nouveau chapitre (arôme)

Bon, il est trop tard pour faire la pâte, j'ai trop faim pour être patiente ! Côme me dit qu'il regarde quelques parties parfois et j'hoche la tête en souriant, assimilant la nouvelle information. Finalement, je lui propose de commander une pizza et de préparer un dessert ensemble, à la place. Côme trouve que c'est une bonne idée et m'invite chez lui la prochaine fois, pour qu'il puisse me faire à manger. Ça sonne comme une date, c'que tu me proposes, là. Je lui souris. Le sujet change, il me parle de Bambi qui doit lui en vouloir depuis ce qu'il s'est passé avec Talya. J'avale ma salive et dévie mon regard vers le comptoir pour réfléchir. Lorsqu'il me dit qu'il va commander, je souris et relève la tête. Okay ! Merci J'ai horreur de parler au téléphone ! Côme s'étire et alors que je m'apprêtais à boire dans ma bouteille, je lui fais une confession... Il fige et me regarde sérieusement, avant de me remercier de lui avoir dit la vérité. Côme me fait un sourire et je fronce légèrement les sourcils, un peu confuse. Comment est-ce qu'il fait ? C'est pas un homme. Pas comme les autres en tout cas... À l'heure qu'il est, si les rôles étaient inversés entre lui et Sloan, il m'aurait déjà tourné le dos 50 fois. Comment est-ce qu'il peut rester et être attiré par une femme enceinte de 4 mois ? Fraîchement divorcée ? et qui lui a menti ? Comment est-ce qu'il fait pour voir au-dessus de tout ça... de me voir moi, pour c'que j'suis moi, en fait. Tu rends les choses vraiment très, très difficile pour moi de ne pas t'embrasser... tu le sais, ça ? Lui avouai-je, avant de prendre une gorgée de ma bière froide pour essayer de me refroidir un peu.

Comme vous n'aviez pas de pâte à pizza et surtout, tu n'aimais pas vraiment les trucs industriels donc c'était mort pour ce soir, du coup après lui avoir dit que tu aimais bien regarder du sport de temps en temps, tu lui proposais de chez toi un jour pour qu'elle puisse goûter à ta cuisine. Sa remarque était intéressante puisque c'était exactement le but de ta proposition. « Peut-être bien. Cela t'intéresse-t-il ? » demandas-tu afin d'obtenir vraiment une réponse, rougissant légèrement en disant cela. En plus son sourire ne t'aidait pas trop... Elle était trop mignonne comme ça. Comme elle te posait des questions sur ta vie et tes amis, tu en venais à avouer que Bambi était la sœur de Talya et qu'elle devait t'en vouloir à l'heure actuelle... Fin bref, tu te proposais pour commander et alors que tu t'apprêtais à le faire, après ton étirement, elle te faisait une confession à laquelle tu ne t'attendais pas du tout. Mais qui au final, te faisait sourire. « C'est très difficile de résister à la tentation aussi. Mais je ne veux pas te brusquer, je sais que tu as besoin de temps. Donc nous irons à ton rythme. » répondis-tu doucement tout en la regardant dans les yeux, avant de boire un petit coup de ta bière sans alcool. Tu finis par sortir ton téléphone et tu te mis à chercher des pizzerias, tout en rougissant parce que tu ne t'attendais pas à faire à dire ce genre de phrases.

Qu'il m'invite chez lui, pour me faire à manger... tout c'que ça m'évoque, c'est un petit dîner tranquille aux chandelles, comme dans les films. Mais après, j'me fais pas d'idées... j'suis juste naturellement romantique, ce genre de chose me traverse l'esprit. Lorsque je lui ai demandé s'il m'invitait chez lui un peu comme une date, le jeune homme me répond que c'est une possibilité... et me demande si ce serait le genre de chose qui m'intéresserait. Tout sourire, je lui réponds timidement la même chose : Peut-être bien ! Moi aussi j'suis douée pour faire languir ! Mais comme toutes femmes, j'aime bien les hommes qui savent ce qu'ils veulent. J'ai trop supporté un homme qui ne savait pas ce qu'il veut dans les derniers mois, j'ai besoin d'être inspirée !

Côme s'apprêtait à prendre le téléphone et je lui ai fais une confession vite-fait, même si c'est sorti de nulle part. Je lui avoue que j'ai menti à Sloan, que je n'ai rien oublié, mais je ne donne pas plus de détails. Il m'a remercié d'avoir été honnête et ne semblait pas du tout fâché... J'suis restée figée quelques secondes, totalement confuse avant de lui avouer qu'il me rendait la tâche difficile, de ne pas succomber trop vite. Encore une fois, le Dunster me fait un sourire et avoue à son tour qu'il trouve ça très difficile aussi, mais qu'il ne veut pas faire de geste brusque, il ne veut pas m'effrayer... et qu'en fait, le temps nous appartiens. Je prends une grande inspiration et souffle tout l'air de mes poumons, brusquement. Si seulement il y avait de l'alcool dans cette bière, ça m'aiderait à voir plus claire ! Côme prend de nouveau son téléphone et s'éloigne pour appeler une pizzeria. Après avoir prise une autre gorgée, je dépose ma bouteille sur le comptoir et passe ma main dans mes cheveux. Qu'est-ce que j'fou ? Il commence à faire chaud ici. C'est encore trop tôt pour savoir si j'suis pas confuse émotionnellement parlant à cause du divorce, ou si c'est vraiment parce que Côme me plait... et je ne veux pas être ce genre de fille qui force les choses rien que pour pouvoir passer à autre chose plus vite. Pas avec Côme en tout cas... il est trop bon pour ça, il ne mérite pas ça. Mais bordel... c'est tellement difficile de tenir !

Ça te mettait le feu aux oreilles quand même, tu étais sacrément gêné de lui avoir proposé de venir chez toi pour diner. Honnêtement, tu avais un peu peur qu'elle refuse mais quand elle te demandait si c'était un rencard, tu répondais c'était peut-être possible. Avec son beau sourire, elle te disait la même chose pour répondre à ta question si elle acceptait cette date. « Je t'inviterais en bonne et due forme cette semaine. » répondis-tu avec un sourire tout en rougissant de nouveau. Par la suite, elle t'avouait qu'elle avait carrément simulé son amnésie, ce à quoi tu ne t'attendais pas du tout mais tu finis par afficher un sourire afin de lui répondre en toute honnêteté, comme à ton habitude. Par la suite, comme elle te disait que tu ne lui rendais pas la tâche facile parce qu'elle voulait t'embrasser. Ben tu lui avouais que c'était difficile pour toi avant de lui dire que vous aviez le temps pour tout ça. Inspirant profondément, tu avais pris ton téléphone et tu contactais une pizzeria. Une fois la commande passée, tu revins auprès d'elle avec un petit sourire. « Les pizzas arrivent dans une petite vingtaine de minutes. On peut préparer des desserts, ils seront prêts quand on aura fini les pizzas. On peut même préparer des cookies. »

Il m'inviterait en bonne et due forme cette semaine... À ça, je ne pouvais rien dire, juste lui faire un sourire. J'attendrai donc cette invitation patiemment, j'ai déjà hâte de goûter à sa cuisine ! Bref, le sujet change et deviens beaucoup plus sérieux... Je lui avoue avoir menti et sa réaction est parfaite. Je ne comprends pas comment il peut être aussi serein... il ne me demande même pas de détails, il n'a pas l'air d'en avoir de besoin. Je ne sais pas ce qu'il m'a prit, mais cette fois-ci, c'est moi qui lui fait une déclaration : c'est difficile pour moi de le regarder, sans avoir envie de lui sauter dessus d'une seconde à l'autre. Depuis l'examen, une sorte de tension s'est instaurée entre nous déjà... mais quand il dit des choses comme ça, quand il est parfait, j'ai envie de franchir le pas. Le jeune homme m'a avoué à son tour en avoir très envie, puis silence. Il a prit son téléphone, a composé un numéro et s'est écarté du chemin pour commander de la pizza. C'est frustrant ! J'dois bien prendre mon temps, réfléchir à tout ça, ne pas essayer d'aller trop vite... mais c'est frustrant. Comment peut-il me dire qu'il a envie de m'embrasser et juste rien faire ? Tout repose sur moi, sur ce que j'ai envie de faire et surtout quand... L'appel enfin fini, Côme reviens vers moi et m'annonce que les pizzas arriveraient bientôt. J'hoche la tête et prendre une gorgée de ma bière. Bonne idée ! Je lui souris timidement, avant de marcher vers l'armoire où je range la farine, le sucre, etc... Étant trop petite, je me met sur la pointe des pieds pour essayer d'atteindre le sac de farine. Celui-ci tombe sur moi et m'explose au visage... La cuisine entière est maintenant couverte d'une brume épaisse blanche, j'en ai partout sur moi et Côme aussi. Fuck... pouah ! j'en ai dans la bouche ! Je ris en m'essuyant le visage et secoue la tête. Merde... plus de farine du coup... je suis désolée... j'suis une couille !

Comme elle était d'accord pour faire un rencard chez toi, tu finissais par lui dire que tu allais l'inviter en bonne et due forme dans la semaine. Tu te préparais mentalement à cette invitation même si ce n'était pas la première fois que tu l'invitais à passer un moment en ta compagnie. Mais là tu avais beaucoup plus de pression que d'habitude... Par la suite, c'était la série des aveux de par et d'autre. Elle t'avouait qu'elle avait menti et de ton côté, tu la remerciais pour son honnêteté et dans la foulée, elle te disait que tu ne lui facilitais pas la tâche parce qu'elle avait envie de t'embrasser... Ce qui était totalement réciproque mais tu disais également que tu n'allais pas la forcer, la brusquer parce que c'était à elle de décider si oui ou non elle devait t'embrasser. Qu'importe, une fois cela terminé, tu t'éloignais un peu afin de passer les commandes à une pizzeria qui livrait à domicile bien sûr. Quelques instants plus tard, tu revenais auprès d'elle afin de lui proposer de préparer des desserts pour que vous puissiez les manger après les pizzas. Du coup, elle s'était mise à chercher les ingrédients pour préparer des cookies. « Attends... Je viens t'ai... » commençais-tu à proposer mais c'était trop tard, puisque le sac de farine venait d'atterrir sur elle et  explosa aussitôt pour recouvrir toute la pièce de blanc. C'était un peu étrange dit comme ça mais voilà quoi! C'était une scène mémorable ! « Ce n'est pas grave ! Et si tu allais te nettoyer un peu, pendant que je nettoie tout ça. C'est un vrai champ de bataille enfariné ! ». Tu pouffas légèrement de rire

J'étais distraite. C'est surement ça ! Je ne peux pas être aussi maladroite... c'est impossible. La pièce était recouverte de farine par ma faute, maintenant, alors que j'aurais pu attendre trois secondes de plus et j'aurais eu l'aide de Côme. Il est bien plus grand que moi, il y serait parvenu sans trop de mal ! Je m'excuse auprès de lui, mais lui, il en rit et me propose d'aller me nettoyer pendant qu'il nettoie le dégât. Mais non, ne soit pas ridicule ! Tu vas pas faire le ménage chez moi franchement. Lui dis-je en fronçant les sourcils. Puis, en le voyant rire, je baisse instinctivement les yeux vers son sourire... il m'attire comme un aimant, son sourire, son rire... c'est horrible. Je me racle la gorge et tousse subtilement avant de me remettre sur pied. J'te propose l'inverse. Tu peux prendre une douche si tu veux, j'vais nettoyer tout ça. Je déglutis et me dépêche à m'éloigner de Côme pour m'éloigner du même fait, de toutes tentations. J'attrape le balai et penche la tête. T'inquiète pas pour la pizza, je vais m'en occuper !

Les pizzas commandées ! C'était l'heure de préparer des cookies et d'autres desserts que vous pourriez déguster tranquillement après avoir bien rempli la panse. Mais ça allait être compromis ! En effet, avant que tu n'aies pu venir l'aider pour récupérer les ingrédients, le sac de farine avait explosé à sa figure avant d'étaler de la farine partout. La cuisine avait un style différent avec cette blancheur. Du coup, tu lui proposais d'aller se laver pendant que tu nettoies  mais elle refusait aussitôt. « D'accord ! D'accord » répondis-tu en battant en arrière tout en pouffant légèrement de rire. Bon sang, elle était quand même sexy ! Même recouverte de farine ! Ça te donnait envie de la déguster comme n'importe quel délice gustatif. « Je crois que je vais rester comme ça, je vais juste retirer ma veste. J'ai moins pris que toi » souris-tu avant de pouffer clairement de rire : « Et je n'ai pas d'affaires de rechange. Je ne pense pas que je rentrerais dans tes tenues. ». Tu aurais bien aimé qu'elle te proposait d'aller prendre votre douche ensemble...

Il faut que je m'enfuis, que je m'occupe l'esprit, que j'arrête de réfléchir. Plus le temps passe, plus l'envie me brûle les lèvres et c'est horrible. Il n'est pas un objet, il n'est pas un jouet... Je me sens probablement seule ces derniers temps, c'est pour ça que je trouve ça aussi difficile. Ce soir je n'aurai qu'à me défouler sur l'un de mes nombreux sextoy et tout ira bien demain ! En attendant, je dois encore supporter quelques heures, je dois essayer de le voir rien que comme un ami. Je lui propose d'emprunter ma douche et il me répond qu'il n'a qu'à enlever sa veste et que ça ira. Puis, il se met à rire avant d'ajouter que de toute façon, il n'a pas de vêtements de rechange. Ah bah ça tu sais... la machine à laver et sécher est dans la salle de bain. Si tu le met en mode lavage rapide, tu devrais pouvoir ravoir tes fringues dans environ 40 minutes... en attendant, tu peux garder tes sous-vêtements et j'te donnerai une couverture pour te couvrir. Je me racle la gorge, en imaginant Côme en sous-vêtements et plisse légèrement les yeux avant de commencer à balayer, le regard vers ce que je suis entrain de faire. Sinon c'est pas grave ouais, t'as pas beaucoup de farine sur toi, ça devrait aller ! Lançai-je timidement. Je termine vite-fait de balayer le sol et ramasse le tout pour tout jeter à la poubelle.

Il y avait une tension très palpable là ! Et ça devenait assez compliqué de résister. Qu'adviendrait-il si jamais tu t'approchais et que tu posais délicatement tes lèvres sur les siennes ? Est-ce que ça aurait le même effet que les plats dans Food Wars, cet animé japonais dans lequel les personnages avaient un orgasme culinaire à chaque fois qu'ils goûtent un super plat. Serais-tu en train de comparer Suzy à un plat exquis ? Sûrement parce qu'elle était blanche de farine là ! Bref, tu lui faisais comprendre que tu n'avais pas vraiment besoin de te laver, parce que tu avais pris moins cher qu'elle. Tu te mis à sourire d'un air amusé lorsqu'elle te proposa de laver tes vêtements, mais que cela t'obligerait à rester en sous-vêtements. « C'est peut-être une meilleure idée... Ma germaphobie pourrait me faire des siennes. » fis-tu par répondre avant de lâcher un « aaaah ». Tu cherchas tes clés de voiture avant d'annoncer : « Je reviens dans quelques instants, j'ai peut-être des affaires dans la voiture finalement. »[/color]. Tu t'éclipsas rapidement pour récupérer un t-shirt et une grande serviette. « J'ai trouvé ça, il n'y a que le bas que je n'ai pas. Donc, je ne dirais pas non à la couverture... » dis-tu timidement tout en la regardant en rougissant. Tu voulais surtout qu'elle vienne te couvrir.