(rolice) welcome in my world

Oscar saute sur Alice pour avoir son bisou et va tout seul dans son lit comme un grand. Je l'ai quand même rattrapé en chemin pour qu'il donne tout de même une bise à son père ! Non mais oh, ça y est une jolie nana est arrivée, il n'a d'yeux que pour elle. Et surprise en revenant dans la cuisine, Alice qui fait la vaisselle. Je suis juste choqué et enchanté de voir qu'elle savait quand même faire quelque chose de ses mains. Je plaisante, mais je l'imagine mal se salir les doigts en fait. " Princesse fait la vaisselle ! Quel horrible personnage je suis, laisser sa femme faire le ménage. " ça va, j'ai cuisiné quand même. Je prends un essuie que je mets sur mon épaule pour l'aider et je me pose sur le comptoir à côté d'elle, en croisant les bras. "Je crois que tu as un nouvel admirateur... je t'avais dit qu'il t'aimerait bien. " lui dis-je d'un air rassurant. Je prends une assiette lavée et je la frotte pour la sécher avant de les empiler sur le four à micro-ondes. " Si tu veux, je te prends comme nouvelle babysitter quand j'irai faire la fête avec mes potes. " j'éclate de rire. Que je suis con. Non en vrai, j'aime pas abandonner mon fils quand je suis pas là alors soit je le dépose chez ma mère ou Tessy vient dormir à l'appart. On termine petit à petit la vaisselle, à deux ça va plus vite et je range les affaires à leur place. " T'as prévu quelque chose ce soir ou tu restes ici ? " peut-être que j'essaye de la manipuler un peu en faisant mes yeux doux et en me rapprochant d'elle. J'ai pas envie qu'elle parte. Je sais pas ce qu'on peut faire mais s'il faut se regarder dans le blanc des yeux éternellement, je le ferai.

Mon dieu qu'il est trop mignon, ce garçon. Je crois que je vais le kidnapper, ou alors, dans 18 ans, je vire Royce et je prends Oscar. Non, je plaisante, il me fait rire à sautiller pour réclamer un bisou, mais ça me touche. Cela veut dire qu'il m'aime bien, et c'est ce qui est important pour moi. Après tout, c'est le fils de mon chéri, donc il vaut mieux qu'on s'entende bien. Et c'est le cas. Lui ayant donné un petit bisou, je le voile filer comme une furie dans sa chambre, me faisant rire. En attendant Royce, je m'occupe en faisant la vaisselle, et j'ai d'ailleurs le droit à une taquinerie de la part du jeune homme. "J'avoue monsieur, vous devriez être à mon service !", je plaisante avec lui, riant tout en continuant de laver les assiettes. Oui, je suis une princesse, mais j'aime faire les choses par moi-même. À la villa, j'ai un lave vaisselle oui, mais je ne l'utilise jamais, sauf quand il y a des invités. Après tout, je ne vais pas faire tourner une machine pour une assiette. Royce à mes côtés, je lui passe au fur et à mesure. "Il est trop mignon Royce, tu l'as bien élevé...mais je te préviens, quand il sera majeur, je te largue pour lui...", je continue de plaisanter, lui tirant la langue. Son père a du soucis à se faire, mignon comme il est maintenant, plus tard, ça sera pire. "Si tu veux, ça ne me dérange pas !". Franchement c'est vrai, s'il a besoin de moi pour garder Oscar, car il souhaite se faire uen soirée avec ses potes, ça ne me dérange pas. Tant qu'il ne fait pas de bêtise par contre, sinon, je le tue. Royce hein, pas Oscar. Après tout, qui suis-je pour l'empêcher de sortir ?. Je suis peut-être possessive et jalouse, mais je n'en suis pas au stade d'interdire mon mec de faire quoi que ce soit. "Je n'ai rien de prévu non, mais je n'ai rien prit pour ici !". Enfin, il me propose de dormir ou juste de rester encore un peu ? Non parce que là, si c'est juste en mode, on boit le café et tu te barres, je me prend la honte à lui avoir dit que je n'ai pas prit d'affaire.

J'espère qu'Alice reviendra, j'y tiens. Des petites soirées comme ça c'est sympa, mais trop court aussi. Oscar est déjà au lit et je doute que la quincy ait prévu de rester le week-end chez moi. Ma mère est sensée débarquer demain après-midi avec les œufs de Pâques. Je me demande si Oscar va lui cracher le morceau que j'ai une nouvelle copine. Oh il serait bien capable ce vilain petit canard. Alice est aussi enchantée que lui et je suis content que le courant est bien passé. Ça me met presque la larme à l’œil ! Je ris quand elle me dit qu'elle me larguera pour Oscar dans quelques nombreuses années plus tard. " Qui te dit qu'il aimera les petites vieilles ? " dans dix-huit ans on aura quoi, passé trente ans, quarante ans ? je sais pas moi je suis nul en calcul mental. Je fais pas informaticien hein. Je plaisantais pour prendre Alice comme babysitter mais elle, elle a l'air vraiment toute sérieuse. " Vraiment ? Woaw, tu es... impressionnante. " j'espère qu'elle ne va pas dire oui à tout ce que je demande car ça va devenir lassant et ça sera même plus chouette. Enfin bon, je retiens. Je crois que ça fera que plaisir à Oscar de passer une soirée avec elle en tête à tête, en attendant que papa arrive tout bourré à trois heures du matin. C'est trop beau pour être vrai en fait. Je lui demande tendrement si elle compte filer ou si elle veut rester ici. Je lève les yeux au ciel, amusé par sa réponse. " De quoi tu parles ? D'un pyjama ? Je te prête un t-shirt et un pull si tu veux. Je te donne une serviette propre pour te laver et j'ai toujours des brosses-dents de stock. Je crois même que mon ancienne coloc m'a laissé une lotion démaquillante enfin un truc de fille quoi. " je crois que ça fera l'affaire non ? Qu'est-ce qu'il lui manque ? De toute façon, avec le temps, elle pourra laisser des affaires dans un tiroir de ma chambre. Laisse sa brosse à dent, son peignoir et ses pantoufles.

J'ai passé une belle petite soirée avec Royce et son fils, un petit garçon de deux ans tout charmant, mais aussi amusant. Royce à tendance à se dévaloriser, mais moi, je ne comprend pas pourquoi en fait. Il a fait des erreurs, de ce qu'il m'a raconté, ça, on ne peut pas le nier. Sauf qu'à force de le connaître, je trouve que c'est un mec qui a juste besoin qu'on l'écoute en fait. Et j'aime ça, l'écouter, car j'en apprend plus sur lui. Il est un père formidable, et qui prend soin de son fils. Il l'aime et ça se voit. Je le taquine d'ailleurs sur le fait qu'un jour, je vais le larguer, et prendre son fils à sa place. Sa réponse me fait exploser de rire, alors je mets ma main devant mes lèvres, baissant le ton de ma voix. "Vieilles ? Je serais encore jeune physiquement, car j'aurais fait pleins de chirurgie !", je ris. Non, mon dieu, pas la chirurgie esthétique, c'est juste une horreur. Qu'on fasse appel à cette méthode pour la santé oui, mais juste pour un caprice physique, non. Royce en vient à me taquiner sur le fait que je pourrais garder Oscar, et j'accepte, car ça ne me dérange pas. "Impressionnante ? Je pourrais surtout voir dans quel état tu rentres, et si une grognasse ne te suit pas...M'enfin, si je peux te dépanner de temps en temps, pourquoi pas !", je lui répond en ricanant, lui donnant la dernière assiette à essuyer. Bah, ouais, attendez, quand on est bourré, on peut faire tout et n'importe quoi. Bon après, je me propose, mais je ne vais pas non plus accepter tout le temps. Mais c'est vrai que dans un sens, je saurais ce qu'il fait. Ouais, non, c'est mal, parce que si j'apprend qu'il était avec pleins de filles, ça risquerait de m'énerver en fait. Bref, Royce en vient à me proposer de rester, si je n'ai rien prévus d'autre. J'accepte avec un grand sourire, mais je n'ai pas mes affaires. "Ton t-shirt me suffira, t'es gentille". J'aime porter ses t-shirts, enfin, ce n'est pas tout les jours non plus, mais quand il reste chez moi, j'aime enfiler son haut le matin en me réveillant. Je ne sais pas, j'aime sentir son odeur sur le tissu, l'avoir contre ma peau. "Tu veux traîner dans le salon, ou on file dans ta chambre ?", je lui demande, rangeant le plat que je viens de laver et essuyer.

Ow, j'imagine pas Alice faire plein de chirurgie, bien qu'elle ait les moyens. Mais non. " Erk, fais jamais ça. J'ai besoin de toucher de la viande, pas du plastique. " ça me fout un frisson désagréable dans le cou. Je suis cru avec mes mots mais c'est pour rigoler bien sûr. Moi si je pouvais refaire quelque chose ce serait mes oreilles. Ou du moins, une seule oreille. Vous avez vu qu'il manque un bout à celle de gauche ? Ouais, on pourrait croire que quelqu'un m'a croqué l'oreille étant petit. Alors qu'en fait, je suis juste né comme ça. J'ai surement été terminé à la pisse, je sais pas, manque quelque chose en tout cas. " Ah tu veux faire ça pour me surveiller ! Tu sais, tu peux mettre des caméras partout dans l'appart, même dans mon slip si ça t'aide à dormir. " que je dis en rigolant. Faut pas qu'elle s'inquiète. Je sais j'ai une réputation qui fait peur mais je suis bien là, j'ai aucune intention de déraper. Et si ça doit arriver, je résisterai très fort car j'ai juste pas envie que ça arrive. Je rassure Alice en lui disant que j'avais des affaires pour elle pour dormir. Y'a de tout. Enfin elle peut essayer de mettre un body à Oscar mais pas sûr que ses boobs rentrent dedans. " Dans la chambre, il fait plus chaud. " je prends des couvertures que je vole sur le canapé pour aller jusque dans la chambre à petits pas et les étendre partout sur mon lit. Le chauffage ici marche pas très bien, comme par hasard, il se coupe à partir de vingt-deux heures. Super hein. Soudain, je me rends compte que j'ai pas pris mon portable avec. " Chérie, tu peux prendre mon téléphone qui se trouve sur la table s'il te plaît ? " chuchotai-je assez fort en espérant ne pas réveiller Oscar. Oui mais voilà, au moment où Alice prend mon portable, un message s'affiche, tout droit expédié d'Amalthia, un message de sang.

Amalthia a écrit:Me fais pas passer pour la méchante Royce, c'est toi qui t'es foutu de ma gueule. Pour le moment j'veux juste plus te voir, on verra plus tard mais là c'est au dessus de mes forces. Si je te vois, je t'arrache les yeux.

"De la viande ?", je répète dans un léger rire, venant taper la paume de ma main contre mon front. Mon dieu, vous voyez, c'est pour ça qu'il me plaît, parce qu'il ne fait pas semblant, il n'enjolive pas ses paroles. Non, c'est cru et il s'en fiche si ça plaît ou non. De toute façon, je plaisante, je n'ai pas envie de refaire quoique ce soit chez moi. Enfin, je n'ai pas une poitrine énorme, mais ça me convient puis, Royce n'a pas l'air de s'en plaindre. J'espère qu'il n'aurait pas non plus recours à la chirurgie, pour sa part, il n'a rien à refaire, il est juste parfait ainsi. Moi, il me plaît comme ça, même avec son petit défaut à l'oreille. "Ouais, mais ça ne serait pas très discret, puis je préfère glisser autre chose qu'une caméra dans ton slip !", je lui répond, un petit sourire plein de malice sur le visage. J'ai confiance en lui oui, comme il peut avoir confiance en moi, mais dans le fond, on a toujours cette petite peur qui est présente. Ouais, quand il sort avec ses copains, j'ai peur qu'il tombe sous le charme d'une autre jeune femme, qu'elle lui plaise et qu'il me lâche. Mais bon, il me rassure avec ses mots et ça me suffit. Comme son simple t-shirt va me suffire cette nuit, et d'ailleurs, alors que Royce attrape des couvertures, je le suis dans sa chambre pour pouvoir me changer. "Oui, pas de soucis", dis-je me dirigeant vers la table, alors qu'il ma demandé de récupérer son téléphone. Attrapant le mobile, je vois un message qui s'affiche. C'est Amalthia, et j'ai limite envie de sauter de joie, en mode, tout revient dans le droit chemin, mais non. Non, en lisant le message, je sens une colère monter en moi. Elle se prend pour qui celle-là ? Fronçant les sourcils, je retourne vers Royce, tendant le portable. "Je peux savoir ce qu'il se passe ? Pourquoi est-ce qu'elle te dit ça ? Je te jure, si elle te touche, c'est moi qui lui arrache les yeux !", je gronde, mais à voix basse pour ne pas déranger Oscar. D'ailleurs, je pousse légèrement la porte, on ne sait jamais.

Ouah la coquine. Je me demande bien ce qu'elle a envie de me glisser dans mon slip hein. Heureusement qu'Oscar n'écoute pas aux portes et qu'il est encore innocent cet enfant. Quoi que, regarder sous les jupes des filles, ça promet tout ça. Je réponds à Alice avec un air curieux en faisant bouger mes sourcils. La suite, ça se passe dans ma chambre au bout du couloir. Je lui ai demandé de prendre mon téléphone que j'avais oublié. En soit, j'en ai pas besoin mais on sait jamais si j'ai une urgence et puis faut bien que je mette un réveil pour demain au cas où Oscar ferait lui aussi la grasse matinée. Tous les matins j'ai droit à des câlins de sa part pour me réveiller. Je le soupçonne venir me rejoindre pendant la nuit. On aura vite la confirmation avec Alice demain matin. Je retire mon jeans pour me mettre en boxer et je prépare le t-shirt pour Alice lorsqu'elle arrive en furie. What mais de quoi elle parle ? Elle me tend mon téléphone que je réceptionne et elle ferme la porte derrière elle. Je sens que ça va barder. J'ai peur que ça soit un sms de Sacha, ou je sais pas qui, mais pas Amalthia. J'avais oublié notre petite conversation, ça m'est sorti de la tête quand Alice est arrivée. C'est bien la preuve que la quincy prend toute la place dans ma tête quand je suis en sa présence. Le message défile devant mes yeux et je me rends compte que c'est l'heure des explications. " Calme-toi et ne parle pas trop fort, viens t'asseoir. " je balance mon téléphone plus loin dans mon lit et je passe une main dans mes cheveux. " Personne n'arrachera les yeux à qui que ce soit. " je soupire puis je reprends, fuyant son regard, de peur de m'emmêler les pinceaux dans mes explications. " Bon hm... ce que j'ai oublié de te dire concernant Amalthia, c'est que je suis sorti avec elle un peu avant notre rencontre... " toujours les yeux fixés sur un point invisible, je reprends avant de la laisser parler. " Mais ça n'a pas marché entre nous. " je peux pas lui dire que c'était parce que j'étais encore fou amoureux de mon ex, ça lui foutrait juste les boules. " Elle voulait qu'on essaye quand même et... j'étais perdu. Puis tu es arrivé dans ma vie et je l'ai laissée de côté alors qu'elle attendait que je revienne. " je passe encore une fois ma main dans mes boucles, nerveux, trop nerveux de devoir dire la vérité qui peut la faire fuir. " Elle est amoureuse de moi. " je serre la gorge. Du moins elle me l'a fait comprendre, elle ressent des choses, des choses que je ne ressens pas. C'est pour ça qu'elle est si blessée, qu'elle refuse de me voir, qu'elle veut me rayer de sa vie. Après tout, je suis un enfoiré et ça tu devrais t'en douter Alice.

Il me tend la perche lui aussi, alors oui, je m'amuse à lui répondre que c'est autre chose qu'une caméra, que je ferais glisser dans son boxer, et son jeu de sourcil me fait rire. Je plaque ma main sur ma bouche, histoire de ne pas faire de bruit, sinon, Oscar ne dormira jamais. Nous poursuivons en allant dans la chambre, mais Royce me demande de récupérer son téléphone qu'il a oublié. J'accepte, et fais demi-tour pour chercher le portable. L'attrapant, je remarque que son téléphone s'allume. C'est Amalthia, et je me dis que c'est cool elle souhaite peut-être faire la paix avec lui. Sauf que là, mes yeux s'attardent sur le téléphone, plus précisément sur le message qu'elle a envoyé. En lisant les mots les uns après les autres, je sens comme une colère monter en moi. Je ne comprend pas trop son délire, pourquoi est-ce qu'elle lui envoi ça. Enfin, c'est surtout la fin du message qui me choque. Je sais qu'ils sont en froid, mais à ce point-là ?. Du coup, je me rend directement dans la chambre de Royce, refermant la porte derrière moi. Je lui tend le téléphone, le questionnant sur le message, sur la haine qu'on peut ressentir dans les mots de la jeune femme. Il veut que je me calme ? Soit, d'accord, qu'il me dise des mots qui vont me calmer alors, parce que là, je sens que ça va être tout le contraire. "Si, si moi, je vais le faire", je lui confirme, alors qu'il essaye vraiment de me calmer. A sa demande, je viens quand même m'asseoir sur le lit, prête à écouter ce qu'il a à me dire. Surtout, sois zen Alice. "Tu quoi ?????", je lui demande presque en chuchotant, pour ne pas réveiller Oscar, bien que la porte soit fermée. Ok, donc la personne la plus importante pour lui, après sa famille est sa meilleure amie, avec qui il est sorti, donc, ils ont aussi couché ensemble. Ok, ok, on a dit zen Alice, on inspire, et on expire. Pour le moment, j'écoute. J'essaye d'ouvrir quand même la bouche pour lui répondre, mais il me coupe à chaque fois, en continuant à me parler d'Amalthia et de leur relation. "Pourquoi tu étais perdu ? Elle ne te plaisait pas finalement ?", je lui demande un peu sèchement. "Pourquoi tu n'es pas tombé amoureux d'elle ?", je lui demande une nouvelle fois, ne commentant même pas la partie où il me mentionne. Ouais, là, je m'en fou, je suis énervée et ce qu'il me raconte ne me plaît pas. Pourquoi moi et pas elle ? Après tout, ils se connaissent depuis des années, moi, je suis une pièce rapportée. Je ne veux pas être une fille pansement, la personne avec qui on sort après une grosse rupture pour aller mieux, avant d'être avec la bonne personne. Non, moi je veux être la bonne, je ne veux pas souffrir. Je ne veux pas entendre que dans trois jours ça sera finit, parce que ça me briserait d'entendre ces mots.

Ouf, elle ne hurle pas, ce que bien d'autres auraient fait. Mais je lis la peur et l'incompréhension sur son visage et ça me fait mal. Je sais pas comment lui expliquer tout ça, c'est délicat. Parler de mes exs ça ne me dérange pas sauf parler d'Amalthia. Car elle sait que je souffre à cause delle, que j'ai failli habiter avec elle, qu'il y a eu au moins un peu de sérieux entre nous. Je secoue la tête en plaquant mes mains sur mon visage et j'essaye de trouver les bons mots. " Non Alice, je t'interdis de le faire. " dis-je d'une voix autoritaire et elle sait que quand j'emploie ce ton vaut mieux pas chercher à négocier. C'est à elle d'employer un ton qui ne me plaît pas. J'ai pas l'habitude de l'entendre parler comme ça, on se dispute jamais, voir très rarement. Alors ça me gonfle voilà, mais au moins, on pourra enterrer le sujet Amalthia une bonne fois pour toute. " Parce que... je ne partageais pas ses sentiments. " non, je les partageais plutôt avec quelqu'un d'autre. " Pourquoi tu n'es pas tombée amoureuse de Côme hm ? C'est la même chose. " ouais j'essaye de trouver une comparaison pour qu'elle arrête de creuser. Bien qu'elle ne soit pas sortie officiellement avec lui elle a quand même couché avec il me semble. " Pourtant je sais qu'il est important pour toi, que t'as pas envie de le perdre. C'est pareil pour moi avec elle. Je ressens un vide que personne, ni toi ne pourra combler. Même si c'est toi que j'ai choisis et que je veux dans ma vie, y'aura toujours ce putain de trou. " qu'elle ne prenne pas mal ce que je dis, c'est juste qu'Amalthia est irremplaçable, c'est ma seule et grande amie, mon bras droit, ma couille gauche et l'amour sincère d'une personne ne peut pas tout guérir. " J'essaye tant bien que mal de retrouver notre amitié mais elle ne veut pas, alors elle m'envoie des messages sanglants, comme tu viens de le lire. " je relève la tête et je me couche dans le lit en soupirant. Je marche pas droit en fait, je fonctionne pas net et quand je parle d'Amalthia, ça me brise le coeur.

D'accord, on ne va pas s'énerver, non, on va demander ce qu'il se passe et voir par la suite. Alors je retourne vers lui, mais ça ne me plaît pas. Comment ça, personne ne va arracher les yeux de l'autre ? Bien sûr que si, je ne laisserais personne parler ainsi à Royce, mais lui, il me gronde et j'aime pas ça. Je fronce les yeux, mais je ne dis rien. Je l'écoute, mais ce qu'il me dit, bah ça me fait peur. Il m'avoue qu'il y a eu un truc entre eux et là, je sens un pincement dans mon cœur. Ma gorge se serre et j'ai juste envie de hurler, quand il ose comparait ce qu'il a eu avec Amalthia, à mon histoire avec Côme. "C'est une blague ?", je lâche enfin, mais il continue en me disant que Côme est important pour moi, que je ne souhaite pas le perdre, tout comme il ne veut pas perdre Amalthia. Là, je bondis sur mes pieds pour me lever du lit. "Comment tu peux comparer nos deux histoires ? Côme n'est pas mon meilleur ami, et je ne le vois que très rarement ! Je l'ai revu qu'une fois en fait, et c'était par hasard !", je lui répond en m'éloignant, allant me poser contre son bureau. Il parle, il parle, mais ça fait mal. Ses mots font mal sans qu'il s'en rende compte, je pense, mais là, pour moi, c'est bien plus que de l'amitié qu'il ressent pour elle. Nos meilleurs amis ont une place importante dans nos vies, ils sont comme la famille, mais là, c'est bien plus. Je me fais peut-être des films, je ne sais pas, mais je n'aime pas ce sentiment que je ressens à l'intérieur. "Tu devrais lui faire face alors, et...mettre les choses au clair", je lui répond, la voix légèrement tremblante. Je ne sais plus quoi dire, ou penser, je suis perdue. Cela devait être une belle soirée, et ça devient juste un cauchemar en fait.