il m’insufflait un souffle de vie libérateur. Mais ses lèvres se détachent des miennes et j’ai l’impression de ne plus respirer. J’ai le souffle court et je regrette son baiser. Il me porte jusqu’à notre lit. Mes yeux ne se détachent pas du sien et je pose ma main contre son visage comme si j’essayais d’apercevoir le fond de ses pensées. Je lui souris. Il était parfait en tout point. Nos deux visages s’effleurent et il m’embrasse à nouveau. Son baiser était encore plus intense que le précédent et incomparable à celui de ce matin. Ce baiser n’existait que pour nous et ne cherchait pas à plaire un public, uniquement nous. Ses mains dansent sur mon corps comme sur une chanson qu’ils connaissaient par cœur. Je frissonne à ses caresses, mon corps lui priait d’en faire plus. Je me mords la lèvre inférieure avant de laisser échapper des petits gémissements de plaisir lorsqu’il m’embrasse dans le cou et sur la poitrine. Ses lèvres remontent chercher les miennes et nous nous embrassions encore. Nous n’avions jamais assez. Nos baisers deviennent de plus en plus pressants et je défais sa ceinture, son bouton,… Je passe mes mains dans ses cheveux et je cherche son regard. Il a ce regard intense qui me fait fondre. – A mon tour de te poser une dernière question. Comment tu me trouves ? Je lui demande avant de m’abandonner totalement à lui.