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Broken inside ▲ Kim&Cloé

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J'avais reçu une foutue lettre. Une en trois ans, juste pour me dire qu'elle revenait. Trois ans, où je commençais peu à peu à me faire à l'idée qu'elle ne reviendrait jamais. Et pourtant, j'ai cette putain de lettre qui dit qu'elle arrive. Une lettre d'il y a trois jours. Elle revient aujourd'hui sur le campus, et moi, j'ai une telle boule au ventre que j'ai même pas envie de voir ça de mes propres yeux. Mais ça se bouscule dans ma tête au fur et à mesure que je relis ce bout de papier. Elle dit que je lui manque depuis trois ans, qu'elle a gardé ma photo, qu'elle m'aime. J'me sens mal, j'me sens démunie face à toutes ces émotions qui me transpercent. Et si c'était des conneries, juste histoire qu'elle ne se retrouve pas seule ici ? Qui me dit qu'elle n'a pas refait sa vie et qu'elle veut juste me cracher son putain de bonheur en pleine face ? Je soupire un instant en reposant la lettre sur mon lit. Je pose mes mains sur mon visage avant de me lever pour aller prendre une douche. La musique pour seule compagnie et le savon sur ma peau, je pense à tout un tas de possibilités. Comment est-elle, aujourd'hui ? Où est-ce qu'elle était, tout ce temps ? Je sortais du bac, me séchais et enfilais des fringues, attrapées hasardeusement, pour les enfiler. J'prenais mes clopes, mon téléphone, mon sac besace avec mes cours de la journée dedans, et je prenais la direction du Yard. Et devant la porte du grand hall, je la voyais. Mon coeur ratait un battement, et moi je m'arrêtais net. La boule que j'avais au ventre se serrait encore plus. Toujours aussi belle, toujours autant elle. Sans m'en rendre véritablement compte, je m'avançais vers elle et, arrivée à sa hauteur, je ne savais pas quoi faire de plus que la regarder.

@Kim Wiley
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C'était aujourd'hui, mon premier jour face à Cloé après un long moment d'absence. Je savais qu'elle avait reçu ma lettre, je me demandais bien comment elle avait réagi. C’était la centième lettre que j'avais écrite en trois ans mais celle ci je l'avais envoyée il y a exactement trois jours, les autres sont parties à la poubelle et certaines sont dans une boite à chaussures, sous mon lit. Je lui donnerai peut-être quand je serai prête, si elle les accepte, et a mon avis ça sera pas demain. Le stress de la voir m'avait empêchée de dormir. Avant de partir de mon nouvel appart, je prenais mon téléphone pour regarder l'heure et pour regarder la seule photo de nous qui trainait dans ma galerie depuis trois longues années. Une fois dehors et une clope à la bouche que je prenais pour calmer mon angoisse, je partais direction le campus. Je fumais clope sur clope tout le long du trajet. Une fois arrivée, je me dirigeais vers la porte d'entrée de cette grande université. J'avais qu'une envie, retrouver Cloé et de pouvoir m'excuser, la contempler, la dévorer des yeux. Son visage et sa voix m'avaient horriblement manqués. La culpabilité me ronge depuis trois ans, j'ai fais beaucoup de connerie dans ma vie, mais quitter Cloé a été mon plus grand regret. J'attendais devant la porte, les bras croisés et mon cœur semblait vouloir sortir de ma poitrine, comme si il voulait partir en courant. Je tournais la tête quelques secondes en voyant une fille arriver au loin et là j'ai tout de suite compris que c' était elle. Je la regardais s’approcher de moi avant d'avancer d'un pas. Arrivée face à elle, je n'avais plus les mots. « Cloé …. Je... Salut... Désolée » J'étais bloquée, comme si on m'avait coupé le souffle, la parole et même mon corps ne bougeais plus. Je restais là, plantée comme une idiote perdue dans son regard en attendant je ne sais quoi.
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Elle n'avait pas menti sur sa lettre. Elle était là, face à moi, et je me sentais presque faiblir sous le poids de l'émotion. J'avais ce ressentiment doucereux au fond de moi, cette sensation de bonheur rongé par la haine, la tristesse et le dégoût. Ce sentiment d'être une ambidextre à qui on coupe sa main forte pour la remplacer par une prothèse, et qui trouve malgré tout que la médecine fait des progrès extraordinaires. Je l'écoutais murmurer des mots qui, les uns après les autres, ne voulaient rien dire. C'était comme si elle avait un phallus au fond de la gorge. Pourtant, j'étais subjuguée par le mouvement de ses lèvres qui bougeaient. Je prenais sur moi pour ne pas pleurer, sinon j'allais créer un affluent vers le Klondike. Je prenais une grande inspiration, afin de tenter de dénouer ma gorge, avant de parvenir à parler. « C'est tout ce que tu trouves à dire au bout de trois ans ? » dis-je alors sèchement, serrant mon poing pour cacher à quel point sa présence me perturbe. Mon corps entier est à l'affût, tremblant comme une feuille sous le vent. J'ai envie de la serrer contre moi, l'embrasser, la frapper, lui hurler dessus. Et pourtant, je venais me blottir contre elle, pour sentir sa chaleur un instant, son odeur enivrante, sa peau que j'ai parcourue milles fois de mes lèvres. « J'te déteste... Pourquoi tu m'fais ça, hein ? Qu'est-ce que j'ai fait, putain ? » lui dis-je alors, avant de la frapper sur les bras, sans pour autant vouloir lui faire mal. De là, mes larmes s'échappaient une à une. J'avais besoin qu'elle m'explique. J'avais besoin qu'elle me dise pourquoi elle ne m'a jamais donné de nouvelles, pourquoi elle ne m'a pas demandé de la suivre, pourquoi elle a fuit comme ça. Parce que j'en avais rien à foutre de sa lettre, finalement. Ces excuses couchées sur papier ne valent rien à mes yeux. Je plantais mon regard rougi dans le sien, devenu bleu azur. C'est vrai que ça lui va terriblement bien, mais ça n'a rien à voir avec ce regard enflammé qu'elle avait avant.
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J'avais perdu le contrôle, j'étais face à elle et putain qu'elle était belle. C'était comme si je voyais un ange. Je me rendais compte que mes sentiments n'avaient pas disparus, ils étaient juste cachés au fond de moi. Il a fallu d'un seul regard pour que je retombe amoureuse d'elle. Je la regardais et je remarquais les larmes dans ses yeux, qu'elle essayait de retenir. Elle me demandait si mon "désolée" était la seule chose que j'avais à lui dire. Je n'ai pas eu le temps de lui répondre qu'elle était dans mes bras et je pouvais la sentir trembler. Elle me disait qu'elle me détestait et me demandait pourquoi je lui avais fait ça. « Je vais tout t’expliquer, ne pleure pas s'il te plait.» Je la serrais fort contre moi, mon envie de l'embrasser se faisait ressentir. La voir me rendait tellement heureuse et tellement mal à la fois. Je sentais de son côté beaucoup d'amour et de haine, je me demandais comment j'avais pu lui faire ça. Je me rendais compte qu'elle comptait beaucoup plus pour moi que n'importe qui. J'avais envie de passer la nuit avec elle, et toutes mes autres nuits. C'était la seule qui avait cru en moi et je l'ai trahie. Elle était là, collée contre moi et son doux parfum me rappelait beaucoup de souvenirs. Je me souvenais de chaque nuit passée avec elle, chaque fois où ma langue avait glissé le long de son corps. Je venais poser ma main dans son cou pour lui caresser la peau et j'essayais de croiser son regard pour tenter d'essuyer quelques larmes et de l'embrasser. J'attendais de voir si elle aussi avait envie de ce baiser passionné, bien que salé.
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J'étais tiraillée entre deux sentiments. Si j'écoutais mon coeur, je serais déjà en train de la couvrir de baiser, rien à foutre de ses explications. Mais je préférais écouter un peu ma tête, pour cette fois. Pour la simple et bonne raison que ça fait trois ans que je suis là, à essayer de guérir de cette blessure amoureuse sans y parvenir vraiment, à m'enfuir des relations que je tentais de construire. Je pense à Echo et au mal que j'ai pu lui faire pour qu'elle me déteste à l'heure actuelle, alors que ça va faire un an. J'déteste faire souffrir les gens parce que je sais que trop bien ce que ça fait. Alors même si mon corps est comme un aimant face à elle, je tente tant bien que mal de lutter. Elle me serrait contre elle et j'avais la sensation qu'elle avait ce pouvoir fédérateur de réparer tout ce qu'elle avait brisé en moi en m'abandonnant de la sorte. Elle disait qu'elle allait tout m'expliquer, qu'il ne fallait pas que j'pleure. J'me demandais si elle était conne ou si elle faisait exprès, mais c'est à cause d'elle que je suis dans cet état, que je suis presque un déchet, camé jusqu'à la moelle, qui pense que l'alcool c'est de l'eau et que les meufs sont des jouets avec lesquels j'peux jouer quand j'ai envie. « Alors explique toi, ça fait trois putains d'années que j'attends que tu viennes m'expliquer pourquoi t'es partie, où tu t'es barrée, avec qui t'as baisé et pourquoi t'as pas eu les couilles de me parler. » A cet instant, la colère m'envahit, mes yeux, qui auparavant étaient larmoyant, deviennent soudaient plus noirs. Je me détache de son étreinte avant qu'elle n'essaie de m'embrasser. Elle s'est crue chez tata Ginette ou quoi ? « Kim... J'peux pas te laisser revenir aussi vite que t'es partie. J'ai besoin que tu me promettes que si t'es là, que si tu m'aimes vraiment, tu partiras plus... T'imagines pas à quel point j'ai souffert. J'ai essayé de passer à autre chose, avec d'autres filles, mais t'étais toujours là, au fond de ma tête et de mon coeur... » dis-je alors avant de poser mon front contre le sien et de fermer les yeux. Mes mains venaient attraper les siennes, machinalement.
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Elle quittait mes bras pour me demander des explications que je ne pouvais pas lui donner tout de suite, ça serait beaucoup trop long à raconter. Elle évitait mon baiser, mais vu la quantité de larmes et de sel qui doit y avoir, cela ne me dérangeait pas. Je savais qu'elle m'en voulait mais je ne pensais pas qu'elle serait encore amoureuse de moi. Elle me demandait de lui promettre que je ne partirais plus. Elle me disait que pendant tout ce temps j’étais restée dans son cœur et dans sa tête. Ces mots me touchaient au plus profond de moi et je commençais à imaginer la douleur qu'elle a dû ressentir toutes ces années. Elle venait mettre son front contre le mien et me prenait les mains. Honteuse, je baissais la tête et gardais le silence quelques instants. Quand je suis partie, je pensais qu'elle m'oublierait au bout de quelques mois. Je n'imaginais pas qu'elle avait autant souffert, mais cette fois-ci, j’étais là pour elle et je comptais bien lui faire toutes les promesses qu'elle attendait de moi. Je donnerai tout pour lui faire oublier la douleur qu'elle a subie. « Cloé, tu es mon amour, je suis revenue pour toi. Je sais ce que tu vas me dire, que j'ai attendu trois putains d'années avant de revenir, mais je me sentais pas prête de revenir ici. Tu connais mon passé, mon histoire, et c'était beaucoup trop dur pour moi. Si tu savais comme je regrette, mais maintenant je suis là et je vais rester près de toi, je te le jure. Je te raconterai tout, absolument tout, mais pas ici, pas maintenant. » Je laissais parler mon cœur et je la voyais triste face à moi. Les larmes commençaient à me monter et a couler doucement. Sans même comprendre ce qui m'arrivait, je me retrouvais en larmes devant elle.
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En trois ans, je m'étais inventé un tas de scénarios quant à son potentiel retour. Une surprise devant ma porte, une rencontre fortuite, un mot laissé à mon attention... Finalement, elle avait choisi la lettre qui annonçait son retour, feintant une ébauche d'explications. Et maintenant que je suis là, qu'on est toutes les deux là, au milieu de la foule qui se presse pour rentrer en cours, devant la porte du grand hall, enfermées dans notre bulle, elle maintient un silence qui me rend dingue. Putain, mille quatre-vingt quinze jours se sont écoulés et elle me dit que je dois encore attendre. J'veux bien être patiente, mais y'a des limites. Je mordais ma lèvre, pour contenir ma frustration, tandis que mes doigts se crispaient sur les siens. Certes, je connaissais son histoire, sa haine envers sa belle-mère, son dégoût face à son père, sa tristesse pour sa mère et son frère. Mais je pensais être un élément assez important dans sa vie pour pouvoir la contenir dans ses excès de colère, la soutenir envers ses démons, mais finalement, son départ m'a montré qu'il n'en était rien. Je n'étais qu'une pièce de plus sur l'échiquier de sa vie. « Et j'pouvais pas t'aider, c'est ça ? J'étais pas assez importante, ou forte pour t'aider ? Qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui tu peux revenir alors qu'tu pouvais revenir y'a...deux ans ? C'était pas assez long, un an ? » lui demandais-je alors, avant d'inspirer profondément. « J'étais prête à tout pour toi, Kim. Vraiment à tout. J'aurai pu prendre ta douleur si j'avais pu. J'aurai pu te suivre à l'autre bout du monde, putain. Mais t'as préféré te barrer toute seule. Tu m'as laissée sur le bord de la route, comme une merde, comme si je n'avais aucune importance à tes yeux. Tu m'as bousillé le coeur, j'm'en remets toujours pas. J'ai peur que tu sois encore le fruit de mon imagination... Parce que j't'aime à en crever, bordel... » finis-je par lâcher, avant d'attraper son visage entre mes mains, pour déposer mes lèvres sur les siennes. J'voulais pas céder si vite, mais j'en avais besoin. Terriblement besoin.
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Je sentais une frustration de sa part quand je lui avais demandé d'attendre avant de tout lui expliquer. Je voulais pas lui dire tout ça devant la porte et lui faire un résumé tout pourri. J'avais pas envie que les gens entendent ce que je voulais lui dire. Je comptais faire les choses bien, pour une fois. Elle était en train de me parler, de me poser des questions mais je n'entendais plus rien. J'étais face à elle et je pleurai, je sentais mon cœur se tordre de douleur et ma respiration commençait à buguer. Une petite crise de panique m'arrivait en pleine gueule. J'ai commencé à entendre ce qu'elle me disait quand elle venait me dire qu'elle était prête à tout pour moi et qu'elle aurait pu me suivre à l'autre bout du monde. A ces mots, je comprenais que j'aurai dû l'emmener avec moi. Elle continuait à me parler et à me dire que je l'avais bousillée et qu'elle m'aimait à en crever. Elle venait m'attraper pour m'embrasser. Putain, c'était bon sentir sa main sur ma joue et ses levres sur les miennes. Dans la folie de ce baiser, je me laissais emporter, les yeux fermés en y rajoutant ma langue pour prolonger et faire durer ce moment de plaisir. Je me décollais d'elle une seconde et je plongeais mon regard dans le sien, avant de lui dire.« Cloé, je t'aime. Pardon, pardon... » Elle était tellement belle. Apres ce bon petit bisou, je me rendais compte que j'avais encore quelques larmes sur ma joue. « Désolée pour le goût de sel » Je ne savais pas quoi dire. J'étais gênée et je ne savais pas comment elle allait reagir. Je voulais sécher les cours. J'avais envie de lui prendre la main et de l'emmener jusqu'à mon appartement où on pourrait discuter rien que toutes les deux et où je pourrais la prendre dans mes bras et ne plus la lâcher. On était devant la porte et l'heure des cours approchait à grand pas. Je n'avais pas envie d'y aller et je voyais bien qu'elle aussi avait envie de passer du temps avec moi et d'avoir les explications qu'elle attendait depuis si longtemps. « Bon, on fait quoi ? » Lui dit-je en lui montrant la sortie du campus du regard.
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C'était réel, c'était bien elle. Je sentais véritablement sa peau sous mes doigts, la chaleur de son corps contre moi, son souffle chaud qui me frôlait, son odeur qui m'apaisait. Cette fois, ce n'était pas le fruit de mon imagination, un délire sous substance, à deux doigts du coma à cause d'un manque de sommeil persistant. Mes lèvres sur les siennes, je me sentais de nouveau en vie, que mon coeur s'est remis à battre comme il aurait dû le faire ces trois dernières années. J'avais cédé à sa présence pour m'assurer que je ne devenais pas folle, une fois de plus. Elle prolongeait ce baiser, de manière plus passionnée, et ça me rendait dingue. Elle a un putain de pouvoir sur moi, et ça a le don de m'énerver. Ca me gonfle parce qu'elle va penser que tout va s'effacer comme ça, juste parce qu'elle revient comme une fleur, sublime et remplie de regrets. Dans ma poitrine, c'est comme si y'avait une putain de soirée Projet X, avec un teknival à côté. J'suis complètement paumée entre mon envie d'être avec elle, ravie de la retrouver enfin, et ma raison qui me dit de la faire galérer un peu, autant qu'elle m'a fait souffrir. Mais quand elle cessait notre baiser, qu'elle plantait son regard humide dans le mien pour s'excuser, me dire qu'elle m'aimait et qu'elle était désolée pour ce petit goût salé, je riais légèrement. « Moi aussi je t'aime, mais j'peux pas te pardonner aussi facilement... J'ai eu trop mal, Kim. Ce que tu voulais pas que je vois chez toi, selon ta lettre...bah ça m'est arrivé. J'suis sûrement pire que toi, à l'heure actuelle. Mais j'te pardonne pour le goût de sel. » finis-je par dire avec un léger sourire, le regard bas, avant de me détacher d'elle. Je regardais l'heure sur la grande horloge qui ornait le mur du hall. Les cours allaient commencer dans cinq petites minutes. Je n'avais pas spécialement envie de m'y rendre, bien trop perturbée par ces retrouvailles maintes fois espérées. Elle me demandait ce qu'on allait faire, et honnêtement, j'étais bien tentée par l'idée de me sauver. Mais pas chez elle. Je sortais une clope de mon paquet pour l'allumer, les mains légèrement tremblantes. « J'connais un coin peu fréquenté à deux pas. On aura l'occasion de discuter tranquillement. Tu pourras enfin me donner des réponses. » dis-je alors, recrachant la fumée de cigarette dans sa direction.
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Je l'aimais plus que ma propre vie et je ne le savais même pas. Elle me disait qu'elle m'aimait et qu'elle pouvait pas me pardonner aussi facilement, mais ça je le savais. J'étais là pour lui redonner confiance en moi et j’espérais qu'elle puisse me pardonner avec le temps Elle regardait l'horloge et je voyais son envie de fuir les cours. Elle me proposait d'aller dans un coin peu fréquenté, mais moi je voulais être seule avec elle, sans personne d'autre donc je lui proposais « Viens on va chez moi, je veux qu'on soit seules. Je te jure que tu pourras partir dès que tu en as envie, je veux juste t'expliquer tout ça au calme. Puis j'ai de la vodka.» J’essayais de l'amadouer comme je pouvais, je lui faisais même le coup du regard de chaton. Je la connaissais par cœur et je voulais vraiment mettre les choses à plat, lui raconter toutes les fois où j'ai pensé à elle et toutes les fois où j'ai eu envie d'elle. Pendant trois ans, j'ai pas eu beaucoup de relations je passais de pays en pays et de ville en ville. Ma plus longue histoire pendant cette période a été de 3 mois et je me suis sauvée encore une fois car elle me faisait trop penser à Cloé. Je n'étais pas amoureuse de cette fille, j'essayais seulement de faire vivre Cloé à travers elle mais ça n'a pas marché parce que je pensais trop à elle, mais j'avais trop peur de revenir. Je la regardais allumer une clope en face de moi et je sortais mon paquet pour faire pareil. J'attendais de savoir si elle acceptait de venir chez moi ou si elle préférait rester dehors, ce qui ne m'arrangerait pas, parce que je savais que je n'arriverai pas à lui donner les explications qu'elle attend de moi en public.
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