(Et moi ? ) Le tigre est en toi

Et bien sur, elle s'est barrée, elle s'est barrée de ton appartement et tu as zéro nouvelle de cette petite conne pendant toute la journée, mais genre zéro nouvelle. T'es genre méga énervé, tu es pire qu'iriter et celui qui en plus, tu te prends la tête avec Hades, et tu t'en prends à Alberto aussi, il s'en prend pleins la gueule en fait. Tu soupires fortement, tu en profites pour quitter chez toi, tu n'as rien pris et tu as juste ta veste sur ton costume hors de prix. Alors la voiture roule, la fameuse Audi A8, la même où Emilia voulait se laisser tenter finalement avec toi. Et tu soupires, la voiture s'arrête, tu attends qu'on t'ouvre la porte et tu refermes les pans de ta veste pour souffler. Tu viens de faire cinq heures de boxe, autant dire que tu veux autre chose en fait. Tu en profites pour rentrer à l'intérieur et tu vois que tout est vide, bah c'est parfait alors. Tu passes ta main dans tes cheveux pour souffler et tu t'assois parce que finalement, tu as juste besoin d'un souffle et d'un verre de whisky. Et voilà qu'on te l'apporte gentiment, tu soupires, tu humectes tes lèvres pour respirer une seconde, tu as besoin d'une clope en fait, aussi, mais voilà que les femmes commencent à danser et tu t'aoccuper d'autres choses en fait, bien sur que tu t'occupes d'autres. Ton téléphone se met à vibrer le message d'Alberto que tu n'aimes pas du tout. Tu lis délicatement le message, très bien Emilia vient d'essayer de le draguer, Alberto, tu rêves, tu soupires fortement avant de finalement passer ta main dans tes cheveux pour venir souffler Fais chier tu souffles fortement, tu lèves tes lèvres mais bon tant pis, tu allais devoir aussi gérer maintenant la princesse d'Espagne et sa colère légendaire, énorme gros lol mais bon.

@Emilia S. De Bourbon

Quand tu as ouvert les yeux, c'est parce que ton téléphone sonnait, ton patron te dit que ton collègue est tombé malade, que c'est le rush et que tu dois venir, maintenant tout de suite. Noah semblait tellement bien dormir, que tu n'as pas osé le réveillé. Tu lui pique une chemise dans son placard, un boxer, tu réenfile ton jean de la veille et tu y vas, tu le préviendras par message de ton départ. Avant de partir, tu avances quand même vers lui, et tu le regarde, juste un instant, t'aimes le regarder, j'sais pas trop pourquoi, mais plus le temps passe, plus tu t'attaches et depuis le bal, depuis que vous avez passer le cap, vous êtes vraiment proche. Tes lèvres se déposent sur le coin de ses lèvres et tu t'en vas, pour une journée éreintante ou tu vas enchainer 2 services sans pause pour palier l'absent. Si t'avais su, tu aurais pris 5 minutes de plus pour le réveiller. Surtout quand t'es arrivée au boulot que tu t'es rendue compte que ton téléphone a dû tomber de ton sac, ou rester chez Noah. T'es coincée derrière un bar, sans aucun moyen de le contacter. Alors la journée est longue. Très longue, les clients sont chiant et quand, enfin tu termines de bosser, tu retourne chez lui. Tu t'attendais pas à ça. Tu t'attendais pas à Alberto qui refuse de te parler. Fronçant les sourcils, tu comprends très vite qu'il y a un soucis. Alors tu essayes de lui sous tirer des infos. Doux sourires sympathique, discussion amicale, mais il ne lâche rien, alors tu passes au plan B : la drague. En grande joueuse, tu t'embarques dans un truc vraiment très con et enfin tu as le sésame, tu sais où il est et autant dire que c'est la douche froide. Sombre connard. Il te baise la veille comme un sortie de prison et ce soir ? Il va mater des meufs dans un lieu pareil. Ton sang espagnole ne fait qu'un tour. T'es juste tellement énervée. Tu repasses chez toi, non, tu ne craqueras pas, tu n'iras pas là bas. C'est mort. Sauf qu'au bout de 5 minutes, ton discoure à totalement changé. Tu te changes, habillé pour sortir, tu mets même une péruque pour cacher ta tignasse blonde et tu te retrouves avec un carré brun foncé, pour ce que tu vas faire, tu ne compte pas sur le fait que quelqu'un te reconnaisse. Tu te pointes donc à ce lieu de perdition, et tu trouves le gérant, grand sourire, tu lui expliques que tu veux passer les testes pour être danseuse et te présente sous le prénom de Sophia. Il t'indique les loges, te donne une tenue, tu le vois, entrain de mater les filles, okay, keep calm. La musique se lance, c'est à toi. Et tes talents de danseuse vont t'être utile pour une fois. On te présente comme La Princessa et tes pas s'enchainent pour aller jusqu'à la bar de pole danse. Les regards sur toi, t'es tellement en colère que t'y penses même pas. Tu prends juste le temps de regarder Noah dans les yeux pendant un instant avant d'enclencher une acrobatie sur la barre de pole. Il veut jouer ? Mater des meufs ? Bah toi, tu vas te faire mater, par toute la salle. Connard.

En fait, t'étais juste en PLS, elle t'avait abandonné, parce que tu n'avais aucune nouvelle d'elle, zéro rien, que dalle, même pas un pigeon, comment dire que tu vas l'éclater, tu vas t'énerver contre elle, parce que tu vas le faire. Tu fermes les yeux, la main prise par ton verre de whisky qui est vide et pourtant, tu regardes ton téléphone, parce que tu ne veux pas regarder les autres femmes. En même temps c'est tellement bizarre. Tu n'as pas l'habitude de ça, de regarder les autres femmes après avoir regarder ou coucher avec une la veille, c'est tout simplement bizarre et étrange. Mais là, tu as les yeux baissés sur ton téléphone. La musique énonce un nouveau show et tu te lèves pour venir demander un nouveau whisky. Ton regard se pose sur la jeune femme au bar qui te sert alors que bien sur, c'est Emilia qui danse. Tu ne la vois même pas, tu ne sais même pas que c'est elle, tu ne savais pas ce qu'elle avait prévu de faire. Et quand ton verre est versé, tu te repose sur ton canapé, face à elle. Et le souci c'est que tu ne peux pas enlever tes yeux d'elle, parce que tu as l'impression de la connaitre, tu pinces tes lèvres lentement. Tu ne sais même pas quoi faire. Tes yeux se froncent lentement, mais comment être sur réellement que c'est elle ? Un détail, un mouvement ? T'es trop énervé pour l'observer ou réfléchir, tes yeux se baissent petit à petit pour venir soupirer et voilà que tu regarder ton verre et tu souffles. Tu décides de regarder de nouveau ton verre mais voilà qu'une femme arrive derrière toi, pour poser ses mains sur tes épaules et qui glissent sur ton torse, tu relèves les yeux vers elle, toute mignonne et adorable blondinette, tu ne peux pas t'empêcher de sourire faiblement, mais non, elle aura rien du tout elle non plus. Elle te caresse juste le torse et tu apprécies. Rien de plus ou de moins, tu apprécies la chose et cela t'évite de réfléchir, bien que c'est ce que tu fais de mieux en fait, réfléchir pour de la merde et finir ça comme un con dans ton salon avec l'envie de tout détruire, comme à chaque fois. Mais bon, tu n'avais aucune envie de péter un câble ce soir, encore moins quand cette fille essaye de te faire du bien ou te faisant oublier le simple fait que tu es un idiot d'italien qui a perdu une princesse.

Quand tu as appris où il était, tu as vu rouge. C'est une grosse blague. Il te traite comme une princesse, vous faites l'amour, parce que c'était pas qu'une simple baise d'une nuit et finalement, le soir, il va dans un lieu pareil ? Il va mater les meufs en petite tenue et boire son whisky de merde ? Il a cru quoi ? Que t'allais accepter sans rien dire et pas gueuler ? Il a cru que t'étais le genre de femme à se la fermer bien gentiment ? Que tu laisserai faire ? Que tu pardonnerai à chaque fois ? Tu lui faisais confiance. Alors ton impulsivité à l'espagnole prend le dessus, tu te changes, robe à la putain pour entrer dans ce genre d'endroit, une peruque noir, carré court, trop maquillé, trop tout, mais tu t'en tapes, tu vas lui faire bouffer ses boites de strip after sex with you. Tu arrives dans la boite, te présente sous un faux prénom parce que tu as beau ne pas vouloir le mettre en avant, tu sais très bien que tu peux pas te permettre de faire ça à face découvert, et tu entre, tu vas te changer, t'enfile une tenue entre la putain et la barbie parce que le patron veut te voir là dedans et tu finis par monter sur scène. Tu le repère tout de suite, sombre connard. Il te calcule même pas, il fixe son téléphone où une dizaine de filles doivent lui écrire. T'as même peut être pas été sa seule conquête de la journée. Tu vois rouge, mais tu te lance quand même dans cette danse avec le diable, t'enchaine les accrobaties sur la barre, sous l'oeil expert du patron, qui te regarde avec son air de pervers, mais l'autre abruti d'Italien, rien. Comme ci t'existait plus enfaite. Le coup de grâce c'est probablement quand Stacy ou Sandy t'as pas retenu son prénom, vient pour lui faire un massage et caresse son torse. A ça, Monsieur ne dit pas non. Tu boue, mais d'une puissance. Quand le patron tourne le dos, t'attrapes la tiare coincée dans ta perruque, tu fais en sorte de juste la détâcher et tu la lances sur Noah avec rage Sombre connard. que tu siffle en espagnole. Tu le touche, direct. Comme quoi, ça sert les moments de creux entre collègues à jouer à viser des trucs. Tu le foudroie du regard avant de faire tomber ton haut et te retrouver en soutient gorge, devant lui, le patron les serveuses, le barman et les vigiles. Ton haut vole vers le sol et s'écrase sans bruit alors que tu entreprend une nouvelle figure quand le patron te regarde de nouveau, histoire de faire genre quoi. Mais t'as tellement mal enfaite, de l'avoir perdu. Comme ci le rêve avait pris fin et que tu commençais à comprendre que t'étais qu'une parmis tant d'autres. C'est toi l'idiote, d'avoir cru que c'était réelle. T'es à mille lieu de penser qu'il fait ça parce qu'il pense t'avoir perdu. Après tout, il devrait le savoir non ? Qu'il te perdra pas comme ça.

Comment dire que tu es énervé, tu n'as pas vu Emilia de la journée, elle ne t'a pas laissé un seul message et une seule excuse et tu vas juste lui hurler dessus le jour où tu vas la revoir, et ça sera pas de sitôt, enfin c'était ce que tu pensais. Tu soupires, tu es en train d'écrire à Hades, tu l'envoies chier, tu l'engueules, tu le malmaine mais il t'aime alors il va te pardonner ce crétin et il a plutôt intérêt, ton regard se fronce quand tu sais les mains d'une femme Tu la regardes une seconde alors que tu ranges ton téléphone, les femmes étaient les meilleurs pour regarder les messages des hommes et finalement tu soupires fortement pour la laisser partir, mais tu reçois ça sur tes genoux. Tu regardes l'objet pour froncer les sourcils, et tu déposes ton verre sur la table basse avant de lever les yeux vers la jeune femme qui danse, tu la regardes, mais humectes tes lèvres en soupirant et tu déposes l'objet sur la table Je suis pas intéressé, alors va voir ailleurs, j'ai pas envie de coucher avec toi Lâches-tu violemment avant te rallonger pour regarder son verre vide, tu soupires. Tu décides de prendre une cacahuète parce que tu aimes bien ça mais aussi parce que ton téléphone vibre et tu penses que c'est elle, sauf que c'est Hades, tu soupires fortement. Tu commences passer ta main dans tes cheveux, ton regard vide, tu n'as jamais eu l'intention de venir ici coucher avec n'importe qui et repartir, mais juste parce que tu apprécies la musique et le whisky. Donc bien sur quand un verre arrive, tu ne vas pas le refuser, encore moins quand tu sens ton téléphone vibré une nouvelle fois, mais il s'agit de ta mère. Les femmes étaient tellement compliquées, pas un message, pas un mot et dire qu'elle avait même changé ton fond d'écran, et tu le regardes avant de déposer ton téléphone sur la table. Parce que oui, tu vas rester ici pour boire et rien d'autres finalement, ou presque si t'es trop bourré.

Ta journée avait été compliquée et pas simple entre les clients cons et lourds, finalement la seule chose qui te donnait envie d'être encore de bonne humeur s'était évaporé, partie en fumée, comme ci tout ceci n'avait été qu'un mirage tout ce temps, comme ci tout ceci n'avait jamais existé et ça te rend amer, ça te rend folle, t'as cette rage en toi. Quand tu vas le voir ce connard, tu vas lui dire ce que tu en penses. Mais avant te venger. Tu entre dans ce bar de strip pour lequel t'as que peu d'estime, tu t'es camouflé au minimum et je ne sais pas ce qui te prend de monter sur scène pour faire le show, un show des plus grotesque. Heureusement que tu as la danse dans le sang, le seul héritage positif de ta mère en plus de ta débrouille pour t'aider. Elle ne t'a pas appris grand chose, même rien du tout, mais ta mère était un temps, il y a longtemps quand elle enchainait pas calmant et alcool toute la journée, gracieuse et avec la danse dans le sang. Maintenant elle n'est plus rien qu'une épave et pour toi, elle n'est que cette femme, Amanda qui te pompe ton fric quand elle dépense toutes ses aides de l'état. Ta mère n'est plus qu'un mauvais fantome de ta vie, une mauvaise herbe. Mais elle n'est pas le sujet cette fois ci. Là c'est ce connard de Ferrari que t'as dans le viseur. Tu le vises, avec ta tiare, énervée comme jamais. T'as le démon. Le patron va parler à son gorille, tu le surveille du coin de l'oeil et tu te décompose en entendant les paroles de Noah. C'est bien ce que tu pensais, il a tiré son coup et t'existe plus, t'es plus qu'un tas de poussière. Tu disais pas ça hier soir et ce matin. Connard. Tu lui balances ton short dessus avec rage. Si tu t'écoutais, tu lui lancerai la bouteille de whisky dessus, mais le regard du patron se repose sur toi. Putain de merde. Tu les connais les mecs louches comme ça, il a une tête de tueur en série. Il a pas l'air d'avoir envie de perdre son temps. Alors quand il regarde vers toi, tu te relance dans une figure sur la barre alors que ton short est tombé au sol et que t'es en sous vêtements. Tu feras pas le plaisir à l'autre là, de t'effondrer à cause de ses paroles et de son ignorance à ton égard. Il s'en tape de toi ? Tu vas faire pareil. Fin de l'histoire.

En fait, jamais de ta vie tu aurais cru cela possible. Tu observes la jeune femme, tu fronces les sourcils. Mais bordel de merde. C’est quoi ce délire. L’autre, elle en profite pour te regarder et faire son show. Sauf que tu comprends vite et rapidement qu’elle est juste là pour baiser, même si c’était sans comprendre qu’il s’agissait de Emilia. Alors tu lui lances la remarque, tu soupires même en fait, parce que tu n’as pas très envie de te faire traiter. Et bien que quand tu te poses, ton verre de whisky en main, tu découvres qu’il s’agit d’Emilia. En fait, tu es étonné, tu es presque débouté aussi et tu ne comprends rien. Tu soupires fortement avant de vider ton verre Emilia tu descends de là et tout de suite ! Oui tu fais ton père mais finalement tu déposes ton verre sur la table avant de la regarder sérieusement Dépêche toi ou je viens te chercher ! La musique s’arrête, tu te décides de monter sur la piste, malgré les interdictions du patron mais tu t’en tapes en fait, tu la regardes C’est quoi ce délire ?! lâches-tu avant d’enlever ta veste bleue pour la déposer autour de ses épaules, elle n’avait pas le choix, c’était comme ça, tu te devais de la projeter des regards dégueu des autres. Alors tu l’observes, tu retires même sa perruque, parce que tu as un faible pour les blondes, autant être honnête, les blondes et les femmes, tu la regardes dans les yeux avant de souffler. Non tu avais pas le cœur a discuté en fait, pas ce soir Je te ramène, et t’as pas le choix. Tu vas chercher tes affaires, non laisse tomber ! Alberto viendra les prendre Hors de question qu’elle reste une seconde de plus ici. Alors tu descends du podium et tu ramasses ton téléphone pour lui tendre la main lentement. Saisir ou gueuler ?

Attention espagnole enragée. Voila ce que t'aurais dû dire au patron avant de monter sur scène. Parce que t'es tellement énervée de son comportement. Pourquoi il fait ça franchement ? Qu'est ce qu'il recherche en allant dans ce genre de lieu de perdition ? Un plaisir que les femmes de sa vie ne peuvent lui offrir ? Ou bien parce qu'il perd le contrôle et qu'il a besoin d'être un connard pendant quelques minutes ? T'as pas la moindre idée de ce qu'il a cru. De ce qu'il pense, tu imagines juste que t'étais rien qu'n grain de sable dans sa vie et tu lui en veux et tu te donnes en spectacle là haut. Tu lui balances ton short dessus en l'engueulant. Ca t'as bien compris qu'il voulait plus coucher avec toi, sinon, il serait pas ici. Il semble enfin te reconnaitre en dépit de ta perruque et de ton allure de putain. Il te regarde et te demande de descendre Non. que tu répliques comme une gamine boudeuse et emmerdeuse. Il pose son verre vide sur la table en te fixant, il te menace de venir te chercher lui même Je ne descendrai pas. la musique se finit et le responsable te foudroit du regard. Je crois que tu seras pas embaucher. Noah monte sur scène et avance vers toi, il te regarde alors que toi, tu pourrais le tuer en un regard C'est quoi ton problème à toi tu veux dire ! Je vais travailler et quand je reviens chez toi, j'apprends que tu m'en veux et que t'es dans ce putain de club. Et il a peut être pas de compte à te rendre, à toi, on ne te fait pas ça. Il pose sa veste bleue sur tes épaules et tu l'enfiles, la refermant même pour te couvrir un peu plus. Il retire ta perruque, laissant tes cheveux blonds apparaitrent et je crois que d'un coup, tu te rends compte de la scène que tu viens de faire et t'as limite honte de toi. Il t'annonce que vous partez, dans un sens, il ne veut pas que les autres te regardent. Il descend du podium attrape son téléphone et te tend la main. Tu sais que t'es en partie en tord, parce qu'une scène pareil, c'était pas nécessaire, mais tu as ta fierté et t'es blessée dans un sens, pour une raison à la con aux yeux des autres, mais pas pour toi. Tu descends du podium, tu l'écoutes, docilement, mais t'attrapes pas sa main, tu croises les bras sous ta poitrine et tu fuis son regard Je te suis. mais avant toutes choses, tu retires ces talons aiguilles hideux et bien trop haut de tes pieds, parce que c'est impossible de marcher avec sans se casser la gueule et t'avances vers la sortie, dans un silence assourdissant.

Le pire c’est qu’elle te fait chier cette con, bordel, tu vas pas réussir à la faire sortir de là. C’est une blague, tu soupires fortement avant de l’entendre. Elle ne veut pas descendre, elle ne veut rien du tout, elle ne veut même pas faire d’effort. Tu soupires fortement pour finalement déposer ta veste sur ses épaules. Personne ne la regarde ou la mate et finalement tu descends. Elle fait encore l’enfant parce que tu l’as écouté et tu ne réponds pas, mais rien à foutre, hors de question de parler ici avec les putes et le mac. Non mais oh. Alors tu commences à avancer, et elle a ses talons. Plus rapidement, ni vu ni connu, tu la prends en sac à patate pour aller plus vite. Tu déposes ta veste correctement bien sur, personne ne verra ses sous vêtements et tu regardes le gérant Un italien viendra récupérer ses affaires et vu l’argent que vous venez d’avoir, autant dire que vous n’avez rien vu tu décides de sortir de là, pour finalement la déposer juste derrière la porte avant de la tirer pour la laisser sortir en premier. Ton regard est froid et il est bien plus froid que celui de ton père, de son père ou même du Diable réunis. Alors tu fermes la marche et la porte de la voiture s’ouvre, tu la laisses rentrer, elle n’a pas d’autre choix en fait, aucune autre issue. Tu t’engouffres dans l’Audi pour refermer la porte et la vitre ? Tu la montres. Personne ne peut vous entendre. Et tu décides de souffler quand la voiture démarre. T’es partit sans laisser un seul mot à Alberto, sur la table, rien du tout. T’es partit comme une voleuse, sans prévenir personne, sans me réveiller, rien. ton regard se pose sur la vitre et ta voix était froide presque perdue en fait, tu ne savais même pas ce que tu devais exprimer. Tu étais en colère, énervé, tu avais eu peur de son départ, surtout depuis qu’Ana était partie, tu avais tout perdu avec cette femme. Et tu ne voulais pas tout reperdre aussi vite et aussi facilement.

On peut dire ce qu'on veut, le départ de ton ex comme ça, sans prévenir, ça t'as réellement blessé. Tu pensais qu'il resterai avec toi pour toujours, même si entre vous c'était compliqué et froid après ce que tu avais vécu. Mais il est parti, il t'a trahis et t'es pas prête à ce qu'on te trahisse encore. Alors bien sûr que tu l'as mal pris, le départ de Noah dans ce lieu des plus dégradants, où les danseuses sont, pour la plupart, des femmes dans le désespoire que des pervers payent pour mater rien qu'un peu de chair fraiche. Alors quoi ? Tu passes une nuit avec lui, que tu pensais super, et le lendemain soir, il est là bas ? A en regarder d'autres. Alors même quand il se rend compte que c'est toi, tu fais ta mauvaise tête et ta boudeuse, pour ne pas exploser devant tout le monde, pour ne pas t'énerver un peu plus parce que tu le sens, tu le sens que ton énervement monte, peu à peu, de plus en plus. T'écoutes, tu obéie, tu descends de scène mais t'es froide et butée. Voila qu'il t'attrape et te porte en te posant sur son épaule. Il tient sa veste de sorte que personne ne voit quoi que ce soit Tu rigoles ? Reposes moi imédiatement. Je refuse que tu me touche après que l'autre t'es caressé ! T'avais dis quoi déjà ? Pas de scène ? Mais il en a rien à foutre de ce que tu dis, il s'adresse au patron J'vous paye le double si vous le faites me lâcher que tu sors, mais il est évident que ce gars doit pas penser une seule seconde que t'as du fric. Parce qu'il ne bouge pas, il regarde ailleurs et t'as pas ton portefeuille sur toi pour brandir ta putain de carte de crédit. Une fois dehors, il te repose sur le sol et t'as ce regard noir à son égare mais il te laisse pas vraiment le choix. Il te fait avancer vers la voiture, ouvre la portière et tu comprends que tu as pas d'autres choix de monter. Tu grimpes dans la voiture, il monte derrière toi dans l'audi et tu fixes le vide, tu dis rien, tu vois la vitre qui vous sépare d'Alberto se relever, mais tu comptes pas être la première à prononcer le moindre mot. Il le comprends probablement parce qu'il se lance en premier. Il t'accuse d'être partie comme une voleuse. Je suis partie travailler. Faire mon travail. J'étais en retard donc non, j'ai pas laissé de mot. Mais quoi ? Parce que je suis partie sans te prévenir, tu vas là bas ? Dans une boite à putain ? t'es excédée sur le coup et t'as le démon. Lui est froid, alors que toi, ton timbre de voix se hausse peu à peu. Tu tournes ton regard vers lui, et cogite ses paroles un peu plus, je crois que c'est là que ça commence. Que tu commence à comprendre ce qu'il a cru. C'est la claque. Attends ... T'as cru que je reviendrai pas ? il a cru que t'étais partie pour toujours. Ca doit être ça non ? Du moins c'est l'impression qu'il donne. Et ça serait l'explication la plus logique, non ?