Good morning Iceland (Thalio)

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w/@rio alvès le magnifique aventurier
Les paupières lourdes, je me réveillais avec peine, luttant avec la fatigue. Quelle heure était-il ? Aucune idée, j’en avais perdu la notion du temps avec ce soleil de minuit. Alors que je reprenais gentiment les esprits, je regardais autour de moi. J’étais seule à l’arrière de de notre 4x4 Mitsubishi Montero et Rio était introuvable. Je m’étire et je me change avant de sortir du véhicule sans prendre la peine de me maquiller. Quelle vue. Debout, les bras croisés, j’observais silencieusement le paysage qui s’étendait devant moi. Je n’avais aucune idée où nous étions et j’avais d’ailleurs encore du mal à réaliser que nous étions en Islande. Vraiment… c’était un rêve, un rêve que je ne voulais pas m’en réveiller et que je ne pouvais pas oublier. Je me souviens clairement de notre arrivée hier après-midi vers 14h, notre brève visite dans la capital et le soir où nous avions décidé de prendre la route. C’était fou. J’étais en Islande à quelques semaines des examens. C’était fou et je riais silencieusement, comme si j’avais toujours la peine d’y croire. J’étais tellement perdue dans mes pensées que j’avais oublié un détail important : Rio. Je ne l’avais pas entendu se lever et pourtant je lui avais dit de me réveiller. – Rio ? Aucune réponse, un silence probablement volontaire. Je savais qu’il n’était pas loin. De toute façon, il ne pouvait pas bien aller sans notre voiture. Je me tourne sur moi-même et je décide de faire le tour de notre caravane pour peut-être tomber sur lui.

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w/@thalía Vicente la sublime aventurière
L’Islande ! Nous étions arrivés hier en Islande et je n’arrivais pas à dormir. Le décalage horaire n’était pas trop impressionnant mais le soleil de minuit l’était beaucoup plus. Nous étions arrivés et étions partis directement récupérer notre camping car pour la semaine. Un tout au blue lagoon pour tout de même profiter de ce spot et nous étions partis directement sur la route direction le sud du pays. Nous n’étions pas partis trop loin. Il y’avait tellement de choses à voir que je ne voulais pas que l’on roule de nuit de peur de louper de jolis coins. M’y étant intéressé bien avant d’arriver avec Thalia, j’avais avec moi un petit calepin avec tous les spots qu’on pourrait voir durant notre périple. L’Islande, je ne la connaissais pas, je n’y étais pas depuis longtemps que j’en étais déjà amoureux. Nous lis étions arrêtés sur un petit parking que nous avions trouvés sur la route en direction de Selfoss à quelques kilomètres de la capitale où nous y avions passés quelques heures. Chacun de nous avait un appareil photo, de quoi garder des souvenirs et pouvoir les coucher sur papier. J’avais pris plusieurs cartes mémoires, sait on jamais. Dans une autre vie j’avais du être photographe. J’avais envoyé un message à ma fratrie mais Stella refusait encore de me répondre. Ok. Nous avions fini par nous coucher, mais je n’ai pas dormi bien longtemps. Le sommeil ne vient pas. L’excitation étant certainement trop forte ! Je regarde mon téléphone. Il n’est que 6h. Le soleil est là et j’ai l’impression qu’il ne s’est jamais couché ! Je pense que nous ne sommes pas loin d’une cascade. Nous sommes en dehors de la ville mais juste à sa sortie, il nous faut certainement faire encore une bonne heure de route pour trouver le premier spot. Je m’habille et sors pour aller explorer les alentours même s’il n’y a pas grand chose. Des moutons, des chevaux mais rien d’autre. Je m’approche alors des chevaux, en caresse un et pars dans un petit coin pour rapidement me soulager. Je ne suis pas pudique mais je n’ai pas envie qu’on m’arrête bien que la route est complètement déserte ! J’entends alors une voix qui ne m’est pas inconnue. Je me rhabille et la voit faire le tour du camping car c’est moi que tu cherches ? lui demande he alors avec un grand sourire. Je passe ma main dans mes cheveux et vient lui déposer un baiser sur la joue bien dormi ?

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w/@rio alvès le magnifique aventurier
J’avais fait le tour du camping car et rien. Je fronce les sourcils, le regard limite inquiet, je ne voyais nulle part Rio. Il avait volatilisé et je ne pouvais même pas dire depuis combien de temps. Alors que je m’apprêtais à l’appeler par téléphone, et dieu sait combien ça allait me coûter, j’entends sa voix derrière moi. Je me retourne et le voilà qui arrive avec un sourire satisfait aux lèvres. Avais-je l’air d’une femme en détresse qui attendait son prince ? N’exagérons pas. – Non, j’ai nommé le cheval d’en face Rio. Lui dis-je sur un ton taquin. Je me rapproche de l’animal, et je commence à le caresser. – C’est qui le plus beau et adorable ? Oui, c’est toi mon Rio. Je parle au cheval, tout en continuant à le câliner comme si j’étais sa dresseuse. Puis, je jette un coup d'oeil amusé à Rio. Petite plaisanterie finie, je relâche l’animal et je m’approche d’un Rio bien attentionné qui me fait un baiser sur la joue. – J’aurai droit à ça chaque matin ? Je lui demande avec un sourire. Je ne savais pas ce que j’avais fait pour mériter autant d’attention venant de lui mais cela n’était pas déplaisant, au contraire. – Ce n’était pas trop mal et toi ? Mon petit doigt me dit, que tu n’as pas dormi de la nuit, que tu t’es levé tôt et que tu as texté ta famille. Je le regarde comme si je le lisais comme un livre ouvert. En réalité, je ne savais rien. C’était plutôt mon intuition féminine. Néanmoins, j’étais quasi certaine concernant le dernier point. Je me demande d’ailleurs si Stella lui faisait encore la tête. J’espérais pas. Quant à moi, je n’avais pas si bien dormi non plus. Ce n’était pas vraiment simple avec ce soleil de minuit et pourtant je m’efforçais de rejoindre Morphée. Il fallait que je récupère pour cette journée. En effet, j’avais fait une nuit quasi blanche chez Rio à planifier notre road trip. Enfin, je n’avais pas grand-chose à faire, il avait déjà tout planifié comme un chef. Limite, il aurait pu me faire une présentation powerpoint. C’était impressionnant, je pense que ce voyage allait être le mieux planifié de notre vie. – Sinon, un petit café ou autre chose avant de prendre la route ? Et j’insiste, je conduis. Il allait encore me regarder avec un air désespéré mais voilà, il fallait que je prenne la relève. Il avait déjà conduit hier.

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Je ne tenais plus vraiment en place depuis que nous étions arrivés même si le petit tour au blue lagoon m’avait complètement apaisé. J’avais eu du mal à prendre la route au début car j’étais beaucoup trop relax après deux heures au blue lagoon. Mais j’avais fini par prendre le pli. Après avoir gravi une colline nous avions descendu celle ci pour arriver à Selfoss. Nous étions sortis de la ville pour nous retrouver un peu au milieu de nulle part mais ça faisait un bien fou. Quoi ?! Je pensais que ce cheval s’appelait Thalía ! rétorque-je alors que la jeune femme est partie caresser l’animal. je sais pas. Ça dépendra si t’es sage ou pas ! il est vrai que je ne l’embrassais pas forcément tout le temps pour lui dire bonjour. Mais par moment, mon affection pour la jeune femme ressortait un peu plus que d’autres jours. J’étais peut être un con et un mec qui se tapait beaucoup trop de femmes mais je n’en oubliais pas non plus que j’avais encore de l’affection pour certaines personnes. Cela restait dans un coin de ma tête. Je passe ma main dans mes cheveux, elle avait entièrement raison. Je n’avais pas beaucoup dormi et encore 5 heures c’était tout de même déjà pas mal. je n’ai pas beaucoup dormi. 5 heures à tout casser et non je n’ai pas envoyer de messages à ma famille. Stella faisant la gueule, je la laisse dans son coin pour l’instant ! ma fratrie est ce que j’ai de plus important mais Stella par moment peut vraiment manquer de maturité. C’est la petite princesse de la fratrie voilà tout. Ça ne change pas le fait que je l’aime plus que tout elle et les autres bien évidement. J’avais tout prévu et j’osais espérer que la jeune allait apprécier. c’est parti pour un petit café nous avions fait quelques courses hier pour avoir le nécessaire histoire de bien se lever le matin. Nous rentrons alors dans le camping car bien équipé et je commence à préparer le café si tu veux tu peux conduire mais on a de la conduite aujourd’hui. J’ai pensé qu’on pourrait aller tout au bout de notre itinéraire et revenir jusqu’à Reykjavík pour terminer avec le cercle d’or. commence-je à lui expliquer. Je nous sers alors le café on peut aller voir le Lagon de glace Jökulsárlón et ses icebergs par contre il fallait bien compter deux heures de route voire un peu plus.

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Je ris. Maintenant il volait mes blagues ? D’ailleurs, sa dernière réplique me rappelait vaguement quelque chose… Je réfléchis instant. Oui, elle me rappelait ce que je lui avais dit avant-hier au bar ; j’avais plutôt bonne mémoire. – Merde ! Comment je vais faire ? Je ne suis absolument pas sage ! Je lui réponds en l’imitant, avant de lui tirer la langue comme une enfant. Je n’étais évidemment pas sage. Enfin, je ne faisais pas forcément énormément de bêtise en soit. J’étais plutôt même responsable et très consciente de mes gestes et actions mais en même temps j’étais tellement insouciante que c’était paradoxal. – Je suis déçue, moi qui croyais que tu allais dormir comme un bébé avec moi à tes côtés. Plaisantais-je en prenant une mine pleine de déceptions. – Je dois lui récrire ? Je lui demande à contre-cœur. Je n’étais vraiment pas du genre à courir après les gens. J’avais encore moins l’habitude de courir après des personnes inconnues qui me faisaient la tête sans raison. Je détestais me prendre la tête pour ces choses futiles. Néanmoins, je sais que Rio tenait à sa famille et j’étais quand même la source du problème. Pour Rio, je pouvais faire l’effort. Cela prouvait à quel point il m’était important. – Merci pour le café. Pendant qu’il me servait, je coupais quelques fruits. Il fallait aussi que je mette quelque chose dans le ventre si je voulais tenir le coup. Naturellement, je dépose un morceau de pomme dans la bouche de Rio avant d’en prendre une bouchée à mon tour. – Okay, tu me charges le GPS ou tu es assez confiant pour me donner les directives ? Bien évidemment, je ne connaissais pas la route mais conduire des heures ne me faisaient pas réellement peur. J’avais l’habitude de rouler pendant des heures juste pour me détendre. Ce n’était peut-être pas bon pour l’environnement mais qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Je ne suis pas parfaite. – Mon dieu… voir des Iceberg. Je n’aurai jamais pensé en voir un jour. Je commente avec les yeux pleins d’étoile. Je n’avais jamais été une grande amatrice des températures froides, mais malgré tout, je rêvais de voir de grandes étendues de glace. Il y avait quelque chose de féérique dans les paysages enneigés. – Bon let’s go pour Yokul…sa….pourquoi diable les islandais ont-il des noms imprononçables ! Je m’exclame avant de rire.

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Oh, je préfère quand tu n’es pas sage de toute manière rétorque-je avec un large sourire. Ok, je sais, j’aime bien parler de ça mais en même temps, d’une, nous sommes loin du campus, et forcément, j’y pense, de deux, je n’y peux rien, je suis un homme. Et un homme en compagnie d’une jolie femme comme Thalia et bien… çà aime pouvoir prendre un peu de plaisir. tu devrais faire attention quand tu tires la langue, parce que c’est dangereux j’aime la taquiner, en même, elle me cherche aussi. Ce n’est pas que je n’ai pas bien dormi, c’est juste que le décalage horaire et l’excitation ont eu raison de moi. Je sais que je vais certainement mieux dormir les jours suivants. En tout cas, Thalia dort toujours comme un petit bébé quand je me réveille. Cette fille dort beaucoup plus que moi. Elle devait être un panda dans une vie antérieure. Manger, dormir, manger, mais un panda c’est mignon quand même. Je ne peux pas dormir comme un bébé avec toi à côté ma douche, mes mains sont trop baladeuses, il faut que je les contienne et ce n’est pas toujours facile, tu le sais je fais un clin d’œil à la jeune femme. J’aime vraiment l’embêter. Non, laisse tomber, lui écris pas, elle se calmera. J’ai déjà eu des tonnes de sms de tout le monde en me demandant si j’étais marié. J’en peux plus de ma sœur je soupire. Parfois, elle me tape vraiment sur le système. Elle veut que je la considère comme une femme mais elle n’est pas capable d’agir en tant que telle. C’est encore un petit bébé quand elle s’y met. Je me charge alors de faire le café. J’en ai bien besoin. Je donne une tasse à Thalia, m’asseyant alors sur un des bancs qu’il y avait dans le camping-car devant la table qui se rétractait si on avait besoin de plus de place. Mer..chi.. pour la..po..mme lui dis-je alors la bouche pleine de pomme. La route n’était si catastrophique que çà en Islande, c’était en général toujours tout droit mais nous avions demandé le GPS avec la location, si nous avions besoin. On peut le mettre, on l’a, donc au pire, on le met. Parce que je sais que c’est toujours tout droit mais sait-on jamais ce n’est pas que je n’avais pas confiance en la jeune femme mais je préférais qu’on utilise le GPS maintenant que nous l’avions Je te donnerais quand même les directives si tu veux ajoute-je avec un sourire. Ah ici, on voit voir tellement de choses qu’on ne verra nulle part ailleurs. Tu sais à quoi je pensais ? Faire un tour en Antarctique un jour. Ce serait le kiffe c’est sûr ! mais bon, ce n’était pas le moment de penser à cela [color=slateblue] Enfin, bref, on en reparlera. T’es prête ? [color] lui demande-je en me frottant les mains vive les nordiques ! c’est parti mon kiki Allez let’s go baby m’exclame-je en me mettant à côté d’elle.

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Toutes ses allusions perverses, je les connaissais trop bien. Il me taquinait mais au fond, je savais qu’il en avait bien envie ; nous avions tous les deux envie. Un sourire aux lèvres, je venais me coller à lui et j’enroulais mes bras autour de son cou. Mon regard cherchait le sien, je ne le quittais pas des yeux. Nous étions seules et il n’y avait plus personne pour nous regarder. Mes lèvres n’étaient plus à quelques millimètres des siennes et je caressais son cou, prête à l’embrasser. Au lieu de ça, je me rapproche de son oreille et lui murmure quelques mots. – Tu sais ce qu’on dit de moi ? Que je suis le diable en personne. Je le relâche, sans lui laisser la chance de goûter à mes lèvres et je m’éloigne avec un sourire narquois. Il me cherchait, il m’avait trouvé. Même si j’avais vraiment envie de lui voler un baiser, l’envie de le taquiner était bien plus forte. Et puis, il fallait savoir nourrir le désir. – Tu as reçu des tonnes de messages ? J’ai cru que tu n’avais pas écrit à ta famille. Je ris un instant avant de poursuivre. – Mon dieu, ta sœur est terrible. La reine de l’amertume, je l’admire presque. J’ai presque envie de la rencontrer. J’avais limite à un fou rire. C’était fou comment un simple sms pouvait faire trembler terre et ciel. Et tout ça… à cause d’une simple plaisanterie. Vous m’imaginez, Thalia Alvès ? C’était absurde. Je n’étais pas si folle pour épouser quelqu’un sur un coup de tête et même si c’était le presque parfait Rio. Même si je riais, j’avais vraiment la peine pour lui et je m’en voulais un peu d’être entrée dans son jeu. Je n’aurais pas aimé être à sa place. Oui, j’avais vraiment beaucoup de chance. – Un tour en Antarctique ? Pas toute de suite hein ! J’ai besoin du soleil et de la chaleur après ce voyage. Après avoir fini petit-déjeuner, nous nous installions à l’avant du véhicule. Prêts à partir, je mettais en place le GPS comme Rio avait suggéré. – Vas-y, fais-toi plaisir, donne-moi tes ordres. Ce n’est pas tous les jours que je serai sage et à l’écoute. Je lui fais un clin d’œil. Je démarre la voiture et nous étions partis pour plusieurs heures de conduite. – Attache ta ceinture et accroche-toi bien, je vais être fast and furious !

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Elle me connaissait, du moins, elle savait que quand je commençais mes petits allusions, c’est que je ne plaisantais qu’à moitié. En même temps, partir en vacances avec une fille comme Thalia, on ne peut que vouloir faire des conneries. Au fond, je savais qu’elle en avait elle aussi envie mais elle était tout de même moins perverse que moi quand nous étions tous les deux. Elle restait une femme distinguée, contrairement à moi, qui n’était qu’un simple homme qui essayait de se contenir. Nous venions d’arriver en Islande, nous avions encore un peu de temps pour en profiter tous les deux. Elle finit par se coller à moi, et là, elle jouait, je le savais. Oui, elle jouait et alors qu’elle était tout prêt de moi, elle me murmure quelques mots et se détache complètement de moi. Je soupire et lève les yeux au ciel. Elle me tue Pire que le diable, çà existe ? lui demande-je alors que je fini par grimacer. Mais je finirai bien par l’avoir à l’usure. On ne pouvait pas nier que le désir était là mais notre spécialité ? Se chercher, se taquiner, et ne jamais craquer trop rapidement même si l’envie est plus grande qu’on ne le pense. non, je n’ai pas écris à ma famille. Eux par contre m’ont écris. je lui montre alors les sms, pour lui montrer que j’avais été bombardé de messages. Pour le moment aucune réponse de ma part. J’allais le faire quand nous serons sur la route j’y répondrai quand nous serons sur la route, quand tu voudras conduire j’aurais du temps même si je devais aussi l’aider à avancer. Le GPS l’aiderait tout aussi bien. Pire que terrible. C’est elle, le démon, pas toi. Je crois que la blague ne passe décidément pas. Mais là, elle a tout de même dépassé les limites. Elle l’a dit à mon frère, ma soeur, ma meilleure amie, et je suis certain qu’elle l’a aussi raconté à tout le quartier limite. Et sans oublier son crétin de mec enfin, mec… je vais le faire aussi à mon retour non, je n’étais absolument pas protecteur avec mes soeurs. Oh, tu sais quoi, elle va finir par vouloir te rencontrer et tu auras la surprise de ta vie ! j’esquisse un sourire en pensant à cette rencontre qui pourrait être épique. Elle sait très bien que je ne suis pas le genre de mec à me marier. C’est une grande malade mais bon… j’aime ma fratrie malgré tout, je dois être moi aussi un grand malade ! je lui parle de l’Antarctique mais ce n’est certainement pas pour tout de suite de toute manière. Je rigole et nous prenons place. de toute manière, je n’aime pas quand t’es sage cette fille est dingue, mais j’aime sa compagnie. Je lance la musique histoire qu’on soit dans un bon délire sur la route. Au bout de deux heures et demie, nous arrivons enfin à destination. D’un côté, nous avons le lac avec les icebergs, et de l’autre côté, nous pourrons aller découvrir la plage de diamants Bienvenu en Islande m’exclame-je alors que je sortais du camping car. Le vent fouettait mon visage, bonnet sur la tête, j’étais paré on aurait du regarder pour faire un tour en bateau comme eux. Je suis sure qu’on peut voir des baleines ou autre. J’avais lu un truc dessus.

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La déception sur son visage me faisait sourire. Vraiment, j’étais horrible, l’incarnation du diable. J’appréciais torturer Rio et voir son visage se déchirer. Je prenais beaucoup trop de plaisir et pourtant, il n’était jamais trop bien de faire attendre un homme, par peur de le voir se désintéresser. Seulement, Rio était différent. Notre relation était différente. Il n’y avait jamais eu d’intérêt au premier abord. Nous n’avions jamais été des conquêtes en soit. Nous étions juste de bons copains, très complices, insouciants et irrécupérables. Ainsi, même si je le poussais à bout, je ne m’étais jamais souciée de le perdre parce que je ne l’avais jamais réellement acquis. Et puis, nous avions toujours été sages une fois de retour à Boston, comme si notre passion vécue à l’étranger n’était qu’un doux rêve. – Et encore, je ne me trouve pas si terrible. Je lui souris. En parlant de terrible, c’était plutôt sa petite sœur. Je regarde son téléphone pendant qu’il me passait les différents messages. L’horreur se dessine sur mon visage et en même temps, je riais. C’était tellement absurde. La situation avait pris des proportions inimaginables ; ça avait totalement dégénérée. D’ailleurs, je grimace légèrement en voyant les messages de sa sœur. J’étais donc une garce, une pouffe, une pétasse… Ca faisait toujours plaisir. Je souris, légèrement crispée. Franchement, je n’étais plus sûre de vouloir la rencontrer. Elle allait me faire la fête. – Je savais qu’elle me détestait mais pas à ce point, quelle violence. Je crois que je vais éviter de rencontrer ta famille. Je ris, pas très à l’aise. Je la voyais déjà me sauter dessus comme un chien enragé. C’était fini l’image de l’adorable Stella qu’il me parlait tant, j’avais dorénavant l’image d’un pitbull enragé prêt à me défigurer. Tout doux, on se calme. J’allais me tenir à carreau. En parlant de pitbull enragé… Rio ressemblait quand même pas mal à sa petite sœur, voilà qu’il veut faire la fête à son mec. – Hé, va falloir que tu te calmes. Il t’a fait quelque chose son copain au moins ? Vraiment, si la famille Alvès étaient tous des chiens de gardes, ils allaient vraiment tous finir seuls. Après plusieurs heures de route, nous étions enfin arrivés au bon port. C’était impressionnant. Bonnet sur la tête et grosse écharpe autour du coup, je sortais du véhicule sans voix. Je n’avais encore jamais vu un tel paysage. C’était magnifique, sublime. J’en perdais les mots. C’était impossible à décrire mon sentiment, c’était quelque chose à vivre. Bien que je n’aimais pas le froid, j’étais finalement prête à revenir ici une seconde fois, trois, quatre ou cinq fois même. – Je ne sais pas si c’est la saison des baleines, mais rien que ce paysage me suffit. Je continue d'observer le paysage silencieusement, comme si je voulais que l'instant présent soit éternel. Finalement, je me retourne vers Rio. On fait un tour sur la plage ? Il me tardait de me rapprocher de l’eau et observer ces magnifiques cristaux de glace piégés sur le sable noir.

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w/@thalía Vicente la sublime aventurière

Notre relation, je ne saurais réellement la décrire. Nous étions pareils, complètement déjantés, peut-être même irrécupérables mais nous étions nous, et nous nous passions bien des commentaires des autres. Personne de mon entourage ne connaissait la jeune femme. Du moins, jusqu’à ce que Stella ne mette le nez dans mon téléphone et ne commence à faire sa crise. Elle avait fini par remonter à tout le monde que Thalia et moi c’était du sérieux, pire encore que nous étions mariés. Elle ne digérait pas notre petite blague. Ok, elle n’avait certainement pas été aussi drôle que je ne l’aurais pensé, mais tout de même, elle poussait beaucoup trop loin et je n’avais pas besoin de ça. Plutôt virulente dans ses propos, elle avait fini par annoncer à tout le monde la fausse nouvelle, les faisant tous venir me secouer pour savoir si c’était vrai ou non. C’est là, que j’ai dû révéler l’existence de Thalia. Avant toute cette histoire, nous n’étions que deux. À voyager, à se voir de temps en temps sur le campus, mais nous n’étions que deux. A être de bons copains, rien de plus. C’est seulement lors de nos voyages que nous profitons de nous toucher, de nous embrasser, de retour sur le campus, c’est comme si la passion disparaissait. Ce n’est pas pour autant que je n’appréciais plus la jeune femme. Disons que nous gardions surtout tout ce que nous vivions tous les deux pour nous et qu’une fois de retour sur le campus, nous redevenions deux potes, sans autre dérapages. Des conneries, des conversations, rien de plus, rien de moins. Pas de sexe. Cambridge était la barrière. Une barrière infranchissable. elle est impardonnable là. Son attitude n’est pas digne des Alvès. Je veux bien qu’on soit tous un peu excessif parfois, moi le premier, trop protecteur mais là, non, je n’accepte pas qu’elle t’insultes comme si tu étais du poisson pourri. non, elle était ma soeur mais elle dépassait tout de même les bornes. Insulter ? Ce n’était pas nous. Même moi je n’insultais pas son espèce de copain que je n’avais jamais encore vu. Quoiqu’il en soit, je n’ai vraiment pas envie de me prendre la tête avec toute cette histoire, cette stupide histoire alors que je suis dans un pays qui me vend déjà bien du rêve. tu peux les éviter si tu veux je plaisante à moitié. Nous sommes tous bien trop protecteurs dans cette famille de fous mais je les aime. Oui, je les aime plus que ma vie. Je ferais tout pour eux, même lorsque Stella fait sa princesse et sa chieuse puissance 1000. j’en sais rien pour son mec, je verrais en rentrant. Pour l’instant, ce n’est pas ma priorité beauté ce surnom… je l’employais beaucoup avec la jeune femme. Une fois arrivés à destination, j’étais complètement à bout de souffle. La vue était époustouflante. Pas besoin de parler quand on avait çà sous les yeux. J’avais besoin de prendre quelques photos, histoire de ne pas garder ces souvenirs que dans ma mémoire. Je me retourne vers la jeune femme et lui souris je savais bien que t’avais un penchant pour les diamants ! lui dis-je alors que nous nous dirigions finalement sur la plage de sable noir. Une fois arrivés, c’est un nouveau spectacle qui s’offrait à nous. Des petits bouts de glace, de glacier, ou bien d’icebergs, échoués sur la plage. On ne voyait pas ça tous les jours il va maintenant falloir faire ton choix ma belle !