(jaga) + i love you insane

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crédit/ tumblr ✰ w/jaga

— new orleans, 2012
j’arrivais pas à croire que ce moment allait finalement arriver. j’avais passé tellement de temps à le repousser, à remettre cet instant à plus tard que j’avais un peu de mal à me dire que je venais finalement de donner le feu vert pour que ça arrive. « je t’aime jax » que je soufflais à mon tour sentant l’envie monter petit à petit. « j’aime être parfaite à tes yeux » et je le remerciais sincèrement d’avoir attendu. de ne pas m’avoir forcé, d’avoir été patient pendant tout ce temps. parfois, je me demandais pourquoi est-ce qu’il s’était arrêté sur moi. pourquoi est-ce qu’il m’avait choisit et surtout, pourquoi est-ce qu’il était resté. j’avais de la chance et malgré tout ce que l’on pouvait dire sur lui, pour rien au monde je ne l’échangerais. alors, le coeur battant, je le laissais défaire l’attache de mon soutien gorge sans rien dire avant de me redresser légèrement. assise sur son lit, yeux dans les yeux, je faisais doucement glisser les bretelles le long de mes épaules, un peu anxieuse avant de finalement laisser tomber le morceau de tissu sur le sol de sa chambre. à moitié nue devant lui, j’inspirais lentement me contentant de le fixer. et doucement, j’emmenais mes mains jusqu’à son jean, défaisant la ceinture puis le bouton mais fallait qu’il me guide parce que moi, je n’avais aucune idée de quoi faire. j’avais juste le souffle rauque, cette sensation de malaise d’être autant dénudée face à lui et.. ouais, je venais chercher ses lèvres doucement, comme pour me rassurer au moins un peu.

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— new orleans, 2012
J’en devenais dingue, de ses petits mots doux. Et certes, je n’étais pas parfait sur ce niveau-là, puisqu’elle me reprochait souvent de ne pas le lui dire mais j’étais comme ça. Avec des parents absents qui montraient beaucoup trop leur affection quand on passait du temps ensemble, j’avais fini par devenir un pudique des sentiments. Et ouais, c’était bien différent de ce qu’elle attendait de moi. Mais ce n’était pas pour autant que je détestais l’entendre me dire qu’elle m’aimait, parce qu’au contraire, j’adorais ça. Alors à ses mots, je venais l’embrasser. Les mots, c’était pas vraiment mon fort, c’était surtout celui de Mael qui adorait la tchatche. Ouais non, moi je préférais les actes et ça commençait maintenant en l’embrassant doucement. Mais je ne m’arrêtais pas à ça, au contraire. Avec habilité, je venais atteindre l’attache de son soutien-gorge pour le défaire pour qu’à la suite je puisse l’enlever. Mais elle s’asseyait d’elle même sur le lit pour le faire de son propre chef et bordel, je sentais mon cœur battre plus fort en la voyant dénudée de son buste. Sa poitrine me plaisait, tout en elle me plaisait et j’avais hâte de la posséder toute entière. Je sentais ses mains s’occuper doucement de mon jean et dès qu’elle avait finalement défait ma ceinture et mon bouton, je me redressais pour le retirer entièrement, me retrouvant simplement habillé d’un boxer. Revenant sur le lit, je l’embrassais à nouveau pour ne pas précipiter les choses, bien que l’envie de la déshabiller entièrement me prenait aux tripes. « Tu me dis si je vais trop vite.. » finissais-je par dire doucement avant de glisser mes lèvres dans son cou, après en avoir retiré tous ses cheveux, tandis que mes mains s’occupaient à leur tour de son pantalon.

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— new orleans, 2012
j’voulais pas fuir. je ne voulais pas reculer cette fois. je voulais pouvoir aller jusqu’au bout et me sentir enfin femme. sentir l’évolution de cette relation. alors je me dénudais moi même face à lui, stressée à l’idée d’imaginer ce qu’il pouvait en penser. mais je crois que dans la finalité, c’était plutôt naturel. parce que ouais, on ne faisait rien d’autre que se regarder dans les yeux, se dévorer du regard et à son tour, il se retrouvait en boxer. et l’embrasser, ça me détendait. clairement. m’allongeant de moi même sur le lit, je fermais les yeux à la sensation de ses lèvres sur mon cou, le laissant défaire mon pantalon, l’aidant à le retirer. « t’en fais pas » que je soufflais. de toute manière, si on ralentissait les choses, c’était la meilleure des façons pour me donner l’envie de me rétracter alors.. non, je voulais qu’on garde ce rythme. je voulais qu’on aille réellement jusqu’au bout. j’étais littéralement en train de me donner à lui et quelque part, c’était beau. « j’ai envie que tu me fasses l’amour jaxon » vraiment. maintenant. j’en avais envie et je le sentais à la manière dont mon souffle était saccadé. je le ressentais à la manière dont mes ongles se plantait dans ta peau et les baisers que je te donnais de plus en plus passionnée. j’avais envie de toi et je serrais mes jambes autour de ton bassin comme ultime preuve. « j’ai envie de toi » tellement. et ça pouvait se lire dans mes yeux, dans mon souffle chaud, dans mes pupilles dilatées. c’était ce que je voulais.

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— new orleans, 2012
Passer un an à ne s'échanger que des baisers, des caresses et rien de plus, c'était assez frustrant. Mais je m'y étais accommodé à cause des sentiments que j'avais pour elle. Et ouais, j'avais attendu, encore et encore, me disant que ça allait sûrement arriver un jour. Oui, quelques fois j'avais l'impression que ce jour n'arriverait jamais, surtout les nuits où elle venait ici alors que j'avais tout mis en condition pour que notre soirée se passe extrêmement bien. Mais ce soir, elle était enfin décidée à passer ce cap et je crois que l'excitation était plus que présente. Les vêtements retrouvaient le sol les uns après les autres, sans aucune gêne - de ma part tout du moins - et rapidement, elle se retrouvait simplement vêtue d'une culotte tandis que j'avais juste mon boxer. « J'ai envie de toi aussi » Et ça pouvait se voir. Et sans attendre, j'attrapais dans le tiroir de quoi nous protéger et après que nos derniers vêtements trouvaient refuge avec leurs semblables au sol, le moment le plus intense de notre relation était en train de se produire. Et peut-être que l'attente valait le coup, j'en savais trop rien, mais il était clair que je ne changerai ce moment pour rien au monde, tant j'avais apprécié. Et même après avoir terminé, après avoir ma tête totalement envolée dans les nuages, je continuais de l'embrasser, incapable de me décoller d'elle. Non, j'avais envie de rester comme ça, dans ses bras, le reste de ma vie. « Tout va bien pour toi ? T'as pas eu trop mal ? » que je finissais par demander, concerné par son bien être.

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— new orleans, 2012
et je me disais que dans tous les cas, il fallait que je passe par là. j’allais pas rester vierge jusqu’à la fin de ma vie et dans le fond, j’avais de la chance. de la chance parce que ça allait se produire avec mon petit ami,  qu’il y avait déjà un an qu’on était ensemble et surtout qu’on était amoureux l’un de l’autre. alors ouais, j’avais plus aucune raison de reculer devant tout ça. et même si j’avais le coeur qui battait extrêmement vite, même si j’avais la trouille parce que concrètement, ça ne voulait pas disparaître, c’était ce que je voulais. mes yeux dans les siens, j’essayais de m’apaiser un peu, faisant abstraction de tout ce qu’il pouvait y avoir autour de nous. plus de vêtement, ni sur lui, ni sur moi. plus rien pour retenir le moment et doucement, nos corps entraient en fusion ne faisant alors plus qu’un. ses lèvres sur les miennes, les baisers torrides qu’on ne cessait de s’échanger et c’était la fin. j’avais le coeur qui battait à une vitesse folle dans ma poitrine, mes doigts qui passaient doucement dans ses cheveux avec une tendresse infini alors qu’à contre coeur, on mettait fin à tout ça. « ça va » que je soufflais. et j’crois que dans la finalité, c’était pas si terrible que ça. désagréable, légèrement douloureux mais loin de ce que j’avais pu imaginer. et sûrement que ça serait mieux les fois d’après mais j’avais pas à me plaindre. « et toi ? j’veux dire.. j’étais complètement nulle ou ça allait ? » non mais je préférais demander, sait-on jamais.

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— new orleans, 2012
Le moment qui venait de se produire avait été plus que parfait et clairement, je ne me voyais pas le partager avec quelqu’un d’autre. C’était elle que j’aimais, malgré le fait qu’on dirait pas. Mais j’étais pudique des sentiments et les quelques fois où je lui avais dit que je l’aimais s’étaient révélé être des moments plus que parfait. Alors non, je ne regrettais pas l’attente, ni les moments où je n’avais rien dit parce que banaliser ces mots n’étaient pas ce que je souhaitais. Quoiqu’il en soit, au dessus d’elle, je l’embrassais doucement, comblé à un point inimaginable. Je cherchais à savoir si ça allait, parce que les filles, leurs premières fois étaient pas forcément si simple, si appréciable et j’osais espérer que je ne lui avais pas trop faire mal. J’avais vu quelques légères grimaces mais c’était moins que ce que j’avais pu imaginer. « T’es parfaite » que je disais pour la rassurer avant de m’allonger à côté d’elle. Je retirais rapidement le préservatif pour le mettre dans la poubelle non loin de mon lit pour me caler finalement contre elle, glissant mon bras sous sa tête. « Ça valait le coup d’attendre » que je finissais par lui confier doucement, preuve que ouais, l’attente était longue mais j’avais tenu le coup et maintenant, on allait sûrement vivre une relation encore plus intense.

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— new orleans, 2012
bien sûr que j’étais anxieuse. parce que maintenant que c’était terminé, j’avais peur de ne pas avoir été assez bien. de l’avoir déçu d’une quelconque façon et qu’il préfère en rester là. et sûrement que j’étais paranoïaque à ce point parce que clairement, j’imaginais des tas de trucs dans ma tête mais.. ouais, j’avais pas envie d’entendre que ça avait été complètement nul et pas du tout ce qu’il attendait. mais j’souriais à ses mots et.. ouais. pour rien au monde je ne changerais le moment. on était bien, là, tous les deux dans son lit, après avoir vécu quelque chose de plutôt intense. venant me caler contre son torse, j’inspirais doucement laissant mes doigts glisser le long de sa peau. « promet qu’on sera toujours tous les deux » qu’il n’allait pas partir. parce que naïvement, j’avais envie de croire que le premier serait le dernier. qu’il allait bel et bien être l’homme de ma vie et que jamais je n’aurais envie d’aller en voir un autre. « je t’aime jaxon. je suis raide dingue amoureuse de toi » même si en premier lieu, malgré les gens autour de nous, j’avais jamais pensé que les choses puissent coller entre lui et moi. mais j’avais fini par succomber au bad boy qu’il pouvait être, à ses sourires, ses yeux. jusqu’à être totalement mordue de lui. et ouais, j’étais amoureuse.

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— new orleans, 2012
Dans le fond, c'était enfin la libération. Je n'étais plus puceau - bien qu'expérimenté quand même par les bouches féminines qui m'ont procuré du plaisir par le passé - et Vega non plus. C'était un cap dans notre relation, après plus d'un an d'abstinence. Et clairement, ça pouvait montrer à quel point je pouvais tenir à elle puisque j'aurais pas fait ça pour n'importe qui. Allongé à côté d'elle, je la gardais contre moi, mon bras sous son cou pour l'attirer toujours plus proche. Et à ses mots, j'attrapais sa main avec la mienne, entrelaçant nos doigts ensemble. « Promis » Elle et moi, envers et contre tout. C'était quelque chose qui me plaisait, qui m'attirait même plus que le reste. Et ouais, je voulais surtout la garder pour moi pour le reste de ma vie. J'sais pas comment elle a fait pour capturer mon coeur, mais elle l'a fait alors je me laissais aller dans ces sentiments que je pouvais avoir pour elle et l'aimer comme au premier jour. « Moi aussi » que je disais, sans forcément dire les mots mais je n'étais pas le genre à dire je t'aime à tout va, elle le savait. Je lui avais déjà dit tout à l'heure et c'était déjà bien suffisant. Mes lèvres venaient récupérer les siennes dans un baiser des plus simples, comme elle pouvait les aimer. « T'es heureuse Vega ? » que je finissais par demander, calmement, mon nez continuant de frôler le sien.

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— new orleans, 2012
je crois que ce sentiment, c’était certainement le plus beau du monde. parce que concrètement, j’avais l’impression que ce que je ressentais, c’était la plénitude absolue là. et ouais, j’avais juste envie de rester dans ses bras, comme ça, à faire des promesses et avoir l’impression qu’il n’y avait plus que nous deux dans le monde. toute la gêne s’était envolée, toute la peur aussi. y avait plus que lui, ses sourires et ses baisers. et je fondais totalement quand tu revenais chercher mes lèvres doucement. ouais, j’voudrais pouvoir rester là pour le reste de ma vie parce qu’on était bien tous les deux. parce qu’on était juste jeunes, amoureux et insouciants et que c’était les meilleures sentiments dans le monde sans le moindre doute. « tellement heureuse » que je soufflais frôlant ses lèvres doucement. « t’es heureux toi jaxon ? » t’es heureux avec moi ? est-ce que je te suffis ? est-ce que tu t’imagines avec moi des années plus tard, toujours aussi amoureux ? parce que moi, c’était clairement d’une vie comme ça que je voulais. t’étais mon prince charmant. t’étais bien loin de l’image que tout le monde semblait vouloir te donner parce qu’avec moi, t’étais juste parfait. passant mon bras autour de ta taille, je me serrais un peu plus contre toi. « au risque de tout gâcher, je vais devoir y aller. si je dépasse le couvre-feu je vais être privée de sortie jusqu’à la fin de ma vie » et même si c’était triste, j’avais pas vraiment le choix.

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— new orleans, 2012
L'attente avait été longue. Très longue. Vraiment très longue. Un an, c'est 365 jours. C'était tout ça que j'avais attendu, environ, pour pouvoir coucher avec elle et... ouais, je ne regrettais même pas, parce que l'attente valait largement le coup. Et je l'aimais, c'était considérable comme raison aussi, non ? Elle venait d'être ma première fois, tout comme j'étais la sienne. Et rien que ça, c'était suffisamment marquant. Peut-être que j'aurais pu avoir une première fois avant mais faut croire que le destin avait voulu faire en sorte que ce soit réciproque pour tous les deux et nous y voilà, et c'était juste génial. « Ouais, je suis heureux » Elle avec moi, contre moi, dans notre bulle. C'était exactement ce que je recherchais, ce que je voulais. Elle et moi contre le reste du monde. Mais là, ses mots me faisaient chier, clairement. Le couvre-feu, je connaissais pas vraiment, puisque j'étais depuis jeune livré à moi-même, m'occupant de Mila, de Mael. « Je peux aller voir tes parents et leur demander en tout bien tout honneur que tu puisses dormir ici aussi... j'ai pas envie que tu partes » Et je venais capturer ses lèvres, resserrant mon bras autour d'elle pour la garder contre moi. « Je veux que tu restes ici tout le temps »