(jaga) + i love you insane

j'avais la pression. vraiment la pression. j'étais tranquillement allongée sur le lit de jaxon, lui à mes côtés, un film défilant sur l'écran devant nous servant aussi de lumière puisque nous étions plongés dans le noir. mais j'suivais pas. j'arrivais pas à suivre. mon esprit était prit d'assaut par les milliers de question que je pouvais me poser. est-ce qu'il était temps de franchir ce cap ? est-ce que je devais continuer à le faire attendre ? est-ce que j'étais prête ? est-ce que j'en avais envie ? ça faisait un an qu'on était ensemble. du moins, dans deux semaines. et.. ouais. j'savais qu'il le voulait. plus d'une fois il avait abordé le sujet mais moi, j'avais pas eu le courage d'aller jusqu'au bout. est-ce que ce soir serait différent ? doucement, je me tournais vers lui examinant les traits de son visage. il était concentré. comme à chaque fois qu'on regardait la télé à vrai dire. je soufflais doucement passant mon bras autour de lui doucement sans qu'il ne bronche. un peu de courage vega. tout en douceur, je me redressais légèrement, posant mes lèvres sur la ligne de sa mâchoire, y déposant plusieurs baisers avant de venir chercher sa bouche. un baiser plutôt timide qui doucement se transformait en quelque chose de plus poussé. après tout, je l'aimais non ? et fallait bien une première fois. alors ouais, ce serait ce soir.

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— new orleans, 2012
C’était fou mais en même temps, je ne me voyais pas rompre avec elle pour une histoire de cul. Merde quoi, je l’avais jamais fait et j’avais décidé de l’attendre, qu’importe le temps qu’elle mettrait. Mais là, ça fait plusieurs semaines que je ne cesse de jarter Maël de l’appart à chaque fois que c’est prévu qu’elle vienne parce que ouais, j’ose espérer à chaque fois que c’est la bonne. Alors ouais, Maël n’était pas là et on était tous les deux, elle et moi, dans mon lit, à regarder un film. J’essayais de me concentrer pour ne pas lui sauter dessus, d’où ma concentration extrême à chaque fois sur ce qui se trouvait diffusé à la télévision. Je préférais faire ça et ne rien attendre plutôt qu’être déçu comme les premières fois où elle m’a mis des gros stops. Parce que ouais, c’était préférable de ne rien attendre, de ne pas avoir d’attente. Seulement, je sentais qu’elle s’agitait dans mes bras, son bras venant s’enrouler autour de moi et ouais, ses lèvres trouvaient place contre ma peau. Ma mâchoire, puis mes lèvres et bordel, j’adorais tellement ses lèvres. Cette fille était parfaite à mes yeux en vrai et j’avais l’impression d’avoir trouvé le gros lot. Alors avec tout le naturel que je pouvais avoir dans un moment comme celui-là, je l’embrassais en retour, glissant une de mes mains sur sa hanche alors que doucement, ma langue trouvait la sienne. Est-ce que…? Dites moi que oui, dites moi que oui ! Assez rapidement, je me retrouvais au dessus d’elle, redressant le visage pour plonger mon regard dans le sien.

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— new orleans, 2012
je savais que c'était ce qu'il voulait. j'étais pas bête. il m'avait fait des avances des milliers de fois. et à chaque fois, je l'avais coupé dans son élan, pas prête à passer ce cap. sauf que peut être que j'avais peur dans la finalité. peur de le perdre si je ne me décidais pas à enclencher la seconde. et puis ouais, j'étais amoureuse de lui alors c'était sûrement le meilleur argument pour se lancer. sauf que j'étais pas à l'aise, j'pouvais pas lui demander de vive voix et je préférais venir le distraire pendant le film attendant juste de voir comment les choses pourraient tourner. la réaction ? elle ne se faisait pas attendre. en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, ses lèvres venaient danser avec les miennes, sa main se calait sur mes hanches et soudainement, il était au dessus de moi, ses yeux plongés dans les miens. généralement, c'était à ce moment là que je paniquais. pas cette fois. là, je me contentais de le regarder avec un petit sourire timide mes doigts caressant doucement la peau de son dos, sans rien dire. est-ce que je devais dire quelque chose ? j'en savais rien putain. "dis moi que tu m'aimes" que je soufflais doucement. parce que c'était ça ma hantise aussi. qu'il ait ce qu'il veut et qu'il s'en aille.

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— new orleans, 2012
C’était voulu, bien sûr que j’attendais ça depuis une éternité. J’étais pas innocent mais j’étais encore puceau, va savoir pourquoi. Peut-être que je n’ai pas saisi les opportunités quand elles s’étaient présentées. Et maintenant que j’étais avec Vega, depuis un an, bah j’avais plus qu’à attendre. Et bordel que j’avais attendu et que j’attendais encore. Parce qu’elle semblait pas décidée à passer le cap. Elle avait sûrement des appréhensions et c’était sûrement normal mais merde quoi… c’était long. Très long. Mais faut croire qu’on a entendu mes prières puisque Vega s’agitait et ouais, elle m’embrassait d’abord timidement avant de finalement se laisser aller. Et il ne m’en fallait pas plus pour m’embraser. Le feu s’emparait de moi, sans aucune résistance. En un claquement de doigts, je me retrouvais au dessus d’elle, l’embrassant sans retenue avant de finalement plonger mon regard dans le sien. Est-ce qu’elle allait paniquer ou est-ce qu’on allait vraiment le faire ? Non mais j’étais incapable de la laisser me mener en bateau une nouvelle fois. Il fallait qu’elle soit sûre, qu’elle me laisse faire parce que j’en avais terriblement envie, au point d’en rêver limite tous les soirs. Puis sa question, elle me surprenait. Ça devait se voir sur mon visage, je ne m’attendais pas à ça. Mais dans le fond, c’était Vega, la fille qui veut être rassurée, surtout pour ce genre de choses. « Je t’aime » Et quoi, c’était sûrement la troisième fois depuis qu’on était ensemble que je lui disais ? Autant dire que ce mot sortait très peu de ma bouche alors ouais, c’était véridique quand je le lui disais. « T’es à moi Vega » finissais-je par dire, glissant ma main dans ses cheveux avant de chercher une nouvelle fois ses lèvres.

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— new orleans, 2012
et sûrement que j'étais un peu trop parano. il n'allait pas partir. ça faisait déjà un an qu'il m'attendait, il n'allait pas s'en aller. mais c'était ma première fois, j'avais peur et sûrement que ça m'aidait pas vraiment à y voir très clair. alors ouais, je cherchais à être rassurée comme je le pouvais parce que j'avais pas envie de me retrouver le coeur brisé, la première fois gâchée et que mes yeux pour pleurer. c'était vraiment moche comme tableau, j'voulais éviter. alors oui, je voulais qu'il me le dise. je voulais qu'il dise les trois mots qu'il avait tant de mal à prononcer et ouais, les entendre sortir de sa bouche, ça avait le don de m'apaiser. "je suis à toi jaxon" que je soufflais doucement avant qu'il ne revienne chercher mes lèvres. et c'était terriblement vrai puisque je n'avais jamais regardé un autre que lui. il était le seul. j'étais tombée pour ses beaux yeux, ses rires, son sourire et tout ça sans me soucier de ce que les rumeurs pouvaient dire sur lui. mordillant légèrement sa lèvre inférieure, mes doigts venant s'accrocher à ses cheveux, j'inspirais lentement cherchant à rester calme dans tout ça. "promet moi que si ça va pas, on arrête tout." ouais, j'avais la trouille. et alors ?

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— new orleans, 2012
Sûrement que je me faisais des films et que ça allait faire comme toutes les fois précédentes… Elle allait me planter en disant qu’elle n’est pas prête et voilà, je l’aurais dans le baba, à m’enfermer dans la salle de bains le temps de me défrustrer. Ouais, j’étais certain que ça allait finir comme ça. Mais quand je me retrouvais au dessus d’elle, mon regard plongé dans le sien, je sais pas mais je me retrouvait légèrement moins confiant sur cette suite. Et tout ce qu’elle voulait, c’était les fameux mots qui exprimaient mes sentiments. Et je les lui disais, après une petite pause, avant de finalement jouer le possessif. Parce que je l’étais avec elle. Autant j’en avais rien à faire des autres filles, autant elle, je l’avais dans la peau. Alors ouais, elle était mienne et visiblement, j’étais sien, ce qui me convenait très bien, je le conçois. Et alors qu’on s’embrassait, ses mains retrouvaient ma peau, ma chevelure et j’adorais le simple fait que ses dents emprisonnent ma lèvre. « Promis, mais t’en fais pas, tout ira bien » Oh. Bordel. On allait le faire, on allait vraiment le faire. Doucement, ma main venait se faufiler sous son vêtement afin de toucher sa peau, sa hanche, remontant doucement alors que je venais l’embrasser, non sans retenue. Après tout, j’avais pas envie de la faire fuir, fallait que je reste calme et dans la retenue. Il fallait que ce soit parfait pour elle.

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— new orleans, 2012
c’était normal non ? ouais, c’était ce que je n’arrêtais pas de me répéter. et en même temps, je tentais de rester le plus calme possible parce que je savais que dans le cas contraire, j’allais finir par me braquer. et si je me braquais, il allait devenir fou. ouais, je m’étais déjà désistée un nombre incalculable de fois, j’pouvais pas encore recommencer alors que je voyais dans ses yeux l’espoir d’enfin passer à la vitesse supérieure. « ouais, tout iras bien » que je soufflais pour me rassurer moi même. tout iras bien. et je faisais tourner cette phrase en boucle dans ma tête cherchant à me convaincre que c’était le cas. tout le monde passait par là de toute façon alors ouais, ça allait aller. et je frissonnais quand sa main passait sous mon tee shirt caressant doucement ma peau. l’instant d’après, c’était nos lèvres qui entraient de nouveau en collision pour un échange bien trop passionné. ouais, ça allait aller. il m’aimait, je l’aimais, c’était sûrement le moment idéal pour enclencher la seconde. alors doucement, je me laissais aller me faisant à l’idée que cette soirée allait tout changer. venant chercher sa langue, mes doigts glissaient quant à eux sous son tee shirt, caressant la peau de son dos. « t’as ce qu’il faut ? » donc des préservatifs. parce que moi, j’avais rien prévu en fait. j’prévoyais jamais rien mais je supposais que de son côté, c’était sûrement un truc auquel il avait du penser.

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— new orleans, 2012
Médisant que j’étais. Elle ne me foutait pas en plan, elle était là, prête à s’offrir à moi et bordel que j’attendais ça, depuis des mois. Un an qu’on sortait ensemble et elle avait été incapable de sauter le pas. Si j’avais pas été aussi inlove d’elle, sûrement que j’aurais déguerpi depuis bien longtemps. Mais voilà, elle m’avait totalement touché et j’étais là, prêt à coucher avec elle pour la première fois et j’avais l’impression que c’était le feu d’artifice au fond de moi, tout partout. Rien que le fait que je prenne conscience de la suite des événements, ça réveillait tout en moi. Tout. Doucement, ma main venait à la rencontre de sa peau sous son haut et ouais, je retenais ma respiration presque tant j’avais redouté ce moment mais je savais que ça allait être parfait. Pour elle surtout. Elle avait attendu ça depuis un moment et ça allait enfin se produire. Hallelujah ! Et puis ses mains allaient à leur tour à la rencontre de ma peau, dans mon dos, m’arrachant quelques frissons. « Oui, tout est dans mon tiroir t’en fais pas » que je disais avant de l’embrasser de nouveau, stoppant cependant l’échange pour retirer ce que je portais afin d’être simplement torse nu au dessus d’elle. Et mes lèvres allaient de nouveau retrouver leurs jumelles qui n’attendaient que ça. Encore heureux que j’ai viré Mael parce que j’aurais été dégoûté que le jour où elle choisisse de finalement se donner à moi, ça n’aurait pas été possible à cause de la présence de mon petit frère. Lâchant ses lèvres une nouvelle fois, je la poussais à s’assoir pour que je puisse retirer son haut, la laissant simplement vêtue de son soutien-gorge. Si seulement je pouvais l’arracher de mes dents…

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— new orleans, 2012
et si c’était pas le cas ? tant pis pour nous. pour lui. pour moi. parce que clairement, là, j’avais eu un élan de courage mais j’étais pas certaine que ça me reprenne de si tôt. et sûrement que je posais trop de question, que j’arrêtais pas de couper le moment pour me renseigner sur tout et rien mais.. ouais, j’avais cette peur qui ne me quittait pas. qui était présente dans mon bas ventre et qui allait sûrement rester en place jusqu’au moment fatidique. je soufflais un coup quand il disait avoir ce qu’il fallait pour ce genre de moment. ouais, maintenant je n’avais plus vraiment de raison de reculer. il retirait son tee shirt et même si je l’avais vu plus d’une fois dans cet accoutrement, cette fois je savais que c’était pour des raisons différentes. et j’avais le coeur qui battait à une vitesse folle dans ma poitrine comme si j’étais en train de courir un putain de marathon. comme quand je gagnais un match de tennis. mes lèvres quittaient les siennes et je m’asseyais comme il m’indiquait de le faire fermant les yeux quand il retirait mon tee shirt. par contre, c’était la première fois que moi j’étais en sous vêtement devant lui et ça, je trouvais ça intimidant. soufflant un coup, l’observant m’observer, je me mordillais la lèvre. « tu me trouves belle ? » là, comme ça, prête à me donner à toi pour la première fois. je demandais dans un souffle, mes yeux noisette dans les siens si bleus. passant mes bras autour de son cou, je me collais à lui, frissonnant au contact de nos deux corps.

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— new orleans, 2012
Autant dire tout de suite, cette soirée allait être mémorable. Un an… Un an que je n’avais rien fait de sexuel si ce n’est me procurer moi-même du plaisir. Ouais, un an c’était long mais.. j’étais tombé sous son charme assez rapidement au point de ne vouloir qu’elle. Et c’était sans compter les sentiments amoureux qui s’étaient immiscés dans cette histoire en peu de temps qu’il le faut. Je suis amoureux d’elle, irrémédiablement. Je l’avais dans la peau et c’était bien pour cette raison que j’étais encore à ses côtés après ces longs mois d’abstinence. Doucement, les vêtements trouvaient place sur le sol, loin d’eux. Mon t-shirt en premier, puis le sien. Ses courbes parfaites se dévoilaient sous mes yeux et ouais, je l’avais matée plus d’une fois quand on allait se baigner. Mais là, c’était différent. J’allais voir ce qui se trouvait sous son soutien-gorge, j’allais pouvoir l’embrasser partout, la caresser partout et c’était juste quelque chose qui me transcendait. « La plus belle » soufflais-je doucement, la voix devenant alors rauque. Ses bras s’enroulaient autour de mon cou et je me collais un peu plus à elle, récupérant ses lèvres pour l’embrasser de nouveau. J’étais excité, comme une pile électrique, mais je ne laissais rien paraitre, restant alors calme mais pas impassible pour autant. « T’es parfaite Vega » finissais-je alors par ajouter, caressant sa peau, glissant ma main dans son dos en la relevant un peu, pour défaire l’attache de son soutien-gorge.