Good morning Iceland (Thalio)

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w/@rio alvès le magnifique aventurier
Est-ce que j’avais bien entendu ? Etait-il à nouveau en train de critiquer et mettre en doute mes capacités de bonne conductrice ? Je lui lance un regard noir tout en lui donnant un petit coup de coude dans ses côtes. Ce n’était pas bien fort mais il m’avait cherchée, pour changer. Bon, je l’avoue. Cette fois-ci, j’étais partiellement coupable. Je lui avais quand même tendu une belle perche. – Aies confiance, je vais choisir le meilleur des ravins et la meilleure vue. Une mort indolore. J’affiche un large sourire, digne de the Grinch. Comment ? J’étais dérangée comme fille ? Pas du tout, comme Barbara Kean dirait : je suis totalement saine d’esprit et j’ai un papier qui le prouve. Je n’étais pas du tout une accro à Gotham. Il me dit ensuite qu’il allait laisser son téléphone de côté pour le reste du séjour. Sage décision. Je n’avais pas non plus envie qu’il passe la plupart de son temps sur son téléphone. Ce n’était agréable pour personne ; ni pour lui ni pour moi. D’ailleurs, j’avais déjà désactivé le roaming de mon téléphone depuis le début de notre voyage. J’avais assez de facture à payer. Après une bonne cinquantaine de minutes de voiture, je me parque dans un parking à l’entrée du parc national. Nous étions alors prêts à faire notre petite randonnée. Si je pensais m’arrêter un instant pour demander la route à des voyageurs qui étaient sur le chemin du retour, je n’avais en fait aucunement besoin. Encore une fois, Rio m’impressionnait. Il donnait l’impression d’être un habitant de la région. Il marchait d’un pas certain et au début j’étais pratiquement toujours derrière son dos. Ce n’était pas exagéré de dire qu’il était pratiquement mon guide personnel. D’ailleurs, nous étions arrivées devant la cascade. Puis, prenant la posture d’un expert, il me la présente brièvement. « Prends-en donc de la graine beauté » avait-il terminé et il m’arrache un sourire. Il était pas croyable. – Tu essaies de m’impressionner là ? Je lève un sourcil, les bras croisés, faisant mine d’être totalement indifférente. C’était vrai que je l’étais mais j'étais bien plus par le paysage. Suivant son exemple, je sors à mon tour mon appareil photo et j'immortalise la cascade. D’ailleurs, j’en profite de prendre quelques clichés de Rio ; concentré et accroupi, il essayait d’immortaliser la cascade sous le meilleur angle. Il était vraiment photogénique. Il se retourne et me voit en train de le prendre en photo. – Je prends une photo de ton cul, ça te dérange ? Je plaisante. Je me rapproche de lui, tout en faisant bien attention à ne pas glisser sur les rochers. – C'est fou, j'ai l'impression que tu m'as emmenée dans un tout autre pays. Dire qu'on observait des blocs de glace et icebergs il y a à peines quelques minutes... Je n'en revenais toujours pas. C'était étonnant. J'avais l'impression d'être Alice qui découvrait le Pays des merveilles.

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w/@thalía Vicente la sublime aventurière

Je doutais souvent de ses capacités de vraie conductrice. Enfin, c’est ce que je voulais lui faire croire à chaque fois qu’elle prenait le volant. Je souris lorsqu’elle me lance son regard noir habituel. J’aime tant la taquiner que ça en devient limite maladif. Cette fille, elle est aussi folle que moi, elle est complètement à l’Ouest parfois mais je ne ferais pas d’aussi beaux voyages sans elle. Elle rend mes voyages meilleurs, c’est un fait. je n’en doute pas. Je sais que tu choisira le meilleur du meilleur pour moi ! c’est toujours un plaisir de voir qu’elle tient à ce que je meurs de la meilleure façon qui soit. J’ai enfin mis mon téléphone en mode vibreur et encore je trouve que ce n’est pas assez. Il faut que je le mette de côté. Je n’ai pas envie de continuer à rester dessus alors que je suis dans un pays comme l’Islande. Et ce n’est pas franchement cool pour Thalía qui est avec moi et qui, je le sais, préférais que je sois là plus tôt que constamment sur mon téléphone. Je n’ai plus envie de me prendre la tête avec Stella. C’est ma petite sœur et je l’aime de tout mon cœur mais elle dépasse parfois bien trop les bornes. Je me fiche pas mal du hors forfait, ce n’est pas franchement un très gros problème pour moi mais j’ai envie de profiter du voyage avec Thalia et non avec mon téléphone. Après 50 minutes de route, nous étions enfin arrivés à destination. Encore une bonne heure de randonnée avant d’arriver à la fameuse cascade entourée de balsate noir. Il ne faisait pas si moche que ça aujourd’hui. Il y avait du vent, beaucoup trop si vous voulez mon avis mais nous n’avons pas à nous plaindre ! Il ne pleut pas mais il n’y a pas non plus un grand soleil. Ça ne nous empêche pas d’admirer la vue et de profiter un maximum. Une fois arrivés, la cascade est juste sublime. J’en profite encore une fois pour prendre des tonnes de photos. Je me tourne et je vois que la jeune femme est en train de me prendre en photo ah ben tiens ! Fallait le dire que tu voulais le voit, je te l’aurais montré plus tôt ! m’exclame-je avec un large sourire. Elle s’approche pour contrôler la cascade à côté de moi. tiens regarde je souris a la jeune femme. Regarde autour de moi et en profite pendant que nous sommes tous seuls pour baisser mon pantalon afin de lui montrer une lune qu’elle connaît bien ! Je me mets alors à rire tout en remettant mon pantalon si tu veux on peut continuer ça... tous les deux dans le camping car je ne plaisante qu’à moitié mais oui, c’est magnifique. On passe d’un extrême à l’autre mais c’est ça la beauté de l’Islande ! Je me vois bien vivre ici ! Avec quelques moutons ou bien des chevaux je n’aurais pas besoin de grand chose ici !

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J’adorais sa façon de me répondre. Il savait renchérir sur ce que je disais, poussant mon délire toujours plus loin. Si on voulait, je savais qu’on pouvait passer notre journée à jouer à ce manège jusqu’à jamais en finir. Heureusement, qu’il y avait toujours notre lit pour rappeler qu’il y avait d’autre plaisir plus intéressant que de se chercher continuellement. D’ailleurs, en parlant de plaisir, voilà que Rio essaie de se le jouer bon prince en baissant son pantalon. Je rigole, une main couvrant une partie de mon visage, tordu par un fou rire. Pas que la vue était déplaisante mais il me désespérait vraiment. Il était fou ce mec ! Vraiment dingue et j’étais folle dingue de son insouciance. – Allez range-moi ça. Je lui donne une petite tape sur ses fesses, que je connaissais bien. – Je n’ai pas envie qu’on t’arrête. Surtout pas après l’avant-goût que tu viens de me donner. Je lui fais un clin d’œil. Il me tardait à d’être à ce soir. Sentir à nouveau ses mains parcourir mon corps, ses baisers intenses, son souffle... Quelque chose me disait que la nuit allait être bien courte en plus du soleil de minuit. Si j’avais fort envie de lui, j’avais tout aussi envie de poursuivre ce voyage. D’ailleurs, Rio me confie qu’il se voyait bien vivre ici. Je le regarde à moitié étonné. – Tu serais prêt à laisser tomber ta vie à Cambridge, et vivre simplement comme un fermier ? Je lui demande, pas réellement convaincu. En effet, même si je ne le connaissais pas totalement, je savais très bien qu’il avait grandi dans une famille très fortunée. Je l’avais déjà vu vivre simplement lors de nos voyages, se contentant de peu mais toute une vie ? Je me permettais de douter même si l'Islande était un pays qui donnait réellement envie de se poser. Oui, j'ai bien dit "me poser". Moi, Thalía la fille qui ne se fixait jamais... – Et ton frère et tes sœurs ? Je ne pense pas qu’il arriverait à vivre sans eux. S’il pouvait peut-être s’adapter à la vie de ferme, il était impossible qu’il vive sans eux. Il était obligé de les emmener avec lui, jusqu'ici. J’étais certaine. – Bon, il est quelle heure ? Qu’est-ce qu’on fait ? Je poursuis. Nous avions pris assez de photo et d’autres voyageurs arrivaient encore après nous. Il était peut-être temps de leur céder notre place. – On fait demi-tour ? On reprend la route à la recherche d’un endroit où se poser ?

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Elle me cherche, elle me trouve. Je n’y peux rien, je suis ainsi. Elle me tend une perche, je suis obligé d’y répondre. Je suis bien élevé comme garçon même si on pourrait penser le contraire alors que je baisse complètement mon pantalon. Je suis un grand enfant, et ça ne changera pas. Mais je pense que Thalia apprécie, sinon elle ne serait pas là ! Je fais le pitre, mais j’apprécie vraiment le paysage et tout ce que l’on a sous les yeux. L’Islande a tellement de choses à nous montrer que je sais d’ores et déjà que je vais revenir le plus rapidement possible. Je ne suis pas parti, que j’ai déjà envie de revenir. Quand quelque chose me plait, en général, je n’attends pas, je vais le chercher et je fais en sorte de l’avoir. Une petite tape bien gentille sur les fesses de la part de la jeune femme et je range mes petites fesses. Elle les verra bien assez tôt tu finiras par les retrouver rapidement lui dis-je en lui faisant un petit clin d’œil. Je lui fais un petit sourire coquin Non, ce serait bien trop dur de me faire arrêter, la frustration serait grande réplique-je alors en haussant les épaules. Je me voyais déjà à ce soir. Je me languissais d’avance. J’appréciais ce voyage, mais très honnêtement j’allais aussi apprécier ce soir. Elle n’allait pas s’ennuyer, c’est moi qui vous le dis. Le soleil de minuit ne serait pas le seul à rester debout. Rien que d’y penser, j’en étais déjà bien excité. Mais il fallait que je me reprenne car pour l’instant, il fallait continuer notre petit voyage. Nous n’avions pu grand-chose à faire aujourd’hui. Bien que le soleil ne se couchait pas, je pensais que c’était une bonne idée de trouver un endroit ou passer la nuit. Mais pourquoi pas conduire jusqu’à la plage pour faire un dernier arrêt avant de s’arrêter pour de bon pour le reste de la soirée et de la nuit. Je la regarde et soupire. Non, je ne pourrais pas quitter la vie que j’ai. Je ne pourrais absolument pas quitter ma fratrie, déjà donc, non, je ne pourrais pas vivre ici, mais il semblait vraiment bon vivre ici. Non, je ne pourrais pas, je te l’accorde elle le savait. Elle commençait vraiment à bien me connaître. Il est vrai que ce serait tout de même compliqué de vivre ici, même si j’ai l’impression que les gens ici sont vraiment très bien. Je n’ai pas non plus à me plaindre de ma vie. Au contraire, j’ai tout ce que je veux. De l’argent, des parents aimants, je n’ai donc pas du tout à me plaindre. et puis, je ne suis pas du genre à me poser de toute manière j’en suis convaincu, surtout depuis que Kara est parti. Non je ne pourrais pas les laisser ici c’est clair ok, elle savait, je ne pourrais pas ! Alors, je pensais qu’on pourrait trouver un endroit ou se poser pour la soirée et la nuit. Cependant, comme on a le droit au soleil de minuit, je nous voyais bien aller sur un autre spot avant de se poser. pas demi-tour, nous continuons notre route. Direction Vik et sa place de sable noir madame lui dis-je en lui faisant un grand sourire Et ensuite, on pourra se poser, manger, profiter, enfin tout ce que tu veux quoi je fais un clin d’œil à la jeune femme et prends cette fois le volant. Nous n’en avons pas pour bien longtemps, une heure et nous y serons si je ne me trompe pas.

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Je secoue ma tête, le regard levé au ciel, un sourire sur mes lèvres. Il était irrécupérable mais ses avances me faisaient toujours autant rire. Et puis, j’avais d’autant plus le sourire car je savais qu’il ne rigolait qu’à moitié. Nous savions tous comment cette histoire allait finir et ce n’était pas autour d’un plateau de monopoly, quoique… –  T’inquiète, si tu te fais arrêter un jour, ça sera par moi. Je lui fais un clin d’œil. Un rio menoté, ça faisait rêver. Je l’imagine menotté à un siège du bureau ou encore à une commode comme Chandler dans l’épisode Friends « Celui qui avait des menottes ». Ça serait épique. Cela me donnait presque envie d’essayer mais j’en connaissais un qui allait me détester après cela. Autant pas risquer notre amitié avec ce jeu de menottes. Puis, Rio me confirme. Il lui était impossible de vivre loin de sa famille et encore moins se poser. Encore un point commun que nous avions. Nous étions des oiseaux migrateurs qui traversaient les rivières, montagnes et même continents. Et pourtant comme tout oiseau, on allait bien finir par faire notre nid, même si ce n’était que temporairement. D’ailleurs, je lui demande la suite du programme. Vers quelle direction allait-on partir. Il me propose d’aller vers Vik. J’acquiesse ; c’était une bonne idée. J’avais bien envie de voir cette plage qui me rappelait étrangement Cape Cod, là où mes parents vivaient, là où j’avais grandi avec mes petites soeurs. – Tout ce que je veux ? Tu vas le regretter. Je réponds avec un sourire plein de malices. Sur ces dernières paroles, nous reprenions la route. Cette fois, Rio avait pris le volant. Se concentrant tant bien que mal sur la route car je faisais le pitre à côté, chantant à tue tête les paroles des chansons de Maroon 5. – AND SHE WIIIILLL BE LOVED. J'allais être élue meilleure copilote de l'année, c'était certain. Mais d'ici là, Rio allait probablement me jeter et m'abandonner sur l’autoroute...