(jaga) + i love you insane

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crédit/ tumblr ✰ w/jaga

— new orleans, 2012
je ne dirais pas que mes parents étaient les gens les plus stricts du monde. c’était même l’inverse parce que je devais avouer que j’avais pas mal de liberté mais quand ils donnaient un couvre-feu, j’avais plutôt intérêt à le respecter. alors oui, j’aurais sincèrement voulu passer la nuit dans ses bras, avec lui mais.. j’avais encore jamais eu l’autorisation de dormir chez mon petit-ami et je n’étais pas certaine de l’avoir aujourd’hui. j’veux dire.. c’était le genre de truc dont je devais discuter avec eux et non pas imposer cette idée soudainement parce que j’étais quasi-sûre que ça n’allait pas vraiment passer de leurs côtés. sauf que toi, t’avais pas l’air d’avoir envie de me laisser partir venant chercher mes lèvres avant de me coller un peu plus à toi. et après le baiser échangé, je caressais doucement ton visage, un sourire étirant mes lèvres. « si dans deux ans on est toujours ensemble, peut être qu’on prendra un appartement tous les deux » on irait même sûrement à la fac tous les deux, on serait bien, heureux mais.. en attendant, j’étais une lycéenne qui devait encore obéir à des règles. « mais pour ce soir, il va falloir que tu me laisses m’échapper » déposant rapidement mes lèvres sur les tiennes, je finissais par me décaler pour récupérer mes vêtements ayant volé un peu partout dans sa chambre. « je t’appelle quand je suis arrivée » que je finissais par lui dire finissant de mettre mes baskets avant de passer la porte. et.. ouais, j’étais une femme. notre relation avait évoluée et j’étais heureuse. c’était la seule chose que j’allais retenir de cette soirée.

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— new orleans, 2012
C’était le seul truc chiant en fait dans l’histoire. Ses parents imposaient un couvre-feu tandis que les miens s’en fichaient. Alors forcément, j’avais tendance à grappiller toujours plus de temps avec elle mais elle finissait toujours pas s’en aller, pour rejoindre son chez-elle, avec ses parents présents et pas inquiets mais concernés. Faudrait réellement qu’un jour, elle vienne dormir ici, qu’on soit tous les deux toute une nuit, avec le petit déjeuner compris. Mais ce n’était visiblement pas pour ce soir à mon plus grand désarroi. « Pourquoi on ne serait plus ensemble ? » Parce que moi, je n’étais pas grand chose sans elle et que je ne me voyais pas ne plus être avec elle. C’était devenu tellement une évidence que ouais, elle était la bonne et jamais il ne viendrait nous arriver quoique ce soit pour qu’une rupture soit provoquée. « Va pour l’appartement ensemble dans deux ans » Avec un peu de chance, on sera dans la même faculté, si celle qu’elle choisit accepte les boursiers en sport. « Tu brises mon cœur Vega Avgeropoulos » soufflais-je alors, la laissant me voler un nouveau baiser avant de se décaler pour aller chercher ses vêtements pour se rhabiller. Je n’en loupais aucune miette, au contraire. Me délectant des courbes féminines qu’elle arborait fièrement, j’avais hâte de la prochaine fois. Enfilant à mon tour mon boxer, je me levais pour la raccompagner jusqu’à la porte d’entrée. « C’était non négociable » Un nouveau baiser et elle s’en était allée. Bordel, on avait enfin couché ensemble et je crois que c’était la meilleure chose qui puisse arriver dans notre relation.