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« Poisson pourri » Je ris une énième fois. J’aurai pu froncer les sourcils et réagir au quart de tour mais au lieu de ça, j’avais décidé de prendre un peu de recul et d’en rire. Ils avaient de la chance que je prenais tout avec légèreté et humour. Vraiment, je n’aimais pas du tout me prendre la tête et encore moins m’énerver. Bien évidemment, lorsque je m’énerve, il valait mieux se mettre à l’abris, ce n’était vraiment pas beau à voir. Cette situation, même si j’étais traitée de tous les noms, ne valait pas la peine que je m’emporte. Je n’avais pas envie de me défendre et au final, Rio faisait très bien à ma place. C’était étonnant. Je savais que je pouvais compter sur lui pour me défendre mais de là contre sa famille, c’était presque un honneur. – Je les éviterai mais à mon avis, je ne pourrai pas le faire indéfiniment. Je lui réponds, amusée. Après tout, l’avenir était plein de surprise et surtout un salopard. De plus, les Alvès étaient vraiment nombreux. Comme Mushu dans Mulan dirait : « Ils poussent de partout ! Comme des pâquerettes ! ». Je me présente Thalía vingt-six ans et toujours fan de Disney. – Beauté… Je répète après lui, un sourire sur le visage et les yeux levés au ciel. Quel charmeur, il était pas possible. – J’imagine que c’est comme ça que tu appelles toutes les filles avec qui tu partages ton lit ? Je lui réponds sur un ton à la fois taquin et accusateur. Arrivée à destination, j’étais totalement sous le choc. J’avais l’impression d’être une petite fille qui découvrait le château de glace de la Reine des Neiges. Les yeux pleins d’étoile, il me tardait de découvrir les lieux et de les immortaliser en photo. – Bien évidemment, l’ultime objectif de ma vie est d’épouser un gosse de riche qui me couvrira de diamant. Qu’est-ce que tu crois ? Je plaisante et le suit vers la plage. C’était trop beau. Tellement magnifique, que j’avais l’impression de rêver. Alors que je rêvassais, Rio me demandait de choisir. Je me retourne vers lui avec un regard curieux. – Faire mon choix ? Choisir quel diamant ramener pour ma future bague de fiançailles ? Choisir quoi ? J’étais totalement perdue, je ne voyais vraiment pas de quoi il parlait. En tout cas, en y réfléchissant, ça devait être vraiment cool d’avoir une bague en glace. Impossible mais l’idée me plaisait. Décidément, je délirais trop. Je me fatiguais. Je suis fatiguée.
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Depuis que je suis levé, je reçois une tonne de messages pour me demander si je suis réellement marié. Est-ce que les gens me connaissent réellement pour me demander çà ? Je pense que tout le monde sait que ce n’est pas demain la veille que je vais passer la bague au doigt à une femme, même si Thalia est une très jolie femme, je ne peux pas dire le contraire. J’étais tout de même content qu’elle ne le prenne pas forcément mal même si elle aurait très bien pu le prendre mal. Je ne lui en aurait absolument pas tenu rigueur. Stella s’acharne sur Thalia avec ses sms, et même si je prends la défense de la jeune femme, ma soeur continue. Je n’ai pas envie de répondre indéfiniment, çà ne sert à rien. Je n’aime pas me prendre la tête, mais avec la fratrie, il m’arrive facilement de perdre la tête. Surtout avec Stella. Je l’aime mais quand elle s’y met, ce n’est juste plus possible. Vous voyez colère dans le dessin animé vice versa ? Et bien quand Stella pousse un peu trop, je suis pareil que colère quand il s’énerve. Mais je ne le suis pas souvent, heureusement. Stella parle beaucoup, mais elle ne fera rien. lui dis-je et Anto et Raf, je pense qu’ils s’en fichent finalement. Ils savent que c’est une blague, rien de plus. Du coup, c’est passé. C’est Stella, j’ai peine à comprendre son comportement parfois et je n’ai plus envie de me prendre la tête à comprendre. Je suis en Islande, je verrais tout ça, une fois de retour sur le campus. Je me tourne vers la jeune femme lorsqu’elle me dit que j’appelle toutes les femmes qui passent dans mon lit. Je suis offusqué ! Je mets pas main devant la bouche, et fait mine d’être choqué par ses dires alors là… tu me déçois Vincente ! je fronce les sourcils et la regarde ensuite avec un petit sourire non, pas toutes lui dis-je alors que nous arrivions face à tous ces icebergs. Cette nature impressionnante était époustouflante. Mes yeux étaient complètement émerveillés. Je pensais bien que t’allais finir par me l’avouer m’exclame-je alors que nous arrivions sur une plage de sable noir avec toute une tonne de glace un peu partout. Choisi ton diamant lui réponds-je tout en continuant à marcher et à prendre quelques clichés. tiens regarde celui là en face, il est immense, va te mettre devant pour que je te prenne en photo j’attends qu’elle se place devant pour prendre la jeune femme en photo. n’oublie pas de hurler Iceberg droit devant et ouais, j’étais con moi aussi !
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Bon ça va, il me rassurait. Il n’y avait alors en principe uniquement Stella qui était totalement remontée contre moi. Elle allait bien finir par oublier cette histoire et me pardonner. Probablement, ou pas, dieu seul savait. M’enfin bon, je ne voulais plus trop y penser à cette histoire et Rio n’ont plus. Nous étions partis de Boston pour une bonne raison : oublier nos soucis. Il nous restait ainsi plus qu’une chose à faire : oublier. Alors que je lui avais demandé s’il appelait toutes ses conquêtes par le même surnom affectif, il se retourne vers moi avec un air grave. Le voilà qu’il se la jouait l’homme grandement offensé et choqué par mes paroles. Il était pas possible, à mourir de rire et je l’adorais pour ça. – VICente. Pas VINcente, s’il te plait ! Comment oses-tu écorcher mon nom. Je prenais à mon tour les mêmes gestes et positions que Rio. Oui, j’aimais bien l’imiter, c’était mon modèle, très bel exemple. Pour répondre à ma question, il admet finalement que je n’étais pas la seule. « Pas toutes » avait-il dit. La question était donc de savoir combien d’autres avaient eu le droit à cette petite attention. Je ne lui demande pas. Ce n’était pas mes affaires. Je lui rends toutefois un sourire satisfait. Au moins, je faisais parmi des quelques filles. Je n’étais pas quelconque ou du moins si j’en croyais ses paroles. – Je n’ai rien à avouer. Mes intentions ont toujours été bien claires. Je continue à jouer ce personnage hautain et croqueur de diamant que je n’étais pas. Vraiment, j’avais que faire de l’argent et encore moins des bijoux en or et diamants. Vous me voyez porter un collier de perles ou une magnifique parure de diamants ? Absolument, appelez-moi future Madame Audrey Hepburn ! Alors que j’étais perdues dans mes pensées, beaucoup trop émerveillées par ce que j’étais en train de vivre, Rio avait fini par me faire revenir sur terre. Qu’est-ce qu’il disait ? Ah oui, les photos. Je sors mon appareil et je commence à l’imiter. Puis, arrive la séance de photoshooting. Il me dit de hurler la réplique de Titanic. J’éclate de rire, quel idiot. – Putain de merde ! Iceberg droit devant ! Je hurle à en cracher mes poumons. J'avais réussi à effrayer les quelques oiseaux et d'autres voyageurs me regardaient avec un air étrange. Bah quoi, il m’avait dit de le faire alors je le fais. Seulement voilà, je n’avais pas pensé à ce qu’il allait me prendre en rafale. Je me précipite vers lui pour regarder le résultat de ses clichés. Autant vous dire que je ne ressemblais à rien sur ses photos. – Bravo le photographe… Je le regarde du coin de l’œil. Vraiment, il aimait bien se moquer de moi. Puisque cela était ainsi...– Allez à ton tour, et cette fois tu hurles Thalia je ne peux pas vivre sans toi. Je le défie du regard. Il allait probablement le faire ou peut-être pas en fait. On verra bien.
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Je ne voulais pas continuer à parler de ma famille. Nous n’étions pas là pour ça et je réglerai le problème à mon retour avec Stella. J’avais beau lui envoyer quelques sms, elle continuait à être têtue et à dire du mal de Thalia. Pas la peine de continuer une conversation qui tourne en rond. Je préfère profiter de mon séjour et le reste, je verrais plus tard. Je suis trop loin pour régler ça pour l’instant. J’ai envie de profiter de l’Islande, de profiter de ce que nous avons sous les yeux, de ce que j’ai sous les yeux. Le paysage et Thalia qui va bien finir par être dans mon lit, je le sais. Je suis confiant, parce que je la connais quand nous sommes en voyage, et je me connais aussi surtout. Une fois loin du campus, mes pulsions pour elles sont omniprésentes. Elle me reprend sur son nom de famille. Je suis obligé de rigoler. J’avais fais exprès de l’appeler VINCENTE et non VICENTE. Je sais qu’elle déteste ça. Je la regarde avec un large sourire Je sais. Mais je préfère VINCENTE, c’est pas de ma faute, s’ils ont oubliés le N dans ton nom de famille lui dis-je en la taquinant. Je lui réponds alors que ce n’est pas la seule que j’appelle beauté. Mais je n’appelle pas non plus tout le monde comme ça. Disons que ce petit nom est pas mal pour parler avec une fille que tu voudrais dans ton lit. Thalia, c’est différent, mais il n’empêche qu’elle a tout de même le droit à tous les surnoms que je peux lui donner. Nous finissons par arriver sur la plage de diamants. C’est impressionnant tout ce que l’on peut retrouver. Il y a quelques touristes autour de nous qui essaient eux aussi de faire leur choix sur le bout de glace qu’ils vont prendre en photo. Je lui demande alors de prendre la pose et de hurler iceberg droit devant. Je fini en fou rire lorsqu’elle le fait réellement. Cette fille est mon alter ego, c’est aussi simple que çà. j’entends une pointe d’ironie dans le son de ta voix lui dis-je alors qu’elle regardait les photos que j’avais pris. Le vent était vraiment violent. bonnet et écharpe, je m’étais clairement emmitouflé là dedans. Thalia me rejoins et c’est à mon tour de poser. T’es moins soft là lui dis-je alors que je prenais place à côté du glacier. J’étudie le gros tas de glace et fini par voir que je pourrais monter dessus. Je fais attention et grimpe sur le petit bout plat qu’il y a sur la glace. Il va falloir aller vite. J’ouvre grand les bras Thalia je ne peux pas vivre sans toi !!!! j’ai la tête relevé, je regarde le ciel en hurlant la phrase qu’elle m’a dit de hurler. Les gens doivent nous prendre pour des fous. Comme certain nous regarde encore, je descend de mon point culminant et retourne voir Thalia. Je fini par déposer un baiser sur ses lèvres pour satisfaire l’audience que nous avons encore autour de nous. l'audience est ravie !
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Ah ces gens qui détruisaient mon nom de famille. Rio n’était pas le seul à prendre un malin plaisir de m’appeler ainsi. Mes professeurs, mes employeurs, mes amis… TOUS, pas un avait réussi à m’appeler comme il faut. Il paraît que ça se sonnait mieux avec un n, sérieusement ? Laissez mon nom de famile tranquille. Ils me désespéraient, Rio aussi et il faisait exprès. Je le laissais alors avoir le dernier mot. – Tu entends bien. Je plaisante à moitié, un coup d’œil vers mon voisin et un sourire sur le visage. Je n’allais pas le nier, Rio était un très bon photographe. Bien meilleur que moi et il donnait l’impression d’en avoir fait toute une vie. Seulement, ces derniers clichés… J’avais la bouche grande ouverte, le visage déformé par les mots que j’avais hurlé comme une cinglée. Très photogénique, j’étais oui, magnifique. Petite revanche, je le défiais de faire de même avec une petite variation. Même si c’était une déclaration forcée, je pouvais le sentir qu’il allait relever le défi. Comme moi, il n’était pas du genre à reculer et il était capable de tout. Allez, fais-moi plaisir. J’avais bien écrit à sa sœur que j’étais mariée à lui. Il pouvait bien faire cette petite déclaration. L’appareil photo en main, un œil fermé, j’étais prête à immortaliser ce moment épique. Je l’observe alors grimper sur un grand morceau de glace. Il était fou, il allait se péter la gueule. Debout au-dessus de tout, il avait réussi à attirer l’attention de tous les autres voyageurs. Il écarte les mains comme le Christ rédempteur puis il se met à crier les mots tant attendus. J’étais finie ; un fou rire s’empare de moi. Je riais tellement que je ne tenais plus mon appareil droit. Puis, je le regarde descendre de son trône et se rapprocher de moi pour ensuite me voler un baiser. On aurait dit un film à l’eau de rose et quelques personnes commençait à nous siffler puis applaudir. – Satisfaire l’audience ? Ou tu cherches une excuse pour m’embrasser ? Je le regarde droit dans les yeux, un sourire sur mes lèvres. Un baiser trop court, beaucoup trop court alors que le dernier remontait de notre dernier voyage. Je ne voulais pas le laisser partir aussitôt. Si l’audience était satisfaite, je ne l’étais pas encore. Je l’attrape par le col de sa veste et je l’attire à nouveau contre moi. J’avais décidé de goûter à ses lèvres une seconde fois. C’était qu’il savait embrasser comme il faut. – Ah en fait, merci pour la déclaration. Je lui montre mon appareil photo. – J’ai tout filmé, ça fera un bon dossier à ressortir à ton mariage. Je le taquine et je ris.
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Je savais parfaitement comment Thalía s’appelait mais je prenais toujours un malin plaisir à rajouter un N. Qui aime bien châtie bien, n’est ce pas ? Elle devait vraiment comprendre qu’à la longue je sortirais toujours autant de conneries. C’était tout moi. Je pense que dans une vie antérieure j’aurais pu être photographe professionnel. Je prenais pas mal de photos quand j’étais en voyage mais je n’en prenais pas vraiment beaucoup une fois de retour sur le sol américain. Ce n’était pas vraiment mon truc mais une fois que j’avais un sac à dos sur le dos et que je partais quelque part, j’aimais prendre quelques clichés. Oui toutes les belles photos que Thalía pouvait mettre sur les réseaux ou bien celles qu’elle avait d’elle sur son téléphone venait de moi. J’avais un don pour faire ressortir sa beauté. Même si attention, elle n’avait pas besoin de moi pour qu’on puisse voir qu’elle était très belle. Bien évidement les dernières photos n’étaient certainement pas les meilleures mais en même temps je l’avais mis au défi d’hurler quelque chose. Elle m’avait finalement mis au défi à mon tour et elle savait parfaitement que je n’allais pas le refuser bien que c’était tout même ... délicat ! Enfin ça ne me dérangeait pas finalement. Nous étions en Islande autant profiter de l’instant et faire n’importe quoi ! Debout sur la glace j’avais finalement crier ce qu’elle m’avait demandé de crier. Et pour faire plaisir à l’audience autour de nous j’avais fini par l’embrasser. Elle m’avait pris par surprise en m’embrassant de nouveau. Elle savait embrasser, ça c’était clair et elle venait aussi de faire monter mon envie d’un cran. Cette femme avait de multiples talents en plus d’avoir du répondant. un baiser pour me satisfaire moi ainsi que l’audience ! J’ai fais la une pierre deux coups ! Mais ça à eu l’air de te faire plaisir je gais un clin d’œil à la jeune femme. Je regarde alors l’appareil photo et je vois qu’elle a tout filmé. Et bien elle s’est bien vengée. Je grimace et la regarde avec de gros yeux. sache que la vengeance est un plat qui se mange froid lance-je alors avec un petit sourire en coin. Allez vient, je prendrais bien un autre petit café ! lui dis-je en prenant encore quelques clichés avant de retourner vers le camping car. Je n’avais pas encore fumer depuis que nous étions arrivés et j’avais grand besoin de nicotine. Je sortis alors une cigarette de mon paquet alluma celle-ci. Tirant une longue taff, je savourais cette cigarette comme si c’était la dernière. tu veux un café ? lui demande-je après avoir fini ma clope. Notre prochaine étape c’est la cascade Svartifoss, elle est située dans un parc naturel, faut marcher pour arriver à sa hauteur mais ça vaut le détour de ce que j’ai vu
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Me faire plaisir ? Je faisais mine de regarder ailleurs comme pour réfléchir à sa remarque. J’avais beau essayé de faire semblant d’être insensible, en réalité mon corps éprouvait le contraire. Son baiser avait éveillé l’envie en moi et c’était toujours ainsi. A chaque voyage. Et cette envie devenait de plus en plus fort. Je devais me contrôler et surtout me ressaisir à notre retour. – Ouhhh ce que tu me fais peur. Je lui réponds avec un sourire au coin des lèvres. J’avais même hâte de voir comment il allait se venger. En tout cas, c’était clair, j’allais garder précieusement cette vidéo. Elle allait peut-être m’être utile un jour qui sait. Pour le faire chanter ? Bien évidemment que non, j’étais un ange… ou pas. M’enfin, regarder cette vidéo allait être un bon remède ; fou rire assuré. – Ca marche ! Je lui réponds. Je le regarde prendre quelques dernières photos, je l’imite et ensemble nous retournons vers notre camping car. Je le laisse fumer seul et se retrouver avec ses pensées. Je savais qu’il aimait parfois être seul dans ces moments et puis, je n’avais jamais réellement aimé l’odeur des cigarettes de toute manière. Pendant ce temps, je suis dans le camping car et je nous prépare le café. J’avais emporté avec moi des grains de café venu tout droit de Costa Rica. Ces grains de café ne me quittaient jamais ; ils me suivaient dans tous mes voyages. J’avais une façon spéciale de préparer le café ; j’avais appris de mon père. Une méthode que seul un Vicente connaissait. Une fois prêt, je sors du van. Je tends la tasse à Rio après qu’il ait fini sa cigarette. Et il me demande si je voulais aussi un. – T’inquiète, je me suis aussi fait un. Je retourne à l’intérieur et je ressors avec ma tasse. Il commence alors à m’expliquer notre prochaine destination. – C’est à 50 minutes d’ici si je ne me trompe ? Je lui demande, pas vraiment certaine de l’itinéraire. J’avais plus ou moins mémoriser notre plan mais je mélangeais encore pas mal les noms des différents lieux. – Finis ta tasse, et let’s go. Continuais-je, comme si j’étais pressée de voir la suite. J’avais d’ailleurs déjà fini le mien.
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Elle essayait de faire semblant, je l’avais tout de suite vu lorsqu’elle m’avait elle aussi embrassé. On peut essayer de mentir mais le corps ne ment jamais. Ni le mien ni même le sien. Mais c’était toujours comme ça entre nous. A chaque fois que nous partions quelque part, nos corps étaient comme aimantés l’un à l’autre et une fois de retour, nous refaisions notre vie chacun de notre côté, tout en continuant à être de bons potes elle et moi. Je ne peux pas faire comme si elle n’existait pas et elle reste tout de même quelqu’un que j’apprécie grandement. Avec qui d’autre que Thalía pourrais-je partir sur un coup de tête ? Je ne vois personne d’autre qu’elle pour me rejoindre dans ma complète folie. oui fais la maligne va oui elle pouvait bien faire la maligne, j’avais déjà une petite idée en tête. Je ne pouvais rien faire contre cette vidéo. Du moins pour le moment. Mais il fallait qu’elle comprenne qu’elle allait devoir garder son appareil photo bien auprès d’elle si elle ne voulait pas que la vidéo finisse par être supprimée. Vilain moi ? Pas plus que Thalía ! Je prends encore quelques clichés et nous voilà de retour dans le camping car. Je poste quelques photos sur Instagram, j’en envoie aussi à mon frère et mes sœurs pour leur montrer un peu le paysage et ce qu’il se passe en Islande ! Elle me laisse tout seul fumer ma clope et j’apprécie qu’elle le fasse. Elle commence à bien me connaître finalement. Devrais-je prendre peur ?! Je récupère la tasse que me tends Thalía et la remercie. Une bonne dose de café et le tour est joué. Elle fait le café bien mieux que moi mais en même temps elle vient du pays du café ! C’est comme ça que j’aime aussi la surnommer. Elle revient avec sa tasse de café et malgré le froid, ça fait du bien de rester un peu dehors. Le paysage est à couper le souffle. Que ce soit en face de moi, derrière nous ou tout autour. Le paysage ne manque pas d’être grandiose. oui c’est ça ! 50 minutes, une heure ! Mais ça vaut le détour ! Après je pense qu’on trouvera où s’arrêter pour passer la nuit. Histoire qu’on se fatigue pas non plus trop et qu’on profite aussi sans aller trop vite je termine enfin ma tasse alors que la jeune femme ne semble plus tenir en place. Je la comprends tout à fait ! madame est pressée dis donc ! Tu veux conduire ou je prends le volant cette fois ? je prends la main de la jeune femme et nous rentrons dans le camping car avant de lâcher finalement sa main. t’as tes chaussures de randonnée dans le coin ? Mets les ce sera mieux pour aller jusqu’à la cascade une fois qu’on y sera !
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Effectivement, je faisais ma maligne et j’allais probablement payer cher. Je n’avais aucune idée des plans de Rio mais à mon avis, il avait déjà sa petite idée en tête. Si ce n’était pas le cas, il allait en tout cas cogiter durant la journée. D’ailleurs c’était peut-être déjà ce qu’il faisait alors qu’il était en train de fumer seul. Etait-ce finalement une bonne idée de le laisser seul avec ses pensées ? Je faisais peut-être une erreur. M’enfin bon, que sera sera. En attendant, il fallait que je mette ma carte SD à l’abris. Pendant que je préparais le café, j’avais pris le soin de changer de carte mémoire. Ce mec était assez intelligent et fouineur pour aller la supprimer. Il était hors de question. Alors qu’on prenait notre café, il m’explique la suite. La cascade Svar…. Encore un nom imprononçable et impossible à se souvenir… Même si j’arrivais pas à répéter ce qu’il venait de dire, je voyais très bien à quoi elle ressemblait. Ce n’était pas vraiment la cascade en soit que je voulais observer, ayant vu tellement en Asie et le Niagara Falls, mais plutôt les colonnes de balsate. Je m’impatientais et sans vraiment me rendre compte, je venais indirectement d’ordonner à Rio d’en finir au plus vite avec son café. Le pauvre. – Si tu as toujours confiance en moi, c’est bon je peux encore conduire. Et en plus, tu pourras encore profiter de répondre à tes tonnes de messages. Je ris. C’était pas sympa, surtout que je l’avais un peu mis dans cette situation. Cette histoire allait nous marquer. Naturellement, il avait pris ma main pour me conduire à l’intérieure du véhicule. Il me demande ensuite de mettre mes chaussures de marche pour la suite. Je regarde autour de moi, à la recherche de mon sac. Ah le voilà. Je fouille et je sors quelques vêtements pour finalement enfin atteindre les chaussures en question. Comme un bon scout qui écoutait son chef, je me change et je m’attache les cheveux. – Je suis prête ! Je lui fais le salut du bon soldat. Puis, je m’assieds sur le siège conducteur. Une main sur le volant et l’autre sur le levier de vitesse, j’étais prête à partir. Je jette un coup d’œil à Rio pour voir s’il me suivait. – Prêt à partir ? On a rien oublié ? Je lui demande même si au fond, je ne voyais pas ce qu’on aurait pu oublier. Je disais presque comme une petite formalité.
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Une pause clope s’impose. Ça fait du bien de ressentir enfin la nicotine dans mon système. Cela faisait un petit moment. Mais j’essaie de ne pas trop fumer parce que Thalía n’aime pas la fumée. Je ne veux pas lui infliger trop souvent cela. Et puis je ne suis pas non plus trop accro. Mais il est vrai qu’une bonne clope avec son café, ce n’est absolument pas de refus. Je lui explique que notre prochaine étape est la cascade Svartifoss qui se situe à une heure de la où nous sommes. Nous allons devoir marcher 45 bonnes minutes avant d’enfin atterrir devant cette cascade impressionnante. Ce n’est pas la plus impressionnante à ce que j’ai lu mais c’est l’une des plus jolie. J’ai vraiment hâte de pouvoir la voir de mes propres yeux. En photo c’est bien beau mais devant mes yeux c’est encore mieux. Je veux découvrir la beauté de cette cascade pour de vrai au lieu de la regarder continuellement en photos et sur internet. Je ne préférai plus penser au fait qu’elle m’avait filmer. Du moins pour l’instant en tout cas. Elle verrait bien ce que je lui réserverai plus tard. est ce que je dois vraiment répondre à ce que tu viens de me demander ? Non pas que je n’ai pas confiance en toi mais ... je laisse ma phrase en suspens pour l’embêter un petit peu. je vais essayer d’éviter le téléphone pour le reste du séjour ! Je n’ai pas envie d’avoir à répondre à tous ces sms et je n’ai pas non plus envie de me prendre encore plus la tête avec ma sœur. Ça lui passera de toute manière je hausse alors les épaules et la laisse récupérer ses chaussures de randonnée. Je vais en faire autant de mon côté. On ne peut pas faire une vraie randonnée sans bonnes chaussures. Voilà pourquoi je lui ai dis d’avoir de bonnes chaussures de randonnées avant de partir ! Cette fille est folle mais je ne la remplacerai pour rien au monde. enfin prêt oui ! On peut y aller ! je la laisse prendre le volant et au bout d’une bonne cinquantaine de minutes, nous voilà arriver au parc ou se situe la cascade que nous allons aller voir. Je le frotte alors les mains. J’ai l’impression d’être un enfant le jour de noël. Je souris à la jeune femme et récupère mes affaires c’est parti mon kiki lui dis-je avec un large sourire. Nous commençons alors à marcher. Nous sommes au milieu des arbres. Nous traversons ensuite un petit cours d’eau, nous passons sur un pont en bois vraiment trop mignon et continuons alors notre randonnée. Il y a deux chemins, nous en prenons un et continuons. Nous arrivons alors en bas d’une petite colline que nous montons rapidement pour ... la redescendre. Le sol est un peu glissant et je me tourne plusieurs fois pour regarder si tout se passe bien pour Thalía. Nous mettons à peu près 45 minutes à arriver devant la cascades. Nous pouvons sentir l’eau de la cascade se poser sur nos visages. Le vent est bel et bien présent. la cascade est impressionnante mais non pas par son débit comme tu peux le voir mais par son environnement composé de colonnes de basalte noir provenant d’une ancienne coulée de lave. Prends en donc de la graine beauté je fais un clin d’œil à la jeune femme et prends quelques clichés de cette fameuse cascade. Encore une fois, le spectacle qui se passe devant nos yeux est juste magnifique. L’Islande est pleine de ressources.
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